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AMY

lIuérir autrement. Les cicatrices que produifent les

opérations ou les e(carrotiques , catúent un grand

dérangement dans la déglutirion

&

la re(piration,

outre qu'elles (ont difgracieufes pou.!' les per(onnes

qui les portento

Si ces tumeurs (ont cau(ées, comme

il

arrive d'or–

dinaire, par un virus écrouelleux, fcorbutique ou

rachitique , il fam ·avant tout pen(er a traiter ces

caufes générales.

On doit cr.aindre avec juíl:e rai(on la gangrene qui

attaque (ouvent ces parties.

Voye{

GANGRENE.

(N)

AMYNTIQUES , adj.

terme de PIzarmacie,

quali–

ncation qu'on donne a des empHltres défenfives 01'1

fortifiantes.

Voye{

EMPLASTRE.

(N)

*

AMYZON ,

ou

MEZO, ville ancienne de Ca–

r.ie,

dans l'Afie mineure.

AN

AN,f.

m.

ou

ANNÉE,r.

f.

(Jlij!.

&

Ajlr.)dans

I'é–

tendue ordinaire de {a fignificatlon , eíl: le cycle ou

l'aíremblage de pluúeurs mois ,

&

communément de

douze.

Voye{

CYCLE

&

MOIs.

D'autres définiífent généralement

l'année,

une pé–

riode ou e(pace de tems qui fe me(ure par la révolu–

tion de quelque corps céleíl:e dans (on orbite.

Voye{

PÉRIODE.

Ainú le tems dans lequellesétoiles fixes font leur

révolution eíl: nommé

La grande année.

Cette année

eíl: de 25920 de nos années vulgaires; cal' on a re–

marqué que la {eaion commune de l'écliptique

&

de

l'équateur, n'eíl: pas fixe

&

immobile dans le ciel

étoilé ; mais que les étoiles s'en éloignent en

5'a–

vanc;:ant peu-a-peu au-dela de cette feaion, d'envi–

ron 50 fecondes par ano On a donc imaginé que toute

la fphere des étoiles fixes fai(oit une révolution pé–

riodique autour des poles de l'éc1iptique,

&

parcou–

roit 50 [econdes en un an; ce quifait 259:W ans pour

la révolution enriere. On a appellé

grande

ann.le

ce

long efpace de tems, qui (urpaífe quatre

~

cinq fois

celui que l'on compte vulgalrement dept1ls le com–

mencement du monde.

Voye{ Particle

PRÉCE,SSION

des équinoxes.

Les tems dans lefquels

J

upiter , Saturne , le Soleil,

la Lune , nniírent leurs révolutions,

&

retournent

au meme point du zodiaque , {ont refpeaivement ap·

pellés

années

de

Jupitu, de Saturne; annles Solaires

&

années Lunaires. Voye{

SOLEIL, LUNE, PLANE–

TE,

&c.

L'année proprement dite

,

eíl: l'année [olaire, on

l'e{pace de tems dans lequelle Soleil parcourt ou pa–

roit parcourir les douze úgnes du zodiaque.

Voye{

ZODIAQUE

&

ECLIPTIQUE.

Suivantles ob[ervations de Meffieurs Caffini, Bian–

ehini, de la Hire, l'

année

eil de 365 jours 5 heures

49 mino

&

c'eil-la la grandeur de

I'année

fixée par les

auteurs du Calendrier Grégorien. Cette année eíl:

celle qu'on appelle

l'année Ajlronomique

:

C¡\lam a

l'année civile,

on la fait de

36~

jours, excepté une

annle

de quatre en quatre, c¡m eíl: de 366 jours.

La viciffitude 'des fai(ons 1emble .avoir donné oc–

caúon a la premiere inilitution de

['année;

les hom–

mes portés naturellement a chercher la cauCe de cerre

viciffimde, virent bien-tot qu 'elle étoit produite par

les différentes útuations du Soleil par rapport a la

terre,

&

ils convinrent de prendre pour

l'année

l'ef–

pace de tems que cet aíl:re mettoit a revenir dans la

meme úntation, c'eíl:-a-dire, au meme point de fon

orbite.

Voye{

SAISON.

Ainú comme ce fut principalement par rapport

aux faifons

~lle

l'anné.

fut inilintée , la principale

attention qu on eut, fut de faire enforte que les

memes parties de l'

rznnle

répondiífent tOltjours aux

memes iaiíons , c'eíl:-a-dire , que le commem;ement

TomeJ,

'

AN

¡'minie

fe tl'ouvttt tOlljours dans le tems que le

Soleil éroit au meme point de (on orbite.

