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DIT

non pas

a

la

terre, en les

re~~·anch~nt

Je

celle du

foleil

&

en les

ajou~a!lt,

·on a la. ·plus petite

&

la plus

grande

diflance

a

la. terl"

~

; la

dl.ftauce

moycnne de ces

deux planetes

a

la

ter re el\ la meme que cclle du fo–

leil autour duquel

e'

.Jes tourncnt.

'Pla11,1es.

J

~-

---- ·

c.

folei

I,

a

lune ,

L

M

J

s

ars ,

upitel',

acurne,

ercure,

M

v

enus .

Dijlmues

m lieues.

34761680

8451s

52966122

18079479 1

33160450+

13456204

251442 50

L"cxcentricite des orbires planetaires fait qu£. leur

.Jifttmct

du folci l varie beaucoup ; on calcu\e la

t(ifta11-

ct

pour un moment donnc!, par le moyen de l'ano–

rr1alie moyenne.

Jloytz

RAYON RECTEUR. ( M.

DE

LA

J...

AND E. )

DITHYRAMBE, f.

m.

(B.elles-Lettw, Pofjie.)

que

klans un pays oll l'on rendoit un culte ferieux au d1eu

du vin, on lui ait adreffe des hymnes.,

&

q~e

dans

<es hymnes les poeces aient imite le delire de .l'1vrclfo_,

rien de plus nature!;

&

Ii

Jes Grecs eux-memes me–

p rifoient

les abus de cette poefie e:ictravagaote, au

mains

devoi~nt-ils

en approuver l'ufage,

&

en COi.i·

ronner les fucces. Mais qu'on ait voulu renouvdler

cctte folie clans des terns

&

parmi des peupl_es

o~

.Bacchus etoit une fable, c'eft une fraide {iuger1e qui

n'a

jamais du reuffir.

Sans

dou.te

le bon gout

&

le bon fens approuvent,

que pour des aenres de poffic:, dont la forme n'ect

que la parure ,"'

&

dont la beaute reelk

d1:

dans le

fond , le

po~ce

fe tranfporte en idee dans ·des pays

&

d ans des terns dont le culEe, les mq:urs ,

les ufages

n'exiftent plus, {i tout cela

eft

plus favorabk

~ll

def–

fein

&

a

l'cffet qu'il fe propofe: par exemple, 11 n'dt

plus d'ufage que lcs poeces chanteot fur la lyre

dan~

une fere ou dans un feftin;. mais

Ii

pour donner

a

fes chants un caraCl:ere plus augufte

~

ou un air P.lus

voluptueux. le poece fe fuppefe

~a

lyre

a

la main ,

&

couranne de lauriers comme Alcee , ou de fieurs

-<omme Anacreon , cc:tte fi8:1on fera rer,:ue cornme un

-4>rnemenr du tableau ; mais imiter l'ivrelfe fans autre

but que de relfcmbler

a

un

homme ivre' ne

ch-ant~r

<le Bacchus que l'ecourdilfc:ment

&

qu.e la fureur q\)'11

jnfpire ,

&

faire un poeme rempli de ce delire infenfe;

~

quoi ban? qucl en eit l'objet ? quclle ucilite ou quel

.agrement refu te de cette peinrure

?

Les Latins eux–

m emes , quoiquc leur c11lte

fut

celui des Grecs, rre

.r efpectoient pas alfez la fureur bacchique pour en efti–

mer

1'1mication ;

&

de tous les genres de poefie, le

Jithyrambe

fut le feul qu.'ils dedaignerent d'imiter. Les

ltaliens moderncs font moins gr.aves, lcur

imagination

jingere.ffe

&

imitatrice,

pour me fervir de l'exprelf1.0n

de Montagnt. , a voulu cffayer de tout; its fe font cxer-

ces dans la poelie dithyrambique. ,.

&

penfent y av?ir

excclle. Mais

a

vrai dire, c'ell: quetque chafe de· bu:n.

:facile

&

de bien peu

intereffant , que ce

q ~1'ils

oot

f ait dans ce genre. Rien certainement

ne

relfemble

mieux

a

l'ivrelie ,

q.ne

le cceur des Bacchantes d'Ange

J>olitien dans

fa

fa

ble d

'Orphee; mais quel merite pt:ut-il

y

avoir

a

dire en vers

~

Je

'Uetll<

boir~.

!!i_gi

'UC/II

boire.?

La 1110111ag11e

tourne,

la

tett

me

tourne. 'Je

chancele. Je

'lltUx

dormir

,

&c. ?

La verite, la rclfc:mblance n'efl: pas le but de l'imi–

tation ; elle n'cn eft que le moycn ;

&

s'il n'cn refulte

aucun plailir pour Jes

fens, pour

l'efprit ou pour

l'nme, c'e{t un b<1clinage infipide , c'eft de la peine

&

ill

tems perdus.

'.lome II.

DIX

691

· Nos.anciens poetes, du terns de Ro.nfard, qui fai–

foient gloire de parler Gree en

Fran~o1s, n~ m~nque­

rent pas d'elfayer

l!Uffi

des

dit~rambes; ~a1s

m

nocre

Jangue, ni notre imagination ,

m

notre gout ne. fe font

pretes

a

cette docte extravagance. Nos

c~anfonn~ers.

au

lieu de Baechus , ont pris p.our l.eu.r .he.ros Gregoire !

perfonnage ideal , dont

le noi:i a fa1t

l,a fortune , .a

caufe qu'il rimoit

a

boire.

