Table of Contents Table of Contents
Previous Page  320 / 994 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 320 / 994 Next Page
Page Background

AtD

la décOliVerte de l'Amérique.

L'alcrebit

lert

a

rece–

voir le canon du fouiRet ; deforte que le bout du

10llffiet ne déborde point dans le fourneau.

(M)

ALCYON, f. m.

alcedo,

nom que les Anciens ont

donné

a

un oifeau ; mais ils n'ont pas affez bien dé–

crit cet oifeau pour que l'on ait pel le reconnoltre ;

alnú nous ne favons pi\S préciíement quel étoit

l'a~

'yon

des Anciens. Cependant les Modernes on falt

l'application de ce nomo Belon l'a donné

a

d~lIX

ef–

peces d'oifeaux que nouS appellons en Franc,:ols

mar–

tin-pócheur

&

rou/firolle. roye'{

MARTIN-PESCHEUR,

ROUSSEROLLE. On trouvera dans

l'Ornithologie

ti'

Al–

drovande,

¡¡v.

X.X.

clwp.

Ix.

tout ce que cet Au–

tem a pil tirerdes Anciens, parrapport aleur

alcyon.

(1)

ALCYONIl/M,

f. m. fubílance qui fe trouve dans

la mer , & que I'on avoit mife pre1que jlúcIu'a pré–

(ent au rang des végétaux , & au nombre des

plantes de mero Les Botanifres ont dillingué plu–

íieurs efpeces d'

alcyonium

;

on en trouve d?uze dans

les

lnjiitutlons

de M. de Tournefort; malS comme

011

ne pouvoit recollnOltre ni felúlles ni fleurs ni fe–

mences dans aucune de ces efpeces , on ne leur a

donné aUClm carattere générique. Le degré de con–

íifrance , la coulcur, la grandem & la figure de ces

prétendues plantes fervoient de Cílratteres fpécifi–

ques ; mais le meilleur moyen de les reconnoitre efr

d'en voir les gravures dans différens AutelITs , com–

me le conleille M. de Tournefort. On en trouve auili

des d¿fcriptions détaillées ,

Hiji.

pl.

Jo. Bauh.

tomo

IlI.

liv.

39.

Hiji.

pl.

Raii.

tomo l.

&c. Enfin on a

reconnll que ces prétendues plantes doivent etre fouf–

traites du regne végétal , & qu'elles appartiennent

au regne animal. On efr redevable de ceUe décou–

verte a M. Pey!fonel ; il a reconnu que

l'

aleyonium

étoit produit

&

fonné par des infettes de mer qui

font a!fez reffemblans au" polypes. Cette obferva–

tion a été confirmée ,

&

elle s'etend a la plilpart des

fubfrances que I'on croyoit etre desplantes marines.

V.PLANTES MAR1NES,POLYPIER. Le mot

alcyonium

vient

d'aleyon,

parce qu'on a cm que

I'alcyonium

avoit quelque rapport avec cet oifeau pour jon nido

En effer , il

Y

a des

aleyonium

qui fonr creux & fpon–

gieux,

&

que I'on a bien pu prendre pour des nids

d'oifeaux.

(1)

*

ALDBOROUG,

(Géog

)

vitte d'Angleterre,

dans le comré de Suifolk.

Longit.

l8.

lato

.JJ.

40.

It

Y

a encore une vüle de meme nom 'dans la fubru–

viúon feptentrionale de la province d'Yorck.

L.

l

J.

lato

.JJ.9.

ALDEBARAM

ou

ALDEBARAN, f. m.

(Ajiron.)

mot Arabe, nom d'unc étoile de la premiere gran–

deur dans I'reil d'un des douze úgnes ou conílellations

du Zoruaque, appellé

le

Taureatt;

ce qui fait qu'on

l'appelle auffi tres-communément l'reil

du Ta/trealt.

roye{

T AUP.EAU.

(O)

*

ALDENBOURG.

Voye'{

ALTEMBOURG.

j..

ALDERMAN,

f.

m. (

Hiji.

modo

)

termc uúté en

1

Angleterre, OL! il úgnifie un

adjoint

Oll

eollegue

affo–

cié au Maire ou Magiíl:rat civil d'une ville ou cité,

afinquela police yfoit miclIXadminifrrée.

V.

CITÉ,

VILLE,

Ere.

n

y a des

A ldermans

dans toutes les cités & les villes

municipales, qui en compofent le con(eil cornrnun,

&

par I'avis defquels fe font les reglemens de police.

lis prennent auffi connoi!fance en quelques occa[¡ons

de matieres civiles & mcme criminclles ; mais tres–

rarement.

Leur nombre n'efr point le merne par-tout ; il

Y

en a

plus ou moins , felon les différcntes vitles ; mais il

n'y cn a nulte-part moins de

ÚX ,

ou plus de vingr-fix.

C'efr

de.ce

cor'ps

d'Aldermans

qu'on tire tous les

ans

de~

Malre & echevins , qui apres leurMairie Ol!

lichevmage

rctournent dans

la claífe des

dtd~m¡ans,

ALE

dont ils étoiertt comme les Commiffaires.

