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()

dehots. M. Petita inventé une macrune

qtú

coñvient

égalemene

a

toutes les e{peces de luxatíon du bras.

roye{

MACHINE

pour

la

luxation dlt bras. (Y)

AMBIA-MONARD,

(Med.

)

bitume liquide jau–

ne, dont l'odeur approche de celle du tacamahaca ;

i1

eíl: ré{olutíf, fortinant, adouci{fant; il guérit les

dartres, la gratelle : on s'en (ert pour les humeurs

froides : il a les memes vernls que les gommes.

(N)

*

AMBfAM , ville

&

royaume d'Ethiopie vers le

lac Zaflan.

*

AMBfANCATIVE, ville

&

royaume d'Ethio–

pie, entre la Nubie

&

le Bagamedri.

AMBIANT, aelj. (e dit

en

PhyJl'lue

ele ce qui for–

me comme un cercle ou lille enveloppe a l'entour

de quelque cho{e; ce qu'on appelle

ambiens

en La–

tín, ou

circumambiens;

comme l'atmo(phere qui en–

veloppe la terre

&

tout ce qu'elle porte. Ainfi on dit

l'air ambiant

pour

l'air environnant; les corps ambians

pour

les corps environnans. roye{

AIR.

(O)

*

AMBIBARIENS , peuples ele I'anci"enne Gaule ;

on croit que ce {ont aujourd'hui ceux du diocefe d'A–

vranehes.

AMBIDEXTRE, aelj. pris (ubO:.

(luriJP.) 'luije

jert des deux mains

avec une ai{ance égale.

roye{

MAIN. Ce mot vient du Latin

ambidextra,

compo{é

de

ambo,

les deux,

&

dextra,

main droite , faie a

l'imitation du mot Grec

dl-'<pld't'e,O~

,

qui fignine la

meme chofe. Hippocrare dans fes

Aplzorifmes

prétend

qu'il n'y a point de femme

ambidextre

:

plufieurs Mo–

ciernes cependant {outiennent le contraire ,

&

citent

des

~xemples

en faveur de leur {entiment : mais s'il

y a des femmes

ambidextres,

il faut avoiier du moins

qu'il y en a beaucoup moins que eI'hommes.

On a auffi appliqué le mot

ambidextre

dans un {ens

métaphorique a eeme qui prennent de I'argent de deux

parties,

&

promettent (éparément a I'une

&

a l'autre

de s'employel'pourelle, comme pourroit faire un Ex–

pert,un Procureur

011

folliciteur de mauvaifefoi.(H)

*

AMBlERLE, ville de France dans le Fores, a

trois lieues de Roiianne ,

a

quinze de Lyon.

AMBIGENE, adj.

kyperbole ambigene, en Géomé–

trie,

c'eO: celle qui a une de {es branches infinies in{–

erite ,

&

I'alltre circon{crite a ron afymptote.

roye{

COURBE, Telle eO:

dans lajig.

38.

Analyf

la courbe

B

e

E D,

dont une branche

e

B

ell: in{crite a I'a–

{ymptote

A G

,

c'eíl:-a-dire tombe au,dedans ;

&

l'au–

tre branche

e

E D

eíl: circon{criee a l'a{ymptote

A F,

c'eft-a-dire tombe au-dehors de cette a{ymptote. M.

Newton parolt etre le premier qui {e {oit (ervi de ce

terme pour défigner certaines courbes hyperboli–

ques du troifieme ordJOe.

(O)

AMBIGU, adj. (

Gramm.

)

ce mor vlent de

ambo,

deux,

&

deago,

pouífer, mener. Un terme

ambigu

pré{ente

a

l'e{prit deux {ens différens. Les répon{es

<les

~nciens

oracles étoient toujours

ambigues;

&

c'étolt dans cette

ambiguité

que l'oracle trouvoit

a

fe défendre contre les plaintes du malheureux qui

.j'avoit con{ulté, lor{que I'évenement n'avoit pas ré–

pondu

a

ce que I'oracle avoit fait efpérer {elon l'un

des deux (e,ns,

roye{

AMPHIBOLOGIE,

(F)

AMBITE, adj. en u{age

dans les rerreries.

On dit

que le verre ell:

ambit¿

qualild il eft mOti, quand il n'y

a

pas a{fez de {able; alors il vient plein de petits

gro–

meallX; le corps du verre en eíl: tout parfemé ; les

marchandi{es qui s'en font font comme pourries

&

calfent facilement,

II

faut alors le ranner ,

&

perdre

a

cette manreuvre dtl tems

&

du charbon.

Poye{l'ar–

tide

VERRERIE.

AMBITION,

f.

f.

c'eJllapaJlion qui nous porte avec

exces

a

nous acgrandir,

Il

ne faut pas confondre tous

les

ambitie=:

les nns attachent la grandeur {olide

a

l'autorité des emplois ; les alltres

a

la riche{fe; les au–

tres au fafie des titres,

&c.

