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CHA

riere circulaire ,"tournée vers le fomrnet do cone en–

viren un ou deux pouces, felon la grandeur du vaif–

{eau,

~u-deífus

de la bafe du

chapiuau.

L a gouttiere

du

chapiteau

eílle plus-ordinairement conrinuée par

un tuyau qui perce le paroi de ce vaiífeau,

&

gui

eíl deíliné

fl

verfer au - dehors une üqueur ramafiée

dans cette gourtiere.

Le

chapiteau

pourvit de ce ruyau nommé

bu du

.-:hapiuau,

fert atLX diílillations proprement dites, ou

diílillations humides.

Voyez

DtSTILLATION.

Le

chapieeau

qui n'a poinr de bec, ou dont le bec

eíl fcellé hermériquement, ou feulement exaD.ement

bouché, s'appelle

c!Lapiteau aveugle

ou

borgne;

celui–

ci eíl employé dans les fubümations ou diilillations

{eches.

Voy<{

SvBLlM A

TI

ON.

Les Chimiíles fe fervent dans plufieurs cas d'un

.chapiteau

d'étain, enfermé daos un vaiífeau de1liné

a

contenir une maífe confidé rable d'eau froide, par

l'application de lac¡uelle ils cherchent

a

rafra1chir ce

..:hapiteau. Voy<{

REFRIGÉRENT

&

DI TILLATION.

On a long-tems employé le cuivre étamé

a

la

confirufiion de ces

c/zapiuau.:v:

ti

réfrigtrent

,

mais on

ne les fait plus que de l'étain le plus pur, paree qu'–

on s'efr apperc;u que plufteurs des matiercs qui s'éle–

voient dans les difrillations faites dans cet appareil,

fe chargeoient de quelques particules de cuivre; ce

qui ne nuifoir pas moins

a

l'élégance de ces produits,

qu'a

lcur falubrité.

Voy<{

CVIVRE.

Le

cAapiteau

de verre muni d'un réfrigérent, efr

un

v~i!T"cau

de pur apparat : le meilleur verre ne

t iene pas long-te ros aux fréc¡uenres alternatives de

caléfailion & de refroidiífement c¡u'il doit eífuyer

d

ans c

e geore de di1lillation, olt on employe le

cluz–

p

iu.au

a

rJfrigérent.

L

a té!te de more efr une efpece de

c!Lapiteau

pref–

c¡pe rond

&

le plus fouvent fans goutrierc , muni .

d' un bec

a

fa partí e latérale' ou quel'luefois mé!me

a

fon fommet. Ce vaiífeau qui a le defaut eJTenriel

de laiJTer retomber la plus grande partie des vapeurs

qui fe font condenfées conrre fa

voft~e,

n'eíl plus en

!ifagc que chez les difiillateurs d'eau-de- vie: mais

c omme ces ouvriers ne rafraichiJTent pas leur

cha–

p iteau,

&

que cette liqueur paJIe prefque entiere–

y¡ent fous la forme cL'un torrent de vapeurs c¡ui .en–

file le bec de la tíhe de more fans fe condenfer con–

!J"e

fes p¡¡rois, des qu'une fois elles font échauffées,

le manque de gouttiere g'efr prefque d'aucune

im–

portanc;e dans cette opération.

La

di~illation

a

l 'ale~ic

recouvert d'un

chapi–

!cau

fans gonttiere' répond exaD.emeot

a

la di1lilla–

tion PN la cornue.

Voy<{

CoRNUE.

(b)

CHA~ITEAU,

(

J>_apet-.. )

couvercle de cylindrc;s,

9u mouhn

a

papier a cylmdres.

Voyez-en

[a

defcrtp–

tion

&

l'uj"age

a

l'art.

MOULIN

Á

l!APlER A CYLI -

PRES,

(/(a jiu,

Pl. ll. de Papeurie.

HAPlTRE,

(. m.

terme d'Architeélure,

du

lacio

cap~rulum;

c'efr une grande piece dans une commu–

I,lauté , ou s'a(femblent les chefs , pour

y

rraiter

<\es

atfaires parciculieres de la

'!'ai~on

, p o urvu de

fralles , ou de

fiéues

de Menwfene, d une grao–

de ta];>\1'

~"·

!:$

pieces .foot ordioairemenr voiitées

&

ornées de tabJeq.u1(.

(P)

CHAPITRE, (

]urifprud.)

_en

maciere eccléfiafti-

u c ,

a

tr"<>is iignificarions différenres: daos

la

plus

ete~duc,

il

fe prend pour tme communauté d'ecclé–

Úaft\<W,¡;s.

<¡lli,

deífervent t¡ne églife carhédrale , o_u

~e coll~&_•ale ,

ov

pour uRe commnnauté de reli–

g.e~"

qtu

fol'l!lent

UIIC

abbaye , prieuré, ou autre

maifon convenruelle.

.

