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AMA

verte & peu profonde,

Ji

elle n'efi poil1t apparente;

ou

{j

elle

ea

enfoncée dans les terres: on agira dif–

féremment (uivant ces trois caso

Lonque la (onrce

ea

découverte, vous creufez

feulement pour

I'ama./fer

un trou quarré , dont

vous rirez les terres doucement, que vous (outien–

drez par des pierres (eches. Dans l'endroit de l'é–

coulement, vous creu(ez une rigole dans les terres,

ou une picrrée batie de blocailles ou pierres (eches,

que vous couvrez de terre a me(ure que vous O1ar–

chez. Si la (ource n'ea pas apparente, on fera plu–

iieurs

pu~

éloignés de 30

a

¡l.0

pas,

&

joints par

des tranchées, qui rama{feront toutes les eanx.

Dans le cas Olt la (ource

ea

enfoncée plus avant

dans la terre, vous creu(erez ju(qu'a I'eau un pa(–

fage en forme de vo(he

par.de

{fous les terres, que

vous retiendrez avec des planches & des étreffillons.

Lor(que vous aurez confiruit plnfieurs de ces VOlI–

tes

&

des pierrées de communication, vous les

conduirez dans une grande tranchée de recherche ,

dont les berges (eront coupées en talus des deux

c(¡tés, en pratiquant des rameaux

a

droite

&

a

gau–

che en forme de pattes d'oie , pour ramaíler le plus

d'eau que vous pOUlTez. Toutes ces pierrées, tran–

chées

&

rameaux (e rendront par une perite pente

douce , dans une (eule

&

grande pierrée , qui por–

tera l'eau dans le regard de prife , Ol! dans le ré–

fervoir.

On pratique depuis ce regard de 50 toi(es en 50

toí(es, des puilarts ou puits mac;onnés, pour exa–

miner 4i. l'eau y coule,

&

~n

cortnoitre la quan–

tité. On marque le chemin de I'eau par des bornes,

afin d'empecher les plantations d'arbre dont lesra–

cines perceroient les tranchées & feroient perdre

les eaux.

(K )

AMASSETTE, c'el1: une petite piece de bois, de

come, d'ivoire,

&c.

dont on fe (ert pour ra{fembler

les

couleurs

apres les avoir broyées fur la pierre.

V.

Planche de PÚllIure ,figure

l.

.. AMASTRE, AMASTRIS, AMASTRIDE,

ville ancienne

&

maritime de Paphlagonie lirr le bord

du Pont-Euxin ; on l'appell& aujourd'hui

Amajlro.

AMATELOTER (e dit

ert

Marine

de deux Mate–

lots qui fe prennent pour compagnons

&

aiToci6s ,

afin de (e (oulager réciproquement,

&

que l'un

puiiTe fe repo(er quand l'autre fait le quart.

(Z )

AMATEUR,

r.

m.

c'ea

un terme con(acré

altx

Beaux-Arts,

mais particulierement

a

la

PÚl1Iltrt.

Il (e

dit de tous ceux qui aiment cet art

&

qui ont un gOllt

décidé pour les tableaux. NOllS avons nos

amateurs,

&

les ltaliens om leurs

virmofes. (R)

.. AMATHONTE

ou

AMATHUSE, ville de l'ille

de Chypre Ol! Venus

&

Adonis avoient des autels.

Quelqllcs Géographes croyent que

c'ea

LimiiTo

d'aujourd'hui ; crautres difent que Limi1fo

ea

a

plus

de (ept milles des ruines d'Amathu(e.

~

AMATHRE , nom qn'Homere a donné

a

une

des cinquante Néréides.

.. AMATHUS

Oll

AMATHONTE, ville de la tri–

bu de Mana{fes en-dec;a du Jourdain.

*

AMATHUSIA. Venus fut ainfi nommée d'Ama–

thonte dans l'ille de Chypre Oll elle étoit particulie–

rement adorée.

" AMATIQUE

ou

S. THOMAS.

Voye"

THOMAS

(SAINT. )

AMATIR ,

lerme

monnoie,

e/l: I'opération de

blanchir les flancs, en(ol'te que le métal en (oit mat

&

non poli. En cet étaton marque le flanc au balan–

cier d'Oll il fort ayant les fonds polis

&

les reliefs

mats. La caufe de ces delLx effets e/l: que la gra–

vure des quarrés e/l: (eulement adollcie, aulieu que

les faces font parfaitemem polies. La grande preffion

que le flanc (oufl're entre les quarrés fait qu'il en prend

jufqu'aux moindres traits. Les parties polies des quar-

'AM A

rés doivent renCl:e polies celles du flanc qui leur coro

re(pondent; au !Jeu que celles <¡ui (ont gravées

&

(elúement

a~oucie.s,

par

co~(équent

encore remplies

~e pore~

qul (ont Impercepubles

c~acun

en particu–

lier, mals dont le grand nombre falt que ces parties

poreu(es ne (ont point lui(antes, lai/fem (ur le flan<>

autant de petits poims en reliefqu'elles om de pores.

