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686

ARM

ne tiéde au cheval , ce qui fuffit pom le fOlltenir dans

fon mal, & empecber qu'il ne meure de faimo

(Y)

.. ARMANOTH,

(Glogo)

province de I'Ecoíre

feptentrionale, qui fait panie de la province de Rofs,

entre celles de Locquabir

&

Murraio

.. ARMANSON

Olt

ARMENSON, nviere de

France en Bomgogne,

ql~

a fa fource au-deíl'us de

Scmur 011 elle paíl'e, rec;olt la Bl'enne, arrofe Ton–

nerre,

&

fe jette

d~ns

l'Yonne

a

la gorge

d'Arman-

Jon,

pres d'Auxerreo

ARMAR1NTE,

f.

fo

cachrys (Htjlo nato hoto)

genre

de plante a fleurs en rofe, fOlttenues par des rayons

en forme de parafol, eompo[ées de plufiems pétales

difpofés en rond [m un calice qui devient dans la fuite

un fruit compo(é de deux piecesfaites en demi-ovale,

d'une matiere fpongieu(e , lure dans quelques efpe–

ces, callJlelées

&

raboteufes dans quelques autres;

ces deux pieces renferment chacune une (emence

femblable

a

un grain d'orgeo

Tournefort,lnjlo rei mrh.

Yoye{PLANTEo

(1)

A RMATA

,

(Mytho

)

(urnom fous lequelles La–

cédémoniens hQnoroientVénus, qu'ils repré{entoient

arméeo

ARMATEUR

Oll

CAPRE,

(Marineo )

on appetle

ainfi le commandant d'un vailfeau qui eíl: armé pour

croi{er [ur les bitimens du partÍ contraire;

&

c'ea

aulTi le nom fpécieux que prennent les pirates pour

adollcir celui de

corfaire.

On appelle auffi

armateur,

les marchands qui arre·

tent ou éqllippent un vaiíl'eau, foit pour la coune ,

foit pour le commerceo

(Z)

ARMATURE, {ofo

(Fonderieo)

Les Fondeurs en

fratues équefrres & en grands ouvrapes de bronze,

appellent ainfi un aíl'emblage de dilferens morceaux

de fer pOllT porter le noyau

&

le moule de potée

d'un ouvrage de bronzeo Ceux d'une forme pyrami–

dale n'ont pas be{oin d'une forte

armature,

paree

que la baCe foutient les panies d'au-deíl'us qui dimi–

nuent de groíl'eur;

&

il (uffit d'y mettre quelques

baITes de fer, dans lefquelles on paife d'autres fers

plus menus, qu'on appeUe

lardons,

pour lier le noyau

avec lemoule depotéeo

Voye{

FONDERIE, NOYAU,

LARDO

,&Co

Quelques fers de

l'armature

foot faits pour retler

tOtljOurS enfermés dans le bronze, paree qu'ils {er–

vent a donner plus de {olidité aux partÍes qui portent

le fardeau; les autres fontfaits de maniere qu'on peut

les retirer lonque I'ouvrage

ea

fonc;lu;

&

de-la vient

qu 'on les fait de plufieurs pieees attachées les unes

aux autres avee des vis, des boulons,

&

des davet–

tes, aM de pouvoir les 1Ournel' dans le vuide du

bronze 100{qu'on en ote le noyauo Il faut obferver en

forgeant les fers de

l'armature,

de lem donner un

contOllT fort coulant, pour ne pas corrompre les cor–

pufcules du fer , ce qui lui oteroit toute fa force.

Pour mettre en leur place tous les fers de l'

amza–

lure,

on commence par démolir la grille & le maíIif

qui ponoit deíl'us, de fa<jon qu'on puiíl'e aíl'embler

&

river les principaux fers fous la hafe de l'

armatwe.

Voye{ les Planches desfigures

en

hron{e.

ARMATURE,

(en

ArchiteElureo)

nom génériqlle,

fous lequel on compl'end tontes les barres, boulons

clés , étriers,

&

autres liens de fer qui fervent

a

CO(l~

tenir un aíl'emblage de chal'penteo

.. ARME, ARMURE

(Gramo) Arme

fe dit de tout

ce qui fert au folelat elans le combat, foit pour atta–

quer, foit pou,!' fe défendre ;

armure

ne s'entend que

de ce qui fen

a

le défendreo On dit une

armure

de

tete, de cuiíl'e,

&co

Dom Quichotte prend un baíIin

a barbe pour une

armure

4e

téte

,

&

fait tomber fur des

moulins a vent l'effon de (es

arnuso

La mode des

armures

s'ea

paíl'ée, mais celle des

armes

ne paifera

pointo

Yoye{ les

Sy,~ono

Franyo

ARME

ou

SCIE. A MAIN,

(Luth. Menuif. Marqo)

ARM

outil dont fe fervent les Fa8:eurs de c1avecin, les

Ebéniares , les Menuifiers,

&co

eíl un fenillet de

fcíe

A

e

tres-minee

&

fort large, denté elans 10ute (a

longueuro Cette lame entre par la plus large de {es

extrémités dans la fente d'une poignée

A B

,

platte

&

percée d'un trou

a,

011 elle eíl: re'ten).le par deux

chevilles de fer. Le trou

a

(en a paíl'er les doigts pen–

dant que la palme de la main appuye fur la panie

B;

enrone que pour tenir cet inarument , il faut empoi–

gner la 'partie

aBo Yoye{

la figme de cette fcie qui

len a feparer les touches ,

&

a

plufieurs autres

UÜ1-

ges ,

PLanche XVIIo de Lutherie, fig.

