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ALC
te
dnrcit au feu,
&
m&me dans l'eau chande; elle
nc fe laiífe point délayer par les liquenrs vineufes ,
meme par l'efprit-de-vin, ni par l'huile de tereben–
thine,
&
les alltres huiles réíineufes fluides ; au COn>–
traire , ces huiles la dllrci/Tent. Elle contient aífez de
fel tanarellX pouretre fon fufceptible de pourrinLTc,
ÚLT- tout lorfqu'elle eil: expofée
a
I'aétion de l'air :
mais elle n'eil: fujette
a
aucun mouvement de fer–
mentation remarc¡uable , parce que fon fel eil: plus
volatilifé
&
plus tenacement uní
a
l'huile que celui
des végétaux ; a\Ifli le feu le fait-il facilement dégé–
nérer en fel alkali volatil ; ce c¡ui n'arnve prefque
pas au fel tartarelLX des végétaux , (ur-tout lorfqu'il
n'eil: encore uni qu'a une huile mucilagineufe. L'in–
diífolubilité , le caraétere glaireux)
&
le défaut d'in–
f1ammabilité de cette huile, ltlÍ doi"¡'nel1eoeaucoup"
de conformité avee l'huile muqueufe : mais elle en
~iffere
par quelCJues autres propriétés,
&
fur-tout
'Par le fel CJlI'elle contient, & dont l'huile muquelúe
dI:
entierement ou preíqu'entierement privée.
roye{
e.f!.
de Phy f par
M. Quefilay.
(L)
... ALBUNÉE, la dixieme des Sibylles. Varron dit
qu'elle étoit de Tibur ; c'eí!: aujomd'hllÍ Tivoli. Elle
y
fut adorée : elle eut une fontaine & un bois eonfa–
crés
pTes
du fleuve Anís. On dit que fa í!:atue futtrou–
vée dans le fleuve; elle étoit repréfentée tenant un
livre
a
la main.
... ALBUQUERQtJE,
(G/og.
)
ville d'Efpagne,
dans l'E!l:ramadure.
Long.
1
Z.
40.
lato
38.
.5z.
.. ALBURNE, f. m. Ce fut d'abord le nom d'une
montagne de Lueaníe , puis eelui du Dieu ele cette
montagne. On dut
a
M. JEmilius MetelIus la con–
noiífance de cette nouvelle Diviníté.
ALBUS, f. m. (
Commerce.
)
petite monnoie de
Cologne, qllÍ vaut deux ereluers, &le creuzers vaut
un fol íix deniers, &
f¡
de denier; ainíi l'
albus
vaut
nenfdeniers
-A-
de France.
ALCADE, f. m.
(Hi(l.
mod.)
en Efpagne, ea un
Juge ou Officier ele Judlcanlre,
c¡llÍ
répond
a
peu
pres
a
ce que n'ous appellons en France
un Prevor,.
Les Efpagnols ont tiré le nom
d'aleade,
de
l'alcaide
'<les Mores.
I/oye{
ALCAIDE. (
G)
.. ALCA<;:AR-QUIVIR,
ou
ALCAZAR-QUIVIR,
( Giog.
)
ville d'AfriCJt1e, fur la cote de Barbarie,
Province d'Afgar, Royaume de Fez.
.. ALCACAR DO SAL,
(Géog,)
ville de Por–
tugal ,dans l'E!l:ramadure, fur la riviere de Cadaon.
LOllg.
9.
41.
lato
38.
18.
ALCACAR CEGUER, (Géog.)villed'Afric¡ue,
llll
Royau~e
de Fez, Province d'Habat.
Long.
12.
lat·3.5·
ALCAHEST,
roye{
ALKAHEST.
K,
ALCAlDE,
OU
ALCAYDE, f. m.
(Hijl.
modo )
chez les Mores , en Barbarie, eil: le Gouverneur
d'une ville ou d'un chateau, fous l'autorité du Roí
de Maroe. Ce mot eil: compofé de la panicule
al,
&
du verbe
'NP,
kad
,
ou
akad
,
gOllverner, régir ,
adminiil:rer.
La Jurifdiétion de
l'alca'ide
eíl: fouveraine, tant a\l
'Criminel qu'au civil;
&
c'cí!:
a
ltlÍ 'Iu'appartiennent
les amendes. (
oG)
1:
ALCAIQUES, adj.
(Littérat.)
dans la poeíie Gre–
que & Latine eil: un 110m commun
a
pluíieurs fortes
de vers, ainfi appellés du 110m
d'Alcée,
a
q¡lÍ on en
attribue l'invention.
La premiere efpece
d'alca'iques
eil: de vers de cinq
pié ,dont le premier eíl: un fpondée, ou un lambe;
le fecond un lambe, le troifieme une fyllabe longue,
le quatrieme un daétyle,
&
le cinCJllÍeme un daétyle
ou un amphimaere , tels c¡ue font cesvers d'Horace ;
O
mnes
I
ea
I
dcm
I
cogimur
I ,
omnium
,
Verja
I/ur ur
I
ná
I
ferius
I
ocyus
1
Sors exirura.
