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APP

autres :V!1

¡z,

no

b,

&e.

qui daos un mot feróiéot trop

diil:ans des autres lettres , feroient trop gros

&

mal

approchés.

On appelle un caraé1:ere

approeM,

quand toutes les

lenres font fort preífées les unes contre les autres ;

les Imprimeurs font 'luel'luefois faire des caraé1:eres

de cette fa<;on , pom qu'il tienne plus de mots dans

une ügne

&

dans une

pa~e,

qu'il n'en auroit tenu

fans cela. Les lettres ainh

approchées

ménagent le

papier , mais ne font jamais des impreffions élégao–

tes.

Voye{

IMPRIMERIE.

ApPROCHE , f. f.

terme d'Imprimerie

:

on entend

par

approclle,

OU l'union de deux mots 'lui font joints,

quoiqu'ils doivent etre efpacés; ou la défunion d'un

mot dont

les

fyllabes font efpacées, quand elles

doivent etre jointes. Ces deux défauts viennent de

la négligence ou de l'inadvertance du compofitem.

ApPROCHES, f. f.

terme de Fonifieation,

c¡ui figru–

ñe les différens travaux que fom les affiégeans pour

s'avancer,

&

aborder une fortereífe ou une place

affiégée.

Voye{ Les

Pi.

de L'Art miLito Voye{

auffi TRA–

VAUX

&

FORTIFICATIONS. Les principauxtravaux

des

approehes

font les tranchées, les mines, la ferpe,

les logemens , les batteries,

les

galeries, les épau–

lemens

,&c.

Y

oye{ ces anicles.

Les

approclus

ou

Lignes d'approc/'es

fe font ordinai–

rement par tranchées ou chemins creufés dans la ter–

re.

Voye{

TRANCHÉES.

Les

approches

doivent etre liées enfemble par des

paralleles oulignes de communication.

Voye{COM~

MUNICATION.

Les affiégés font ordinairement des

contre-appro–

des,

pour interrompre

&

détntÍre les

approches

des

ennernis.

Voye{

CONTRE-APPROCHES.

(Q)

APPROCHER, (

Marine.)

s'approcher du vento

roye{

ALLER AU PLUS PRESo

(Z)

ApPROCHER , (

en Monnoyage.

)

c'eí!: oter du

flanc fon poids fort en le limant, pour le rendre du

poids preferit par les Ordonnances.

Voye{

RE BAIS–

SER.

ApPRO CHER

earreallx, (terme d'ancÍen Monnoya–

ge.

)

c'étoit achever Q.'arrondir les carreaux,

&

ap–

procher du poids que le flanc devoit avoir.

ApPRO CHER,

ti

la pointe,

ti

La double pointe, all ci–

fi(/u:

ce font

en SClllpture

diverfes manieres de tra–

vailler le marbre, lorfqu'on fait quelques figures.

roye{

POlNTE.

ApPROCHEI\ le gras des jambes, les talons ou les

éperons,

(Manege)

c'eíl:avertir un cheval qtú ralen–

tit fon mouvement, ou qttÍ n'obéit pas , en ferrant

les jambes plus ou moins fort vers le flanco

(Y)

A PPRO CHE R conferve fa fignification dans la

chaífe aux oifeaux marécageux.

Voici une machine plus facile

&

de moindre dé–

penfe qtle les peaux de vaches préparées pour tirer

aux canards.

C'eí!: un habit de toile couleur de vache ou de

cheyal, depltÍs la tete jufqu'aux piés , avec un bon–

net qtli doit etre fait comme la tete·d'une vache ou

d'lm cheval , ayant des cornes ou des oreilles , des

yeux, cleux pieees de la meme toile pour attacher

autour du col,

&

tenir le bonnet ; il fam laiíferpen–

dre deux morceaux de la meme toile au bout des

manches p01U imiter les deux jambes de devant du

cheval ou de la vache; il fant marcher en fe cour–

bant,

&

préfentant tOlljours le bout dn film: vous

approc/,ere{

ainfi peu-a-peu pour tirer les oifeaux

a

bas;

&

s'ils fe levent , rien ne vous empechera de

les tirer en volant : la meilleure helue pour cette

chaífe eíl: le matin.

APPROPRIANCE,

terme de droit Coutumier,

ufité

daos quelques COlltumes, p01U fignifiel'

prife de pof–

fi(Jion.

Daos la coí'ttume de Bretagne , ce terme eí!:

(ynonyme

a

deem.

Voye{ DECRET.

