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ARA

occidentale , dans l'endroit oll la riviere de Luqtte,

entre dans l'Océan.

*'

ARASSI, (

Géog.

)

ville maritime d'Italie , dans

l'état de Genes.

Long.

2.5.

.50. lato

4'4·

J.

ARATE, f. m.

(Commerce.)

poids de Portugal ,

qui efr auili en ufage

a

Goa

&

dans le Breíil ;. on le

nomme a{rez fouvent

arobe,

qui efr le nom qu'll a en

Efpagne.

L'arate

ou

arobe

Portugaife efr de beaucoup plus

forre que

l'arobe

Efpagnole , celle-ci ne pefant

qtl~

vingt-cinq Iivres ,

~ ceHe-l~ trent~-deux

;

c~

qll1

revient poids de Pans ,

a

presode vmgt-neu,f

l~vres

de Lisbonne,

&

celle de MadrId feulement, a vmgt–

trois un quart.

Vnye{

AROBE.

(G )

*'

ARATÉES,

(Mytlt.

)

f'etes qu'on célébroit dans

la Grece, en honneur d'Aratus , capitaine célebre,

qui mérita des monumens, par la confrance avec la–

queHe

il

combattit pour la liberté de (a patrie.

*'

ARATICU,

f.

m.

(HifI.

nato bot.)

Ray fait men–

tion de trois afrres différens fous ce 110m. Le premier

a le tronc , les branches

&

l'écorce .de l'oranger;

mais fon fmit , fa fleur

&

fes feuilles font tres-diffé–

rens. Sa feuille grillée fur le feu, trempée dans de

l'hllile,

&

appliqtlée fUI un abd:s, le fait mu.rir,

percer

&

cicatrifer.

On n'attriblle allcune vertu aux deux autres efpe–

ces , ce qui feroit prefque croire que le premier a cel–

les qu'on lui donne.

*'

ARATICUPANA,

f.

m.

(H'ifl.

nato bot. )

arbre

du Breíil , de la grandeur de l'oranger ,

&

portant

un fruir odorant, agréable au gOllt, mais dont il ne

faut pas manger fouvent: defcription iniuffifante

&

mauvaife ; il

Y

a cent arbres au Bref¡J

a

qui ces carac–

teres peuvent convenir.

*'

ARAVA, (

G¿og.

)

fortereífe de la haute Hon–

grie , dans le comté

&

1i.lr

la riviere de meme nomo

Long.

J.7. Jo.lat.

49-

20.

*'

ARAUCO,

(Géog.

)

fortereíre de l'Amérique

méridionale , dans le ClUli ,

a

la fource de la riviere

de Tucapel.

Long. J09·lat.

42.

JO.

*'

ARA

\V,

(Géog.

)

ville de Suiífe dans l'Argow,

fur l'Aar.

Long.

205.

30. lato

4.7.

2J.

*'

ARAXE, autrefois ARAXES , aujourd'hui

Arais,

.Arafs, Acltlar& CaJac

t .

Voye{

ARAS.

*'

ARAXE, fleuve de Períide , qtli couloit pres des

murs de l'ancienne Perfepolis.

On donnoit le meme nom au Pénée , fleuve de

Theíralie.

*'

ARAYA, cap célebre de l'Amérique méridiona–

le,

a

II

deg.

22

mino d¿ latitude feptentrionale.

*'

ARBA

ou

AR1;3É.

(Géog. anc.

&

modo

)

ville de

Paleiline, appellée autrefois ,

H.!bron

,

Mamnl, Ca–

nath,

aujo1}rd'hui

Calil.

ARBALETE,

f.

f.

(Art militaire.

)

efpece d'arme

qui n'efr point a feu. Elle coníifre en un arc d'acier,

qui travene un morceau de bois , garni d 'une corde

&

d'un enreyoir : on bande cette arme par le fecours

d'un fer propre

a

cet ufage ; elle peut ü:rvir a jetter

des grandes fleches, des dards,

&c.

Les anciens avoient de grandes machines, avec

lefquelles ils jettoient des fleches, qu'ils appelloient

arbatelts

ou

balifles. Voye{

BALISTE. Le mot

arbaleíe

vient d'

arbalifla

ou

arcu-ballifla.

(Q)

Les marins ont auffi un infrrument appellé

arba–

léte

ou

arbalejlrille,

qui leur fert

a

prendre hauteur.

roye;;,

RAYO ASTRONOMIQUE, FLECHE, ARBA–

LESTRILLE,

&c.

(T)

ARBALfTE,

f.

f.. (

Cltaffi.

)

efpece de piége dont

on fe fert pour prendre les loirs. Pour faire une

arba–

/éte,

ayez une piece de bois

A BCD (voyez les Plan–

ches de chaffe)

longue de deux piés

&

demi, large de

fix pouces, & épai/fe d'un bon demi-pouce; prati–

quez dans fon épai/feur une cOlrtiíIe

E FGH,

dans

laquelle puiire fe mouvo͡ tres-libl'ement la piece de

ARA

bois

[J{,

plus longue que ntaille, de troís ou quatl'e

pouces. Fixez en

K

une forte verge de houx,

LMN,

qtli fa{fe l'arc ; palrez la corde

f

M N

de cet are , par

un trou pratiqtle

a

l'extrémiré

¡

de la piece

1K.

