•
CHA
préfentement ú peu de loups, que lorfqu'il en paro'lt
quclqu'un il
eíl:
facile de s'en délivrer.
Sur le droit de
chaffi
,
on peut voir au
code II. tit.
xljv.
&
lllt code Th éodiftm, liv. XY. tit. xj.Les capitu–
l aires
&
le
recue.ildes ordonnances de la troijiane race.
Ceux de
Fontanon, Jo!y,
&
Néron.
La B ibliotheque
du D roit Franf . de
Bouchel, au mor
clza./Je.
Salvaing,
de l 'ujage des .fieft.
Lebret,
traité de la fouveraineté,
liv.
JI/.
ch.
iv.
L 'ordonnance des eaux
&
fodts, tit.
xxx.
&
la conférence. jur
Cf!
litre. L e trait.é de La police
,
tonz<
ll.
liv.
V.
tit. xxiij. ch. iij.
§ .
ij. Le traité du
droit de chaffi, par
de Launay.
L a Jurijprztdencejilr
Lefoit des chajfos, in-12 .
.2 .
vol. Le code des
chaífes ,
&
ci-apr~s,
aux mots
FA u
e
O NNER
1
E, GARENNE,
Lou vETERIE , LouvETIER, VENERIE, VoL.
(A)
"CHASSE AMPHITHÉATRALE, (
Hijl.
anc.)
Les
Romains l'appclloient
venatio ludiaría,
ou
anzplzi–
theatralis.
Elle fe faifoit dans les cirques , au milieu
des amphithéatres,
&c.
On Hlchoit toutes forres d'a–
nimaux fauvages qu'on faifoit attaquer par des hom–
mes, appellés de cet exercice
bejliarii, voy<{
BES–
TI AIRES ;
OU
ils étoient tués
a
coup de fleches par
Je pcuple meme , amufement qui l'accoflntmoit au
fang
&
l'exen;oit au carnage. L'an de Rome
502,
o n
y
conduiút cent quarame-deux éléphans qui avoient
été pris en Sicile fur les C arthaginois; ils furent ex–
p ofés
&
défaits dans le circ¡ue. Augufie donna au
p euple , dans une feule
cha./Je amphit!zéatrale,
trois
millc cinq cens betes. Scaurus donna une autre fois
un chcval marin
&
cinq crocodiles ; l'empereur
Probus , mille autruches , mille cerfs , mille fan–
gliers , mille daims , mille biches ,
&
mille béliers
Ütuva,_es. Pour un autre fpeélacle , le meme prince
av9it fait raífembler cent lions de Lybie, cent léo–
p ards , cent lio ns de Syrie , cent lionnes,
&
trois
c ens ours. Sylla avoit donné avant lui cent lions;
P ompée , trois cens quinze ;
&
Céfar, quatre c;ens.
Si rous ces récits ne font pas outrés , quelle étoit la
richeífe de ces paroiculiers? quetle n'étoit pas celle
du peuple ? C'étoient les diélateurs, les confuls,
les quefieurs, les préteurs,
&
les édiles qui faifoien t
la dépenfe énorme de ces jem< , quand il s'agiífoit
de gagner la faveur du peuple pou.r s'élever
a
quel–
que dignité plus importante.
CHASSE DE MEUNIER, (
Jurijprud, )
Ün appelte
cha./Je
ou
quite des Mu1niers,
la recherche qu'i l font,
par eux ou par leurs ferviteurs , des blés
&
autres
grains que l'on veut faire moudre ; allant ou en–
v oyant pour cet effct dans les villes , bourgs
&
vil–
lages. Comme le fruit de certe quete n'efi pas tofl–
jours heureux , elle a été comparée..,\ la
clzaffi
,
&
en a retenu le nom .
Ce droit d'cmpecher les meuniers de chaífer ou
qucter les blés efl: fort ancien,
&
dérive du droit de
la
banna lité.
Il
en e fi parlé dans deux titres de Thi–
haut ,
comte de Champagne , des années
1 1
8 3
&
11 84 ,
pour le prieur de S. Ayoul, auquel ce prin–
ce accorde ce droit de
c!za,ffo
pour les meCtniers de
fon prieuré , dans toute L'erendue de la ville
&
chll–
tellenie de Pro"Vins ou il elt íitué.
Un arret du parlement , de la Toulfaint
1270,
co~firme
aux feigneurs , ayant des mouJins dans la
chatellenie d'Etampes , le droit de faiC.r
&
confif–
q~ler
les.chevaux des meCmiers d'autres moulins,qui
vte~drotent
chalfcr fur leurs terres des blés pour en
avoir la monte,
qutertntes
ibi.
1noltam ;
c'efr le terme
dc:mt on fe fervoit alors .
Chop.)ur Anjou, liv.I. clz.
ICl Y. ll. 2.
&
ch.. xv. n .
.5 .
u_ y
a ' fu_r cette. matiere ' dans notre Droct
COll–
tu:nz~r
, tro•s dtfferentes maximes confirmées par
la ¡unfpmdence des arrets.
La
pren:liere , que
l~s
meuniers ne peuvent cbaf–
fer
ft~r
les tcrres des fe• gneurs qui om droit de ban–
nalne .
Coút, do Momdidier, art. xiv.
~
xvj.
