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ARB

ne commeocel'lt ce métier qu'a trente ans.

A1TI~a.Jfad.

Pare. [.pag.

89·

&

90 .

*

ARBORICHES,

f.

1\1.

pI.

(Hij!.)

peuples que

quelc¡ues...

u~s

w;>yent

~tr.e

les

haDitan~ d~

la

Zé~ande

;

¿'autres , d anClens habaans du terntou·e. vOllin de

celui de Mafuicht: [elon Bécan, les

ArboflChes

occu–

poient le pays qui efi entre Anvers & la Meu[e.

*

ARBORIQUE, [. m.

(!fij!.

mod)

nom de

peno

pIes que quelques AlIteurs

pret~n~ent

etre les

m~mes

que les Armoriques

o~ AI1no~calns. L~s

:1rboruf'tes

dont le P. Daniel falt mentton , haDltOlent entre

Tournai

&

le Vahal, étoient Chrétiens {OllS

Clovis

comme la pIltpart des autres GauIois,

&

fort attaehés

.a

leur religion.

Voye{

ARlIlORIQUES.

*

A R BO URG (

Géog.

)

ville de Suilre, dans le

c,anton de Berne , dans I'Argow , au bord de l'Aar.

Long.

2.5. 2.5.

lato

47.

10.

ARBOUSES, [. f.

¡mil de l'arbouJia.

Les

arboufos

J'elfemblent aux frai{es , [ont rOllges étant mí:tres,

<!'un gOlltapre,& difficiles a digérer. L'arbriífeau c¡ui

les porte cro lans les licux montagneux & entre

¿ans pl\l{leurs remedes.

Voye{ l'arricLefuivant.

(K)

ARBOUSIER ,

arblltlls

,

arbre dont la f1eur eít

d'une {eule pieee en forme de c10che Ol! de grelot :

le pifril {ort du calice ;

iI

eil: attaché

a

la partie por.

térieure de la fleur comme un clou ,

&

il devient

dans la (uite un [mit arrondi, charnu , reífemblant

a

celui du fraiiier, partagé en cinc¡ loges,

&

rempll

de [cmences c¡ui riennent

iI

un placenta. Tournefort,

infl. rei h!rb. Voye{

PLANTE.

( 1)

Arbutlis folio flrraro,

C. B. PitoTournefort. La

feuille, l'écorce

&

le fmit de cet arbre {ont ail:rin–

gens, propres pour

arr~ter

les eours de ventre étant

pris en d¿coébon; on peut auffi s'en (ervir pour les

gargarumes. La f1eur réliíle

a

la maligruté des hu–

meurs.

eN)

X

ARBH.E ,

f.

m. ('

11'.11•

nato bOL.

)

Les

arbres

{ont les

plus élevés, les plus gros

&

par confé'l11ent les plus

apparens de tous les végétaux. Ce [ont des plantes

lignell[es

&

durables; elles n'ont 'I11'un {eul

&

prin–

cIpal tronc q\Ú s'éleve, [e divi[e

&

s'étend par 'I11an–

tité de branches

&

de rameaux, dont le volume

&

l'app~rence

varient en rauon de l'age, du climat, du

ten'em, de la cululre,

&

principalement de la nature

de chaque

arbre.

En comparant la hauteur

&

la con–

~il:ance

de

tout~s

les plantes, on va par des nuances

ll1{eníi~les dep/l~s

L'hyffope j/lfqll'au eedre du Liban;

je

veux dire deplus la plante la plus baíI'e ,jufqu'a

l'ar–

bre

le

pl~s

élevé, depuis l'herbe la plus tendre juf–

qu'au bOiS

l~

plus dur : ainft qUDique les herbes [oient

les

pl.us

petltes des plantes, on auroir pu confondre

c~;ta.mes

e[pcces d'herbes avec les

arbres,

li on

11

etolt convenu de donner les noms

d'arbriffiaux

&

de

fous-arbriffiallx (Voye{

ARBRISSEAU, SOUS-AR–

llRISSEAU ) aux plantes de grandeur & de conli[–

tanee. moyenne entre les herbes

&

les

arbres

:

cepen–

dant

ti

eH encore aíI'el. difficile de dillinguer les

ar–

bres

des arbriíI'eaux. Quelle diJférenee

y

a-t-il entre

le plus perit des

arbres

&

le plus grand des arbru–

{eaux

?

Il

n'eíl pas poffible de la déterminer préciíe–

ment : mais on peut dire, en général, 'I11'un

arbre

doit s'élever a plus de dix ou doul.e piés. Cette hau–

t~ur

eíl bien éloignée de celle des chenes ou des fa–

pms, dont le [ommet s'éleve

a

plus de cent piés; c'eíl

pourquoi on peut divifer les

arbres

en grands, en

mOyens & en petits

arbres;

le chene, le {apin, le

maronnier d'{nde ,

&c.

{ont du premier rang ; l'aune,

le

ch~ne

verd , le prunier,

&e.

peuvent

~rre

du

[e–

cond; le pecher, le laurier , le neflier ,

&c.

[ont du

nombre des petits

arbres.

