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AVE
leurs fiéges fous un orme planté devant le
l'rine~pal
maooir, & c'étoit-la leur
auditoire.
Allditoire,
en ce fens, c'efr-a-dire
l
employé eom–
me fynonyme a
tribunal,
ne fe dit que dll fiége de
jugcs
fllbaltern.es.
(H)
AUDITOlRE, dans les anciennes églifes, étoit la
partie Oll les .ailifrans s'inílrlliroient , fe tenant de–
bout.
roye{
EGLIsE.
L'auditoire
étoit ce CJu'on appelle aujourd'hui la
n.efVoyez:
NEF.
Dan,s Jes premiers fieeles de l'eglife ,on eontenoit
fi feverement le peuple dans les bornes de cet
audi–
toire,
qlle le concile de Carthage exeommunia une
perfonne pour en etre fortie pendant le fermon.
(H)
*
AYErRO (
Géographie.
)
ville de Pórtugal, fur
l'étang de Vouga.
Long. 9.30. lato 4°.30 .
..,AVEIROU,
riviere.deFrance , dans le Rouer–
gu.e , a fa fource dans la terre de Several, au-deífus
de Rhodes Oll elle pa!f'e , puis a Saint-Antonin , a
130urniquet
&.
a
NegrepelilTe;
re~oit
le Braut, le Le–
zert ; la Bonnelle & le Len;e avec la Canda, & fe
jette dans le Tarn , alllien dit
la pointe d'Aveirou.
AVELANEDE
oa
VALANEDE, c'efr ainfi qu'on
nomme la coque du gland. On s'en fert pour palTer
les euirs.
*
AVELLA , vi d'ltalie, dans la terre de La–
bour, avec titre de marquifat ,
a
quatre milles de
Nole
&
quinze de Naples , du coté de Bénévent.
.., AVELLINO (
Géographie.
)
ville d'ltalie , al!
royaume de Naples , dans la principauté ultérieure.
Long.
32.33.
lato 40 . .53.
AVELINE ,
corylllsj'eu
flUX
avellana.f¡lvejlris,
J.
B.
1.
129,
Les ' meillenres
avelines
ou noifettes font eelles
gui font groífes , mltreS , dont l'amande efr prefque
ronde, rougeatre , pleine de fue, d'un bon gOllt,
&
qui n'efr point vermoulue; elles font plus nourriffan–
tes que les noix; on les croit peB:orales, mais elles
font venteufes & dilficiles
a
digérer.
Elles contiennent une moyenne quantité de fel
volatil
&
eífentiel, beaucoup de parties huiletúes
&
terrefires.
Leur ufage n'efi point nlliúble, s'il efr modéré ,
&
fl on a l'efiomac bono
Plufieurs penfent que les chatons & les cocpilles
des noifettes font afl:ringentes ,
&
les amandes tres–
difficiles a digérer; qu'elles chargent l'eRomac , em–
pechent la re[piration & rendent la voix rauque :
mais leur émulfion , avec l'hydromel, efr bonne con–
tre la toux fecbe &invéterée.
(N)
AVELINIER,
r.
m.
(Hij!.
nato bot.)
arbriífeau qui
doit fe rapporter au genre nommé
noiJetier. Voye{
NOlsETlER.
Ll.f/E
MARIA
ou SALUTATION ANGÉLIQUE
(
Tkéologie.)
priere a la fainte Vierge, tres-ufitée
dans l'églife Romaine. Elle efi compofée des paroles
que l'ange Gabriel adreífa
a
la {.,inte Vierge, lorf–
CJu'illui vint annoncer le myfrere de l'Incarnation;
de celles de fainte Elifabeth, lorfqu'elle
re~ut
la vifite
de la Vierge ;
&
enfin de celles de I'Eglife , pour im–
plorer fon interceffion. On l'appelle
Ave maria ,
par–
ee qu'elle eOllUllence par ces mots , qni íignifient
je
yo/tsJalue Marie.
On appelle auffi
ave maria
les plus petits grains dll
ehapelet ou rofaire , qui indiqllent que, quand on le
récite , on doit dire des
ave,
a la différence des gros
grains , fm lefqllels on dit le
pater
Oll l'oraifon dOITÚ–
nicale.
Voyez:
CHAPELET
ti
ROSAlRE. (
G)
AVE AGE,
f.
m.
terme de Drolt co/tLUmier,
rede–
vanee en avoine dCle a un feigneur. (
H)
.., AV E N A 1 (
Géographie.
)
ville de France, en
Champagne, proche la riviere de Mame, & non
loín de Rheims.
*
A
~NCHE
ou
AVANCHE
(Géograp/¡ie.)
ville de
AVE
Suiífe, au canton de Herne.
Long:
24.
