Table of Contents Table of Contents
Previous Page  630 / 994 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 630 / 994 Next Page
Page Background

APP

dinaire,le pointde milieu par lequel on fufpend la ba–

lance,

efr.lepoimd'appui.

Lepointd'appuid'unlevicr,

lorfque la puiífance

&

les poids ont des direB:ions pa–

ralle/es, efr. toujours chargé d'une quantité égale illa

fomme de la puiífance

&

du poids. Ainíi dans

u~e

balance ordinaire abras égaux, la .charg

7

du

pOlfU

d'appui

efr. égale

a

la fomme des pOlds qm fontdans

les plats de la balance, c'efr.-a-dire, au double d'un

de ces poids. On'voita'uffi par cette raifon, que

l'ap–

pui

efr. moins chargé dans la balance al?pe,née

ro–

maine,

ou

pcfQn,

qlle dans la ba!ance ordl.nalre: car

pour pefer, par exemple, un pOlds de

íix

hvres avec

la balance ordinaire , il faut de l'autre coté un poids

de fIX livres,

&

la charge de

l'appui

dI: de dome li–

vres; au lieu qu'en fe tervant du pefon, on peut

pcfer le poids de íix livres avec un poids d'une livre,

&

la charge de

l'appui

n'efr. alors que fept livres.

f/.

PESON, ROMAINE,

&c.

(O)

ApPUI ,

f.

m.

/trille 'de Tourneurs

;

c'efr. ainíi qu'ils

appellent une longue piece de bois qui porte des

deux bouts fur les bras de deux poupées,

&

que

l'ouvrier a devant lui, pour foutenir

&

affermir Ion

outi!. dn lui donne aufli le nom de

barre

ou de

fitp–

port

du tour.

Voye{

SUPPORT

&

TouR.

ApPUI,

<n

Archiuélure,

du Latin

podium

,

felon

Vitruve; c'efr. une balufrrade entre deux colonnes¡

ou entre les deux tableaux ou piés droits d'une croi–

fée, dont la hauteur inrérieuce doit etre proportion–

née a la grandeur humaine, pour s'y appuyer,

c'efr.-a-d~e

, de deux piés un quart au moins ,

&

de

trois piés un quart au plus.

Voye{

BALUSTRADE.

On appelle aufli

appui,

un perit mur qui fépare

deux coursou un jardín, fur lequel on peuts'appuyer:

on appelle

appui continu,

la retraite qui tient lieu de

pié d

'efr.al

a un ordre d'Architeélure,

&

qui dans l'in–

tervalle des entre-colonnememens ou entre - pilaf–

tres, fert

d'appui

aux croiIées d'une

fa~ade

de bil–

timens.

On dit

appui allegé ,

lorfque

I'appui

d'une croifée

dI: diminué de l'épaiITeur de I'ébrafement , aurant

pour regarder par-dehors plus facilement , que pour

foulager le lintor de ceLle de deífous.

On appelle

appui évuidé,

non-feulement les baluf–

trades, mais aufli ceux ornés d'entrelacs percés

a

jour, tels qu'il s'en voit un modele au periíl:yle du

Louvre , du coté de S. Germain l'Auxerrois.

On appelle

appui rampant

,

celui qui fuit la rampe

d'un efcalier, foit qu'il foit de pierre , de bois, ou de

fer.

Voye{

RAMPE.

(P)

ApPUI, c'efr.

en Charpenterie

le nom qu'on donne

aux pieces de bois que l'on met le long des galeries

des efcaliers

&

aux croifées.

V. lafig.

1:J.

nO.

34.

&

lafig.

13.

nO.

3. L'ufage des

appuis

efr. d'empe–

dier les palfans dé tomber.

ApPUI ,

en

tmnes de Manége,

efr. le fentiment réci–

proque entre la main du cavalier

&

la bouche du

cheval, par le moyen de la bride ;

011

bien c'efr. le

fentiment de l'aélion de la bride dans la main du ca–

vaüer.

Voye{

MAIN, FREIN , MORs , BRIDE,

&c.

Un

appuifin

fe dit d'un cheval qui a la bouche dé–

licate a la bride , de maniere qu'intimidé par la fen–

flbilité

&

la délicate{[e de fa bouche, il n'ofe trop

appuyer fur fon mors,

ni

battre a la main pour

reíiíl:er.

On dit qu'un cheval a un

appui Jourd, OblUS ,

quand il a une bonne bouche, mais la langue íi épaif–

fe que le mors ne peut agir ni porter fur les barres,

cerre partie n'érant pas alfez fenfible pour les bar–

re~;

quoique cet effet provienne quelquefois de l'é–

paiífeur des levres.

