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APP

que d'une tres-petite quantité ele la valcur exaéle.

de

la racinc chel'chéc. 11 en eH de m&me de la raC1l1C

cubique el'un nombre qlli n'eíl: .pas un cube parfair.,

&

ainfi des auU'es puiJfanccs, comme on peut vOlr

dans les

Tranfaél.plzil.

nI>. zz.S.

La méthoele la plus/tmple

&

la plus faciJe ?'ap–

pl'ocher de la racine d un nombre, eíl: celle-cl : ¡e

fuppofe, par

exe~lple qu'o~,

;re

1.1

iJle

t~er.

la

;:oc!~le

quarrée de 2.; au lJeu de 2. ,

J.

ecl'ls la

fra~lOn

.100"00 ,

qui hú eíl: égale, ayant (om 9uc 1;

de,no~mateur

10000 foir un nombre quarre, c eíl:-a-dire, ren–

fetme un nombre

¡iair

de zeros ; enfuire je tire la

racine quarrée du numérateur 10000; cette ra–

cine, que je pem:

~voir

a

uh~

unité p:es,

~tant

di- •

yifée .par lOO "qUl eíl:

l~ racme,~ol!oden?mmat~ur,

¡'aural

a

+a

pres la racme de

'i'OOOO,

C

eíl:-a-dll'e ,

de 2..

Si on vouloit avoir la racine plus approchée,

il faudroit. écrire

10~~~~~,

&

on auroit la racine

a

--'-- pres

&c.

de ';¡&me pour avoir la racine cubi–

q~~O

de 2.,' iJ

fa~ld)'oit

écrire

~~; ~~~~ , ~ooooo,o ét~nt

un nombre cubIque, & on aurolt la racme a

TOO

pres,

& ainíi

a

l'infini.

Soit

a a

+

b

un nombre quelconque qui ne foit

pas un quarré parfait,

&

al

+

b

un nombre quel–

conque qui ne foi't pas un cube parfait. Soit

a a.

le

plus arand quan'é parfait contenu dans le premler

de

ce~

nombres. Soit

al,

le plus granel cube parfait

contenu dans le fecond de ces nombres, on aura

V(aa+b)=a+.~-~

&c.

&V'(al +b)= a+~

_

2a

Sal

,a2.

~

&C.

f/oyt{

BINOME.

A

l'aide de ces équations,

9

a)

on aura facilement des expreffions fort approchées

des racines quarrées

&

cupiques que I'on cherchera.

Soit propoft d'avoir la racÍne d'une éqllation par

ApPROXIMA TION,

1°.

d'une équation du fecond

degré. Soit I'éc¡uation donnée du fecond degré dont

il faut avoir la racine par

approxinzation, x2-5x-3

I

::=

o; on fuppofe que I'on fache déja que la racine

eíl:

a

peu-pres 8; ce que l'on peut trollver ai[ément

par

diJférentes méthodes dont plllfieurs font expo–

fées dans le

VIe

livre de

l'Analyje démontde

du

P.

Reyneau.

Soit 8

+y

la racine de J'équation propofée, en–

forte que

y

foit une fraaion égale

a

la quantité

dónt 8 eíl: plus gránd ou plus petit que la raeine cher–

chée, on aura done

X2=

64+

16y+y2

- 5

x

=-4

0 -

5Y

-31=-31.

-7

+

Ily

+y2 =0.

'Or eomme une fraélion devient d'autartt pltlS pe–

tite que la pui{[ance

a

laquelle elle fe trouve élevée

eíl: grande,

&

que nous ne nous propofons que d'a–

voir tme valeur approchée de la racine de I'équa–

tion, nous négligerons le terme

Y';

& la derniere

équation fe réduira a

-7 + lly=O.

y

=

1.

=

-lo

a

peu-pd:s = o.

G.

Done

x

= 8 + 0.6 = 8.6.

Soit encore

x

= 8. 6 +

y,

on aura

x"=

1.fo2.J-

+

?o'

y

+

y2

- 5

x

= -

4/0

0

-

5Y

-3

1

= -31.

?i;,2!: -

+/00

-

3

I

+

'/0'

Y

-

5Y

=

o.

Réduifant les frallions au m&me dénominateut,

on aura I'équation fuivante:

73'96-1300~3ioo +(1710-500)y=0

-

App-

-0.04

+

12.2.oy

=0.

