Table of Contents Table of Contents
Previous Page  313 / 994 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 313 / 994 Next Page
Page Background

ALB

trine, le ventre, les euilfes , le delfous de la quene ,

&

la faee interne des ailes, (ont de eouleur hlanche.

Le

derriere du cou , les catés du eorps, font traver–

fés par des liqnes de couleur obfcure ftu un fond

blanc. Le dos ell: d'un bnm fale parfemé de petites

lipnes

&

de quelques taches noires ou de eouLeur

Plombée. Le croupion efr d'un brun elair ; la queue

a'une couleur bleuatre -tirant ftu le noir. Les ailes

10nt de la meme couleur que la queue ,

a

I'exception

aes grandes plumes qui font prefque toud.-fait nai–

res. Les bords fupérieurs des aiJes font blancs ; les

jambes

&

les piés font de couienr de chair.

11

n'a

<¡ue trois doigts qui (ont,tous dirigés en avant &

joints enfemble par lme membrane: il y a auffi une

portion de membrane fur les cotés extérieurs du

doigt interne

&

de l'eJ..'terne.

Les

alhamys

font en grana nombre au cap de

Bonne-Efpérance. Albin les confond avee d'autres

oifeaux c¡ue l'on appeJle dans les lndes Orientales

vaiffiaux de guerreo

Edwards prétend c¡u'il fe trompe,

paree c¡u'au rapport des voyageurs , les vaiiTeaux

de guerre font des oifeaux beaucoup plus petits que

les albatrofs.

Hiji. namrelle des oiftaux par

Georges

Edwards.

Voye\.

OISEAU.

(1)

*

ALBAZARIN

OIl

ALBARAZIN, f. m. forte de

laine d'Efpagne.

Voyez

LAINE.

*

ALBAZIN , (

Gél>g.

)

viUe de la grande Tarta–

rie.

Long.

Z22.

lato

's4-

ALBE

OIl

ALBETTE, petit poiiTon de riviere ,

mieux corrnu fous le nom

d'ablette. V.

ABLETTE.

(1)

*

ALBE ,

(Glog.)

ville d'Italie dans le Montferrat,

fur la rive dl'Oitedu T anaro.

L.

2.5.40.

l.

44- 36.

*

ALBE-JULIE

OIl

WEISSEMBOURG , (

Giog. )

ville de Tranfylvanie , pres des rivieres d'Ompay

&

de Mérish.

Long.

42.

lato

46.

30.

*

ALBE-LONGUE, (

Géog.)

ancienne vüle d'I–

talie ; on en attribue

la

fondation

a

Afeagne fils

d'.Enée, environ 1100 ans avant

J

efus-Chrifr.

*

ALBE-ROYALE

OIl

STUL-\VEISSEMBOURG,

(Géog.)

vüle de la baile Hongrie [ur le Rauíiza.

Long.

36.

lat·4.7·

*

ALBENGUE

OIl

ALBENGUA, (

Géog.)

ville

d'Italie dans I'érat de Genes.

Longit.

2's.

4.5.

latit.

44- 4-

ALBERGATNE ,

{oophyte,

auffi appellé

alberga–

me. Voye{

ALDERGAME.

(1)

ALBERGAME

mer,

r.

m.

maluminJanum,

zoophyte que Ronde1et a ainíi nommé

a

caufe de fa

l'eiTemblance avec I'efpece de pommes d'amour Ion–

gues, auxquelles on a donné le nom

d'atbergaine

a

Montpellier. On voit fur

I'albtrgame

des apparences

d~

feuiUes ou de plllmes. C'efr en quoi ce zoophyte

~lffere

de

la

grappe de mer: il ya aufli quelc¡ue dif–

tJrenc~

dans Icur pédicule.

Voye\.

GRAPPE

de

mer,

ZOOPRYTE.

(1)

ALBERGE, ALBERGIER,

r.

m.

(Jard.)

efpece

de p&eher dont les fruits font des p&ches précoces 'Iui

ont une ehair jaune, ferme,

&

fe nomment

albuges.

(K)

ALBERGEMENT ;

f.

m. (

Jurifp.)

en Dauphiné

efr la meme chofe que ce que nous appellons

em–

phytéofl

ou

bail tmp/L)'téotiqlU.

V.

EMPHYTÉOSE.(

H)

*

ALBERNUS , efpece de camelot ou bouracan

qlli vient du Levant par la voie de Mar(eüle.

ALBERTUS, f. m.

(Comlllerce. )

ancierrne mon–

noie d'or qu'Albert, Archiduc d'Autriche, lit fra p–

per en Flandre,

a

laquelle ü donna fon nomo

Cette monnoie eíl: au titre de vingt-Lm carrats

H.

On la re<;oit

a

la monnoie fm le pié de matiere pour

patfer

a

la fonte. Le marc efr aeheté 690 livres ,

&

iI

Y

a 90 carolus au mare ; conféquemment il vaut

¡¡

1.

4f. 4 d.