Plufieurs vont

a

leur but

~

nul choix des moyens ; quelc¡nes-uns par de gran-

TomeI.

AMB

3

21

des chofes ,

&

d'autres par les plus petites : ainfi telle

ambition

paífe pOlIrvicé, telle autre pour vertu ; telle

eft appelléeforce

d'efprit,

telle

lcarement

&

baJ!effe.

Toutes les pallions prennent le tour de notre ca–

raB:ere,

Il

ya, s'il eft

permis

de s'exprimer ainfi ,

entre I'ame

&

les objets une influence réciproque.

C'eil: de I'ame que viennent tous les {entimens : mais

c'eft par les organes dn córps que paífent les objets

qtú

les

excitent: felon les couleurs qtle l'ame leur

donne ; felon c¡u 'elle les pénetre, qu'elle les embel–

lit, qu'elle les áégui{e, elle les rebute ou elle s'y at_

tache. Quand on ignoreroit qtle tous les hommes ne

fe rei'remblent point par le creur , il fuffiroit de {avoir

qu'ils envifagent les chofes {elon leurs lumieres •

peut-etre encore plus inégales, pour comprendre la

différenee qui difringue les pallions qtl'on défigne du

merrie nom : fi différemment partagés d'efprit, de (en–

timens

&

de préjugés, il n'eft pas étonnant qu'ils s'at–

tachent au meme objet fans avoir en vue le meme in–

téret;

&

cela n'eft pas feulement vrai des

ambitieux,

mais auffi de toute paffion.

(X)

*

Les Romains avoient élevé lID'temple

a

l'

ambi–

tion,

&

ils le lui devoient bien. lis la repréfentoient

avec des ailes

&

les piés nuds.

AMBITUS,

f.

m. eft

en Mtifi'luele

nom qtl'on don–

noit autrefois

a

l'étendue particuliere de chaqtle ton

ou moele du grave

a

l'aigu. Car quoique l'étendu6

d'un mode fut en qtlelque maniere fixée

a

deux oc–

taves, il

Y

avoit des tons irréguliers dont

l'ambitus

excédoit cette étendue,

&

d'autres qui n'y arrivoient

paso

Voye{

MODE, TON

de l'Eglife, (S)

*

AMBIVARITES, peuples de la Gaule Belgiqtle:

on croit qu'ils habitoient le pays avjourd'hui appellé

le

Brabant. roye{

BRABANT.

. AMBLE,

f.

m, e'eft, en langue de

Manege,

un pas

du cheval, dans lequel

il

a toujours

a

la fois deux jam–

bes levées.

roye{

PASo

Ce pas eft un train rompu, un cheval qtú va

l'am–

ble,

mouvant toujours

a

la fois les deux jambes de

devant ou les deux de derriere :

l'

amble

eftI'allure na–

turelle des poulains ;

&

ils s'en défont des qu'ils font

aífez forts pour troter. On ne connole point cette al–

lure dans les Manéges , otiles Ecuyers ne veulent qtle

le

pas, le trot

&

le

galopo

La rai{on 'qu'ils en donnent

eft qtl'on peut metn'e au galop un cheval qui trote>

fans I'arreter, mais qu'on ne peut pas le mettre de

meme de l'

amble

au galop fans l'arreter; ce qui prend

du tems

&

interrompt la jufteífe

&

la cadenee du ma-.

nége.

roye{

TROT, GALOP,

&c.

Il

y a différentes manieres pour dre{fer un jeune

cheval

a

l'amble.

Quelqtles-uns le fatiguent

a

mar–

cller pas

a

pas dans des terres nouvellement labou–

rées, ce qui l'act:Outllme nanlrellement

a

la démar–

che de l'

amble:

mais cette méthode a {es inconvé–

niens; car on peut, en fatiguant ainfi un jeun¡; che–

val, l'affoiblir oul'efuopier.

D'autres , pour le former

a

ce pas, I'arretent tout

court, tandis qu'il galope,

&

par cette furpri{e lui

font prendre un train mitoyen entre le trot

&

le ga–

lop; de {orte que perdant ces deux allures, il faut

néce{fairement <;Iu'il retombe

a

l'amble:

mais on ri{–

qtle par-la de

1m

gater la bouche, ou de lui donner.

une encartelure, ou un nerf-férure.

D'autresl'y dre{fenten lui chargeant lespiés de fers

extremement lourds: mais cela peut leur faire heur–

ter

&

ble{fer les jambes ele devant avec les piés de

derriere. D'autres leur attachent au paturon des poids

de plomb : mais outre qtle cette méthode peut cau–

fer les memes accidens

qu~

la

pré~édente

, elle peut

auffi cau{er al! cheval des toulures IDcurables, ou lui

écrafer la couronne,

&c.

D'autres chargent le dos du cneval de terre, de

plomb,

9U

d'autres matieres peCantes; mais il eft

a

Sf