Table of Contents Table of Contents
Previous Page  250 / 940 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 250 / 940 Next Page
Page Background

CHA

Homere, avant qt1e de les

abforbe~

:

~n

entendoit

de grands brwts

&

l'on ne fi·anchiff01t le paífage

<¡u'avec frayeu/ C'efi aujourd'hui le

capo di .faro:

ce lieu femble avoir perdu tour ce qu'il avoit d'ef–

frayant, en perdant fon ancien nom

~

&

_ce~e,Cha­

rybde ,

la rerreur 'des

navi~ateurs

de

1

anoqurre, n':

"J'Tlérite prefque pas l'attenoon de nos p1lotes : ce qtu

.femble prouver ou qu'en effet ce paífagc n'eíl: plus

auffi dangerewc'qu'ill'étoit, ou que ce <¡ui étoir du

tems d'Homere un grand danger pour les matelots,

'n'en eíl: pas un pour les nottes.

*CHAS, f. m. (

Art

mi

ch.)

ce rerme a pluíieurs ac–

ceptions tres- diJférentes:

~·efi

che_z les

~mydon·niers , une expreí!ion du gram amolh

~a.ns

l ea~

fous

Ja forme d'une co lle; chez les AtgUilliers , e eíl: la

partic ouverte de l'aiguillc;

&

ehez les Tiilerands ,

c'efi l'expreffion de grain des Amydonniers mife en

coUe ,

&

employée

a

coller les lils de la chaloe , afio

.de leur donner un peu moins de flexibiliré.

.Voy<{

a

l'article

AIGUILLJ;: DE BONNETIER, la defcription

de la machine,

a

l'aide de laquelle on pratique en

·rres-peu de rems le

cfzas

ou la

cháfle

a

un grand nom–

b re d'aiguilles.

CHASNADAR AGASI,

f.

m .

(Hift.

mod.)

eunu–

que qui garde le rhréfor de la validé ou fultane mere

du urand-feigneur,

&

qui commande aux domeíl:i–

qu:S de fa chambre.

R icaut.

Et comme les thréfors

ne font pas moins recherchés en Turquie ';!"e daos

les autres cours, celui qui en efi le dépoíita1re eíl: en

grande faveur a upres de la fultane mere,

&

peut

b eaucoup par fon moyen, foit pour fon avance–

c ement, foit pour l'avancement de ceux qu'il pro-

tege.

(G) (a)

,

, , .

CHASNADAR BACHJ,

OU

comme d autres

J

ecn–

vent HASNADAR BACHJ,

(Hifl.

mod. )

c'efi en Tur–

quie le grand thréforier du ferrail , qui commande

auxpages du thréfor. Azena ou hafna fignifie

thrifor,

&

bafchi,

chef .

I1 efi différent du tefrerdar ou grand

thréforier, qui a le maniement des deniers publics

&

du rhréfor de l'ét at, & n'efi

char~é

que du thré–

for particulier du grand-feign eur, qu o n garde daos

divers appartemens du ferrail, fur la porte de cha–

cun defqnels efi écrit le nom du fultan qcti l'a amaf–

fé p ar fon ceconomic. Ce font des fo ncls particu–

l iers, rels que ceux qu'on appelle en France

la caj–

j<ue_

Ricaur,

de l'errzp. Ouoman_

La chamhre dn thréfor efi la feconde du ferrail

du grand - feigneur. La premiere qui fe nomme la

grand-chambre ,

efi celle des favoris de fa haureífe.

La chambre du thréfor ,

a

la tete de laquelle efi le

cha.fnadar bachi ,

eíl: compofée de deux cenrs foixan–

t e officiers , qw font gouvernés par un eunuque

blanc qui efi nommé

oda bafthi,

chef ou lieurenant

d e la chambre. lis fonr formés daos rous les exerci–

ces d'nfage

a

la porte Ortomane ,

&

penvent arri–

v er

a

la grand-chambre quand il fe trouve quelque

place vacante , ou on leur donne d'autres emplois

c onformes

a

la faveu r de ceux qui les condtúfent.

Le chevalier de la MaJ;,delaine,

miroir de l'empire

.Ottoman, pag.

144'

(

&

)

(a)

* CHAS-ODA, f. f.

(Hijf.

mod.)

l'on donne ce

nom

a

Coníl:antinople

a

un des appartemens inré–

;riem s du Ierrail

.el

u gr and-feig':lelll' ,

o~t

fe. tiennenr

les

pages & les officiers du ferratl. Celm qu1les com–

rnande

e1l:

le grand - J:hambellan , on un eunuque

qu'on appellc

chas -oda-bl!chi .

· , CHAS.-ODA-BACHI, f. m-

(Hifl-

mod.)

nom

cl

un

offic~er

du grand-feigneur. C'efi le grand-cham–

b ellaa qut commande tous les officiers de la cham–

bre oit couche le fultan. Son nom v ient de

chas-oda,

qui

íig~ifie

en tur.c

chambre particuliere;

&

bachi,

c¡ui

:veut dire

che.f.

R1caut,

de l'empire Ottoman.

(

G)

CHASSAKI , f.

(Hiji.

mod. )

nom qu'on donne

a

pne-..o.dalifclu e ,

a

qm le grand-feigneur

¡'¡

jeué le m?J.t-

CHA

choir.

