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686

D I

traire

la

chaleur.

A

inli l'acide nitreux difi"out Palkall

mineral avec chaleur ou refroidiffement , fuivant ks

circonO:ances de

fa

concentration ,

&

cje la formt: dans

!~quelle

on

k

lui prefrnre.

Ce

n'rO: pas feulement la divilion qui produit la

ilif!oiution,

ii fauc encore l'equipondcrance , c'dl-ii·dir ,

le

rapport de gravitation entrc Jes parties d11 corps dif–

fous

&

celles du Auide dilfolvant : ces parties doivent

eire extrcmcmenc tenues.

La

limpidite 1ks dilfolutions

;innonce une homogenfoe parfaite dans cous les poinrs

que frappenr

l~s

rayons lumineux; mais ii ne s'enfuic

pas que ces parties foient reduires

a

leur derniere de–

compolicioii; ce font au contraire des compofes dans un

ordre qui conO:irue leurs proprieres particulieres; au–

tremem, on ne rerrouveroit jamais apres une dilfolu.

tion quelcqnque , que l'qnion des

deu~

corps Jes plus

flliples.

L'huile n'ell: point en rapport exaCl: de gravitation

~vec

l'ea11; l'eau ne fe ch;irge pas des parties huileu .

.fes; !es parries aqueuf(s plus denfes s'arrirant plus fur

~lles-menies

, q\l'dles ne font

attir~e•

par cdles de

J'huile; on n'a pas manque de dire qu'une force repul–

.flve eloignoit ces deux fub{bnccs

1

cependanr une la,

;me de fuif de

<leux

pouces

&

demi de diamem: ad–

here

a

la furface de l'eal1 avcc une force de trois cens

.quaranw.quatre grains • fuivanr la methode d'e,•alua.

tion du

docc~ur

Taylor;

&

ii n'e!l: plus permis de dire

-que cet elfct depend de

la preffion de l'atmofphm:,

<lepuis )'experience reperee en prefence de !'academic

de Dijon-, fur ll\ force d'adhfronce des furfacus du vem:

&

du mercure , qui ne s'e!l: pas montree plus conli–

derable en plein air • que fous

Un

recipient OU

le

ba–

rometrc 6toit prefque au niveau.

Deux corps ne

fe

cqnfervent en l'etat dfl difiblution

,:iu'autant que

leur

rapport de g1'avitation n'eO: pas

c hange. Si les parties du fluide deviennent plus ltge–

f"CS ,

Jes parties diffoutes qui

etoien~

precc\demment en

rapport egal,

&

qui 11'ont eprouvtl aucun changernent

fe precipiren.t ; fi on ajoute au melangfl quclquc fub–

itance qui , en adherant all Al.lido , en

~ugmente

la

den lite' !es parties diffoutes s'ekvenr

a

fa

furface; en–

Jin

fi

l'on prffe(lte 3 un diffolvant un corps compofe

'<le

partic• dans ces troi. n1pports, exc2s 9e gra.\11ta–

tion

>

gravitation egalu.

&

moindre gn1vitation;

'Ii

l'on

fuppofe encore que la texture de cette fub!l:an<;e ell:

tellc que

ks

parties qui ont une pefanteur egale

~

celle du fluide . foienr atrez

11.

decouvert pour eprou–

ver de

fa

part une aCl:ion plus forte que celle qui

ks

rcunit au corps compofe , alors

la

place de chaoupe de•

p arties eft affignee par

I

loi de

l'orrr~CliQn

, les moins

graves monteront

a

la

furface", ks plus graves tom–

-beront au fond dl1 vale,

&

les auires demoureronr C:if–

!pcrfe\.s dans le Auide auquelelles font equiponderables :

<:'ell:

Ce qui

fc

paffo dans

[QU[~S

ks

operatiqng

CjU'On

nomme de depart.

- Puifque le metal le plus denfo peut erre affez eren–

du pour fe tenir

a

la furface de l'eau ' ii

di:

fac ile

de

concc"oir que ces p:irties peuvent

' rro affe?: divi–

fees pour devenir equi(>onderablts

a

celles d'un

fluid~

Jalin.

Toure particule de matiere

efl:

attiree vers lo centre

de la terre'

a

proportion do

fa

denlire ; mais ii

y

a

une femblable trndance de corps

a

corps, de parricul6

a

particule;

&

fi par

CCtte

-am a{tioo FCfp<"

ive, un

corps de ient partie d'un autre corps plus ou moins

p efanr . ii pcrd necdfairement la gravite qui Jui ell:

propre. Tel

ell:

le mechani me de cu qu'on appelle

in.

Jermtdts dt di.ffel111ion.

I

ls n'agiffent qu'en pro<lmfanr un

rapport exact de grav1racion : ainl'i l'huile unie

a

l'al–

k ah, acquierc cc rapport avec l'eau; ain(i le oicre qui

a pour bafe l'.1lkali vol til, dc\·icnt foluble dans l'ef–

prit de vin ,

&c.

etrc t'xpli acion n'empruncc: , comme on l'a deja

obfervc! , le frcours

cl'

ucunc hypocherc, d'aucune loi

'

n~uvelle ;

el k

facisfaic

a

tour.

ne dcmanc!c ' pour

(llD!i

ire

>

a

l'c pric que de fop le r

a

l'1m erfxdioo

DI S

cTe nos or anes , que de concevoir

ans ks parties in.

fenfibles de la matirre

>

ks

memes clfcu quc les ma(.

fes repctent continucllement IOus nos

eux.