Un cheval n'a point

d'appui,

quand il craint l'em–

bouchure, qu'il appréhende trop la main,

&

qu'il

ne peut porter la bride ;

&

il en a trop quand il s'a–

bandQnne fur le

mono

La rene de dedall$ du cave-

APR

~on

attachée courte au pommeau, eíl: un excellent

moyen pour donner un

appui

au cheval , le rendre

ferme a la main

&

l'a{ffuer: cela eíl: encore utile

pour lui a{fouplir les 'épaules ; ce qui donne de

l'ap–

pui

011

Ü

en manque,

&

en ote ou il

y

en a tropo

Si l'on veut donner de

l'appui

~

un cheval,

&

le

mettre dans fa main , il faut le galopper ,

&

le faire

fouvent reculer. Le galop étendu efr. aufli tres-pro–

pre

a

donner de

l'appui

a

un cheval, parce qu'en

galop¡Jant il donne lieu au cavalier de le tenir dans

la malO.

Appui

ti

püine main,

c'eíl:-a-dire ,

appui

ferme,

fans toutefois pefer

a

la main,

&

fans battr.e a la

maÍn. Les chevaux pour I'armée doivent avoir

l'ap–

pui

a pleine main.

Appui au-delti de lapleine main, ouplus fju'tipleine

main,

c'efr.-a-dire , qui ne force pas la main , mais

qui pefe pourtant un peu a la main : cet

appui

efr.

bon pour ceux qui faute de cuilfes fe tiennent

a

la

bride. (

f/)

. ApPUI - MAIN , f. m. baguette que les Peintres

tlennent par le bour avec le petit doigt de la main

gauche,

&

fur laquelle ils pofent ceLle dont ils o'a–

vaillent. Il y a ordinairement une petite boule de

bois

OLl

de linge reverue de peau au bout, qui pofe

fuI' le tableau pour ne le pas écorcher.

(R)

APPULSE,

f.

en terme d'Ajlronomie,

fe dit du

mouvement d'une planete qui approche de fa con–

jonél:ion avec le foleil ou une éroile.

Voye¡:

CON–

JONCTION. Ainíi on dit

l'appu(fe de la lune ti une itoi–

lefixe,

lonque la lune approche de cette étoile,

&

efr.prete de nous la cacher.

V.

OCCULTATION.(O)

APPUREMENT d'un compte ,

terme de Finances

&

de Droiz

o ,

efr. la tranfaélion on le jugement qui en

termine les débats,

&

le payement du reliquat ; au

moyen de quoi le comptable demeure quite

&

dé–

chargé.

Voye{

COMPTE.

ApPUREMENT

d'un comple,

efr. l'approbation des

artides qui y font portés

J

contenant décharge pour

le comptable.

Les Anglois appellent cette décharge un

quietus

ejl,

parce qu'elle fe termine chez eux par la formule

latine

abinde recejjiz fjuietus. Voye{

COMPTE.

(H)

APPURER

l'or moulu

,

terme de Doreurjiir mltal ,

c'eíl:, apres que' I'or en chaux a été amalgamé au feu

avec le vif- argent, le laver dans plufieurs eaux

pour en oter la craífe

&

les fcories.

APPUYÉ, adj. m. on dit,

en

terme de Géométrie,

que les angles dont le fommet eíl: dans la circonfé–

rence de quelque fegment de cercle

J

s'appuienz

Oll

font pofés fur l'arc de l'autre fegment de de{fous.

Ainíi

(fig.

:J

8.

Glom.

)

l'angle

A

B

C,

dont le fom–

met efr. dans la circonférence du fegment

A B C,

efr.

ditappuyéfur

l'autre fegmentA

D C. Voye{

SEG–

MENT.

(E)

APPUYER

des deux

, (

Manége.

)

c'efr. napper

&

enfoncer les delIX éperons dans le flanc du cheval.

Appuyer ouverzemenz des deux,

c'dl: donner le coup

des deux éperons de toute fa force.

Appuyer

le

poin~Qn,

c'efr. faire fentir la pointe du poins:on fuI'

la croupe du cheval de manége POtU le faire fau–

ter.

Voye{

POINC;ON.

(V)

ApPUYER

les chiens

,

en

f/énerie,

c'efr. fuivre ton–

tes leurs opérarions

~

&

les

dirig~,

les animer de

la trompe

&

de la

VOlX.

APPUYOIR, f. m. ponr preITer les feuilles de fer–

blanc que le Ferblantier veut fouder enfemble : il

fe fert d'un morceau de bois plat de forme trian–

gtllaire, qu'on

appelleappuyoir. Voye{ lafigure

24-

PI.

du Ferblantier.

*

APRACKBANIA,

ou

ABR UC KBANIA

>

( Géog.

)

ville de Tranfylvanie fuI' la riviere d'Om–

pas , au-delfus d'Albe-Julie.

APRE

J

lerrne de

Grammaire Greque

:

Il y a en Grec

+-–

deux