CHA
Les
c!tapclains
du rqi joiiifrcnt
de
pluíi.eurs
privi–
lege$; entre autres
i!~
font difpenfés de la :ré(i<lence,
&
pCt<¡:oivent les.
.fru~rs
.sle leu,<s prébend_e§ pendane
le tems de leur fervice.
llüm.
du clergé, édit
4e
171 6'.
tome
JI.
p.
10 07.
&Juil•. Voy•{
'"':ffofi¡r
C4S
'
chapelains
la déclaracion du
1
o
P écel]zb.
¡_.S49 .
L'édjt
dlt
moiJ d'Av,r.
1.SJ4.
Les lett. pat. du mois
tÚ
Janv.
1.56'7.
r<gijlr
'-s
lt•
16
Mars jitiv.
La
Jédar(j{i~n,
dt¡
io
Aoúc
d7o .
Cellg du R,Mars
1.577·
Yoye{
artjjiVin'i
Turtureri Madriti,
b~btiot.
L a biblioe. canqn,
p .
2 1.9.
DutilJet ,
des grands de France. Bi};liot. du dr, frari,f.
p ar
Bow:hel,
leu.
C, au mot
chapelain ,
&
l'artic/<
CH¡\NT¡l.E.
L 'hijl. ccclif. qela
c!tapdlédecsroisd~Fran
ce ,par
l'abbé Archon. T ournet,
lett.
T,
arré¡ .5.
Cho–
pin,
de doman. lib.
II/.
tic.xiij.
n.
11.
(4 )
Il y a huir
chapelains
d.ttroí fervant'
1
par quartier.
Le Roí, la Reine, ¡n¡¡da
mela
Dauplút~,
les princes
& princeiTes
e\
u
iling, ont aufrt leurs
t:ltapel4ir¡s.
Ce
titre.
eíl
en ufage chez tous les
prin~:e!l
&
/eigoeullS
cathol1ques qui ne connoifrent pas ce que nous ap.–
peUons en France.
!lt+lnf.nier·¡
ils ne
~onnoiif~nt
que
les
,hayelams,
fozt qu zls reíi.dent
a
la
011r, folt
qu'il$fuivent les armées.
Il
efi meme en ufage parmi '
les
prbreflªn~
: le .ro!
!i'
Angleterre a fes
~hapelains;
comm~
on le vena plus bas ,
&
foñ
archi(/¡apclaifl,
qui tient lieu de ce que nous appel!ons en France
grand.aumOnier.
L'ordre de Ma lte a auffi fes
chapelains,
ma.isqtÚ
d ifrerent de ceux
a
qui no\15 donnons comm
unément
ce nom.
,
Les
chapelains
a
Malte font les eccléíi.ailiques re–
c;u~
'daos ·cet ordre.
Il
y
en a de deux fprtes, les uns
font
in facris,
&
les autres non,
&
fe nomm¡:nt
cha=
pdains diacots:
its n'entrent point au confeil de l'or–
dre '
a
moins qu'ils ne foient éví!ques ou prieurs de
l'égli[~ ,
décorés de la gra;,d-croix.
E.n géJléral les
chapelains
ont
toí'tjour~
le pas apres
les chevaliers fimplement Jales ; ils ont néanmoins
des commanderiés qui leur font affeélées, chacun
daos leur langue.
.
On appelle auffi
chapelain
un pr&tre qui vient dire
rdinairement la mefre daos les maifons
d~s
princes
& des particuliers.
(a)
Le roí d'Angleterre ·a quarante-huit
clz{lpelains,
'done quatre fervent
&
prechent chaque
moi~
daos
la chapeUe,
&
font le fervice pour la maifon du roí,
&
pom le roí daos fon oratoire privé ;._ijs difent auffi
les graces daos l'abfence du clerc du cabinet. ·
Lorfqu'ils font de fervice, ils ont une
t.al?l.e, mais •
fans appointemens.
Les premiers
chapelains
n'ont été, a ce que l'on
prétend, que ceux que nos rois avoient)nfl:itués pour
garder la chape
&
les autres
~eliques
de S. Martín,
qu'ils confervoient précieufement dans leur palais ,
&
q~t'ils
portoient avec eux
a
l'armée : mais cette
origine efl: forr incerraine ,
&
je la donne
.~:omme
teUe.
Le titre de
chapelain
a été porté pofl:érieurement
par les notaires , fecrétaires ,
&
chanceliers; on a
meme. appellé la chancellerie
chapelt. royal<.
On
croit que le premier
clzape[ftin
qu'il y
ait
eu a été
G uillaume Dememe ,
chapelai"
de S. Louis.
CHAPELAIN. Si quelqu'un a des
chapelains,
on
doit croire que c'efi le pape; mais ils ont une autre
origine que les précédens: ils étoient ainft nommés
paree qu'ils a/Iifioient le pape dans (es audiences
qu'il donnoit daos fa chapelle , ou qu'il étoit confui–
té
pour donncr fa décifion íitr les doutes
&
diflicul–
tés qui étoient portées
a
Rome.. .
Le pape
y
appeltoit pour afrefreurs les plus fa–
v ans légifies du tems , qui pour cela étoient appel–
lés Ces
cil{lpelain¡.
C'efi des decrets c¡u'ils ont donnés autrefoisqu'efi
compofé le corps des decrétales: ils ont é¡é réduits
CHA
7-5
au pombre de douze par S.i.'<té l iV.
Voyez
DECRIÍ-
:'I:ALES
&
D~,to.n:.
CANONIQUE.
,
Cependant
le pape ne
~aifre
pas d'¡¡voir cómme
1les autres pcÍl:
\c.es, des
cl.opclains,
Jont la 'f'onfrion
efi
9e
faire J'of
lice, c'efi-a-dire de dirc
·h.
me.lfe de–
,va,9,t le pape;
&
pour cela le,Caint·pene a qttatre
chtz..
p clams
fecrets , &. huir c/zap.d luvzs"o,¡:dinaires. Ce.Wnt
.<!es charges a, vie:, 'mai§ qui
1'!~
l<!Pfent pas de s'achc-
/e¡..
~·
.u
t
oJ
~
...
,¡
p n
d_oit cr9ire
¡u.¡f!i
que-oos_rpjs ~sorome
princes
tres-cel¡gzeux • ont auffi
leur~
,&j,P.pelains,
dontl
la
)fqnaion efl:_
<!~
dj¡e
~a me((~
dc;ya_nt le Roi.
11
y
"a
BO!tr Sa Ma¡ellé uh
cfzap~lairuosd.tna.i_re,
&
huir
cla–
p~ains
fervant ,detLX par qua.rtie<'. Le
chapelair
t,ordí~
.na•~;Y <l.~
de tóqs'Jes quartiers., mais il ne.fait,f
<n.fo·nc–
non
que¡?<~}[ l)~~ence
oll. in,O)ll!llodiFé Hn
ctz
ap(lai.-ae\
~
¡:¡garner Anqe(memezn.9 u les appelloja
llza.pe–la,~ns
de
f'wdtoire,
paree qt¡;qr$1\n;
\;rement:n
os rois}\t;lf~nd9tent
la m e/Je
<:!an~ l~u~
orra
;toi.rcP"-"iculietr:
.m¡vs
depm~
L9ws
XIU..
1ls éJJJ$1.o
dént la meffe .Pli""
.bl•'fuement daos la ,chapelle de leur.chateátr.<Dans
J_es;¡ours
(ol~nnels
il
y
a
de~ ~{uipslf_tifl.S
de la cl¡apelle–
,n:mGc¡ue
q~•t
la célebrent.
lla
Reme
a..
pareillement
'{es,
clu¡pela•flS,
mat~
er
¡n0111<\r~,nombre,
anffiwién
g,ue ll)adaz:ne la. Daqpbine
& '(\{efdames.
e
a)
..