II

n·y •

que

b

verite qui puilTe arriver

a

ce point de limpli.

cite, d'accord, d'uniformite , qui font lcs

CJrJ

tcr<"S

immuabks de toutes !es operations de

la

nature.

Poyq

a11

11ppl.

ArFINJTE,

CR

YSTALL15ATION

& P11Loo

1s.

TIQ..Y E. (

et article ell: extraic de

l'Effa1

pbtjico.cb)

'mi.

que fur

la di.flol111ion

de

M.

DE

MoR

EA

. )

§

DlSSO

A CE, (

Mujiq.

)

Le termd de

diffo1111J1,

vi nt de deux mots, l'un grec, l'autre lnrin, qlll

Ii

ni.

fient

famttr

a

doublt.

En elfet , ce qui rend

IJ

diflo·

1in11c6

defagreable , ell: que les IOns qui la ferment,

I

in

de s'unir

a

l'oreille.

(e

rcpoulfent ' pour ainli dire .

&

font entendus par die comme deu:<

fons diltincts,

quoiquc frappes

a

la fois.

On donnc:

Ii:

nom d9

di.flimame,

tantot

ii

!'interval.

Je ,

&

tantot

a

chaclln des Jcux fons qui

(e

forment \

mais quoiquo deux fons diffonnent entr'cux , le nom

de

dijfo11ance

re

donne plus fpecialement

a

c

lui

d~a

deux qui

ert:

erranga

a

l'nccord.

Dan' l'explicarion de l'origino de

In

dijfona11ct

qu'on

trouve dans le

D1lliom1niro

roif.

des

Scieucts

,

•c.

ar–

ticle D1sso>1ANCE

~ncre

la marque: (

S)

&

I

marque

( 0),

on peur rem:irquer l'analoglc qui s'obferve en–

rre !'accord de

la

dominance

fol

&

cclui

de la

fous–

dominanre

fa.

La

dominanrc

fol,

en montant au-ddTus du gcncra–

teur a un accord tour compofe de

ticrces, en moncant

depuis

fol; fol,

Ji ,

re,

Jc.

Or la dominante

fa

etant

au.de!

fods du gcnerateur 111, on trouvera en ddcen.

d

ant

d'u(

vcrs

fa

par tierce,

ut, la

,

fa, re

qui con.

ticnt les memes fons qua )'accord

f

fl

1

/4

1

UI

1

re

donnc

~

la fous.dominante

fa.

On voit de plus que ('alteration de !'harmonic des

deux 9uintes ne conlifle que dans la tiercc mincure

re ,

fa

Oll

fa, re

ajoutec de part

&

d'autrl:

a

l'hannonio

de ces deux quinces.

ette

e>eplication ell:

d'aur~nt

plus ingiinieufe qu'cllo

montre>

a

la foiG )'origine , f'ufagc, la marchc de la

Jijfo11a11ce,

fon rapport inrirne avec

le

ton

&

k

moycn

de determiner rcciproquement l'un par l'autre le

de.

faut que j'y trouve ; mais dcfaut cffentiel , qui fair

tout crouler , c'eO: l'emploi cl'une corde ctran ere

au

con, comme corde e!fentidle du ton ,

&

ccla par unc

faul{l: analogie , qui fervam de

\Jafc

au fyficme de

M.

Rameau ,

le:

de~ruir

en s'evanouilfan<.

Je parle de cette quintc au.ddTous de la tonique,

de cerre fous.dominante, enrre laquelle

&

la toniquo

on n'apper1=oit pas la moindre

li~iton

qui puilfc uto–

rifor l't:mploi de ce1ro fous.dominanre,

nun-fcul~mcnt

comme corde effenridle dtj ton, ma is mt!me en quel.

que

qualit~

quc ce puilfe crrc. En effcc qu'y a.1.il

cle eommun entre la refonn nee,

k

frcm11fcment deJ

uniffo ns d'111

&

le

fon de la quince en-delfous

~

cc n'e!l:

point p'arce que la cordo cnciere

di:

un

fa

,

que

fes

aliquores refonncnt au for. d'111, mais par

qu'clle ell:

un multiplo de la corde

ut

,

&

il n'y a aucun dc1

multiples de ce meme

ut

qui no donne un fernblablo

phfoofllene. Prencz le fepcuple , ii fremira

&

rHon–

nera dans fes pames ainli quc le triple

1

cO:.cc

dire

que le fon de Ce feptuple OU

fos oCJ:aves foicnt des Cor–

des e!fcntielks du ron

?

Tant s'cn faut, puifqu'il no

forme pas mcmc- a9cc la toni9ue , un rapport com·

menfurable on notes.

Je fais quc M. Rameau a pretendil qo'au fon d'une

corde quclconque, une aurre cordc,

a

fo

douziemc cn–

de!fous , frfm1ffoic fans refonner; mliS OUtre qoe c'eft

un etrange phenomcne en

coufiiquc qu'unc

cord~

(o–

norc qui

ibrc

&

qui ne r'fonne pas,

ii

ell mamre–

nant reconnu que ccue

rercnduc

cxpert~nce

ell uoc

erreur que

I

corde gr ve frefl1it , parce qu'dlc fe par–

tJge ,

&

qu'elle parole ne pas rHonncr, parce qu'cll7

ne rend dans fcs parties qoc l'um(fon de

I'

igu , qui

ne

fc:

difiinguo pas a1fement.

uc M. Rameau nQus d. c done qu'il prcnd

fa