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DOR

eu ,

fut

priv' par elles de h

lyre

&• des.

yeux.

(~

Pollux (

Onomaft I. JV. chap.

10. ) dit que l'harmo–

nie

dorienne

dt

au

nombrc de cellcs doot fc

fervent

Jes joucurs de: Ailee. Probablement

barmonie

tignifie ici

aucanr. quc

mode.

(

Voyez. Moo£ ,

Mujiq.

)

[)i[l.

r.aif.

des

Saen.

&c. Peut-erre que Pollux entend ici par

bar–

monie

autan.r quc:

genre;

ce qui peuc donner du poids

ii

ct:tte conjt:Clure , c'ert que dans la m6rue phrJfe ii

parlc d'une

barmonie /y111onique;

qu' Arirtide

~1intilien

p arle de fix genres anciens, panni lefquels fe crouvent

·Jc

tf9rien,

le: phrygien, ls 'ioniiln

&

le lydien qui font

auffi dans le Pollux;

&

q ue je oe.Cache pas qu'on d1t

de

mode /ylltoniq11e,

au lieu qu'il

y

avoit un

genre fyn–

to11ique.

(

Voycz

GeN~E

(

M11jiq. )

Di&/.

raif des

6im–

m,

&c.

&

SYNTONIQ..YE (

Mlffiq.)

Di&l. raif

des

Scim–

m,

&c.

&

Suppl.

(

F. D.

C. )

§

DORM

A

S

&

non DoRMANT , (

GEogr.) Dor–

manum.

Bourg

&

non ville de Champagne fu r la Mar-

11e, enere Epernai

&

Chaceau-Thicrry , done la chattl–

knie rdevc de la Tour du Louvre,

&

fut erigee en

comte en faveur de

M.

de Broglie par Louis

XIV.

C''ell: la patrie de J ean de Dorm:in.s, cardinql

&

chan–

celier de France, fous Charles V, evcque de Beauvais ,

fon~ateur

du cqllegc de Dormans-Beauvais,

a

.Pari .

G uillaume fon frerc fut aufli chancd ier de: F ranc<1,

&

rnourut en IJ73: ils font tousdeux inhumes aux Char–

treux. Charles V pofa la premiere pierre de la clv.1.pdl<;

de ce college en 1372. Le roi y dina ce jot.1r-n ,

&

le repas couta neuf fols , comme le prouvtmt ks

fCJiftres.

Millos de

Dor'1tla/IS,

c•eque de Beauvais '

IT)Ort

en

1387,

&

G uillaume: de

Donna11s,

archeveque de &:ns.,

mart en 1405, font enterres fous une tombe de mJr·

bre noir , au chc:eur dt: la chapelle d u college.

L es Rollin, les Collin

y

one etc d'excelleos maitres.

Dw1111111s

fc glorifie encore cl'avoir vu naitre J ean Vif–

itmcnc en 1655 ; ii fut pretre, profelfeur

a

Beauvais.

reckur de l'univerfite , pr6cepteur de

M.

l'abbC de

L ouvois , lefreur des enfans de France,

&

charge d'ac–

compagncr le due d'Anjou en Efpagne en i 700.

Le

regent le nomm

fous -preceptCUl" de Louis

xv '

&

nc

pu.t l'engager

a

accepter aucun benefice.

II

mourut

a

Paris dans

I.a

recraito , mh-cegrctte en 173

1 :

M.

R ollin

a

fait fon eloge. (

C.

)

.

§DOR OCK, (

Giogr.

)

ville de l'Ecoffe feptcncrio.

nale ' capitalc o'une p rovince qui renfcrme les mon–

tueux di!hiets de

uthe~land

&

de Strathnawen : cecce

ville du nombre de celles qoc l'on appcllo

rayales,

a

un chate'au qui appanient <1ux comtes de Sutherland,.

Long.

14, 10.

far.

S7·

58. (

D. G.)

• Ces deux mots

Domock

&

Sutherland

,

font ecrits

mal-3-propos ;

D11rnoik

&

Susberla11d

dans le

Difl. raif.