Voye{

MAIRE.

Les vingt-fix

A ldermans

de Londrcs font fupérienrs

aux trcnte-úx Quarreniers.

Voye'{

QUARTEN1ER.

quandun des

Aldermans

vient a

~ourir,

Ics Quar.

tel11crs en préfentent deúx, entrc lefquels le Lord

Maire & les

Aldermans

en choi/iffcnt un.

TOl~S

les

ALdermans

qui ont été Lords Maires,

&

les trOIS plus anciens

Aldermans

qui ne l'onr pas été,

Ont le brever de Juges de paix.

Il y a eu autrefols des

Aldermans

des marchands

des

Aldermans

de l'hopital, & autres.

Il

efr parlé auffi

dans les anciennes Archives des Anglois de l'

Alder–

filan du Roi,

qui étoir comme un Intendant ou Juge

de

~r

?v.in.ce

en;oy~

par le Roi pOUT r;ndre la jufricc.

Il etOlt jomt a IEveque pour connoure des délits;.

de forte néanmoins que la jurifdittion du prcmicr fe

renferll10it dans les lois humaines, & celte de l'autre

dans les lois divines,

&

qu'elles ne devoient point

empiéter I'une fur l'autre.

Y:'oyC{

SÉNATEUR.

Les

Aldermans

chez les Anglois-Saxons étoient le

fecond ou troífieme ordre de leur nobleffe.

Voye{

~

OBLESSE. Auffi ce mor vient-ü dn Saxon

ald~r,

<ln·

Cien, &

man

,

homme.

Un Amemmoderne prétend avec-affez de vraiffem·

blance que chez les anciens Allemands le chefdc

chaque tamitle ou tribu fe nommoit

EaLderman,

non

pas pour úgnmer qu'ü nlt le plus viellx , mais parce

qu'il reprélentoit

1

'alné des enfans, conformément

au gouvernement paternel qtü étoit uúté dans cette

nation.

Comme un village ne conúfroit orelinairement

qtl'en une tribu on branche de famiUe, le chefde cette

branche ou tribu, qui en cette qualité avoit une (or–

te de jurifdittion fm le village, s'appelloit

l'Ealder–

man

du vülage.

Thomas Eüenús, dansla vie de S. Ethelred, rend

A~d.rman

par

Prinee

ou

Coma; Egdwinus

,

qui eogno–

mmat/ts

efi

Alderman, quod intdligitur Prilleeps jille

Comes.

Matthiell Paris rend le mot

d'Aldmllan

par

Jnfricier ,

Jujlieiarius

;

&

Spelman obfcrve que ce fu–

rentles Rois de la Maifondes Ducs de Normanrue qui

fubfrituerent le mot de

Ju(fieilr

a celui

d'A14,ermall.

Athdillgúgnifioit

lm noble de la premiere c1affe;

ALderman

,

un noble de la feconde; &

Thane,

Ull fim–

plegentilhornme.

Voye'{ATHELING

&

THANE.

Alderman

étoitla meme chofe que ce que llOUS ap·

peUons

Comu

;

&

ce fut apres le rcgne d'Athelfrane

qu'on commenc,:a a dire

Comte,

alllieu

d'ALderman.

Voye{

COll1TE.

Alderman,

des le tems du Roi Edgar, s'employoit '

allffi pour íignifier un

Juge

ou un

Ju(ficier. Voye{

Ju–

GE

&

JUSTICIER.

Ceíl dans ce fens qu'Alwin , fils d'Athelfiane , cíl:

appellé

Aldermanus

lOtl/tS

Anglire;

ce que Spelman

renel par

capitalis Jufticiarius

A

nglire.

(G)

*

ALEA, íilrnom de Minerve ; il lui fut donné

par AlcllS Roi d'Arcadie, qui lui

b~tit

un temple dans

la viUe de Tegée, capitale de fon royaume. On con·

fervoit dans ce temple la peau

&

les défen(cs dl!

fanglier Calydon; & Augufie en enleva la Minerve

Alea, pour punir les Arcaruens d'avoir íi.tÍvi le parti

d'Antoine.

ALECHARlTH, f. m.

( Chim.)

il

Y

en a qui fe

fervent de ce nom pour úgnifier

le mUC/lre.

V.

MER–

CURE, VIF-ARGENT.

(M)

*

ALECTO,

f.

f. une des trois Furies ; Tiúphone

&

"'f...

Megere font fesíCeurs.Eltes font littes de l'Acheron &

de la Nllit. Son nom réponda celui de

l'Envie.

Quelle

origine & quelle peinture ele

l'enllie

!

II

me femble que

pour les pellples & pour les enfans qu'ü faut prendre

par I'imagination , cela efr plus frappant qtle dc fe

borner

a

repréfenter cette paffion comme un grand

mal. Dire (.!11e

I'envie efr un mal, c'efr pre[que ne