22.

ARME,

les avirons, (Marim.)

c'ea un commande–

ment de rnettre les avirons fur le bord de la chaloupe

tout prets a fe¡viro

(Z)

..y-

ARMES, fo mo

(An

m¡litaireo)

(e dit en général de

tout ce qui peut tervir a fe garentir ou couvrir eles

attaC[11es de l'ennemi& aJe combattreo Nicod faitve–

nir ce mot d'une phrafe Latine,

qltM operiam afmos,

paree qu'elles couvrent les épaules ou les flanes:

mais il paro¡t qu'il vient plutot du Latín

arma,

que

Varron dérive

ab arcendo eo

quOd

arceant hojleso

On

croit C[11e les premieres

armes

étoientde bois,

&

C[11'el–

les fervoient uniquement contre les betes; que Nem–

broth, le premier tyran, les employa contre les hom–

mes, & C[11e (on fils Belus fut le premier C[1u fit la

guerre; d'oll felon quelC[11es-uns il a été appellé

Bel–

lum.

Diodore de Sicile croit que BelllS eíl: le meme

que Mars, qui dreíl'a le premier des (oldats : felon

Jofephe , ce fut Moyfe qui commenc;a a armer les

troupes avec du fer ; on fe {ervoit auparavant

d'ar–

mes

d'airaino Les

armes

{ont offenfives ou défenfives;

les premieres fervent a attaC[11er I'ennemi, les autres

a

(e couvrir de [es coupso I.:.es

armes

chez les Romains

étoient défenfives

&

offenfives ; les olfenfives étoient

pnncipalement le trait; il Y en eut de bien des e(pe–

ces, felon les différens ordres des foldatso Les {oldats

armés

a

la légere , s'appelloient en général

firentarii.

Les Vélites 'luí fiIrem créés en 542, ceíl'erent C[11and

on donna le droit ele bOl1l'O'eoifie

a

toute l'Italie : on

leurfubíl:irua les trondeurs

,funditores,

&

les archl!rs,

jacuLatoreso

Les

ar11US

des Vélites étoient premiere–

ment le [abre d'Efpagne commun a

1o\)S

les foldats;

ce fabre avoit une excellente poime,

&

coupoit des

deux cotés ; enCorte que les foldats pouvoient fe (er–

vir du bout

&

des deux tranchans; du tems de Po–

Iybe ils le portoient a la cuiíl'e droiteo Ils avoient en

fecond lieu (ept javelots ou demi-piques C[1ti avoient

environ trois piés de longueur avec une pointe de

neuf doigtso Cette pointe étoit fi fine, C[11'on ne pou–

voit renvoyer le javelot C[11and il avoit été lancé ,

paree que cette pointe s'émouíl'oit en tombanto Us

portoient un petit bouclier de bois d'un demi-pié de

large, eouvert de cui]'. Leur caIque étoit une e(–

pece de chaperon de peall, appellé

gaita

ou

galeros,

?u'il faut bien diíl:inguer des ca{ques ordinaires, C[1ti

etoient de métal, & qu'on appelloit

caffis:

cette forte

de ca(que étoit aíl'ez connue chez les ancienso Les

armes

des piqttiers

&

des auooes {oldats , é10ient pre–

mierement un boudier, qu'ils appelloientfcutum,

diffél'ent de celui qu'ils nommoient

clypeus;

eelui-ci

é10it rond,

&

l'autre oval. La largeur du bouclier

étoit de deux piés & demi,

&

fa longueur étoit de

pres de quatre piés; de fac;on C[11'un homme en fe

combant un peu , pouvoit facilement s'en couvrir,

parce qu'il é10it fait en forme de tuile creufe,

¡m–

hricata

:

on fai{oit ces boudiers deobois léger

&

pliant,

qu'on couvroit de peau on de 10ile peinteo C'efr de

cette cOlltume de peindre les

armes

que lont venues

dans la fuite les armoirieso Le bout de ce bouclier

étoit garni de fer, afin qu'il p(h ré(iller plus facile–

ment, & que le bois ne {e pourrlt point qlland on le

po(oÍ.t

a

teITe, comme on le faifoit quelC[11efois: au

milieu du bouclier, il Y avoit une boíl'e de fer pOUI:.