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ALG

'M.

Fetit'a le premier fupprimé la Contl'e flexible,

&

s'ca

fervi en (a place d'une algalie toumée en

S,

<lui s'aceommode parfaitement aux courhures du ca–

nal de I'urethre , la verge étant pendante.

Les

algalies

des femmes ne dilferent de ceUes des

hommes qu'en grandeuT

&

en courbure. Les plus

longues ont cinq

a

lix pouces; eUes font pTe(que clroi–

tes; iln'y a que l'extrémité antérieure qui (e com–

be légérement dans l'étendue de [ept

a

huit lignes.

( f/oye{

jig.

l.

PL. X.

)

La dilférente conformation

des organes établit , commc on en peut juger; la dif–

férence des

algaLies

propres

a

1'un

&

l'autre fexe.

L()J{qu'on veut faire des injefrions dans la velTie,

il faut avoir une

aLgaLie

de deux pieces , entre leC–

quelles on ajuae un uretere de brel1f ou une trachée

:\rtere de dindon ,

~in

que la veRie ne Coulfre point

<le l'afrion de la feringue Cur I'entrée du canal.

VoyC{

PL.

X.fig.

8.

(Y)

ALGAROTH, [. m. Vifrot Algároth étoit un Mé–

<lecin de réputation de Véronne

¡

il eíl: auteur d'un

remede ,qui

ea

une préparation d'antimoine, qu'on

nomme

Poudre d'ALgarot".

Voye{ANTIMoINE.

CM)

.. ALGARRIA, (

L')

province d'ECpagne , dans

la partie fcptentrionale de la nouvelle Caíl:ille.

.. ALGARVE, petit Royaume, province de Por–

tugal , bomé

iI

I'occidant

&

au {ud par l'Océan;

a

l'orient par la Guadiana ,

&

au nord par l'Entéjo.

.. ALGATRANE, f. f. forte de poix qtl'on trou–

ve iI la pointo de [ainte Hélene , dans la baie. On

dit que cetre matiere bitumineufe

Cort

liquide d'l1n

trou élevé de quatre

a

cinq pas au-delfus dlt mon–

tant de la Mer ; c¡u'elle bouillollne ; qu'elle

le

durcit

C10mme de la pOlX,

&;

qu'eUe devient ainli propre

a

-tous les llCages de la poix.

ALGÉBRAIQUE, adj. ellla meme chofe qu'al"

gJbrique_ Voye{

ALGÉBRIQUE.

ALGEBRE, f. f. (

Ordre Encyclopédiqlle

:

Entende–

mem, RaiJon, Science de la Namre, Science des étres

rdds

,

des itres abjlraits

,

de

La

quantité ou Matt.émati.

'lues

,

Matldmatiques pllres

,

Aritltmüiqlle

,

Arithméti.

que nllmérique

(/

Algebre.)

c'ell la méthode de faire

en général le caleul de toutes (ortes de quantités,

en les repréCentant par des lignes tres-univerfels. On

a choiíi gpur ces íignes les lettres de I'alphabet, com–

me étanr d'un u(age plus facile

&

plus commode

qu'aucune autre {orte de íignes. Ménage dérive ce

mot de l'Arabe

ALgiabarat,

qui

íi~nifie

Le

rétabLiffe–

meru d'une

cluife

rompue;

(uppo(ant faulfement que la

principale partie de l'Algebre coníiile dans la conft–

déracion des nombres rompus. QlIelques uns penCent

avec M. d'Herbelot, que

l'Algebre

prend (on nom de

Geber , PhiloCophe Chimiile

&

Mathématicien eé–

lébre, que les Arabes appellent

Giabert,

&

que I'on

croit avoir été I'inventeur de cette Ccience; d'autres

prétendent que ce nom vient de

Gefr,

efpece de par–

o;;hemin , fair de la peau d'un chameau, fUT lequel

Ali

&

Giahlr Sadek écrivirent en carafreres mylli–

~ues

la dellinée du MahométiCme,

&

les grands

evenemens qui devoient arriver juCqu'a la fin du

monde; d'autres le dérivent du mot

geber,

dont avec

la particule

al

on a formé le mot

ALgebre,

qui ea

)mrement Arabe,

&

íignifie proprement

la rJduc1ion

des nombres rompus en nombres entiers;

étymologie Glui

ne vaut guere mieux que celle ue Menage. Au refie

il faut ob(erver que les Arabes ne Ce fervent jamais

du mot

4lgebre

(eul pour exprimer IZe que nous

en~

tendons aujourd'hui par ce mot; mais ils y ajotltent

tOlljours le mot

macabelah,

qui íignifie

opprifiúon

&

comparaifon;

ainíi

A 1gebra

-

Almacabelah

ell ce clue

nous appellons proprement

ALgebre.

Quelques AlIteurs définiiI'ent l'Algebre

L'art de

ré–

fOlu/re

les

probllmes Mathématiqlles:

mais c'eíl:-liI l'i–

dée de l'Analyfe ou de I'art analytique plutQt que de

l'

Algebre.

