A L 1
que les Crecs
e!I/f~nt
moins vanté
.I~t1r
ti(a1le , ,s'ils
avoient connu I
altea.
De ces amontes comparees ,
Saumaife cónclut que
l'
alica
& le chondrus font la
meme chofe; avec cette dilFérence, felon lui , que
le chondrus n'étóit que
l'alica
groffier; & qu.e
l
'aLí.caeíl: une préparation alimentaire. On peut VOlr fa dlf–
fertatioll
de Iwmonym. hylif, iacr.
c.
:'.7.
ALICAIRES, f. f.
(HifI. anc.) alicari{g.
O.n ap–
pelloit ainfi chez les Romams des fe.mmes publIques,
parce qu'elles fe tenOlent tous les )ours
a
leu!' porte
'pour attirer les
débauch.és.
~n
les
¡,¡o~mOlt
auf!i
proJlihllla
,
paree que les lIeux mfames c¡u elles hab¡–
l oient étoient appellés
flahula ,
& encore
cdlre;
ce
~ui
les fit défigner par le nom de
ccllarif2.
(
G)
*
ALICANTE, ville d'E[pagne , au Royaumc de
Valenee
&
fur le territoire de Cégura. Elle eíl: íilr
la Médit;n'anée & dans la baie de ee nomo
Long.
17.
40.
lato
38. ' 4,
*
ALICATA, ville de Sicile , dans une efpeee
d'¡le pres de la mero
Long.
31. 37.
lat.
37. 11.
ALICATE, f. f.
(Pein!. en émail )
c'eíl: Ilneefpeee
de pince dont fe fervent les Emailleurs
11
la lampe,
&
que les Orfévres
&
autres ouvriers appeUent
bru–
xeltes. Voye{
BRUXELLES.
ALIDADE,
f.
f.
(G/om. )
On appelle
ainfi,l'in~e:c
ou la regle mobile, qui partant du centre d un mf–
trument aíl:ronomique ou géométrique, peut e.n par–
comir tout le Iimbe pour montrer les degrés ql.l! mar–
quent les anules, avee lefquels on détermine les dif–
tanees les
h~utcurs,
e'c.
Ce mot vient de l'Arabe,
oh il a'la memc fiunification. En Grec & en Latin
011
l'appeIle
fouven~
J'io7Tlpa. , dioptra,
& eneore
linea
jiducif2
,
Iigne de foi.
Cette piece porte deux pinules élevées perpen–
diclllairement
11
chaque eJ..-rrérnité.
Voye\.
PINULE,
D EMI-CERCLE ,
&c. (E)
ALIDADE,
(Canon. )
c'eíl:dans
la
machine
a
cane1er
1es canol1s de fuftl , une efpece d'aigllille qui fe meut
fur le cadran de cette machine, &qui indique a I'ou–
vrier, lorfqu'il a travaillé 1m des pans de fon canon,
¿ e combien il doit le tourner, pour que la caneJure
ql!'il
va commencer foit aux autres dans le rapport
demandé; pbur qu'elle foit, par exemple, égale, ou
Cju'elle foitdouble, de celle qui préc.éde.
Voye\.,
P/~n,he
11.
du CaflOllier ,jig.
12.
e.
Mals
Voye{ I amele
CANON, pour I'uf;\ue de cette piece. .
ALIEATIQUE, forte de poids aneiennement ufi–
té en Arabie.
roye\.
POIDS.
(G)
ALIÉ N A
B
LE, adj. (
JurifPmdence
)
terme de
droit, fe dit des chofes
do~t
l'aliblation
eíl: permife:
telles font toutes celles qLU font dans le commerce
civil.
(H)
ALIENATION,
f.
f.
(JurifPrudence.
)
eíl: un ter–
me général qui fignifie tout aéte par lequel on fe dé–
pouille de la propriété d'un elFet, pour la tr.ansférer
a
un autre. Telles font la vente, la donatlOn,
&c.
L'ali/nation
en général eíl: libre & permife
11
tout
propriétaire : cependant un mineur ne fauroit
ali¿ner
valablement Con bien fans
y
etre autorifé par juíl:i–
ce.
L'aliénation
des terres de la Couronne eíl: tou–
jours cenfée faite avec faculté perpétuelle de rachat.
Le Concile de Latran ten
u
en 1123, défend aux
Bénéficiers d'
alibzer
leur Bénéfice , Brébende, ou
autre bien ecclélia1l:ic¡ue.
Le bail emphitéotique eíl: une efpece d'
aliénalion.
Le bail
a
ferme de plus de neuf ans paífe auffi
ponr
aliénaúon. Voye\.
BAIL..
.
On tient cette maxime en DroJt,que
qlll
ne peut
aliéner ne fauroit obliger.
(H)
ALIES
(Hijl.
nato
)
f&tes d'Apollon ou du Soleil,
établie~
a
Athcnes.
(G)
ALIGNEMENT, f. m. eíl: la íinlation de plufieurs
,objets dans une Ligne droite.
V .
