Table of Contents Table of Contents
Previous Page  381 / 994 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 381 / 994 Next Page
Page Background

Elle

dl:

un violent cathartique,

&

ne purge pas

avec moins de force la bile, le phlegme,

&

les hn–

mems aqueufes, que le tithymale. Mais nOlls 11e

faurions rrop répeter 'Iu'on ne doit fe fervir d'un re–

mede

fi

violent 'Iu'avec beaucoup de précaution.

(N)

ALYSSOIDE, f. f. herbe dont la flem eíl:

COI11-

pofée de quatres feuilles difpofées en croix;

il

fort

au calice un piíl:íl c¡ui devient dans la fuite un fruit

prefqu'elliptique , gonflé

&

allez gros ; ce fruit eíl:

partagé en dellx loges par une cloifon parallele aux

aeux portions c¡u'elle divife,

&

il renferme des fe–

mences applaties , arrondies,

&

entomées par un

limbe. T ournefort,

Injl. rei hubo Voyez

PLANTE.

ALYSSON,

r.

m, herbe dont les flenrs font com–

pofées de quatre feuilles difpofées en croix; il fort

au calice un pifril, qui devient dans la fuite un fruit

alfez petit, relevé en bolfe,

&

partagé en deux 10-

ges par une cloifon qui eíl: paraJlele anx portions

qu'elle divife : ce fruit renferme des femences ar–

rondies. Tournefort,

Infl.

rei herb. Voyez

PLANTE.

(1)

ALYTARCHIE,

r.

f. dignité de l'Alytarque, qui

rluroit quatre ans.

Voyez ci-deffous

ALYTARQUE.

ALYTARQUE , f. m.

(Hif!.

ane.

)

Magiíl:rat qui

dans les jeux commandoit aux Maíl:igopbores , ou

Porte-verges,

&

leur faifoit exécuter les ordres de

l'Agonothete.

(G)

ALZAN, f. m. (

Manége.)

poil de cheval tirant

fur le rOllx. Ce poíl a plufieurs nuances 'lu'on défi–

gne par plufieurs épithetes; favoir,

alzan dair, alzan

poil de vaelle, alzan bai , alzan vij, alzan obfcur, al–

zan brúLé.

On dit proverbialement

alzan brúlé, plútót

mort que taffi;

ce 'lui veutdire que les chevaux de ce

poíl font fi vigoureux,qu'ils ne le lalfentjamais.

(V)

A M

AM.

VoyezHAME<;:ON

AMABYR,

ou

AMVABYR ,f. m. ancien mot Añ–

glois,

qui

fignifie

le

prix de

la

virginité.

C'étoit un dmit

'lui fe payoit au Seigneur dans quelques Provinces

d'Angleterre par celuí 'lui épotúoit la filIe d'un de fes

valfaux.

Vqyez

MARQUETTE.

(H)

.. AMACACHES,

r.

m. pI. peuples de J'Améri–

que méridionale , dans le Bréfil, aux environs de la

contrée de S. Sébaíl:ien de Rio-Janeiro.

.. AMACORE,

&

AMACURE,rivieredel'Amé–

tic!ue feptentrionale, clui tombe da11s la Caribone ,

&

fe jette dans la ¡;ner du nord, auxenvironsde l'em–

bouchure de l'Orenoqne.

..AMACUSA, ile

&

province dn Japon, avec une

ville du meme nomo

*

AMADABAD, grande vílle d'Afie, capitale dn

Royanme de Guznrate, aux Indes orientales, dans

l'Empire du Mogol,

Long.

!JO.

l.5.lat. 23.

Son commerce eíl: d'étoffes de foie, de coton,

pures ou melées de l'une

&

de l'atltre, cornme

tul–

bandes , allégias,

attelalfe~,

baffetas

&

chilfes , bro–

cards de draps d'or

&

d'argent, damas, fatins , taf–

ietas, velours, alcatifs d'or, d'argent, de foie,

&

ae laine; toíles de coton , blanches ou peintes , qui

fe font dans cette ville meme ,

&

qu'on tranfporte

a

Surate, a Cambaye ,

&

a Boritfchia. Le pays a de

l'indigo , du [uere, des confitllres , du cumin , dn

miel, de la laque, de I'opium , dn borax, du gin–

gembre, des mirobolans , dn falpetre , du fel ammo–

niac , de I'ambre-gris , dn nnúc , des diamans; ces

trois dernieres marchaAdifes font d'importation.

C'eíl: d'Amadabad ou Amadabath, que viennent

t,?utes les toiles bIenes qui paifent en Pene, en Ara–

~te,

en Abyilinie,

a

la mer Rouge,

a

la cote de Mé-

11l1de , a Mofambique, a Madagafcar, a Java, a Su–

matra?

a

~acalfar

, aux Moluques.