,A L C
247
La feconde eCpece confilieen deuxdaétyles
&
deux
trochées, tel que celui-ci :
Exiü
I
um i11lpcifi Ilflra
1
eymbl2.
Outre ces deux premieres fortes c¡u'on appel!e
a/–
calques daayliques,
il yen aune troiíieme qui s'appelle
íimplement
alcai'ques
,
dont le premier pié eil: un épi–
trite , le fecond & le troiíieme deux ehoriambes,
&
le c¡uatrieme un bacche , eomme eelui-ci.
Cur tima
fla
I
yum tiberim
I
tangere,"'cur
I
o!iyltm.
!
Vode alcaiqüe coníiil:e enCJllatre fuophes, de qua–
tre vers ehacune , dont les deux premiers font des
vers alcalques de la premiere efrece , le troifieme
,un lambe dimetre hypercataleiliCJlle, c'eíl:-a-dire,
. de (¡:natre piés & ltne fyllabe longue, tel que celui-ei ;
Trans mu
I
tal in
I
cer
I
tos ho
I
nores
l.
Et le qllatrieme eil: 1m alcalCJlle de la feconde eepcce,
tel que le dernier de la íl:rophe fuivante
¡
Non poifidente11l multa yocaveris
Reae beatum
"
,eaius occupat
Nomen beati
,
qui. DeOTU11l
Muneribusfapiemer lUi, &c.
Horat,
Ponr pen qu'on ait I'oreille délicate, on fent com:–
bien les vers
alcaiques
,
mais fllrtout eeux dont eíl:
formée cette fuophe, font harmonieux. Auffi Hora–
ce les
appelle-t~illes
fons males
&
nerveux
d'Alcée~
millaces Alct2i CaHlt2nl2.
(
G)
,
... ALCALA LA REALE,
(GJ.og.)
ville d'Efpa-'
gne , dans
l'
Andalouíie , pres de la rivicre de Salado.
Long.
14. 30.
lat.
3J·
z8.
... ALCALA DE HENAREZ ,
(Glog.
)
ville d'Ef–
pagne, dans la nouvelle Cafl:ille, fur la ri'vÍere de
Henarez.
Long.
14- 3Z.
lato
40.30.
... ALCALA DE GUADAIRA,
(G¿og.)
ville
ü'Eepagne, dans l'Andalouíie, fur la riviere de Gua–
daira.
Long.
lZ.
40.
lato
3.5.
d.
ALCALESCENT , TE, adj.
en Medecine "q:.l.i n'ejl
pas
tOlU-ti-foit alkali, qui approclze de la natlire du
JU
lixiviel.
Boerhaave,
Comm.
PourCJllOi les chofes natu–
rellement acefcentes, ou
alcalifcerztes,
n'eífuyeroient–
elles pas dans l'eil:omac les memes dégénérationi
qu'elles (outfrent au dehors
?
(L)
ALCALI,
I/Qye{
ALKALI.
... ALCAMO, (
Géog.
)
ville de Sicile , au pié dú
!nont Bonifati.
Long.
30. 4Z.
lato
38.2.
... ALCANA, f. m. le Troefne
d'Egy~te
fournit
a
la teinture un rouge ou un jaune qu'on tire de fes
feuilles, felon qu'on emploie cette couleur : un jau–
ne, fi on la fait tremper dans l'eau; un rouge, fi on
la laiífe infllfer dans du vinaigre , du citron) ou de
l'eau d'alun. On extrait des baies de la m&n'Ie plante
une huile d'une odeur tres-agréable; on en faít ufage
en Medecine.
ALCANNA ,(
MedecÍne
)
aicanna ojJic. Ligujlrul1(.
indicum,feu alcanllamanitlWlIdi.
Herm. Muf. Zeí!. 6.
65. C'eil: le kefula eles Turcs
&
des Maures; fes
feuilles rédlútes en poudre jaune, fervent de cofmé–
tiCJlle aux nanuels du pays, qui en ront une efpec,e
de pare avee du fue de limon ; les hommes en tel–
gnent leur barbe, & les fernmes leurs ongles. Elle
eí!: bonne pOllI exciter les regles, & pOlU les
mal~dies hy!l:éríques ; auffi les Orientaux s'en fervent-lls
pour cauCer l'avortement,
&
p01LT 'chaíI'er le fcetus
mort dans la man'ice.
(N ,)
... ALCANTARA ,
(Glog.)
villed'Efpagne, dans
l'E!l:ramadure, fur le T age,
Long.
ll.
S.5.
lat.39.
zO.
Il ya en Efpagne une autre ville nommée
Va–
ImcÍa d'Alcantara;
c'eil: encore le nom d'une con–
trée de Portugal,
a
une lieue ou environ au-deífoLls
de Lisbonne.
ALCANTARA
(Ordre
d') Hijl.
m~d.
anc.ien Or-