ALIGNER. ( O )
AUGNEMENT,
cerme ¿',Architeflure
:
!orfque les
A L 1
faces de deux pavillons ou de deux bJltimens fépa–
rés
a
une certaine diíl:ance l'un de
I'autr~
, ont la
meme faillie, & font fu1' une meme ligne droite , on
dit
qu'ils 'font en
alignemml.
Donner un
alignement,
c'eíl: régler par des réparations fixes le devant d'un
mur de face fur une me :
prenda un alignement,
c'eíl:
en taire l'opération.
(P)
ALrG ER, v. a. n'eíl: autJ-e chofe en général , que
placer pluíieurs objets de maniere qu'ils foient tous
dans une meme ligne droite, ou dans un meme plan.
Voye{
LIGNE, PLAN,
&c.
.
On
aLigne
ordinairement en plas:ant des )alons ou
piquets, de maniere qu'en mettant I'a;il <1:flcz
pre~
d'un de ces jalons , tous les autres qlll flllvent hu
foient cachés.
(O)
AUGNER,
term. d',Arcltiteé!llre,
c'eíl: réduire plu–
fieurs corps
11
une meOle faillie, comme dans la ma–
s:onnerie quand on dreífe les mllrs , & dans le jar–
dinage quand on plante des allées d'arbres. . lis tont
alignés
, · lorfqu'en les bornoyant ils parOlifent
a
l'reil fur une meme ligne.
(P)
.
ALIGNER
en Jardinag¿, c'ea
tracer fur le terrem
des lignes par le moyen d'un cordeau, & de batons
appelIésjalons ,
pour former des alIées, des partcr–
res , des bofquets, des quineonces & autres pieces.
Il
faut etre trois ou quatre perfonnes pour porter
les jalons , les changer , les reculer felon la volonté
du traceur. On obfervera de fe plaeera nois ou c¡uatre
piés au-deifus du jalon, & en fe bai{lant
a
fa hauteur
& fermant un reil , mirer avec cellú qui cíl: onvert
tous'les autres de maniere qu'ils fe COllvrent
:O~IS
,
fuivant la tete du premier jalon & de cellx qLU font
pofés dans le milieu
&
a
l'autre extrémité.
011
ne
doit point parler en travaillant , fur-tout dans les
grandes diíl:ances
011
la voix fe [?erd aifément.
Ce~tains lignes dont on conviendra {uffiront
pO~lr
fe fal–
re entendre de loin : par exemple , fi en
abgnant
un
jalon fur lme ligne , il verfe du coté
gaue~e
1
il
f~ut
montrer avec la main, en la menant ducote drolt,
que ce jalon doit etre redre/fé du coté droit ; com–
me auffi pour le faire avancer ou ;.eculer,
pO~lr
le
mettre en
aligmmem
:
obfervez qu
ti
faut tOllJOurS
en pofer un achaque bollt de.
l'alignemerlt ,
& les
laiíler meme long-tems pour facillter
1
plantage des
arbres.
Voye{
JALON.
A "
Un jour de pluie
&
venteux empeche de
~Ien
aü·
gner
:
on met du linge on du paJ:>ier pOl1l' d¡fcerner
les jalons , & fouvent on
't
appote un chapeau pour
les miellx découvrir.
(K)
ALIGNOUET , f. m. iníl:nlment de fer dont on
fe fert dans la fabrication des ardoifes.
II
a fen
ex.–
trémité fupérieure quarrée comme la tete d'nn
m~r
teau ; il va tOlljours en diminuant
co~e
un. COIl1.
Son extrémité inférieure fe temlÍnerOlt en taillant,
comme l'extrémité tranchante d'un ciíeau, fi on n'y
avoit pratic¡ué une entaille en Vqui y forme.deux
pointes. La plus petite des figures
K. P!. premure
~e
I'ardoifl,
eíl: un
alignouet.
Quand une plece d'ardOl–
fe eíl:bien féparée de fon
banc,
on la jette dans
lafon–
cée. Voye{
BANC
&
FONCÉE. On la fort de la
c~r:le
re;
&
la prerniere opération 'luí confúl:e
~
la dlvlfer
par fon épai/feur , s'exécute
av~c
la
'p0.lfue. Voye\.
poime.
La pointe prépare une entree
a
,1
alzgnoutl.
<?n
place
l'alignouec
dans l'entrée
prépar~e
par la po
m–
te; on frappe fUI'
l'aligllollu
a,:,ec
:111
p~c
moyen,
& la
fépararion de la piece d'ardOlfe fe falto
Voye\.
PIe
MOYEN
&
ARDOISE.
*
ALILAT , nom fOllS lequelles Arabes adoroient
la hUle ou felon d'autres, la planete de Venus, que
nous
nom~ons
Izefperus
lefoir,
&
pl/.OfpllOms
le matin.
ALIMENS, f. m. pI.
el! Droit,
fignifient
non-fe~lement la nourriture, mals auffi tomes les autres ne–
ceíIités de la
vie,
&
fon fOllvent mAme lU1e penfion
deíl:inée