C'e/l: ce qu'on appelle

le mal.

Le blanchiment pour

l'argcnt

&

la r:Olúeur pour I'or qui rendent les flanes

mats dans toute leur étendue, tont des préparations

indi(pen(ables pour avoir de bellt! monnoie,

&

que

l'avidité des Entrepreneurs leuT fait négliger, quoi–

qu'ils (oient payés pour les faire.

AMATIR,

en lerme d'Orfévre en gro./ferie,

c'efi 6ter

l'éclat

&

le poliment a certaines parties qui doivent

(ervir comme d'ombre en les rendant gr<\Íp'eu(es

&

mattes, pOLU que celles auxquelles on lat/rele poli

paroi/fem avec plus d'éclat lorfque ce font desreliefs.

Au contraire lor(que ce (ont les fonds qui (ont [lolis,

cel'taines parties des reliefs (ont mattes afin qu'elles

(e détachent davantage des memes fonds, comme

dans les médailles.

Voye"

MÉDAILLES

&

MATTOIR.

On dit

01'

mal

&

argent blanclzi

,

lor(que les pieces fai–

tes de ces métatLX n'ont point été ,Polies apres avoir

été dérochées.

roye"

POLlR

o'

D ERO CHER.

.. AMATITUE, riviere de l'Amérique (eptentrio.

nale en la nouvelle E(pagne , €jui fe jette dans la mer

Pacifique (ur les confins de la province de Guaxaca.

*

AMATO, riviere d'Italie dans la Calabre, elle a

(a (ource dans l'Apennin ,

&

(e jette dans la mer pres

du bourg de Sainte Euphémie.

*

AMATRICE, ville d'ltalie au Royaume de Na–

pies dans l'Abruzze ultérieure.

Long. 31.

's.

lal. 4

2 •

's3·

*

AMATZQUITL,jlve

flnmo papyracea

Nierem~

berg.

(

Bot.

)

plante dont la (ub/l:ance e/l: légere com–

me celle du figuier, dont la feuipereifemble a celledu

citronnier,maisea plus velue & plus pointue,& dont

le fuút e/l: de la gro/feur d'une noix

&

plein de grai–

ne blanche de la meme forme

qu~

celle de la figue•

Cette plante aime les pays chauds

&

(e trouve

a

Chietla; la décocrion de (a racine paiTe pour(alutai.

re dans les maladies fébriles.

AMAUROSE, f. f.

terme de MetÚcine,

eft une pri–

vauon totale de la vúe (ans qu'il yait aux yeux au–

cun défaut apparent.

Poye{

<lE

~

L,

&c.

Ce mot ea

francifé du Grec

';¡'''

't.vp¡

;¡(f/~

qui fignifie

obfcur'iffinunl,

étant derivé du verbe

dp.dlJp.6J,

qui figni1ie

oblcurci,.

Amaurf!!is

c/l: la meme chofe que le

guita firma

des

Latins.

Voyez

GOUTTE SEREI E.

(N)

AMAUTAS, (. m.

( Hifi. mod.)

Philo(ophes du

~

Pérou lous le regne des

Incas.

On croit que ce furo

l'Jnca

Roca

qui fonda le premier des écoles

a

Cu(co,

ann que lesAmautas y enteignaiTent les Sciences aux

Princes

&

aux Genrilshommes; car il croyoit que la

(cience ne devoit erre que pour la Nobleíle. Le de–

voir des

Amautas

étoit d'apprendre

a

leurs di/ciples

les cérémonies

&

les préceptes de leur religion; la

rai(on, le fondemem

&

I'explication des lois ;

la

po–

litique

&

l'Art Militaire; I'Hifioire

&

la CIu'onolo–

gie;

la

Poefie meme , la Philo(ophie, la Mufique

&

l'Aílrologie. Les

Amautas

compo(oient des comédies

&

des tragédies qu'ils repré1entoient devant leurs

Rois

&

les SeiO'neurs de la Cour aux fetes

(olem~

nelles. Les

{ujet~

de leurs tragédies étoient des ac–

tions militaires, les u"iomphes de leurs Rois ou d'au–

tres hommes illuílres.Dans les comédies ils parloient

de l'a

9

riculmre, des affaires domelliques,

&

des di–

vers evenemens de la vie humaine. On n:y remar–

quoit rien d'ob(cene ni de. rampant; tout au con–

trairey étoit grave, (entenueux, conforme aux bon–

nes mamrs

&

a

la vertu. Les acreurs étoient des pero

(onnes qualifiées;

&

quand la píece étoit joiiée , ils

venoiept reprendre leur place dans l'afi'emblée , cha-