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868

AVE

leurs fiéges fous un orme planté devant le

l'rine~pal

maooir, & c'étoit-la leur

auditoire.

Allditoire,

en ce fens, c'efr-a-dire

l

employé eom–

me fynonyme a

tribunal,

ne fe dit que dll fiége de

jugcs

fllbaltern.es

.

(H)

AUDITOlRE, dans les anciennes églifes, étoit la

partie Oll les .ailifrans s'inílrlliroient , fe tenant de–

bout.

roye{

EGLIsE.

L'auditoire

étoit ce CJu'on appelle aujourd'hui la

n.ef

Voyez:

NEF.

Dan,s Jes premiers fieeles de l'eglife ,on eontenoit

fi feverement le peuple dans les bornes de cet

audi–

toire,

qlle le concile de Carthage exeommunia une

perfonne pour en etre fortie pendant le fermon.

(H)

*

AYErRO (

Géographie.

)

ville de Pórtugal, fur

l'étang de Vouga.

Long. 9.30. lato 4°.30 .

..,AVEIROU,

riviere.de

France , dans le Rouer–

gu.e , a fa fource dans la terre de Several, au-deífus

de Rhodes Oll elle pa!f'e , puis a Saint-Antonin , a

130urniquet

&.

a

NegrepelilTe;

re~oit

le Braut, le Le–

zert ; la Bonnelle & le Len;e avec la Canda, & fe

jette dans le Tarn , alllien dit

la pointe d'Aveirou.

AVELANEDE

oa

VALANEDE, c'efr ainfi qu'on

nomme la coque du gland. On s'en fert pour palTer

les euirs.

*

AVELLA , vi d'ltalie, dans la terre de La–

bour, avec titre de marquifat ,

a

quatre milles de

Nole

&

quinze de Naples , du coté de Bénévent.

.., AVELLINO (

Géographie.

)

ville d'ltalie , al!

royaume de Naples , dans la principauté ultérieure.

Long.

32.33.

lato 40 . .53.

AVELINE ,

corylllsj'eu

flUX

avellana.f¡lvejlris,

J.

B.

1.

129,

Les ' meillenres

avelines

ou noifettes font eelles

gui font groífes , mltreS , dont l'amande efr prefque

ronde, rougeatre , pleine de fue, d'un bon gOllt,

&

qui n'efr point vermoulue; elles font plus nourriffan–

tes que les noix; on les croit peB:orales, mais elles

font venteufes & dilficiles

a

digérer.

Elles contiennent une moyenne quantité de fel

volatil

&

eífentiel, beaucoup de parties huiletúes

&

terrefires.

Leur ufage n'efi point nlliúble, s'il efr modéré ,

&

fl on a l'efiomac bono

Plufieurs penfent que les chatons & les cocpilles

des noifettes font afl:ringentes ,

&

les amandes tres–

difficiles a digérer; qu'elles chargent l'eRomac , em–

pechent la re[piration & rendent la voix rauque :

mais leur émulfion , avec l'hydromel, efr bonne con–

tre la toux fecbe &invéterée.

(N)

AVELINIER,

r.

m.

(Hij!.

nato bot.)

arbriífeau qui

doit fe rapporter au genre nommé

noiJetier. Voye{

NOlsETlER.

Ll.f/E

MARIA

ou SALUTATION ANGÉLIQUE

(

Tkéologie.)

priere a la fainte Vierge, tres-ufitée

dans l'églife Romaine. Elle efi compofée des paroles

que l'ange Gabriel adreífa

a

la {.,inte Vierge, lorf–

CJu'illui vint annoncer le myfrere de l'Incarnation;

de celles de fainte Elifabeth, lorfqu'elle

re~ut

la vifite

de la Vierge ;

&

enfin de celles de I'Eglife , pour im–

plorer fon interceffion. On l'appelle

Ave maria ,

par–

ee qu'elle eOllUllence par ces mots , qni íignifient

je

yo/tsJalue Marie.

On appelle auffi

ave maria

les plus petits grains dll

ehapelet ou rofaire , qui indiqllent que, quand on le

récite , on doit dire des

ave,

a la différence des gros

grains , fm lefqllels on dit le

pater

Oll l'oraifon dOITÚ–

nicale.

Voyez:

CHAPELET

ti

ROSAlRE. (

G)

AVE AGE,

f.

m.

terme de Drolt co/tLUmier,

rede–

vanee en avoine dCle a un feigneur. (

H)

.., AV E N A 1 (

Géographie.

)

ville de France, en

Champagne, proche la riviere de Mame, & non

loín de Rheims.

*

A

~NCHE

ou

AVANCHE

(Géograp/¡ie.)

ville de

AVE

Suiífe, au canton de Herne.

Long:

24.