Les

Bota.ni

~es

Ont rapporté les dilférentes efpeces

d'

arbres

a

dilferens genres qu'ils ont caraaérifés com–

me routes les autres plantes, par le nombre, la figure

AR B

& la poiition de certaines parties , principalel\1clit

des fleurs

~

des frnits ; & dans cet arrangement la

plllpart ontconfondu les herbes avee les

arbre~.

On a

mis {olls le

m~me

ordre , ou dans la meme Ceaion ,

la capucine avec l'érable, la filipendule avec le poi–

rier , le pourpier avec le tilleul,

&c.

Ces méthodes

pourroient donner une fauífe idée de certains

arbres

lorfc¡u'on lcs voit [ous le mgme genre, c'eíl-a-dire

[ous un nom commun avec des plantes qui ne [<'ht

que des [ous-arbrilreaux : par exemple, le

ch~ne

&

le [aule [ont deux grands arbres; cependant, [eIon

les méthodes de Botanique, il Y

a

des

ch~nes

&

des faules nains. Les méthodiil:es, qui [e font

íi

peu

de {cmpule de changer les noms des pi antes les plus

ulités ,

&

qui leur en [ubíl:ituent de nouveaux a leur

gré , devroient bien plútot donner

a

certains arbri[–

[eaux des noms dilférens de ceux que portent de

grands arbres; par ce moyen on oteroit tome é'l11i–

v0'l11e dans la lignifieation du mot

arbre

,

autrement

on ne s'entend pas; car on a néeeíI'airement l'idée

d'un

arhre

lor[qu'il

~'a~it

d'un chcne ou d'un [aule;

cependant pour [e preter aux convcntions des mé–

thodiíl:es,

&

pour

Ce

faire

a

leur langage ,

iI

faut

prendre de petits arbrilreaux pour des chenes & pour

des {aLÚes,

&

donner le nom

d'arbre

a des plantes

que l'on ne doit regarder que comme des [ous-arbriC–

{eaux. Toute méthode arbitraire nous induit nécef..

[airement en erreur; celle 'I11e M. de Tourneforr a

donnée pour la diil:ribution des plantes eil: une des

meilleures que nous ayons [ur cene mariere ; il a

{enti le ridicltle des méthodiil:es qui

m~lent

iodiJfé–

rcmment les herbes

&

les

arbres,

&

il a t1lché de

l'éviter en rangeant les

arbres

& les arbrilreaux dans

des claífes particulieres ; cependant comme fa mé–

thode eil: arbitraire, il a été obllgé , pour la [uivre,

de s'éloigner quelquefois de l'ordre naturel: par

exemple, en réuruífant [O\1S le

m~me

genre l'yeble

avec le [lu'eau , l'

altlltllafrtttex

avec la guimauve,

&c.

La nature [e ren¡[era toLljours

a

nos conventions;

elle ne s'y [oúmettra jamais , pas memc

a

la meil–

leure des méthodes arbitraires.

Voye{

MtTHODE.

Les Jal'diniers & tous ceux qui ont cultivé des

af–

bres,

n'ont donné aucune attention aux caliees

&

aux

pétales, ni aux pillils

&

aux étamines des f1eurs : mais

ils ont ob[ervé [oigneuCement la nanrre des dilférens

arlms,

pour lavoir la fa<ron de les cultiver; ils [e

{ont elforcés de multiplier ceux c¡tu méritoient de

l'etre par la 'I11alité du bois, la bonté des fruits, la

beauté des fleurs

&

du feuillage. Auffi ont-ils diílin–

gué les

arbres

en

arbres robllflts

& en

arbres dJlicaes;

arbres

'I11Í 'I1úttent leurs feuilles;

arbres

toújours

verds;

arbres

cultivés;

arbres

de

for~t;

arbrts

fi-ui–

tiers;

arbres

d'avenues, de boC'I11ets, de paüífades,

arbres

f1euriífans ,

&c.

Tous les

arbres

ne peuvent pas vivre dans le

m~me climar. Nous voyons que pour les

arbres

étran–

gers, le climat eil: en Franee le plus grand obil:acle

a

Ieur multiplicarion; il Y a peu de ces

arbres

qui fe re–

nlfent au terrein, mais la plupan ne peuvent pas ré–

ftfier au froid. La {erre

&

l'étuve [ont lme foible re[–

{ource pour {uppléer

a

la température du climat; les

arbres

délicats n'y végetent que languilramment.

Les

arbres

clui 'I11ittent leurs feuilles [ont bien plus

nombreux que eeux qui {ont tOlljours verds ; les pre–

miers croiíreIlt plus promptement, & [e mulriplient

plus auément que les autres, parmi lefi¡uels d'ailleurs

il ne s'cn trouve qu'un tres-petit nombre, donrIe fi-uit

foit bon

a

manger.

On Ile {eme pas tOltjours les

arbres

pOU!' les mul–

riplier, il Y a plulieurs autres fa<rons

'!11Í

{ont préfé–

rabIes dans cenains caso La grelfe perfeélionne la flenr

&

le fruit: mais c'eil: aux dépens de la hauteur

&

de

l'état naturel de

l'arbre.

La bomure eíl une voie faci–

le, qui réuffit plus éommunément pour les arbriífeaux