On apJfeUe a

4

ffi

chapitre

l'aífemblée que rieonem

Í'

ccl

!iafiique

QtLreligietLX, pour dé libérer de

. ':urs.ajf¡Ures communes. Les chevaüers des ordres

regu~·~s,

IJofpitaliers

&

m ilitaires , tieonent auffi

"

u r:

,

t

Is

qu

[

s che ali rs de..Malthe , de S.

'

-

CHA

Lazare ,

du

S.

Efprit ,

&

le réfultat de ces aífem–

blées s'appclle auffi

chapitr<.

Enfin o n "!>pelle

chapim

dans les églifes cathé–

drales & collégtales ,

&

dans les monafreres, le lieu

ou s'aJTemblc le clergé ou communauté;

&

dans les

monafreres,le

chapitre

fait partíe des liettx régulien.

Le titre de

chapitre

pris pour

t10

corps

eccléfiaffi–

que n'a commencé

a

erre en ufage que ers le

tems

de Charlemagne, comme le prouve Maree! Ancy–

ran , dans le traité qu'il a fait fur la de

r

rale d'Ho–

noré

Ill.

j"uper

JPuula de

magijlris.

Un

chapitre

de chanoines eíl ordioairement com–

poféde plufieurs dignirés, telles que celles du doyen

ou

el~

prévot, du chantre_, de l'archidiacre,

&

d'un

certam nombre de chanom_es.

D~ns.

quelques égli–

fes ,

le

chantre eílLa prem1ere d1gmté du

chapitre

cela dépend des rirres

&

de la poífeffion.

'

On dit communément que

tres fociunt capitulu.m;

o!' n e

co~olt

cep:ndant po_int de

chaP_itr<

ou il n'y

a tt que tro•s chanomes : ma1s cela figmfie que ttois

chanoines peuvent tenir le

c!Lapirre.

D ans les églifes cathédrales , le

chapitre

jouit de

cerrains droits

&

priviléges ,

&

exemptions , pen–

dant la vacance du fiége épifcopal ,

&

meme pen-

danr que le íiége ell rempli.

.

Le premier des priviléges, dont les

chapitres

des

cathédrales jouiífenr pendant que le tiége ·cll rem–

~l,i

'• efr qu'ils font coníidérés comme le confeil de

[

eveque.

D ans la primiúve églife, les évé!ques ne faifoient

ríen fans !'avis de leur clergé, qu'on appelle

pttsby–

terium

;

le jv. concile de Carthage leur ordonne

d'en ufer ainíi

a

peine de nullité.

Lorfqu'on eut féparé la manfe de l'éveque do

eelle de fon clergé, celui-ci prit le titre de

c!.apitre,

&

les inrérets devinrent différens. Le clergé de l'é–

veque participoit ccpendant roCtjours au gouverne–

menr du diocefe , comme ne formant qu'un ml!mo

corps avec l'évé!que.

L es députés des

chapitre.s

des églifes cathédra les

ont toujoms all.i11:' aux conciles provinciatL'<

&

les

o nt foufcrits.

Selon l'ufage préfenr du royaume , les

c!.apitrtJ

des cathédrales n'onr plus de part dans le gouvernc–

menr du diocefe ; les évé!ques fonr en

pofielf~on

d'e–

xercer feuls, & fans la participarion de leur

clzapitre ,

la plltpart des fomfrions appellées

ordini.s

,

&

cclles

qui fonr de la jurifdiilion volonraire

&

contentieu–

fe, corome de fuire des fratuts

&

r glemens pour la

difcipline de leurs diocefes : ils nc Ionr obligé de

requérir le confentement de leur

clzapitre

que pour

ce qui conceme l'intéré!t commun ou particulier du

chapitre,

comme lorfqu'il s'agit d'en aliéner le tem–

pere!, d'unir ou fupprimer que! que

di~nit

ou béné–

lice dans la cathédrdle, d'y

chan~er

1

ordre de l'of–

fice divin, de réformer le breviatre, d'iníliruer ou

fupprimer des fé!tcs ,

&

aurres chofes femblables, qui

intereffent fmgtúierement le

cAapitre.

en corps ou

chaque chanoine en particulier.

Ll

eíl d'ufage dans

ces cas que

l'éve~ue

concerte fes mandemens avec

le

chapitre,

&

qu il y faífe mention,

que c'ejl aprh

en avoir conférl avec fes vbúrable.s frerts

,

Les doyen

,

cAanoines

&

chapitre.

T ant que t' veque

e1l

en place , le chapirre ns

peut points'immifcer dans le

~ouvernement

du dio–

cefe.

i l'éveque combe en dt:mence, ce fontles vi–

caires g néraux par ltú établis

'E'¡

fuppl éent

il

fon

d fuut.

Canon.

ponti.fice.s

&

gloJJ. ibid.

Voy'{.

deux

conj"uúation.s qui jonL dans

Duperray

,j"ur l!idu de

z6"9.S. tome 11. ar<.

,..S.

En France

pendant plulieurs fiecles ,

_lo~ue

le

fiége épifcopal roir v ac

ant , le ?'é

rropolium co=

mettoit l'évílque le plus procha.tn pour en prendre

Coin,

ou en prertOit fow lw_-roeme ;

ll'

fr que V r