Bontfchia ou Brotchia , ville dn RoyalUne de Gu–

Tome

l.

'A M A

(arate, a

12.

licues de Surate, a auili des mannfac4

tures de toíles de coton. On en faít auili a Bi[anta–

gar, a Pettan , a Brodera,

a

Goga, a Chin, POllr,

Nariaath, Valfet,

&c.

*

AMADAN, ville d'Afie, dans la Perfe.

Long.

6.5. 2.5.

lato

3.5. d.

_

AMADES ,

r.

f.

pI.

On appelle ainu

dans le Bta–

fon ,

trois lifres plates paralleles , dont chacune eíl:

large comme le tiers de la fafce; elles traverfent l'éctl

dans la meme untation, fans toucher aux bords d'un

coté ni d'autre.

( V )

*

AMADIE,

ville d'Afie, dans

le

Curdiíl:an, fm

une haute montagne.

Long.

)3.

3o.lat.

36.2.5.

*

AMADIS , c'eíl: le nom que

lesCouwrieres en linge

dennent a une fa<;on de manche ou de poignet , 'lui

n'eft guere d'ufage qu'aux chemi[es de nuit. Les man–

ches en

amadis

font peu ouvertes ; {ont doublées de

la meme toile 'Iu'elles font faites , depuis le poignet

jufqu'au delfus de la fente ou ouverture de la man–

che; font étroites

&

s'appliquent fi exaétement [ur

le bras , qu'elles ne bouffent point,

&

c¡u'a peine peu–

vent-elles (e plilfer. Lesgensopulens les garnilfent en–

delfus de falbalas longs , ou de belle moulfeline, ou

l:n&me de dentelle. Le poignet n'a qu'une petite man–

chette de deux ou trois doigts au pl!ls. On donne en–

core le nom d'

amadis

aux manchettes dontles femmes

en couches fe couwent les bras.

*

AMADOU , f. m. efpece de meche noire qlú fe

prépare en AlIernagne avec une [orte de grands cham–

pignons Ol! d'excroilfances qu'on trouve (u)' les vieux

chenes, frenes

&

fapins. On fait cuire ces excroif–

fances dans de l'eau commnne ; on les feche, on les

bat; on leur donne enfuite tille forte leilive de falpe–

tre;

on les remet fécher au four ,

&

l'

amadou

eíl: fait_

On fait de quelufage i1 efr pour avoir promptement

du feu, par le moyen de I'acier

&

de la pierre a fufll.

*

AMAGER

ou

AMAG, ile dn Danemark [ur

la mer Baltique , vis-a-vis de Copenhague, d'ou 1'on

peut y palfer {urlln pont.

*

AMAGUANA , ¡le de l'Amérique [eptentrio–

nale ,

&

tille des Lucayes pres d'Hifpaniola.

*

AMAIA,

A

MAJ

A ,

AMAGIA , ville principale

des Cantabres en Efpagne, vers les confins des Af–

turies, a trois lieues de Villa-Diego , olll'on en voit

encore les ruines.

AMAIGRI , adj . [e dit d'une terre ufée

&

dénuée

des fels nécelfaires a la produilion des végétaux. On

doit y remédier en

1'e~railfant.

V.

ENGRAIS.

(K)

AMAIGRIR, v. a.

terme d'Architeflure. Voye{

D ÉMArGRIR•

.. AMArGRIR ,

rendre maigre.

L'uf.'lge fréquent de

certains alimens delfeche

&

amaigrit

;

le tra.vaill'a

amaigri.

AMArGRIR,

V.

n.

iJ

amaigri-t

tOllS les jours.

V.

MAl–

GREUR..

(L)

*

AMAlGRIR,

en

S

culpture,

fe dit du changement qui

furvient dans une figure de terre ou de

pl~tre

nou–

vellement faite, lor[qu'en fe [échant fes parties fe

relferrent , diminuenr de grolfeur,

&

devie.nnent

moins nOllrries.

AMAIGRIR,

V.

a.

en

{emle de Charpentiereonjlrufllltr

de vaiJ[eau,

e'eíl: rendre un bordage ou tille piece de

bois moins épailfe.

(Z)

.. AMALFI, ville d'ItJlie au Royaume de Naples

{ur la cote occidentale du golfe de Salerne.

Long.

3.7.

,7.

lato

40.

3.5.

AMALGAMATION ,

f.

f. c'eíl:

en

Cllimie

I'ailion

d'

amalgamer,

c'eíl:-a-dire de dilfoudre ou d'incorp04

rer un métal , fpécialernent I'or, avec le mercure.

Voyez

AMALGAME.

Certe opératíon eíl:défignée chez les Chimiíl:es par

les lettres AAA.

Voyez

AA A.

L'

amalgamation

fe fait en fondant, ou du moíns en

chauffant le métal ,

&

en y ajoí'ttant alors une

cer~

Rr