C!utj[ach

ou

chaffich

en Arabe íignilie les per,;

fonnes de la premiere diíl:in&ion ,

&

fur-rout celles

qui approchenr le plus pres du prince,

&

qui fom

logées daos fon palais comme fes principaux olliciers

&

fes concubines_

Ki,

en Perfan

&

en Turc, f¡gni–

fie

roi:

ainíi, felon Ricaut,

ca/Jaki,

en parlant d'un

homme , déíigne

le principal officier du prince

~

&

qua':ld on fe fert de ce terme pour une femme, i!

íigntfie

une .fultane

ou

concubine.favoritt,

C 'efi peut–

erre ce que d'autres auteurs nomment

afoki.

.Voy•{

As E

K

J.

Ü?

lit daos quelques auteurs, que ]e titre

de

chaffak•

ne fe donne qu'a celles des femrnes du

fultan qui ont mis au monde un gan;on. (G)

*

CHASSE , f.

f. (

aEcon. rzifl.)

ce terme pris gé–

néralement pourroit s'étendre

a

la Vénerie

a

la

Fauconnerie, &

a

la Peche, & déíigner

tout~s

les

fortes de gucrres que nous faifons aux animau,x, aux

oifeaux daos l'air, aux quadrupedes fm la terre,

&

aux poiffons daos l'eau; mais fon acception fe ref–

traint

a

la pourfuite de totltes fortes d'animaux fau–

ges, foir betes féroces

&

mordantes, comme lions,

tigres , ours, loups, renards,

&c.

foit betes noires,

par lefquclles

011

entend les cerfs , biches , daims,

chevreuils ; foit enfin le menu gibier , tant quadru–

pedes qtte volariles , tels que les lievres, lapins,

perdrix , bécaíres,

&e_

La

chaffi

aux poiilons s'ap–

pelle

péche.

On peut encere diíl:ribuer la

chaffi

relativement

aux animaux avec lefquels elle fe fair, fans aucun

égard

il

~

narure de ceux

a

qui on la fait: íi elle fe

fai r avec des chiens, elle s'appelle

venerie; voy.

VF..–

NERIE: íi elle fe fait avec des oifeaux, eUe s'appelle

fauconnerie ; 'Yoye{

FAl..TCONNERlE.

Les inilrumens dont on fe fert pour atteindre les

animaux chairés, fourniroient une troiíieme diviíion

de la

clzaffi,

la

chaffi

aux chiens, aux oifeaux , ame

armes offeníives ,

&

aux piéges. Celle aux chiens fe

foufdiviferoit felon les chiens qu'on employeroit,

commc au limier, au chien courant, au chien cou–

chant,

&c.

Celle aux armes offeníives, felon les ar–

mes qu'on employe, comme le couteau de

chaffi ,

le fuiil,

&c.

Celle aux piéges conriendroir toures les

rufes donr on fe ferr pour arrraper les anirnaux, au

nombre defquellcs on mettroir les lilers.

La

clzaffi

prend qu elquefois différens noms

,JUon

les animaux chajfts.

On va ala paífée de la bécaire_

S elon

le

ttms;

íi c'efi de grand matin, elle s'appelle

.rentrée ; voy<{

RENTRÉ.E: íi c'efi fur le foir, elle s'ap–

pelle

affitt ; voy<{

AFFUT_

Selon les moyens

qu'on

employe ; íi l'on contrefait la chouette par quelque

appeau, c'efi la pipée.

.Voye{

PI PÉE,

&c.

· Nous nous bornerons daos cet article

a

parler de

la

Chajje

en général : on en rro uvera les derails aux

différens articles; les différenres

c!uzffis,

comme du

cer.f,

du

daim,

du

cluwrcuil,

du

loup,

&c. aux arti–

cles de ces animau1e; les'iníl:rumens, aux

areicles

Fu–

SIL, CHJENS, CHIEN coucHANT, CHIEN cou–

RANT, LIM tER, LEVR tER, CouTEAU DE CHASSE,

FILET, Pt ÉGE, CoRS

ou

TROMPE,

&c.

les filecs ,

aux anides des différenres forres

defilets;

les

pié–

ges,

aux différentes forres

depiéges;

les

dét~ils

de la

fauconnerie aux oifeaux ,

&

autres animaux qu'on

pourfuit

a

cette

chaffi'

a

ceux

avec lcfquels on la

fait;

&

fes généra lités ,

a

l'article

FAUCONNER IE;

.Voy<{

auffi fur la

grande clzaffi

ou

chaffi:

a

cors

&

11

cri

(

car on diíl:ribue auffi la

Chaffi

en

grande

&

hau,

te,

qui comprend celle des betes fa uves & de quel–

ques autres animaux; en

haffi

oupetite,

qni

s'ét~nd

au refie des animaux)

.Voy.

dis-je, les

articlesVÉ–

NERIE,

B~TES , B~TES

NO IR ES , FAUVES,

&c.

2 •

La

Cba(je

eíl: un des plus anciens exet:cices. Les. far

bies des Poercs

qu.i

nous peignenr l'homme en trotl–

peau avanr II,Ue de nous le repréfenter e11 focielé,

lui mettent

le~

,armes

a

la

mai~:~ '

&

ne

h.ii

ft!ppofent

-

·-

<(O"Up-,