-*

A L..B 1,

(Giog. )

vílle de France, capitale de

ALB

l'Albigeois, dans le llam Languedoc: elle eíl:fm le .

Tarn.

Long.

19'

49·

lato

43·

's.5. 44.

ALBICANTE

ou

CARNÉE, f. f. c'eíl:

che\. üs

FLeurijies

une anémone dont les grandes feuilles font

d'un blanc fale, & la pluche blanche, exeepté

a

fon

extrémité 'luí eíl: couleur de rofe.

..ALBICORE, [. m. poiiTon qui a, dit-on, la ligare

&

le gout du maqllereau, maisqui eíl: pllls grand. On

le trouve vers les latitudes méridionales de l'Océan,

Ol! il fait

la

guerre aux poiiTons volaos.

ALBIGEOIS,

adj.

pris filbfr.

(Thélill.

)

feae gé.

~~

nérale compo(ée de pluiieurs hérétic¡ues qui s'éleve·

rent dans le

XII.

fieele, & dont le but principal étoit

de détourner les Chrétiens de la réception des Sacre–

mens, de renverfer l'orru'e hiérarchic¡ue,

&

de trouo

bler la difeipline de l'Eglife. On les nomma ainfi, par-

ee qu'Olivier, un des difciples de Pierre de Valdo,

chef des Valldois ou pauvres de Lyon, répandit le

premier leurs erreürs dans Albi , ville du haut Lan–

guedoc fur le Tarn,

&

que cette ville fíh comme le

centre des provinces qll'i1S infeélerent de leurs opi–

ruons.

Cette héréíie qui renouvelloit le Maruchéifme

~

l'ArianiGne

&

d'autres dogmes des anciens

feélaires~

auxc¡uels elle ajoiitoit diverfes erreurs particulie–

res aux différentes branches de cette feae, avoit pris

naiíTance en BlIlgarie. Les Cathares en étoient la ti–

ge;

&

les Pallücíens d'Arménie l'ayant femée en AI–

lemagne , en Italie

&

en Provence, Pierre de Bmys

&

Henri la porterent, dit-on , en Languedoe ; Ar–

naud de BreiTe la fomenta; ce qui lit donner

a

ces

hérétiqlles les noms d'

Hmriciells

,

de

Petrobujiens ,

d'Amaudi(les, Cathares , Piffres, Patarins, Tiffirands,

Bons-/lOmmes, Publicains, Paj{agiens ,

&c.

&

a

tOllS

enfuite le nom général

d'Albigeois.

Ceux-ci étoient propremeot des Manichéens. Les

erreurs dont les accufent Alanus, moine de Citeaux,

&

Pierre, moine de Vaux-Cernay, auteurs contem–

porains c¡ui écrivirent contre ellX, font

l°.

d'admet–

tre dellx principes ou deux eréateurs, l'tm bon, l'au–

tre méchant : le premier, eréateur des chofes inviíi–

bIes

&

fpirituelles; lé ü!cond, créateur des corps ,

&

auteur de l'ancien Teframent c¡u'ils rejettoient ,

admettant le nouveall,

&

néanmoins rejettant I'uti–

lité des Sacremens.

2.°.

D'admettre deux Chrifrs :

l'tmméchant,quí avoit paru fur la terre avec un corps

fantafric¡ue , comme l'avoient prétendu les Marcio·

nites ,

&

'luí n'avoit , difoient-ils, vécu ni n'étoit re("

[ufeité ,¡u'en apparence; l'autre bon, mais qui n'a '

point été

Vll

en ce monde. 3°. De nier la réturreaion

de la chair,

&

de croire que nos ames font ou des

démons, Ol! d'autres ames logées dans nos corps en

punirion des erimes de leur vie paiTée; en confé–

c¡uence ils niojent le purgatoire, la nécefiité de la

priere pour les morts ,

&

traitoient de fable la créan–

ce des Catholi'lues fur I'enfer.

4°.

De condamner

tOllS les Saeremens de l'Eglife; de rejetter le Bapte–

me comme inutile ; d'avoir l'Eucharifrie en horreur ;

de ne pratiquer ni eonfeffion, ni pénitence; de croire

le mariage défendu :

a

quoi I'on peut ajoí'tter leur

haine contre lesMinifrres de l'Eglife ; le mépris qll'ils

faifoient des images

&

des re!iques. lis étoie?t géné–

ralement divifés en deux ordres , les

parfaus

&

les

croyans.

Les

parJaits

menoíent une vie au/l:ere ,.con"

tinente, ayant en horreur le menfonge

&

le Jure–

mento Les.

croyans,

vivant

eo~me ,~e re~e ~es

h?m–

mes & fouvent meme dérégles, s Imaglll0lent etre

fauvés par la foi

&

par la fenle impoíition des mains

des

parfoils.

Cette héréfie ht en peu de tems de íi grands pro:–

gres dans les provinces méridionales de la France ,

c¡u'en

1

176 on la eondamna -dans un concile tenu

a

Lombez,

&

au concile général de Lat:ran en 1179.

Mais malgré le zele de S, Dorninique

&

des autl·C&