Mais comme chac¡ue peuple prit une voie

diffé~

rente pour arriver a ce but , ils ne choi/irent pas tO\lS

le meme point du zodi'<lque pour fixer le commence–

ment de l'

année

,

&

ils ne s'accorderent pas non plus

{\tI'

la durée de la révolurion entiere. Quelc¡ues.unes

de ces

années

étoient plus correaes que les atltres ,

mais allcune n'étoit exatle, c'eíl:-a-dire, qll'aucune

ne marquoit parfaitement le tems précis de la révo–

lution du Soleil.

Ce {ont les Egyptiens,

fi

on en croit Hérodote ,

c¡ui ont les premiersfixé

I'rznnét,

&

quil'ontfait de

360 jours, c¡u'ils féparerent en dome mois; Mercu'

re Trifmegiíl:e ajouta cinq jours a

I'rznnée,

&

la fit

de 365 jours. Thales, a ce qu'on prétend, la fit du

meme nombre de jours parmi les Grecs : maisil ne fut

(uivi en ce point que d'une parrie de la Grece. Les

Juifs, lesSyriens, les Romains, les Penes, les Ethio–

piens, les Arabes, avoient chacuns des années

dif~

férentes. Toute cette diverfité eíl: peu étonnante

ú

on fait attention

a

l'ignorance Oll l'on étoit

p~ur

101'5 de l'Aíl:ronomie. Nous lifons meme dans Diodore

de Sicile,

liv.

l.

dans la vie de Numa par Plutarc¡ue,

&

dans Pline,

Liv. V

J I.

chapit. xlvii).

c¡ue

l'annle

Egyptienne

étoit dans les premiers tems fort diffé–

rente de celle que nous appeLJons aujourd'hlli de ce

nomo

L'année folaire

eíl: I'intervalle de tems dans lequel

le foleil paroit décrire le zodiaque , ou celui dans

lec¡uel cet aíl:re revient au point d'on il étoit parti.

YoyC{

SOLEIL.

Ce tems, felon la mefure commune, eíl: de 36 5

jours 5 heures 49 minutes. Cependant quelques

A(~

tronomes le fom plus ou moins grand de quelc¡ues

(econdes ,

&

vont meme jufc¡u'a une minute de dif–

férence. Kepler , par exemple , faifoit l'année de

3

65 jours 5 heures 48 mino

57

fee. 39 tierces. Ric–

cioli de 365 jours 5 heures 48 mino Tycho de 365

jours 5 heures 48 mino M. Eulh a publié dans le

premier tome

des Mémoires Fran,ois de l'Académie de

Berlin ,pago

3:;.

une table par laquelle on voit com–

bien les Aíl:ronomes fom peu d'accord fur la gran-

deur de l'

année jolaire.

.

L'

aiméefolaire,

comme nous l'avons déja obfervé,

eíl:' divifée en

annle ajlronomique

&

année civilej'

L'

anille aflronomi'lue

eíl: celle qui eíl:

détemliné~

avec préciúon par les obfervanons aíl:ronomiques :

comme il eíl: aifez avamageux c¡ue cette

année

ait

un commencement fixe, foit qu'on compte le tems

en

années

écolllées depuis la naiífance de J. C. foit

c¡u 'on le compte en

années

écoulées depuis le com–

mencement de la période Julienne, les Ailronomes

{ont enfin convenus que le commencement de

I'an–

mE,

jolaire

{oit compté du midi qui précede le pre–

miel' jour de Janvier, c'eil-a.-dire, de maniere qu'a

nlidi du premier Janvier , on compte déja un jour

complet OU"24 heures de tems écoulées.

On peut diíl:ingller

I'annle ajlronomi'lue-

en d(!ux

efpeces ;

l'tmejyduéale

,

I'autre

lropi'lue.

L'

année fyduéale

,

c¡u'on appelle auíli

anomalijli~

que

ou

périodique,

eíl: I'e{pace de tems que le foleil

met a faire fa révolunon apparente autour de

la

terre , ou , ce qui revient au m&me , le te?lS que la

terre met

a

revenir au meme poinr du zodtac¡ue. Ce

tems eíl: de 365 jours 6 heures 9 minutes 14 (ec.

L'année tropique

eille rems qui s'écoule entre deux

équinol\es de printems ou d'automne ; on la

n~mme

annle tropique

,

parce qu'il faut que tovt cet

Jrtter~

valle de tems s'écoule pour que chaque [aifon fe

rétabliífe dans le meme ordre qll'auparavant : cc.tte

année

eíl: de 365 jours 5 heures 48 mino 57 (ec.

&

par con(éc¡uent elle eil un peu plus courte

qt!e

I'anné, fydedale.

La raiCon de cela eil que coml1}j}

C

c 'c ij

.