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ALI

n'a point donné de marques de fel alkali, mai6 de

{eJ

rnarin, en précipitant en blanc la diifolution du

mcrcure dans I'e{prit de nitre. Elle n'a callfé aucun

ehange'mcnt

la diifolurion du {ublimé corroíif, íi

ce n'ea qu'apres c¡ne!que terns de rep'os

s'ea for–

mé au bas du vaiifeauune efpece de nuage, en fór–

me de

eoaglllllm

¡ 'ger. Or nous ne connoiífons juf–

qu'a préfent que les fe!s qui Cont de la namre da fe!

ammoniac ,ou le {el marin , qui pl'écipitent en blane

la diífolution de mercnre par I'eíprit de nitre, &feu–

lernent Ics terres abforbantes animales 9llÍ précipi–

tent légerement la diifolution du fublime

~orro(tf.

Quatrc onces de chair de bceuf féchée au bain–

marie , enfuite an'ofée d'autant

d'efprit-d~-vin

bien

reaiJié ,

laiífée en digeilion pendant un tres-long

tems , h'ont donné

I'efprit-de_vin qn'unc foible

teinnu'c : I'efprit n'en a detaché que c¡uelques gOllt–

tes d'haile; la couleur qu'il a priü: étoit rouífe ,

fon odeur étoir fade. L'huile de tartre , melée avec

cet efprit , en a développé une odeur urineuCe :fon

melange avec la diifolution de mercure par l'efprit

de nitre a blanchi ;

s'y ea

fai t un précipité blanc

jaunatre ; puis

Cette

liqueur ea devenue ardoifée ,

calúe du {el ammoniac urineux dont I'efprit-de–

vÍl1

s'étoit imbu. L'eifai de cet efprit-de-vin, melé

avec la diifolution du fublimé corroíif, a produit un

précipité blanc 'lui ea devenu un peu jaune: la pré–

cipitation ne s'éll faite dans le dernier cas que par le

developpement d'une portion du fel volatil urineux,

qui a paífé dans l'ef¡Jrit-de·vinavecle fel ammoruacal.

Quatre oncesde chair de bceufayant été cnites dans

un vaiifeau bien fermé avec trois chopincs d'eau,

la cuiífon répétée íix fois avec pareille quantité

de nouvelle eall , tons les bouillons mis enfemble,

les derniers n'ayant plus qu'une odeur de veau tr<ts–

lél?ere, on les a fait evaporer a feulent; on les a fil–

tres vers la /in de I'évaporarlon pour en féparer une

poaion terreufe,

il eíl reaé qans le vaiifeau un

extrait médiocrement foJide 'lui s'humeéloit

l'air

trc~s-facilement

qni

s'ea

trollvé pefer

gros

grains; c'ea-a-dire , que 'luatre onces de bceufbouilli

donnant

gros

grains d'extrait, une Iivrc de {em–

blable bceuf eut donné

gros

grains de pareil ex–

trait; plus

1 onc. 16 gros 64 grains de pblegme,

onces

gros de libres dépouillées de tout fuc. On

eons;oit qüe ce produit doit varier felon la qualité du

bceuf. Au reae , le bouillon fait d'une bonne chair

de bceuf, dénuée de membranes , de tendons, de .

eartilages, ne fe met prefque jamais en gelée : j'en–

tens par

gelée

une maife claire

tremblante.

L'extrait de bceuf

qui

pefoit

gros

56.

grains ana–

lyfé, a fourni

gros

2 .

grains de fel volatil attaché

aux parois du récipient, non en rami/ications, com–

me ordinairement les fels volatils , mais en cryílaux

plats , formés pour la plllpart en parallélepipedes.