Jes Scimces

,

&c.

' D

RS

L , (

.dnalomie.

)

glandes dorfa!es.

Corri~ez

11et article.

II

n'y a point de

glandes

dorfo/e;,

ou bu:n

jJ

y

en a crop.

Tout le long de l'cefophage regne une lbngue file

de glaodt:s lymphntique qui ft: continue depuis le cou

jufqu'a l'dlomac : le: nombrc: en en inccrtain

~

mais ii

n'y

a rien qui autorife a en dirtingucr une ou deux ,

OU

a

lcur affigner

llDC:

figure particuliere. l l fort de

ccs glandes un nombre de vaia:dux lympbatiqucs qui

vont fe jecccr dnns le canal thorachiquc.

11

arrive alfcz

fouvcnt qu'unc de ccs glandes s'obrtruc, s'endurcit ,

ell comprime alors l'cefophagc,

caufc: une cfpece de

confomption , parcc qu'dle c:mpeche Jes alimc:ns d'ar.

river dans l'etlomac. On a gueri quelquefois cc terri·

ble mal par le moyen du mercure. (

H. D. G. )

La

LONG DORSAi., mufcle tres-contiderable.

Ajo'.llez

a

fa

d~fcriptio11.

JI

fe tcrmmc par un grand nombre de queues tendi-

11cufes. D eux d'c:ntr'elles s'anachent conrtamment aux

apophyfes tranfverfoles des douze vercebrcs du dos.

II

)' en

3

d'nutres plus exterieures qui s'attachcot

3UlC

cotes

quclquc: dilbnce dt: leur articulation avcc J'apO·

ph le er.inf c:rf

e;

c'c

la plu

fup 'n ure d

c

I

cs-

D 0 R

695

oi

qui monre ju(qu'au. cou.

!,.es attach

vcrrc!braJ

dev1enncnt plus longues

a

m lure qu'ellcs font plus

fupericurcs; il.y-en a qui font doubles &

triples. Le

nombrt:

des

queues

collal~s

dt

de douzt: ,

&

la pre–

miere cote en

dt

den1tuee. D'aulres fois ii

y

en a

mains , huil nu environ. Cd

le

qui cnonte juf; u'a la

nuquc: a des

liaifons

3\ICC

k

trJchelomallo'i,Jien, le

tran(verfal de

I~

nu uc:,

lei

(plcniu> cervical, le cliga–

firique dt:

la nuqut:

&

le cervical defceodant ; ii

r

a beaucoup de vant te dans

c:ttc queue.

i le long dorfal donne pluCieurs queues daos lefqucl–

les ii fc tc:rmine en dimi nu nt pcu-a-pcu de volume,

ii en re\oit d'aurres done

la direction

ell:

contraire

aux prt edc:nrcs : clles croifent cellcs-ci en mooiant de–

puis l'extremite fupericurc

&

ponerieure des apophy–

fcs tranfverfaks de plu!i,eurs vertebre du dos. L e nom–

bre de ccs portions accelfoires de ce mufclc n'ert point

fixe, auffi pm que celui de

apophyfcs dont

elks

naiffenc.

II

y

en a de cinq jufqu'a dcux, &

elb

naif–

frnt dc:puis la premiere des lombes jufqu'a la Cixieme

du dos.

(Ii.

D. G.

)

§

DOI

ESSHER

T, (

Gcogr.) province

d;

Angle.

wn, qr1i

a Dorchefler

pour

capafllt.

I l

faut ecmc:

Dor–

fetsbire

&

non pas

Dorfefabert. Lettru

fur

r

Em:yclopidie.

§ DOR

URE

su

R

cum , ou

11;a11iere

de

faire

ks rnirs

4oris , (

Arts

micb.