3J.
lal.
4 6 •
.50.
AVENEMENT, fe dit de la venue duMeffie. On
diilingue deux fortes d'
ave,!emens
du Meffie ; l'un ac–
eompli 100{que le verbe .s'efr incarné,
&
qu'il a paru
'par,mi les hommes revent d'une chair mortelle ; l'an–
tre filntr , lorfqu'il defcenara viliblement du
del
dans
'fa gloire
& {.,
majehé, pour jllger tous les hommes.
Les Juifs font tOCljOurS dans l'attente du premicr
avenement
du Meffie, & les Chrétiens dans celle dlt
fecond, qui précedera le jugemelú. (
G)
On dit auffi
avenement
d'un Prince
a
la conronne.
AVENT , f. m.
(Hifl.
ecel.
)
tems con("cré par
l'églife, pour fe préparer
a
célébrer dignement la f&–
te de l'avenement ou de la naiífance de Jelils Chrift,
&
qui ptécede immédiatement cette fete:
V.
NOEL.
Ce tems dure quatre femaines , & commence le
dimanche m&me qui tombe le jour de faint André
~
íi le dimanche fe rencontre avec cette rete, ou le di–
manche, foir avant foit apres , qui en eH le plus pro–
che, c'efr-a-dire, le dimanche c¡ui rombe entre le
:2]
de Novembrc
&
le 3 de D écembre inclufivemenr.
Te! efi l'ufage préfent de l'églife, mais il n'a pas tOl!–
jours été de
m~me
: le rit Ambrofien marque íix fe–
maines pour l'
aVe!lt,
&
le [acramentaire de faint Gré–
.goire en compte cinq : les capitulaires de Charlema–
gne portentqu'on faifeit un car@mede 40 jours aVJnt
Noel , e'eH ce qui efi appellé dans quelques anciens
auteurs le
caréme de la faint Martin
:
cerre abilinence
avoit d'abord été inilituée pour trois jours par fe–
maine; favoir ,le lundi ,le mercredi,
&
le
vendredi ,
par le premier concile de Macon, tenu en
581 ;
de–
puis la piété des fideles l'avoit étendue
a
tous les au–
tres jours : mais elle ñ'étoit pas conframment obfer–
vée dans toutes les églifes,
ni
fi régulierement par
les lalC[ues que par les clercs. Chez les Grees l'ufage
n'étoit pas plus uniforme, les uns
eommen~ant
le
jelll1e de
l'avwt
des le
15
de Novembre, d'autres le
6 de Décembre & d'autres le 1.0. Dans Coníl:antino–
pie meme ,l'obfervation de
l'avent
dépendoit de la
dévotion des particuliers, c¡ui
le
commen~oient
tan–
tot tI'ois , tantot
[IX
femaines , & quelc¡uefois une
feulement avantNoel.
En Angleterre les tribunaux de judicatnre étoient
fermés pendant ce tems-la . Le roi Jean Ma ce fujet
une déclaration expreífe qui portoit défenfe de va–
quer aux affaires du barreau dans le cours de
l'
avene:
In adventrt D omini Ilulla affifa capi
d~bet
;
&
meme
encore a préfent, il efi défendu de marier pendant
l'avent
fans clifpenfe.
Vo/ez:
MARlAGE.
Une autre íingularité a obferver , par rapport A
l'
avent,
c'eíl: que cont;re l'nfage établi aujoutd'hui
d'appeller la premiere femaine de
l'avene
ceHe par la–
queUe il commence, & qui efi la plus
élo~née
de
Noel,on donnoit ce nom
a
celle qui en elt la plus
proche , & on comptoit ainfi tomes les atLtres en Té–
trogradant, comme on fait avant le careme les di–
manches de la feptuagéfime , ü:xagéftrne , quinqua–
géfllue,
&c. (G)
.
*
AVENTLN ( MONT ) une des fept collines de
Rome; e'cH aujourd'hui la montagne de fainte Sa–
bine.
*
AVENTURE,
évenement , accident
(
Gramm. )
termes relatifs aux chofes paífées , Otl confidérées
comme telles.
Evémment
eíl: une expreffion qui lcur
ea
commune
a
toutes,
&
qui n'en déíigne ni la qua–
lite, ni celle des @tres a c¡ui elles font arrivées ;
il
demande lIne épithete pour indiquer quelque chofe
de plus que l'exifience des chofes ; le changement
dans la valeur des efpeces eH un
évenement
:
mais
qu'ea cet
Jyenem nt?
Il efi avantageux pour quel–
c¡ues particuliers, facheux pour
l'~tar.
Accident
a rap–
port a un fait uniqlle , OH confidére comme tel ,
&
a
des individus ,
&
ma.rque toújOlUS
~llelque
mal
phy~