L'efprit

l'huile 'lui font venus enfemble apres le

fel volatil , pefoient 38. grains. Le fel/ixé de tartre,

melé avec ce fel volatil ,a pam augmenter fa force,

ce qui pourroit faire foups;onner ce derruer d'etre

un fe! ámmoniacal urineLL'C. La tete morte bu le char–

bon reílé dans la cornlle, étoit tres-rarelié

tres–

léger; il ne peCoit plus que flX grains : fa leilive a

précipité en blanc la diifolution de mercure , com–

me a faít la leffive de la (endre de chair de bceuf

erue dont j'ai parlé ci-deífus. Les 6. gros 36. graín's

maífe 'des libres de bceuf deiféchées , analy–

fées de la meme fas;on, ont rendu

gros d'un fel

volatil de la forme des fels volatils ordinaites,

qui

s'ea

attaché aux parois du récipient en ramifica–

tions ,

melé d'un peu d'hu.ile fétide aífez épal1fe,

mais moins brune que ceUe de I'extrait qui a été ti–

rée du bouillon. L'efprit qui étoir de couleur citrine,

fépa~é

de ron huile, a peCé

36.

grains ,la tete ¡norte

pefolt

l .

gros 60. grains.

T9meI.

A L

La leffive qu'on a faite apres la calcination n'a pú

altérer la diífolutiOh du mercure Dar l"elprit -de nitre,

parce

~ue

lorfqu'on

analyfé ces libres de bceuf

deílechees , elles étoient déja dénuées , non-feule–

ment de tout ¡eur fel eífentiel ammoniacal, mais

encore de leur fel lixe,

(¡ID

eíl de nature de fel ma–

rin, puifqu'elles ont paífe pour la plus grande parrie

avec les huiles dans I'eau pendant la lortgue ébulli–

tion de cette chair. Cette lefTive a feulement teint

légerement de couleur d'opale la diífohltion du fu–

blimé corro[ú; preuve qu'il y refroit encore une

portion huileufe. On fait que les matieres fulphureu–

fes précipitent cette diifolution en noir ,_ou pllttot

en violet foncé, dont la couleur d'opale eíl un com–

mencement.

On connolt donc par l'analyfe de l'extrait des

bouillons, qu'il paíl"e dans l'eau péndant l'ébullition

de la chair de bceuf, un {el ammoruacal qll'on

peut regarder comme le fel elfentiel de cette viande;

'luí

paroit dans la diílillation de I'extrait Cous

une forme dilférente de celui qu'ónretire de la chair

10rCqll'on la diílille cme.

Geolfroya fait les rilemes opérations Cm la

chair de veau, celle de mouton, celle de POulet,

de coq, de chapon , de pigeon, de faifan , de

perdrix , de poulet-d'inde ;

voici lá table du pro–

duit de fes expériences.

Oncu. Gros.

Gn:inn

Clzair de breliferue, dijl;llée all bain-

marie.

Eau premiere.

Quatre onces de chair dé bceuf ont

donné de premiere humidité . . . .

BOOlú féché au bain-marie . . ...

-----

T otal . . .. ... .. 4

-----

E x tra;t de brelif bouilli.

Qll~tre

o.nces d-e bceuf ont donné

extralt..... . ........ ,

Les libres {échées .. .. . .• ____

~.~6_

(7 •

Total , . . . . . . .

Eau tirée par le bam marie .....

A quoi il fam ajollter un fecond fleg-

me que le bain - marie n'a pll en-

lever ................ .

T otal de l'hllnlÍ(üté

'luí

{e trollve

contenue dans quatre onc. de chair

de bcelú,

or;lces

gros

grains. ____

Total ...•. "

Polds des maffis de la ehair de ballf

poúr une li'Yre.

Une livre de feu.e onces contiendra

-----"

en eau .. . .............

1 J

En extrait. .. ...... .

Fibres féchées . . . . .. .

-----

T otal ....... 16

AnlllyJe de l'extra;t de quatre onces

de bamf9u;

OnL

produit

gros

.56 grains.

Sel v01atil ........ , .

Huile

e(prit. . . . . . . •

T ete-mbrte ou charbon . .

Perte . . . . . . . .

T otaL .....

----5-6-

A ,nalyJe de

[LX

gros

trtnttfiX

grains

defibres deJlle/zées.

, el volatil ' .' ... , .... :

Efprit volatil • • • . • • • . •

J.,1