Mais nous n avons, Jama1s

attache aucun merite ferieux

a

ces chanfon_s

~~es

dans

l'ivrelfe

&

clans la gaiete de la table,

q~o~qu

11

y

eut

prefque

toujour~

de

l~ v~r~e,

un tour original ,

&

des

traits d'un badinage ingen1eux.

Voyez

CHAl>ISON,

Suppl.

( M . M ARMONTEL.)

§

DI

VISE,

f.

f.

fafcia mi1zuta, ( tmne de

Blaf~n.

)

fafce qui ne doit avoir que

le

quart de

~a

largt;u.1 or–

dinaire

1

elk eft ordin;iirement en la parne fupeneu re

de l'ecu,

&

les pieces qui

fe

trouvent delfous font. d1te,s

abailfees.

Poy.

la

pl.

J//.

fig.

3.

de Blafo;i

dans

c~

Supple.

me11t. Divifa

fe

dit auffi de

la

meme

ftlf~c

qui

femhle

fautenir un chef,

,

Poiffieu de Saint-Georges, en

Dauph~n~;

de

g~eules

a

demo chevrons d'argent abai.ffe{ faus

u11e

dmife

de meme•

Nicey de Courgivault, en

~champagn~;

ife· gueules

Ill!

chevron d'arge,nt

;.

au

chef d'azur, charg_e .de

deu1<

Cl·

quilles du ftcoml email.

&

[ou.tmu

d_

11ne d1vif: de

meme-.

(G.D. L .

'!'.)

·

..

§.

QIVIS·ION, (

Aritbmitique.

)

So1t

'!

a d1v1fer

p~r

/;

le quotient

q

&.

le refte

r:

ii ect evident qu'en.

d1-

vfrant

a

par

q,

on aura un quotient

differ~nt

de

5,

~

un reftc:/dilferent de

r, ,a

moins. que

r

ne tilt

~l~s

penc

que

b

&

que

<J:

Ainli cettc pi:euve de la

d1vijio11

ne

vaudroit rien , quoiqu'indiquec: dans quelques

ou~ra­

ges.

P.ar

excmple, foit divife 361 par 179 ,

le

quotient:

cft- 2

&

le

refle 3 ; foit divifi:eJlfUitc361 ear

2_ ,

Jc quo–

tient eft 180,

&

le reile

r.

La preuve de la

dlvijio11

par la multiplication , in–

diqucie dans beaucoup d'autres ouvrages , efr .enc?re

fautive, car pourvu quc clans la

d1vijo11

~n

a1t. b1en

fait Jes foull:racrions , qu'on ait d'aille.urs _mis. au quo:

tient tels chilfres qu'on voudra, qu'on te fo1 t

tr~mpe

dans

les

produits; pourvu qu'on. fe

tro~pe

de mec:ie

~

ce qui-

dl:

tres-poffible dans les prodmts du, quotient

par le divifeur, on aJJra le dlvidende pour.

re~ultat.

. .

Mais on ne fe rromperoit pas , fi on

pre.no

~t

le d1-

·vidende,

&

non pas le divifeur pour

m~1lt11?hcateur- ;

parce qu'alors .(es produi'ts fcroient tous dttferens:

(O~

DIVISION

des i11.ftrzm1ms

d!

Ajlro11omie. floyez:

c1-apres;

lNsTRUMeNS

d'Ajl.ro11omie

dans ce

Suppl.

.

§

DIVORCE. A la

fih

de cet article on rcn.vo1e.

a.?

Pefelius de

R.epudiis..

Qui croiroit que c'e(l le fameux..

Theodore de Beze done ii s'agit ici,

&

dont l'ouvrag.e·

porte le titre de

Tbeodore

Bez£ Pefelii ,

&c. pai:ce qu'11l

etoit de Vefclai au diocefe

d~Autun ~

on a pns

le mot:

l/efelii

pour le nom de l'auteur. ·

(C:)

.

.

I:>IX-HUITIEME ,

f:

£.

(

Mu.liq:)

mt

ervalle qui•

comprenJ dix--fcpc degres conj9ints,

&

'P.ar

confeque~t­

di1'-huit fons diatoniques. en comP.tant

Jes d

eu"

ext~e­

mes. C'eft la double ocbvl!

de

Ill

quartc.

Yo_.rez

~AR­

TE ,

('

Mujiq.

)

Difl.

raif.

des Scienres,

&:.

(S)

.

DDCNEUVIEME,.

f.

f. (

M1!Jiq_.)

mtervalle qui

comprend dix-huit degres.conjoihts ,

&

par

confequ~t

dix·neuf fons- diaconiques err comptant lcs deux extre–

mes. C'eft le cfouble ocrave de

ta

quinte.

/loyez

~IM--:TE, (

Mu.Jiq.) DW..

raif. des Simm.,

&c.

(S),

DO

DOBOKA

014

DOBO'FZA , (

Giogr. )

ville

d'Hon-.:

grie dans la Tranfylvanie, fur la riviere de Szamos '.

elk

n•a de remarqua,ble que fon rrom, lequel eft celu1

de l'un d·es fept

comce~

Hongrois du pays. (

D. G.

~

DOBRA , (

Gfogr,)

petite ville

&

c~at~~

fqrt ele-

ve de la balTe Hongrie, da,ns

la comce d

E1fenbou~g.

·C'eft

:iuffi

le

nom d'un

cqa~eau

de T ranfylvanie ,

dans le comte q'Huniade;

&

c!'up autre d'Allemag_ne

dans la Franconie,

&

dans l'eveche de Bamberg.

L'a":

~SSS ~