C HA
tout le corps étant alors entre l'clfon des muCclcs
&
la rélilbnce de la rerre,
&<.
6°. Qu'un aurre inconvénicnr de la
cl•au./fore
hau·
te, c'dl c¡uc non-Cculemcnr les mufcles du
~ros
rcn·
n d'achille, qui fervcnt ;\ l'extenlio n du pté , mais
autri les mufcles anrérlcurs qui fcrvenr l'eKtcnlion
des orrcil , font par la haurcur de
ce~
cltaujfortJ
con–
t inucllc.'fTicnt dan1un étar de raccourci!rcmcnt for-.
; randi; qu e
~~~
mufcles antérieurs c;¡ui fervent ;\
Jn
llcxion du pié ,
&
les poiMrieurs q111 fcrvcnt
a
la
Jlcxion de orr eils , font en mcme tems par cene
h auteur
conrinu~llcment
dans un étar d'allongcment
forcé : que cet état continuel de roncemcm de
uns
&
de tiraillemcm des nutre , nc peut que cau–
fcr
t (l!
ou tard ;\ leurs vaitreaux tant fanguins que
Jy mphatiqucs ,
&
11
leu rs ncrfs , quclque inconvé–
nicnt plus ou moins conlidérablc;
&
par la commu–
nic;u ion de ces vai!rcaux
&
de ce nerfs , avcc les
v<titrcnu
&
les
nerfs d'aurrcs pan ies plus éloignées,
mo2mc avec ccu. des
vifcerc~
de )'abdomen,
&c.
oc-
alionner des incommodiré que l'on attribueroir
a
tom e aurre cauf..:, auxquelles par conféquent on
app rtcroit des remedes inutiles ,
&
peur-l!tre acci–
dcntcllemcnr nuilibles
&
dangcreuK.
7°.
u':\
la vérité , cet rat forcé de raccourcitre–
menr d'unc pan
&
d'allongemcnr de l'autre , de–
viene avec le tems cornmc naturel; de forre que
eux qui
y
font habitucllement accofitumés, ne peu–
v ent prefque fan peine
&
fans fouffrance marcher
avec des
chau.lfi~rts
batre : mais que cene atútude
non narur'!lle n'en fcra pas moins la caufe de cer–
raines infirmit
qu.i paroitront n'y avoir aucun
rapport.
8°.
Qu'un aurre inconvénient des
chaujfur.s
hau–
tes, c'dl d..: fairc co urbcr la raille aux ¡cunes per–
fonnes ;
&
que pour cette raifon l'o n ne devro it
int don ncr ame filies des talons hauts avanr l'ilge
de quio7t ans.
9".
re les fou liers trop étroits ou trop cour u,
chaujfi,re
f, fort a
In
mode che1. les femmes , les bJef.
fant fouvcnt , il arrive que pour modérer la dou–
leur elles fe ¡ettenr les une en-de anr , les nutres
en-arriero ,
1
s unes fur un c6té, les
a
ueres fur
1
au–
tre ; ce qui non · feul emenr préjudicie
lt
leur rai lle
&
a
la s race de la d marche ' mais leur caufe des
cor qm ne fe guéritrcnt poinr.
es remarques fonr de
M .
\Vinflow,
'tf\IÍ
avoit
p rojetr de les érendre dans un traité fur celui de
Borcl li,
ti
e moltl animalillm ;
ouvrage admirable en
{on
¡¡cnrc , que pcu de gens fo nt en état de tire,
&
<1ui
traite n6anmoins d·une des parties
des
plus in–
tércllantcs de la Phyliol9gie.
Ol:ftrvat.
communiqui.s
p11r M . It heva/itr
DE }AU
O
RT.
H T A
E , (
Glog. )
petire ville du duché
de ,
o ic
ll
peu de d.ifutnce de Rttmilly , dans
un
pctit pa qui porte le meme nom.
HA . E 0
R l ,
f.
f.
vifj>milio ,
(Hijl.
nat.)
a nimal quadnrpedc qu e la plfipart des aurcurs om
pris ponr un oifeau f."tns aucu n fo ndement , puifque
lt
cllllu••t:[ouris
eft
ivipare , • qu'elle n a ni be ni
lumc
. JI
cft vrai qu'cUe vole a
u
moy en d'une mem–
rnne qui
ltü
úcnt 1ieu d'ailes: mais s'il fuflifoi r ele
ler.POur arre oifeau,
1
écureuil volant fcroir au.ffi
un ifcan; epcnda nr p rfonne n'a té tenté de le
pn:ndrc
ponr r
1,
&
je roi qu'aujourd'hui on ne
d
me
pht que la
tlumw:[onris
n foit un animal qua-
drupede.
·
U
y
a
plu1ieun; efpcce de
cham•e:[ouris
qui
font
.Uff~rcntes
le une de :lUcres pñncipalement pour
1
r.mdcur. dles de es
pa .
i rcllemblent beau-
up
~une
¡;
uris pour la
t
rm ' pour la grollenr
u
rp~:
' fi pourquoi on le a appell ' e
rauespm–
. • ll-a·<hre rattCl qui ont des ailes,
11
'1
a
" "'
t-fo:Jris
n
A
m
'nqu , qui fonr
ú
groll<!S,
CHA
que eba leur
á
donné les noms de
ch1en
&
de
<ltat
voklnt tom. l. pag. 89.
