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ARA

parfa boimeodeur,

&

dontilferoita fouháiter qh'on

cllt une meilleure delCription. Cette obfervation ea

meme commune pour rous les arbres érrangers dont

on nous apporte des beis; il n'y en a prelqu'aucull

'qui {oit bien connu.

.. ARACA, (

Géog. am:o

&

modo

)

ville de .Chal–

dée dans la terre de Sennaar; une des plus anClennes

ou monde, pUlfqu'elle fut ( dit'-on) batie par Nem–

rod. On croit que c'eíl: I'ancienne Ede{fe

&

l'Orpha

o'aujourd'hui.

... ARACA-MIRi,

(Hijl. nato bot.)

arbri{feau com'

mun au Brélil. Son fmit mftrit en Mars

&

en Sep–

tembre; il tient de la faveur du mufc

&

de I'arboi–

fier. II fe garde confito 11 eíl: ailringent

&

tafralchif–

fant.

On faít des feuilles

&

des boutons de

I'araca-miri ;

un bain fa!utaire pom routes les affeéEons du corps,

di l'on peut empleyer I'aflringence. Sa racine eíl:

bonne pom la dyífenterie; elle eíl: fur-tout diuréti–

que. Ray,

Hijl. Plant.

.. A R AC AN , (

Glog. modo

)

royaume maritime

¿es Indes proche l'embouchure du Gange, bomé au

midl

par le golfe de Bengale ,

a

l'orient

&

au fep–

tenrrion par le royanme d'Ava,

a

I'occident par le

royaume de Bengale. La ville

d'Arf1:can,

lituée fur

. la riviere de meme nom, eíl: la capita!e de tout le

royaume.

Long. llO-30.lat. 20-30.

Le cornmerce

d'Aracan

n'eíl: pas fort confidérable.

Pour celui de Pégu il vaut mieux : on y porte des t9:–

les , des mouchoirs , du poivre , de la canelle , de la

mufcade , des bois odoriférans,

&

on en tire du gin–

gembre, de l'or, de I'argent, des pierreries

&

des

perles. La maniete dont on y

commer~oit

dans les

commencemens étoit aífez linguliere. Les marchés

fe faifoient fa ns mot dlre : I'achereur

&

le vendeur fe

oonnoient la main couverte d'un mouchoir ,

&

ils

convenoient de prix

p~r

le mouvement des doigts.

Voila un excellentmoyen pour prevenir les encheres.

.. AR A C E N A,

(Géog.

)

bourg d'Efpagne .dans

l'Andaloufie,

a

la fource de la riviere de Tino.

ARAC-GELARAN, (

Géog.

)

peüt pays du Chu–

{¡Han, province du royaume de Per(el

Baadrand.

ARACHIDNA,

f.

m.

<

Hijl. nato bot.)

~enre

de

plante

a

fleur papilionnacee. Le piHil devient dans la

núte un fmit membraneux oblong, qui mOrit dans la

terre,

&

que I'on nomme par cette raifon

pijlache de

terreo

Ce fruit eH compofé d'une feule capfule qui ren–

ferme une ou deux femences tendres

&

oblongues.

Plumier,

Nova plantarrtmgenera. Voye{

PLANTE.

(1)

ARACHNOIDE,

f.

f.

en arme d'Anatomie,

c'en

une membrane fine, mince, tranfparente, qui regne

entre la dure-mere & la pie-mere, & que I'on croir

envelopper toute la fubHance du cerveau , la moelle

allongee, la moelle de l'épine.

Voye{

MÉNINGE {/

CERVEAU.

Ce mor eíl: dérivé du Grec

dpd.>,vII

,

une

araign.!e,

tlne toile d'araignée,

&

de

¡/J'O~

,forme;

eu égard

a

la fine{fe de la partie que l'on croit re{fembler

a

une

toile d'araignée. Elle fut décrite pour la premiere

fois par Varole.

Plufieurs Anatomiíl:es ruent l'exiíl:ence de cette

troifieme méninge ou membrane ;

&

ils prétendent

que l'on doit pllhot la regarder comme la lame ex–

terne de la pie-mere, dont la lame interne s'infinue

entre la circo\lvolution du cerveau.

V.

PIE-MERE.

Arachnoi"de

fe prend pareillement pour une tuni–

que fine

&

déliée, qui enveloppe l'humeur cryíl:al–

' lineo

Voye{

CRYSTALLIN.

Cette turuque eíl: appellee par d'autres

cryflalloi:'

de

ou

caplule da cryflallin.

Plulieurs ont meme douré

de/on exiíl

:en.ce;

ce qui eíl: d'at¡tant plus extraordi–

naire que Gahen en parle,

&

la compare

a

une pel–

licule d'oignon. Vé(ale la compate

a

de la come fine

&

tran(parente. II eíl: aué de la trouyer "ans les qua-

Tome

l.