Ban–

dez cet arc en repollírant la piece [

K,

vers

1

,

&

en

plac;:ant en

K

O un petit

b~ton,

qui empeche la piece

JK.

de revenir. Voila

l'arbalite

tendue. Fixez en

P

un

fil de fer

P

Q ,

perpendiculaire au plan

A

BCD.

Attachez a l'extrémiré

Q

de ee fil de fer , une noix,

une pomme,

&c.

&

l'arbaléte

fera amO!

c ~e.

Exam:ne:z¡ .

l'endroit ou le trou par lequel pallent le loir, le rat,

en un mot tous les animaux de cette efpece qui ra–

vagent vos fruits. Placez vis-a-vis de ce trou l'ouver–

ture [( O. L'animal fe préfentant pour entrer& attein–

dre l'amorce plaeée en

Q ,

ne le pourra , fans dépla–

cer le baton

K

O, dont l'exrrémité O lera tout fur le

bord inférieur de l'enraille

E FG H:

mais le bílton

K

O

érant déplacé, la piece

J

K

que rien n'arretera

plus, fera repou{fée Jubitement vers

O,

par la fOlce

de l'arc

LM

N,

&

l'animal ¡era pris par le miliell du

corps dans l'ouvertHre

K

O.

On peut , en donnant

a

toures le parrics dc ee piége une plus grande force,

le rendre propre aux animdux les plus vigouremt.

ARBALETE ,

( 'Manége.

)

ou cheval en

arbaUte ;

c'eO: un eheval attaché leul a une voimre devant les

deux chevaux du timon.

(V)

ARBALETE, f.

f.

dans üs manufaaures en Jaie,

on

difringue u'ois fortes

d'arbaihes. L'arbaléte du bat–

tant,

qui n'efr autre chofe qu'une corde doublée au

haur des deux lances du battant ,

&

tordue avec une

cheville a laqtlelle on donne le nom de

vaüt.

Certe

corde fen

a

tenir la poignée du battant (olide, &

a

l'empecher de remonter ou de badincl

(ur

le peigne.

f/oye{VALET

&BATTANT.

Arbaléte des étrivieres

;

c'efr une corde pa{fée

a

cbaque bout des liíferons de rabat, a laquelle on

attache les

étrivieres

pour faire baiírer les li{¡es.

Vnye~

LISSES, LlSSERONS & ÉTRIVIERES.

Arbalete de la g.walfiniere;

c'efr une groífe corde

a

laqllclle la

gavo:ffiniere

efr attachée.

Voye{

GAVASS¡–

NI ERE.

ARBALETE, f. f. infrrllment a l'ufage des Serru–

riers , des T aillandiers ; d'autres ouvriers en métaux,

&

meme de ceux qui travaillent aux glaces dont on

fait des miroirs.

L 'arbaléte

des Taillandiers efr com–

pofée de deux lames d'acier élailiques , courbées en

arc, allant toures deux en diminuant , appliquées le

gros bout de l'inférieure éontre l'extrémité mince de

la fupérieure,

&

rerenues l'une fur l'autre dans cet

état , par deux efpeces de viroles quarrées ,

&

de la

meme figure que les lames: l'une de ces lames eft

fceUée fixement a un end-roit duo plancher qui corref–

pond perpendiculairement un pell en-dec;:a des

m~choires de l'étau ; l'autre lame s'applique fur une en–

coche ou inégalité d'une lime a deux manches qu'eUe

preíre plus ou moins fortement

a

la diferétion de l'ou–

vrier contre la furface de l'ouvrage

a

poiir. L'ouvrier

prend la lime a deux manches,

&

n'a prefqt,e que la

peine de la filÍre aUer; car pour la faire venir, c'eí!:

1

'arbaléte

qui produit ce mouvement par fon élafricité.

L'

arbaleíe

le foulage encore de la preilion qtl'il leroit

obligé de faire lui-meme, avec la lime contre 1'01l–

vrage , pour le polir.

Voye{

T AILLAND.

vigneue ,

fig.

.7.

Pi.

¡V.unouvrierquipolit

ti.

l'ARBALESTE.

l,2,

efrl'arbaléte; Voye{ Plancho V.l'arbaLejle

féparée.

I

eíl:

I'ouvrage a polir;

2,

J,

les manches de la lime;

4,.5,

les dellx lames on parties de l'

arbaléte

;

6, .7,

les denx

viroles qtü retiennent les lames appliquées ,

&

qui

empechent la lame inférieure de remonrer , en gbf–

fant contre la fupérieure.

ARBALETRIERE,

f.

f.

(Marine.)

c'efr le pofre

Ol! combattent les foldats le 10ng des apofris

&

des

courtois , ordinairement derriere une paífevande.

Yoye{

ApOSTIs, COuRTors

&

PASSEYANDE.

(Z)

ARBAL·