CHA
La feconde, qu'en certaines coCttumes ils ne le
peuvent meme fur les terres des feigneurs hauts-ju–
lliciers ,
&
qui ont drn
it de voirie.
Coúmme
d 'Am–
bo~
'·
art.j.
Bu.tanyois ,
art.jv.Saine-Ciran> art.iij.
M at{Lt.res en
T ouraine,
a
re. v.
&vj.
. La rroiúeme, qu'en d'autres coururnesils onr cette
ltbené dans tous les lieux ou il n'y a point deban–
nalité.
Paris, art. lxxij.
&
Ortéans,
art,
x.
Par un arret du
2
3 Mai
1
56
I
'
confirmatif d'une
fentence du gouverneur de Montdidier Jes melmiers
font
maint~m1s
dans la liberté d'al_ler chaíi'er
&
que–
t er des bies fur les tecres des fe•gneurs qui n'ont
po!nt de moulins bannaux. l1 eíl:rema rquable, ene«
qu
11
e~
rendu au profit du vaíi'al centre fon feigneur.
f~?'_eratn.
Levefi ,
art, lxx.
Papen,
liv.
X
/JI. titr.
Ytlj. n. 1.
Carondas,
liv.
JI.
rep.
12.
&
liv.IY.rep.
6'.5 .
I:a meme chofe a été jugée dans la cofltume de
Pan s , par arret du
28
Juin
1597,
en faveur du fei–
gneur de Rennemoulin , conrre le cardinal de Gen–
di , feigneur de Villepreux , qui vouloit empicher
les meuniers de la terre de Rennemoulin , relevante
de lui, de venir chaífer dans l'étendue de celle de
Villepreux.
Yoy•t
Lepretre ,
ar,:éts de la
ye .
Ycryt{
le
traité de la police, tome /l. liv. Y. ch. iij."§. 7·
&
/e
recueit dls
faaums
&
mémoires impri1nés
a
Lyon
en 171
o.
tamt ll.p.46'7.
(A)
CHASSE,
en terme de Marine,
fe
d~t
d'un vaiífeau
qui en pourfuit un autre ; alors on dit
donner ckaffi.
On l'applique égalemenr au vaiífeau c¡ui fuit,
&
en
ce cas c'efi
prendre chaffi
,
c'efi-
a-
dire prendre la
fui
te:
U
arriv~
fouvent qu: le '."avire qui l?rend
chaffi
contmue de ttrer fur cehu qm le póurfutt, ce qu'il
ne peut faire que despieces de ca non qui font al'ar–
rie re, ce qui
s'appellefoii.tmirchaffi.
Cette manreu–
vre efi aífez avantageufe, paree que la poufiee du
canon' qu'on tire a l'arriere ' favorife plus le C.lla–
ge qu'elle ne le retarde.
11
n'en efi pas de meme des
pieces de
chaffi
de !'a vant , dont on fe fen en pour–
fuivant un navire , la pouíi'ée de chaque coup retar–
de
la
courfe du vaiíi'eau.
CHASSE DE PROUE,
ou
P!ECES
D E
CHASSE
DI!
L'AvANT , fe dit des pieces de canon c¡ui fonra
l'a–
vant,
&
donr on fe fe rt pour tirer fur un vaiúeau
qui fuit
&
qu'on pourfuit.
(
Z)
CHASSE. On appelle ain!. ,
en terme d'Artijicicrs ,
toute charge de poudre groflierement écrafée qu.'on
met au fond d'un cartouche , pour chaífer
&
faire
.pa rtir les arufices dont il efi rempli.
CHASSE
d 'une baLance,
efi la partie perpendicu–
laire au fléau ,
&
par laquelle on tient la balance
lo.rfc¡u'on veut s'en fervir .
Poye'{
BALAN CE
&
FLÉAU .
(O)
CHASSE ,
omiL de Clzarron,
c'ell une efpece de
marteau Jom un o(>lé efi quarré
&
l'atttre rond ,
dont l'reil eíl: percé plus du coté quarré que du rond,
qui fert aux charrons pour chaífer
&
enfoncer les
cercles de fer qui fe mettent autour des moyeux des
rones , afin d'empechcr qu'ils ne fe fendenr. Ces
•cercles s'appellenrcordons
& fteues . Yoy<'{
FRETTES–
Yoy<{
la
.fig.
:z.
7. P
l. du Clzarron.
Les Bammrs d'or ont aufli un marteau qu'ils ap–
pellent
chajfo. .Voy<{ l'articLe
BATTEUR D'OR.
C HASSE,
(Come!.)
Ces ouvriers employent ce
terme ,en deux fens; c'efi ainíi qu'ils appellent,
1°
le manche d'écaille, de baleine, ou de corne, com–
pofé ordinairement de deux partíes
aífem~l~es
par le
T ablettier, dans lefquelles la lame dtt
r•ÍOIC
efl: re–
')tte; ou le manche d'écaille fait aufli par le T 3blev–
tier mais feulemenr aflemblé
en
un feul endrotr,
&
·p~r
un feul clou qui traverfe le fer de la lancette
&
les deux parties du manche olt cerinfut ment de
hirurgie efl: renfermé.
2
°
La porti<;m de l'inil:rumenr
'lui fert dans la forge des lames de table 'all'Jtre
l<IM: