CHA
on, porte juTqu'a dix-huit de ces chaines, les \Jtles
<le gros diamans , les autres de perles, de rubis,
&
autres prerres pre cieufes. (
G)
CHAPELET DES TURCS , (
Hi{l.
mod.)
Il
ne faut
·-p as croire que les Cathe liques foient les feuls qui
i'e fervent du
chapelet
dans quelques-unes de leurs
:prieres
particulie~es;
les Turcs en qnr pareillement,
-mais diffé rens de-cetD< des Chréciens. Le chevalier
de la Magdelaine,, qui a été long-teips leur efdave,
;:maTque. que -ce
tólüzpeltt,
qu'ils ont toiijours ou le
-:plus fouvent, e!l: compofé de quatre-vingt-clix-neuf
-~ins.;
fur le<(UtjtiJs, difent:
Alla
bifmüla, ethemdail.
ill11: Alta. htclíü ";
ce qtú
veut dire,
t.
nom de
Dim
-fou
[()iil
a
j amais ;
Dieu
e.fltout-puijfont. Póy<{
le
-miroi:r de l'tmpi:u Qra>rnan, impriml
a
:!Jdle
tn
16'77 .
.Je fai que le. pere D ánclin4 Jéfuite, dañs fon
voyago
-drc
'Le rzant,
rapj}orte les parol"és
~tn
peu différem–
rnent; mais ie fi:ms e
eíl: le meme que de celles qui
vienncnt d'etre mát<¡t!ées. Ce pere <lit meme qtt'aux
q:uatre=vi:ngrs-dix-neuf grains les T11rcs en onr ajouté
un centieme; m·;!is tm-grain de plusou de moins dans
Un
ahapelu turc,
ne deit poim etre un fnjet de
difpu~
t e. Je ne ;puis
m'empecheF~
au fuj et de ·ce
chapel<t ,
:de ma:rquer deux fingularités : le Tician, daos fon
.admirable
urhüau des pULerins d'Ernrnaiis,
s'efr avifé
de rriettre un
c!utptl(t
a-la ceinntre de !'un d'eux;
&
R a phael,
da ns~tm:tabltatt
de S. Jean qui pdc!tt au
dt–
firt,
donne un
cftiiptlet
au faint précmfeur : je
ne
crois pas néanm¡:}i!ns que
~'ait
éré, ni que ce foir l'u–
fage des Juifs de fe fervir ·de
c/raptltt
pour
les faire
fóuvenirde prier Dieu.
(a)
- CHAPELET,
(
JurifPr.)
eíl: un figne parriculier de
jufrice,que fes feigneurs des comrés
&
baronnies ont
<lroir de faire mettre aux fourches patibulaires de
leur feigneurie .
La
cotttume d'Angoumois ,
ch .j. art.
4·
clit que le fc:igneur chatelain pent avoir fortrches
paribulaires a quat r.e piliers ; mais qu'en ces four–
ches il ne peut avoir
chape!u ,
ce que toutefois peut
avoir le baron.
Voy•{
Vigier ,
f ur
l 'article '· de
eme
couwme.
(A)
CHAPELET, (
Arc!tittfl.)
genre d'ornement en
fbrme de parenotres fphériques ou clliptiques rallon–
gées , que l'on raille ordinairement fur les baguertes
des architraves (
Voyec
AR HTTRA v E.), lorfque les
entablemens ont leurs moulttres enrichies d'orne–
mens , ainfi que
(e
voyent celles de la cottr du vieux
Louvre , des Tuileries ,
&c.
(
P)
H APELET,
erz cermts deFonderie. ,
efi un morceau
de fer rond
&
plat armé de rrois tcnons que l'on met
~
l'extrémiré de
l'amed'unc piece de canon, lorf–
qu'on en fai t le.
mou.lepour alfembler la piece avec
Ja malfe.
Voyt{
f ONDER IE.
CHAPELET, (
Hydr.)
fe dit d'unc pompe c¡ui va
par
le moyen d'une chaine fa\tS fin garnie de godets
ou de clapcrs qtti trempenr dans l'eau d'un ptúts
&
fe remplilfent, avant que d'entrer dans un ntyau
creux
d'o~t
ils iortent par l'autre bout ,
&
(e
vuident
d aos le refervGir.
omme il efr néce!Ta.ire que ces
clapets ougodets enrrenr un peu jufre daos le ntyau
monra.nt,il
fe fai t plus de frottement dans ces pom–
pes que dans routes les autres. Ccrte chaine doit etre
écanée dans
(on
chemin ,
&
pour entrer perpendi–
cu\airement dans le ruyau montan!,
&
pour fe vui–
d-er d ns le rcfervoir.
11
faut qu'ellt: tourne
&
s'ac–
croche fur dcux hérifi'ons ou roiiets
a
croes placés
a
fes cx"Uémités: foo mouvement doir e rre plus accé–
léré
qu'~ux
aurres pompes , pour ne pas donner le
tems
a
1
eau de defcendre.
ette pompe , ainfi qtte la vis d'Arch irnede, n'eíl:
propre qu'a deífécher des marais ou des lie<tX defii–
~és
a
bátir; rarement s'en ferr-oC: daos les eaux jail–
h lfanres. On verra plufieurs d
es machines exécu–
t:
es daos nos
P
lanc!us.
(K)
C.Ji'..y>ELET,
lfrff!.'
drr illtme¡;e;
paire d'étrivieres
CHA
garnies de lel:trs étriers,
&
aj\tíl:écs au poi
m
du ca•
valier, qui les attache au pommeau de la felle par
une efpece de boucle de cuir qui les joim en-haur,
&
qu'on appelle
la ritt du chaptltt :
cela le difpenfe
de leS' rallonger ou de les raccourcir quand
il
vcut
changer de chev al.
(V)
CHAPELET, (
Jardin. )
efr une continuité de plu–
f>eurs delfeins qui s'enJilent !'un l'autre, telles que
font plufie\rrs falles dans un bofc¡uer,
On le-dit encare dans un pauerre, lorfque plu–
fiettrs pecirs ronds appellés
puiu
fe fuivenL,
&
quoi–
c¡ue detachés, formenr une efpece. de paJmerte ou
-de chain e imitam les olives, les grelots, ou
les
grains d'un
chaptltt.
(K)
CHAPELET,
machine d 'opéra;
on appelle a.itúi plu–
fieurs petits chaffis de formes différentes, peints en
nuages ,
&
enfilés
a
des cardes les uns apres les au–
tres , qu'on defcend ou remonte' par le moyen dn
contrepoids. Cette machine eíl: fort. fim¡>le,
&
fait
-illufion.
Le moment ou elle remonte,
&
olt elle eíl: prete
a
fe perdre daos les plafonds ' efr celui olt elle paroit
le plus agréable. Lorfque la nuir fait place a l'auro–
re nailfanre dans le prologue de
Za'is ,
la machine
c¡ui
s'éleve infenfib!ement
&
qui remonte , eíl: compo–
fée de quatre
chaptlets
de nuages.
Cetre machine pourroit erre fort uti!e a l'opéra ,
fi
elle y étoit employée a vet
(o
in,
&
qu'on cut fur–
tout attention a la
fa~on
de peindre les différens pe–
rits chaffis dont elle eíl: compofée.
V oy<{
H
A R.
(B)
CHAPELET
,fiche
a
chapeltt,
(
Serrurerit.) f/oyt{
FtCHE .
. CHAPii.LET, (
D ijliltat. )
petit cercle de mouíTe
qui paroir a la furface
d~
l'eau-de-vie quand on la
verfe' diminue a mefure que l'eau-de-vie féjourne
dans le verre, difparoit a(fez promptemenr,
&
mar–
que l'excellence de cette liqueur.
*
CHAPELIE.R, f. m.
(Art rnéchan. )
ce terme a
deux accepcions:
1°.
il fe dit de celui c¡ui a le droir
de fairc fabriquer, de fabriquer
&
de vendre des
chapeaux, en qualité de membre de la communauté
des
Chaptliers.
Cette communauté date fon origine
de
1
578.
Elle eíl: gouvernéé par qttarre jurés , donr
le pre¡nier a éré pris dans le nombre des anciens ju–
rés ' & s'appelle
crand-garde,
&
les
trois aurres ' en–
tre les ma1tre de dix ans de réception. Ils n'om cha–
cun que deux ans d'exercice. Pour ctre admis a la
• mairrife , il faut avoir fait cinq ans d'apprentilfage,
quatrc ans d
e compagnonage , & chef-d'ceuvre.
fl
n'y a que les
fi.lsde maitres qni foient exemprs de
ces éprcuves. C e corp efr divif< en marchands
&
en fabriqttans ; les marchands, en marchands en
neuf,
&
marchands en vieux;
&
les fabriqua ns ,
en
Chaptliers
proprement dits , & en teinmriers. Les
arrachutrs,
les
coupeurs
,
les
appdtturs ,
& autres
dont iJ efi fait mention
a
l'article
H APE A
U
1
font des ouvriers a ttachés a la fabrique des cha–
peaux,
&
foumis aux vifircs des jurés
Chaptliers.
V~t{
a
!'articlt
HAPEAU, ftír la fin, l'abragé des
reglemens.
Chaptlier
(e
clit
2°.
d'un ouvrier, meme
compagnon, qui fabrique le chapean.
HAPELLE, fub. f.
a rme d'Archiua.
o n entend
(ous ce nom la parcie d'une églife confacrée a quel–
que dévorion parciculiere , telles que font daos no
paroilfes les
c!taptllesde
la Vierge,
&c.
décorées avec
magnificcnce, comme celle de
. ulpice
a
Paris;
ou daos nn palais, un Lieu avec un aurel ou l'on d1t
la mefie; ou cnlin.dans un hotel , une piece deíl:ino!e
a cet ufage.
ll
faut dlcher' autanr c¡u'il efi poffible.
de l'éloi¡¡ner de appartemens de (ociéré , des enfi–
lades pnncipales , & des pieces deilinées aux do–
mefiic¡ues.
L'on voit
en F
{an
e d
rnieres
plac
' es
ave
e
• trap