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AQU

con(ulter I¡\-deírusles

Conjidérations

deM_le préÍident

de Monte(quieu ,

&

celles de M. l'abbé de Mably ;

il yerra dans ces ouvrages, que les édiJices ont tOll–

jours été

&

{eront toujours comme les homrttes , ex–

Gepté peut-etre

a

Sparte,

O~ll'on

trouvoit de grands

}¡ommes dans des mauons petites

&

chétives : mais

cet exemple

dl

trop fingulier pour tirer

a

comé–

"<fuence.

AQUEDUC,

r.

m. fes Anatomiíl:ess'en (ervent pour

déíigner certains conduits qu'ils ont trouvé ayoir du

rapport avec

les

aqueducs.

.

L'

aquedrtc

de Fallope eíllin ho\.! íitué entre les -apo–

phy{es fryloide

&

maílolde; on aaufIi nommé cetrou

jlylo-mafloidien. Voye{

STYLOIDE

&

MASTOIDE.

L'aquedltc

deSylvius eíllln petit canal dtl cerveaí.\

dont I'anus eíll'orifice poílérieur

,&

la fente qui va

¡\

I'infimdibl m, eíl l'intérieur.

YQye{

CERVEAU,

Arms,

&

IJIlFUNDlllULUM.

AQUERECY,

af/uerecy, haut, il apaJJé

ic~)

ter–

me dont on (e {ert

a

la chaíre du lievre, lor{qu'il eíl:

a

quelque belle paírée.

V

AQUEUX,

aquo(us,

adj. qui participe ou qui 'eíl

l'

de la nature de l'eau, ou bien ce en quoi I'eal! abon–

de ou domine.

Voye{

EAU.

Ainíi I'on dit que le lait confille en parties

aqueu–

fls

ou {éreu(es,

&

en parties butyrell{es.

Voye{

LAIT.

C'eíl par la diíliIlation que les Chimiíles Céparent

la partie

aqueuje

ou

le

phlegme de tous

les

corps.

Y.

PHLEGME.

Conduits

ou

canaux

AQUEUX.

Yoye{ l'anide

LYM–

'PHATIQUE.

Humeur

AQUEUSE ; c'eílla premiere ou I'anté–

.-ieure des trois humeurs de I'ceil.

VQye{

HUMEUR

&

(lE

I

Lo

Elle occupe la chambre aittérieure

&

la poílérieu–

re; elle l"iffe par I'évaporation un

(e!

lixiviel,

&

au

goflt

elle

eílun peu {alée ; elle s'évapore prompte–

ment

&

toujours apn::s

la

mort.

Il

eft tri:s-confiant

qu'elle {e régénere,

&

qu'il y a par con(équent quel–

'<]ue {ource d'ol! elle

coule

fans ceíre. Eíl-ce dans les

vaiíreaux fecréteurs qu'Hoviuscroit avoir vus

a

l'ex–

trémité de I'uvée , ainíi que la Charriere

?

Albinus a

vu

Ces

injeéhons traníruder par les extrémités des vaif–

feau,x de l'iris : mais on n'eíl pas décidé

a

le croire ,

&

l'analogie des liqueurs exhalantes qui viennent

toutes des arteres perfuade autre chofe.

L'humeur

aquel/fe

eíl repompée par des veines ab–

forbantes; autrement, comme elle abonde fans ceíre

par les arteres ,

elle

s'accurtlllleroit ,

&

I'ceil devien–

droit hydropique : d'ailleurs on fait par expérience

que le Cang épanché dans l'humeur

aqueuje

a été re–

pompé ; elle circule donc : mais encore une fois quels

en Cont les conduitsr Nuck croit ayoir découven: ces

conduits. RuyCch en parleflans deux endroits, San–

toriol , dans un aveugle, a

qu~lT.Iefois

vil des ca–

naux pleins d'une Iiqueur rougeatre. Hovius a cru

.¿écouvrir de nouvelles {óurces, mais illes regarde

comme artérieIles , &jI a nié qu'elles fuífent -des con–

cluits particuliers : mais comment d'une artere viú–

ble , dans un canal éga[ement {eníible

a

I'ceil, une

autre liqueur que le Cang pourroit-elle paífer?

Il

n'y

>él

aucun exemple de ce fait dans le corps humain ;

qui empeche le {ang m@med'entrerdans un vaiíreau

d'un aufIi grand diametre. En voiJa aífez pour dé.

tmire ces {omces particulieres de !'humeur

aqueufi.

.Haller,

Comment. Boerh.

(

L)

.

AQUEUX. Les remedes

aqutux

{ont tous tellX

011

l'eau domine; telles font les plantes frakhes

&

nou–

yelles,

&

entr'elles toutes celles qui fe réColvent ai–

fém~nt

en eau, (oit par la diílination , {oit par la

coilion , Coit par la macération. Les' laitues , les lai–

trons , les pariences , les o{eilles,

les

poirées , les

chicorées

&

autres (ont fm-tout dans ceHe cIaífe . Te

pOurpier , le catyledon " le {eclum en [ont au1Ii. '

Entre les légumes , {ont les pois verds, les hari–

cots nouveallX , les a(perges, toutes les herbes po–

tageres.