3J.

lal.

4 6 •

.50.

AVENEMENT, fe dit de la venue duMeffie. On

diilingue deux fortes d'

ave,!emens

du Meffie ; l'un ac–

eompli 100{que le verbe .s'efr incarné,

&

qu'il a paru

'par,mi les hommes revent d'une chair mortelle ; l'an–

tre filntr , lorfqu'il defcenara viliblement du

del

dans

'fa gloire

& {.,

majehé, pour jllger tous les hommes.

Les Juifs font tOCljOurS dans l'attente du premicr

avenement

du Meffie, & les Chrétiens dans celle dlt

fecond, qui précedera le jugemelú. (

G)

On dit auffi

avenement

d'un Prince

a

la conronne.

AVENT , f. m.

(Hifl.

ecel.

)

tems con("cré par

l'églife, pour fe préparer

a

célébrer dignement la f&–

te de l'avenement ou de la naiífance de Jelils Chrift,

&

qui ptécede immédiatement cette fete:

V.

NOEL.

Ce tems dure quatre femaines , & commence le

dimanche m&me qui tombe le jour de faint André

~

íi le dimanche fe rencontre avec cette rete, ou le di–

manche, foir avant foit apres , qui en eH le plus pro–

che, c'efr-a-dire, le dimanche c¡ui rombe entre le

:2]

de Novembrc

&

le 3 de D écembre inclufivemenr.

Te! efi l'ufage préfent de l'églife, mais il n'a pas tOl!–

jours été de

m~me

: le rit Ambrofien marque íix fe–

maines pour l'

aVe!lt,

&

le [acramentaire de faint Gré–

.goire en compte cinq : les capitulaires de Charlema–

gne portentqu'on faifeit un car@mede 40 jours aVJnt

Noel , e'eH ce qui efi appellé dans quelques anciens

auteurs le

caréme de la faint Martin

:

cerre abilinence

avoit d'abord été inilituée pour trois jours par fe–

maine; favoir ,le lundi ,le mercredi,

&

le

vendredi ,

par le premier concile de Macon, tenu en

581 ;

de–

puis la piété des fideles l'avoit étendue

a

tous les au–

tres jours : mais elle ñ'étoit pas conframment obfer–

vée dans toutes les églifes,

ni

fi régulierement par

les lalC[ues que par les clercs. Chez les Grees l'ufage

n'étoit pas plus uniforme, les uns

eommen~ant

le

jelll1e de

l'avwt

des le

15

de Novembre, d'autres le

6 de Décembre & d'autres le 1.0. Dans Coníl:antino–

pie meme ,l'obfervation de

l'avent

dépendoit de la

dévotion des particuliers, c¡ui

le

commen~oient

tan–

tot tI'ois , tantot

[IX

femaines , & quelc¡uefois une

feulement avantNoel.

En Angleterre les tribunaux de judicatnre étoient

fermés pendant ce tems-la . Le roi Jean Ma ce fujet

une déclaration expreífe qui portoit défenfe de va–

quer aux affaires du barreau dans le cours de

l'

avene:

In adventrt D omini Ilulla affifa capi

d~bet

;

&

meme

encore a préfent, il efi défendu de marier pendant

l'avent

fans clifpenfe.

Vo/ez:

MARlAGE.

Une autre íingularité a obferver , par rapport A

l'

avent,

c'eíl: que cont;re l'nfage établi aujoutd'hui

d'appeller la premiere femaine de

l'avene

ceHe par la–

queUe il commence, & qui efi la plus

élo~née

de

Noel,on donnoit ce nom

a

celle qui en elt la plus

proche , & on comptoit ainfi tomes les atLtres en Té–

trogradant, comme on fait avant le careme les di–

manches de la feptuagéfime , ü:xagéftrne , quinqua–

géfllue,

&c. (G)

.

*

AVENTLN ( MONT ) une des fept collines de

Rome; e'cH aujourd'hui la montagne de fainte Sa–

bine.

*

AVENTURE,

évenement , accident

(

Gramm. )

termes relatifs aux chofes paífées , Otl confidérées

comme telles.

Evémment

eíl: une expreffion qui lcur

ea

commune

a

toutes,

&

qui n'en déíigne ni la qua–

lite, ni celle des @tres a c¡ui elles font arrivées ;

il

demande lIne épithete pour indiquer quelque chofe

de plus que l'exifience des chofes ; le changement

dans la valeur des efpeces eH un

évenement

:

mais

qu'ea cet

Jyenem nt?

Il efi avantageux pour quel–

c¡ues particuliers, facheux pour

l'~tar.

Accident

a rap–

port a un fait uniqlle , OH confidére comme tel ,

&

a

des individus ,

&

ma.rque toújOlUS

~llelque

mal

phy~