&
9'·
Clulius en a décrit une
donr le corps avoit plus d'un pi.f de longueur
&
plus
d'un pié de circonférence: chaquc aile avoir vingt·
un pouces de longucur
&
neufpouces de largcur.
U
y a des
chauve-fouris
de plulieur.s coulenrs , de fau–
ves , de noires , de blanchatrcs,
&
de cendrées.
ll
y
en a- quí reíl"emblent a u chien par le mufeau ,
&
d'au•
tr~
a
u hat ; d'autres ont les narines alTez. fembla–
bles
~
ceUes d'un veau; d'autres ont le né pointu;
d'autros om la levre fupérieure fend ue,
&c.
11
y
en
a
qu i onr vingt • quatre dents , doU7.e
a
chaque mil•
choice ; Bello n en
a
obfcrvé qui en avoient trenre–
quatre, feiz.e en haut
&
diK-huit en has.
U
fe trouve
de efpeces de
•lu,uve-fouris
qui n'ont que dew oreil–
lcs ; d'autrcs en o nt quarre, dont celles de detrus
font quarre fois autri grandes que celles de detrous ,
&
font autri levées
a
proportJon du corps qu e cel–
lcs des anes.
La
mcmbrane qui forme les ailcs com•
mcncc: de chaque ca té aux partos de devanr , tient
aux pan es de derriere,
&
enviro nne tout le corps
en arríere: il n'y a dans chaque pié de devant qu'un
feul ongle croehu , par le moyen duque! )'animal fe
cramponne contre les-murs. Gha1ue pi-' de derriere
a cinq doigts ,
&
chaqu e doigt a un o ngle crochu.
U
y
a des
chauve:fouris
qui n'onr poiM de queue ; d'au–
rrcs en ont une qui ne s'érend pa a
u-del~
de la mem•
brane quj cfi par-derriere , telles font celles de
ca
pays-ci; d'aurres enfin onr la queue apparenre com–
me les rats. Bellon en a v Cr de certe efpece dans la
grande pyramide d'Egypte.
Les
chauvc-fouris
habitent dans des lieux
obfci.IJ"9
&
foCrterreins , des cavernes, des trous,
&c.
ol!
el–
les refier.t caehées pendanr le jour & pendant tout
l' hyver : elles en fortent lorfqu e la faifon eíl bonne ,
au poinr du jou.r
&
a
11entrée de la ntút ; elles cher–
chent des mouches , des coufms,
&
d'aurres infetles
dont elles fe nourrilrent ; elles aimenr beaucoup le
lard, le fuif, & routes les grai!res. On dit que les
grotres
c!.auve-fouris
de l'Amérique enlevent des pon–
les , tuent des chiens
&
des chatS; qu'elles atraquenr
les hommes en fe jettant au vifage ,
&
qu'elles emJ
pon ent quelquefoís le ne1. ou 1oreillc-; enfin o n pré–
rend qu'ily en a qui fo ot a.ífez. forres
&
atre1.
f1
roces
pour ruer des hommes.
ll
n'y a que deur níammelles dans les
chauve-{ouris:
elles font ordinairemenr deux petirs
~fa
fois,
&
que(–
quefoi il ne s'en trouve qu'un fettl ; des qu'ils
{ont
nés , ils s'attachent aux mammelles de la mere
funs
les quitter, quoi qu'il arrive: cependanr no jour ou
deux aprcs qu'elle a mi has , elle s' err débarraíl"e
&
les applique conrre les,P,arois de l'endroi t oll elle fe
trouve; c'efi ainfi qu lle
fe
met en liberté d'aller
chercher fa nourrirure. On prétend que pendant
la
tem que les peúts la reriennent apres qu'elle a mis
has , elle fe nourrít des membranes qui les envelop–
poient dans la marrice. Aldrovande,
Ornit.
lib.
I X .
<ap. j . .Voy<{
QUADRUPliDE.
(1)
HAUVIGNY
(Glog.)
peúre ville d Franc eQ
Poirou, fur la ienn,e.
HA X,(.
f.
(Citimie. )
on a donné en.Chimie le
no
m
de
chaux
¡)
plufieurs matiere tr - drlíérenres ;
comnte nous l'avo ns déja remarqué au commence–
ment de Particle
calúiUUion. Yoy<{
ALC1NAT!O .
ous avon obferv daos le
m~me
endroit qu'une
partie de ces matieres ne pouvoient /l¡re appellées'
que
tr
-impropreroent du nom
~e
chaux ,
q~e
n.ous
avons rcftrainr aux feuls prodw des
calt;mauon.s
proprement rutes.
.
..:
es produ.its font les cendres vraies,
voyq
EN·
ORE; le pl:lrre
voyq
PLATRE; les
citar=
comm
nes,
&
les
clt.2ux
mécalliques ,
voye{
CHAUX
co,,t~
¡.¡
E
&
C KAUX :-t !
TALl.IQ\TE,