Entre les fmits , (ont fes raiíins , les. poires , les

pommes douces , les ceriCes dOllces , les pmnes , les

-abricots , les p@ches

&

autres.

Les alimens

aqueux

tirés du regné végétal

&

ani–

mal conviennent

¡\

ceux qui ont

les

humeurs acres,

les fibres trop roides ,

&

les fluides ou le fang adufte;

ainíi dans I'été, on doir ordonner allX malades beau–

coup

d'aquwx

&

de délayans pour calmer les dou–

leurs que ptoduiCent !'ébullition

&

l'efferve{cence

des humellrs.

(N) .

.. AQU! {/ AQUITA, ville

&

province dll Ja–

pon, dans la contrée nommée

Niplton.

La piovince

d'Aquita

efl: aux environs de

Chan~uqlle

, vers le dé–

troit de Sangaar.

.. AQUIGIRES,

f.

m. pI.

(H'ifi.

&

G/og,)

pell–

pIes

de l'Amérique méridionale , dans le Bré{tl, vers

la préfefrure du Saint-E{prit.

AQUILA (

G/og. modo

)

ville d'italie, al! royau–

me de Naples, dans I'Abruzze ultérieure, {ur la PeC–

cara.

Long.

3I.

ZO.

lato

42..20 .

.. AQUILEGES , f. m. pI. (

Hift.

a11,c.

)

c'eft le

nom que les Romains donnerent, {ous AUglille,

a.

ceux qui étoient chargés du 'foin d'entretenir Íes

tuyaux

&

les conduits des eaux.

..AQUIUE

(Géog. anc.

&

mod.)

ville d'Ita[ie, dans

le Frioul, jadis conCtdérable,

Long.

31. j.lat.

4>.

jj.

.. AQUILIES

ou AQUILlCINIA

,

facrifices que

les Romains fai[oient

a

Jupiter dans le tems de la {e–

chereífe , pour en obtenir de la pluie.

Les pretres qui les óJfroient s'appelloient

Aquili–

ciens

"paree qu'ils attiroient l'eau,

aquam ellciebant.

II

faut voir comment Tertullien charge de ridicme

toutes ces fuperílitions, dans ron

Apologétique.

AQUILON, {. m. eíl pris , par Vitruve, pour le

vént de nord-eíl, ou pour ce vent qui {oume

a

45

degrés du nqrd, entre le nord

&

l'eíl.

Voye{

VENT,

NORD

&

POINT.

Les Po'etes dom'len't le nom

d'Aquilon

a

tOllS les

vents orageux que les nautonniers redoutent.

(O)

.. AQUILONDA

(G/og. mod.)

grand lac d'Afri–

que, en Ethiopie , aux piés des montagnes du Solei[,

iÍLr les confins du Congo

&

d'Angola.

AQUIMINARIUM

ou

AMULA (Kifi. anc.)

vaiífeau rempli d'eau ltillrale ; il étoit placé

a

l'en–

trée des temples,

&

le peuple s'arro{oit de cette eall

benite.

.. AQU!NO (

G/og. anc.

&

modo

)

ville d'!talie ;

au royaume de Naples, dans

la

terre de Labour.

Long.,

31.

23.

lato

41. 32.

.. AQUITAINE,

f.

f, (

Glog.

&

Jlifl.

anc.

&

mod.)

+

une des trois

parti.es

de l'ancienne Gaule. CéCar dit

qu'elle étoit Céparée au nord de la Gaule celtiquc,

par

I~

Garonn\!.

Il

'f

a fur fes autres

born~s

des

~o~teílatlOns entre les 1avans ; on en peut VOlr le detail

dans le

Diaion. de

Moreri_

Selon le parti qu'on prendra

l'Aquitaine

fera ,plus

ou mQins rcíferrée. LorCque Céfar divi(a les Gaules

en quatre grands gouvernemens, il fit entrer dans

l'Aqrútaine

les Bomdelois, les Angoumois , les Al!–

vergnats , ceux du Vélai , du Gévaudan, du Rouer–

glle ,du Quercy , les Agénois ,

l.es

~erruyéts

,

~es

Li–

mo(ms , les Périgordins

,les

POltevms , les Samton–

geois, [es Elviens ou ceu..x du Vivarais,

a

la place

defquel.s un empereur , qu'on {ollPc;onne @tre Galba,

mit ceux d'Albi. SOtlS Jl1lien

l'Aquitaine

étoit parta–

gée en dellX provinces ; ce;s deux provinces siappel-

1erel1l {ous Valentinien,

premiere &flconde Aquitai–

ne,

dont Bordeaux fut

la

métropole. Daos la fuite

on voit Bourges métropole de [a prerruere

Aquitaine

compofée de Cept autres cités; {avoir, celles d'Au–

vergne, de Rhocles , d'Albi

1

de Cahors, de Limo-