ARA

dmpedes, particulierement dans le moutol1, le brellf,

le cheva!;

&

Cfuoiqu'il loit un peu pltlS dlilicile de la

découvrir dans l'homme, néanmoins une perfonne

qui I'a vlle une {eule lois, pourra la trouver ¡¡{fez vire.

Ce qu'il y a de lurprenant,

c'ea

que Briggs n'en

dit pas un mot;

&

qu'ul! auffi habile Anatomiae que

Ruy(ch en a douré fort long-tems :

c~

ne fut qu'au

moyen d'injealons qu'il la découvrit, quoiqu'elle

foit tres-ailée

a

difcerner dans un mouton, comme

je I'ai déja dit.

L'

arachno;de

eíl: adhérente par fa partie poíl:érieure

a

la ruruque vitrée. D ans I'homme elle eH deux fois

auffi épaiífe qu'une toile d'araignée , au moins par fa

partle antérieure. Dans un breuf elle eíl: encore auffi

épallfe que dans l'homme ;

&

dans tm cheval elle eíl:

plus épaiífe que dans un breu{¡

Cette tunique a trois ufages :

l°.

de retenir le cryf–

tallin dans le chaton de l'humeur vitrée,

&

d'empe–

cher qu'il ne change de utuation;

'}.o.

de féparer le

cryíl:allin de I'humeur aqueufe,

&

d'empecher qu'il

n'en foit continuellement humeaé;

3°.

les vaif–

feaux lymphatiques fourrullen! une liqueur qu'ils dé–

pofent dans fa cavité , par le moyen de laquelle le

cryíl:allin eíl: continuellement rafralchi ,

&

tenu en

bon état; de forte que quand cette liqueur manque.

le cryíl:allin fe feche hientot , devient dur

&

opaque •

&

peut meme é!tre réduit en poudre.

Voye{

Petlt.

Mém. de l'Acad. Roy. desScienc. ano z.730 .p. 622.

&

jiúv. Voye{

CILIAIRE

&

TUNIQUE.

(L)

ARACK ,

f.

m. (

Comm.

)

e(pece d'eau-de-vie que

font les T artares-Tungutes, fujets du Czar ou grand

duc de Mofcovie.

Cette eau -de -vie fe fait avec du lait de cavale

qu'on lai{fe aigrir,

&

qu'enfuite on diíl:ille

a

déux

Oll

trois reprifes entre deux pots de terre bien bouchés •

d'ollla liqueur fort par tm petit ttlyau de bois. Cette

eau-de-vie eíl: tres-fortct

&

enivre plus que celle de

vino

(G)

, ... ARACLEA. (

Giog.) Voye{

HÉRACLÉI:..

.. ARACOUA

Oll

ARACHOVA, bourg de Greclt

dans la Livadie , proche le golfe de Lépante. On croit

que c'eíl: I'ancienne Ambrllfe,

... ARACUlES

Olt

ARACUITES, f. m. pI.

(Géog.)

peuples de

l'

Amérique méridlonale dans le Bréíil,

dans le voifinage de la préfeaure des Pernambuco.

...ARACYNAPPIL,

(Htfl.

nato b·ot.) l1!alo al/rantio

parvis ftuélibl/s fimilis

,

eíl: la feule plante dont Ray,

ait fait mention,fans lui affigner ni eropriété ni ufage.

.. ARAD, (

Géog. anc.

&

Jainte.

)

ville des Amor-

rhéens au midi, de la tribu de Juda, vers le defert

de C¡ules.

*

ARAD, (

Géog.)

vilJe de la haute Hongrie fur

la rive droite de la Mari(ch.

.. ARADUS, (

Géog. anc.

&

mod.)

íle

&

viUe dé

la

Phénici~

(ur la cote de la mer de Syrie , proche

de T ortofe , qui fe nommoit

Antarad/lS

&

Ortho/ias..

Les Anciens ont cm que ce fut pres

d'Arad/lS

qu'An–

dromede fut expofée au moníl:re marino

ARAFAT,

(Géog.

&

Hifl

modo

)

montagne pen

éloignée de la Meque, remarquable par la cérém?–

nie qu'y pratiquent les pélerins Turcs. Apres aVOlr

fait fept fois le tour du temple de la Mec¡ue ,

&

avoÍt

été arrofés de l'eau du puits nommé

Z em{em

,ils s'en

vont (ur le foir au mont

Arafat,

di ils pallent la nuit

&

le jour fuivant en dévotion

&

en priere. Le len–

demain ils égorgent quantité de moutons dans la val–

lée de Mina au pié de cette montaO'ne;

&

apres en

avoir envoyé quelque partie par pré1ent a le.urs amis,

ils diíl:ribuent le reíl:e aux pauvres ; ce qu'lls appel–

lent/aire

le

corban,

c'eíl:-a-dire

l'obl(uion

:

ce Cfu'ils

exécutent en mémoire du (acrifice qu'Abraham voti–

lut faire de fon fils Ifaac fur cette

m~me

montagne,

felon eux. Au haut de cette montagne

il

n/y

~.

qu'une

C e e el)