)

Les tenrnre de cuirs font faites

de pluCicurs peaux dt: vcau, de chevre ou de mouton •

coufucs cnli!mbk. Les peaux que l'on emploie

le

plus

communenwn( font eel ks de n;ioucon. parce qu'c:llcs

coutent main qux Jes autres, quoiq,ue celks-ci fotTt:n t

de plus grandc ducee ,

&

ql\e L'ou,vrage en.

fcro

.it plu'

b.:au. Ces peaux citant fechcs lorfquc 1:011vnic:r le<i ache–

tt:, ii

e!t

oblige de les m<rtre tremper pendant q,ud–

qlles hs:ures dJns un.c: c11ve pleine p'c:au (

f/

o.pz

le$

plo.nches du

Dor~ur

fi1r

cµir

,

fig.

1

1

qans ce

•'upplirn.

).

ou i'l les rumue ·avec un baton , gll).lieucs

1

fois

&

a

differens rems, afin qu'elles, deviCI1nent fl.exibJes , com–

me cda

dt

necelldire.

On ks retire: enfuitc:,

&

pour

I.es

rendn: encore plus

fouples , on les bat fur une picrre; un nuvrier,

jig.

2 •

prc:nd une peau pJr un coin,

~

frappe plufieurs

foi~

le

autrcs parries

fur cecce picrre. Q!.Jan.d

ii

a. ain[t

acheve lln ccnain nombre de i;ieall.x, l'ouvcic:r les

de–

tire: voici cl} quoi cette operutipn conft!le :

OI)

met

fur une tablti une grande pierre • of). couche dc;ffia

la pcau que l'ouvrior,

fig.

3.,

tient d'unt main,

&

de l'aucrc l'ionrumc:nt reprl!lente,

fig.

LZ ,

Diel.

rnif.

des Scie11ces

,

&;c. qui ert cle ft:r , excepce la poignee

qui ttft de

boi~~

ii ne COltpe point., car on, ne, s'el}

fc:rt que pour ecendre la. pt:au

&

1·unir; cc qu.i

ft:

fai~

en le

prdl~nt

for la peau ,

&

en

I.:

fqifant aUer

&

ve–

nir en l'incljnant.

Quand on a detire une c;ertaine qllJ\ntite de peaux.

on leur donne unc forme rc:guliere; on

fe

fert pour

ceJa d'une regJe OU d'unc equc;m; ,

OU

du Chalfu , qui

en de- la graodeur de la plp11cbe gravce' qu'on ap–

.plique fur la peau,

fig.

4 ,

Suppl.

Si on vouloit re1ran–

cher tout cc qui ernpiche c;lc formdr dds ligne& droi–

~es,

on rcmdroit

!es

pcaux bieo petites, c'erl pourquoi

pn laifie les petites echaocrures, mais on

y

colic: de

p ieces. de rnerne que <l:ins les cndroits. defcctueux qui

peuvc:nt

f~

rencontrcr dans le milieu de la peau. M ais

afin que ccs defauts ne

p~roilTcnt

pas, on e!i:arre

la

peau ;

c'cft-~-dire,

on

taille en bizeau \cs bords

de

la poau ou l'on veut ll\l!ttrc unc piece, de mcme quc

!es bards de la piece, cc qlli

Cc

fair en cou hart. la

p eau fur unc pierre unie,

fil·

4,

DiB. raij. tics

Scren,–

ces,

&c.

&

en diminuant l'epailfeur de bards avec un

vrai

coutcau ,

jig.

9 ,

Di&l. ratf des Scienm.

,

&c. <?n

call~

onfuite

lc:s

pieces avec de: la colle de

parch~mlD.

/(. ci-dw.

l'artide

Coi.L.E.

Les

pieces etant collees, Oil

argence les peaux,

fi

it qu'on les

d~nioe ~

forrnr r

~es

tenturcs de cuir

argi:oc~

ou de cu1r .dare ; car c

eCI:

un vernis qu'on palfc fur

I'

rgent , qui leur donnc une

coulcur approchantc de celle

de

l'or.

O

n uic

Le

ir de collc pour

y

ire tcgir l'ar-