(H)

APP

ApPROPRIATrON, f.

f.

temle de Juri../PmJence ca-–

Ilonique,

eí!: l'application d'un bénéfice eceléfiaíl:i–

que, (fUi de fa propre nature eíl: de droit divin,

&

non point un patrimoine perfonnel, a l'túage propre

&

perpétuel de qtlelque prélat ou commlmauté re–

ligieufe, alin CJlI'elle en joiiiífe pour tolljours.

V.rye{

ApPROPRIÉ.

1I

y

a

appropriation,

qtland le titre

&

les revenus

d'une cure font donnés

a

un éveché ,

a

une maifon

Religieufe , a un collége ,

&e.

&

a

leurs fucceífeurs;

&

que quelqu'un des membres de ce corps fait

1'0Ri–

ce divin, enc¡u ité de vicaire.

Voye{

CURE &VICA–

RIAT.

Pour faire une

appropriatÍoll

,

apl-(:s en avoir ob–

tenu la permiffion dn Roi en chancelterie; il eil: né...

ceífaire d'avoir le confentement de l'éyeque du (ÜO–

cefe, du patron

&

du bénéficier,

l'églife on le

bénéfice eí!: rempü ; s'il ne l'eíl: pas, l'éveque dl!

diocHe

&

le patron peuvent le faire avec la permif–

fion du Roi.

Pour diffoudre une

appropriation,

il fuffit de pré–

fenter un elerc

a

l'éveque ,

&

qu'il I'inil:itue

&

le

mette en poffeffion ; car cela une fois fait , le béné–

nce revient

a

fa ·premiere nature. Cet aél:e s'appelle

une

defappropriation.

L'

appropriation

eí!: la meme chofe que ce qn'on ap–

pelle autrement

en droit eanoniq/Le,

UNJON.

Voye{

UNJON.

(H)

ApPROPRIÉ, adj.

en terme de droit eanoniqlle

,

fe

dit , d'une églife ou d'tm bénéfice, dont le revenu

eí!: annexé a quelCJIle dignité eceléfiail:ique ou com–

munauté religieufe, qui nomme un vicaire pour deí–

fervir la cure. En

~ngletetre,

le mot

approprié

eil: fy–

nonyme

a

inflodé. V.rye{

INFÉoDÉ. On

y

compte

3845 églifes

appropriées.

V.

ApPR0PRIATION.

(H)

ApPROVISIONNEMENT des places, f. m.

c'eil:dans

tan miLitaire

,

tout ce ql1i concerne la fournirure des

chofes néceífaires a la fubflil:ance des

troupe~

ren–

fermées dans une place.

Cet objetdemande la plus

~rande

attention.

M.le

maréchal de Vauban a donne des tables a ce fujet ,

qtl'on trouve dans plnfieurs livres ,

&

notamment

dans la

déflnfi des plaees

,

par

M.le

Blond ; mais elles

ont le défaut de n'etre point rai/onnées. Elles font

proportionnées au nombre des baíl:ions de cha(jue

place, depuis qtlatre baíl:ions jufqtl'a clix-huir. II fau–

droit des regles plus générales

&

plus particulieres

a

ce fujet, qui puífent fervir de príncipes dans cette

matiere. 11 y a un grand état de M. de S. Ferrier

dreífé en 1732, pour l'

approPijionmment

des places

de Flandrc. On le dit fait avec bien de I'intelligen–

ce ,

&

c'eí!: une piece manufcrite

11

laquellc il ¡Croit

a propos de donner plus de publicité. (

Q

)

ApPROUVER ,

un Livre

c'eíl: déclarer par écrit

'Iu'apres l'avoir

111

avec attention , on n'y a rien

trouyé qui puiífe ou doive en empecher l'impreffion_

Yoye{ApPROBATlON, CENSEUR.

APPROXIMATION,

approximatio,

f. f.

(en

Ma–

thématique.

)

eíl: une opération par laquelle on ap–

proche tOLljOurS de plus en plus de la valeur d'une

quantité cherchée, fans cependant en trouver ja–

mais

la

valeur exaé1:e.

Voye{

RAer E.

\Vallis , Raphfon, Haltey ,

&

d'autres, nous ont

donné différentes méthodes

d'approximation:

tomes

ces méthodes confiíl:ent

a

u'ouver des féries conver–

gentes, a l'aide defqtlelles on approche fi pres ql1'on

veut de la valeur exaé1:e d'une quantité cherchée;

&

cela plus ou moios rapidement , felon la natLUe

de la férie.

Voye{

CONVERGENT

&

SÉRIE.

Si un nombre n'eí!: point un qtlarré parfait, il ne

faut pas s'atrendre d'en pouvoir tirer la racine exac–

te en nombres rationels, enriers ou rompus; dans

ces cas il fallt avoir rccours aux méthodcs

d'appro–

ximlltion,

&

fe contenter d'une valenr ql1;i ne diJfere