¡l.

2.oy

=

0.04.

Y

= 004: 12.. 2.0 = o.

0031.

Dóne

x

=

8.

6000

+ O. 0031 = 8. 603

i.

Soit encore ;1:=8.603 2.

+y:

on aura

x'=740 150502.4

+ r7. 206400007

+y"

- 5

x=

-

43. o 1600000 - 500000000

- 3

I

= -

3

l ..

00000000.

- o.

000094976

-

11.

2.0640000Y

=

o.

Y==O.

000094976:

12..

2.0640000y=0.000077808.

Done

x=

8. 6032000000 +0.

000007

68

08

= 8. 6032.77808.

Soit maintenant cette équation dü troifieme de–

gré

j

dont il faut chercher la racine par approxima–

tion,

x3+2.X2-23x-70=0,

&dontonhlppofe

que I'on faehe

a

peu-pres la váleur de la racine, par

exemplc

5.

Soit donc la raeine de cette éqtlation 5

+y.

Comme

Oh

peut négliger les termes Olly fe trouve au fecond

& au troiíieme degré,

il

n'eíl: pas héce{[aire de les

exprimer dans la transformation. On alifa done feu-

lement

xl

= 12.5

+75Y

+ 2.X

2

=

50

-t

20y

- 13

x

= 1

I

5-

13Y

-70 =-70.

---- -----!

y=--fi'=o.

l.

Done

x

= 5 + o.

1

=

5.

1.

Soit derechef

x

= 5.

I

+

y,

on aura

x3

= 132.·651 +73.

030Y

+ 2X

2

=

p.

02.0

+ 2.0.

400y

-2.3 x =-117· 300-2.3·oooy

- 7

0

=-

70. 000.

-2..62.9+75·43 0Y=0

75· 43

0

Y

=

2.. 62 9.

y::!:

2. 619: 75.430 = 0.0348.

Donc

x

=

J

+ o. 0348 = 5. 1348 ,

&

ainli de fuite

a

I'infini.

Il

eíl: évident que plus Gn réitérera I'opé–

ration, plus la valeur de

x

approchera de la valelll'

exaéle de la .raeine de l'équatlon propofée.

Cette méthode ponr approcher des racines des

équations numétiC¡lIes, eíl: dCle

a

M.

Newton. Dahs'

les

Mém. det'.Acad. de

I7

44,

bn trouve un mémoíre

de

M.

le marquls de Courtivron ,

bu

¡¡ perfeétionne

&

fimplifie eette méthode. Dans ,les m&mes

Mimo;–

res,

M.

Nieole donne auro une methode pour appro–

cher des racines des équations du troilieme degr.é

dans le cas irréduélible

¡

&

M. Gairaut, dans {e1

Elémens d'.Algebre,

enfeigne aufÍi une maniere d'ap–

procher de la raeine d'une équation dll troilieme

degré dans ee m&rtJe caso

V.

CAS

IRRÉOUCTlBLE

dTt

lroifieme degré.

(O)

" APPUI

,joútien, jitpport

:

l'

appüi

{orrifie , le

foú-

+–

cien

porte,

le flipport

aide; l'

al'pui

eíl:

a

eoté, le

fo!aien

de{[ous ,

l'aid~

a

¡'un des bouts: une mu–

raille eíl:

appllyée;

uné VOlIte

eíl:foÍtterlllt;

un toiél

eíl:

fllpporcé:

ce qui eíl: violemlffent pOll{[é a befoih

d'appui;

ee qui eíl: trop ehargé a befoin

defoúiien;

ce qui eíl: tres-long a befoin

defllPport.

Au

figuré, l'

appui

a plus de rapport a la force

&

a I'autorité; le

foátien.,

al! erédit

&

a

l'habileté ;

&

le

fitpport

,

a

Paffeélion

&

a l'amitié.

Il

faut

applly er hos

amis dans leuTS prétenlions,

les

foútenir

dans I'adverlité, & les

fuppomr

Qa.ns

leurs momens d'hltmeur.

'

ApPUI,

Oll

point d'dppui

d'ün levier, eíl: le pbint

fixe autour duquel le' poids

~

la puiJTanee [Ollt eñ

équilibre dam- un JeViét: alnti'ailhS une balance

oi"-'