Voye{

~~L

YS!i•

.J

Tome

l.

ALG

, Eñ'eff"ét l'Algehre a proprement deuxparties.

l°.

La

méthode de calculer les

grandeur~

en les repréCen–

tant par le lettres de I'alphabet.

2°.

La maniere de

fe (ervir de ce calcul pour la (olution des proble–

mes. Comme cette derniere partie ellla plus éten–

due

&

la principale , 011 lui donne fouvent le n0111

d'Algebre

tout comt,

&

c'eíl: principalement dans

ce fens que nous l'enviCagerons dans la fuite de cet

anide.

Les Arabes l'appellentL'art

de ¡if!iwtion

de com–

paraiJon ,

ou

tare de nljollllion

&

d'.!quation.

Les an–

ciens auteurs ltalieos lui donnent le nom de

regula

reí

&

CUlfllS,

c'ell-a-dire, la re§le de la racine

&

du quarré :

chez

eux la racine s appelle

res,;

&

le

qua.rré,

myils: V.

RACINE, QUARRÉ. D'autres la

nommellt

AritlwlIüique fp¿cielye, Arithmétique llni..l

""foLLe,

&c.

.

L'Algebre ell proprement

1"

méthode de ca1culer

les ([uantité indéterminées; c'ell une {orte d'arithmé–

tique par le moyen de laquclle on calcule les quan–

tités inconnues COl1lme

Ii

elles étoient connues. Dans

les calculs algébriques, on Tegarde la grandeur eher–

ehée,nombre, ligne, ou toute autre quantité,comme

íi

elle elle étoit donnée;

&

par le moyen el'une

Olt

de pluíieurs

q~lantités

données, on marche de confé–

qllence en con(équence, ju(qu'i1 ce que la cJuantité

que I'on a Cuppolé d'abord inconnue, ou au moins

quelqu'une de (es plúlfances, devienne égale

a

quel–

ques quantités connu1!S; ce qui fair connoltre cette

quantité elle·meme.

Vaye{

QUANTITTÉ

&

AIUTH..¡

MÉTlQUE.

On peut dillil1

9

uer deux eCpcces

d'Algebre; La nu.

nzéraLe,

&

La ¡¡&Cerale.

L'ALgebre Ilttl/lJrale

ou

vulgaire

eíl: celle eles an–

ciens Algébriíles , qüi n'avoit lieu que dans la ré(oJ

lution des queilions arithmétiqucs_La quahtité cher–

chée y ell repréCentée par quelque lettre ou caracol

tére : mais toutes les quantités données font 1!xpri·

mées en nombres.

Voye{

NOMBRE.

L'Algebre liuéraLe oufpécieufl,

011 la nOllvelle

Al–

gebre, ell celle 011 les quantités données ou con–

nues, de meme que les inconnues, (ont cxprimées

ou repré(entées généralement par les lettres de I'al–

phabct_

Voye{

$rÉcIEusE.

Elle Coulage la memoire

&

I'imagination en dimi–

nuant beaucoup les efiorts qu'elles íeroient obligées

de faire, pour retenir les dilférentes chofes néce{[ai–

res

a

la découverte de la vérité [¡Ir laquelle on

tra~

vaille,

&

clue l'on veut con(erver préCentcs

a

l'e[–

prit: c'eíl:'pourquoiquelCfuesAuteurs appellent cette

fcicnce

G~ométrie

Métaplryjiqlle.

L'Algebre (pécieu(e n'ell pas bornée comme la nu.

mérale

a

une certaine e(pece de problemes: mais ellCl

fe11 lIniver(ellement á la recherche ou

a

I'invention

des théonl mes, comme

a

la réfolHtion

&

iI la dé..

moníl:ration de tolltes (011es de problemos, t3nU

arithmétiC¡lIesque géométriques. V.THÉOREME,&C_

Les lemes dont on fait uCage en Algebrc

rcpré~

fentent chacune féparément des lignes OH des 110m..

bres, [elon que le probleme ellarlthmétique ou géo.

métri~ue;

&

mifes enCemble elles repréJcl1tent des;

prOdU1t~

, des plans, desfolides

&

des pui{[ances plus

élevées,

ii

les lettres Cont en plus grand nombre!

par exemple , en Géomctrie , s'il y a deult lettres,.

comme

a

b

,

elles repréfcntent \In j-efrangle done

deux cotés (ont exprimés, 1'1In par la lettre

a,

I'autre par

b

;

de forte qu'en Ce multipüant récipro.,

'1uement

elle~

prodlúCent le plan

a

¡, :

íi la

m~mc

ler.

tre eíl: répétée deux fois, comme

ti

a,

elle úgnifie un,

Cjllarré : trois lettres,

a

b

a,

repréCentent un

(oli~

de ou un parallélepipede refrangle, dont les troi

di.

meníions (ont exprill1ées par les trois lettres

a,

b,

e

~

la lQngllellr par

a,

la largeur par

¡"

la profondcm-Olt

Kkij