:. • CHAPEI,.EB. , v. alt.
e
,11-pq.fw>.g,)
clefr eolever
¡t_yec un COlJteau la ft¡rface
de la .croute du pain ;•ce
guife fait f\IJ une cable
&
avec un
coute.au,femblat
pies
a
la ¡aple
&
a
ti
_couteau
¡\.
cl
épecer lefuif.des
{:h¡¡ndelil'rs.
Voyez l'artiat.
(:H->';NQELl.E..
On
c(¡a~
pelle
le pain, afin que quand on le tremAe dans
qué!~
911e liquzde,
com~1e
l¡:
Ciilf~
, ,il s'en,im.
bibe plusfa–
c;il,em~nr.
La parue de crome l'lolevee s
'appeJ.Jecña·
p~(ure.
I,ej3pulapger la vend atllltron
ame partictL–
liers , qp¡ en
1
mette;nt daos .leurs potages , & aux
,Cuiíi.niers, qu,i fe ferv!"nt ele la plus menue. pou.r
~paifrtr
le1.1rs
(auc~s,
&
fur-tout pour donner de
1~
couleur
ª
¡;elhij qu'ils appellent
rou;r. Voyez
Roux.
*
C,HAPEJ,.ER!E,
f ,
f.
( .Comm.
&
A re méclzan.
)
ce terme a deux acceptions: il (e dit du négoce de
¡:hapeaux;
ilji; méle de la chape/trie:
jt fe dit auffi de
l'art de les fab,riquer;
il apprend la alr.aptlerie. Yoyez
CHAPE-AV
&
CHAPELI);:R. .,
CHAPELET, f. m. (
F ifl.
ecclif.)
on donne par–
mi les chrétiens ce nom
a
pluíi.eurs grains enfilés qui
fervent
a
compter le nombre des
Patu& des Llve
que
l'on dit en l'honneur de Dieu
&
de la fai nte Vier"e.
Onles appelle
au/Iipatmocres (Yoy .
PATENOTRd') ,
&
patenaudiers
les puvriers qui les font.
Il 'y a des
c!taeelus
de corail, d'ambre, de coco,
&
d'autres matieres plus précieufes.
Ménage fait venir ce mot
ahapelet
de chapeau ,
a
caufe de la reífemblance qu 'il trouve entre le
chape–
lee
&
un chapeau de rofes; refremblance qui ne frap–
pera certainement pas tour le monde comme elle avoit
frappé Mé)lage. D an< la bafre latinicé on J'appeUe
capellina,
&
les
I
taliens le nommen( encore
corona.
On luí donne auffi le nom de
rofaire :
mais le rofaire
proprement dir efi un
chapelu
de quinze dixaines
de grains; nombre qu'on a dinúnué dans les
chape–
lets
ordinaires.
Cet ufage pe réeiter le
clzapelet
n'efi pas (ort an–
cien : Larrey , & le minifire Viret, en rapportent
!'origine
a
Pierro:!J'Hermite, perfon?age fa meux dans
l'hifl:oire des croifades,
&
quj vivolt íur la fin dn on–
zieme íi.ecle. On fai t que S. D onúnique a été l'infii–
tuteur du rofaire.
V oy<{
RoS AIRE.
ll
y
a auffi un
clurptle
t du Sauveur, qui confille en
trente· trois grains , en l
'honne.ur des trente-trois ans
que NotreSeigneur a vé
cu fur la terre.lla été
imagi~
né par le pere Michel, de l'ordr
e des Camaldules.
L es Orientaux
pllt
au/Ii des efpeces de
chapele{S
qu'il~
appellent
chaíms,
fur lefquels ils récirent les
n.o.msdes perféa¡o!lS de Dieu. Le grand-mogol.,
dit·.