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684

D I S

me s'cxprirne Sale!

, fan beau ma11teau des charitu tif!u.

Diomede fit plus qu'effieurer la peau de Venus, puif–

·q u'il lui fit une bldfore

a

la main , dont le fang im–

mortd coL1ioit; ce font !es expreffions d Homere.

Lei–

-Im

fur l Encyclopidie.

§

DION YSIENNES,

(

Hi.ft.

anc. Mythol.)

feces de

Bacchus q ue l'on ce!ebroit . .. fur le moot E laphe–

boli . . .

Diflionnaire raif. des· Sciences, Jome Ill. page

926.

On a transforme

ici un mois en montagne.

11

faut lire

dans le mois ilaphebolion ,

au lieu de

fur le mont

Elapbeboli.

Ce

rnois qui rrpond

a

notre mois de mars

fe nornmoit

elaphebolio11,

parce qu'on irnmoloit a cett:e

troilieme fete

dionyjienne ,

des cerfs

a

D iane : c'etoit le

mois des chaffeurs.

Tertia dion)'/ia menfe elapbebolione ce–

lebralltur'

dit Giraldi. On le dit auffi a !'article

ELA·

PH EBOLlON

dans le

Dillion11. raif. des Sciences,

&c. (C)

DIOPJ,

(Mu/iq. lnjlrumentdes anc.)

Achenee die que

c'etoit une efpece de flute;

&

Dalecharnp dans fes re·

marq ues fur cet ameur, pretend , avec affez de vrai–

femblance, qu'elle

fe

nommoit

Diopi ,

parce qu'dle n'a- '

voit ·que deux trous , ce qui devoit fournir une melo–

dit: bien bornee. (

F. D.

C. )

DIPHTONGUE, (

·Mujiq.)

On appelloit quelque–

fois la tierce majeure

dipbtallgue ,

apparernment parce

qu'clle ell: compofee de deux tons. (

F. D.

C. )

DIRECT, altj. (

Mujiq.)

Un intervalle

diretJ

ell: ce–

lui qui fait un harmonique quelconque fur le fon fon–

damenta\ qui le produit. Ain!i la quince, la tierce ma–

jeure' l'otl:ave'

&

leu rs repliques font rigoureufernent

!es feuls intervalles

diref/s:

mais par extenfion l'on ap–

pelle encore

interval/es direfls

taus les autres, rant con·

fonnans que diffonans ' que fair cnaque parrie avtc le

fan fondamental pratique, qlli

ell:

OU

doit etre

au-de(~

fous d'elle ; ain!i la tierce mineure ell: un intervalle

di–

retJ

fur un accord en tierce mineure,

&

de meme la

feptieme ou la lixte-ajoutee fur les accords qui portent

leur nom.

Accord

dire[/

ell celui qui

a

le fon tondamental au

grave

&

dont les parties fon t diftribuees, non pas fe–

lon leur ordre le plus nature!, mais felon leur ordre le

plLis approche. Ain!i !'accord parfait

diretJ

n'eft pas ocl:a–

ve, quince

&

tierce, mais tierce, quince

&

oCl:ave.

(S)

DIRECT£ ,

(

Logique.)

D ernonll:ration au preuve

di–

refte ,

dt

celle qui , !ans aucun detour prouve que la

propolition ell: vraie, en forte que la conclulion de la

demon!lration exprime precifement la propolitiun dont

on chachoit la verite. Pour cela on compare dans uiie

premiere partie du fyllogifme, le fujet de la prop'>li–

tion avec le tcrrne moyen ; dans la

le

conde' ce rneme

terme moyen avec l'attribut de la propofition,

&

clans

la conclufion on exprime le rapport de concordance

ou de difconlance du fujet avec l'attribut. Dans Jes de–

monftrations indireCl:es , on prouve par exernple que le

contrairt: de la propolition ell: faux pour prouver que

la

propolirion ell: vraie ; ou que

Ii

)'on nioit la pro–

pofition, il faudroit admetm: des propofitions abfur–

des. Ces fortes de preuves d'une propolition fe nom–

ment

indireE/es.

(

G.

M.

)

*

§

DIRIB!TEUR,

efclave dont la fonllion etoit d'ar–

ranger

&

de

d~mier

diffirentes formes )ingulieres aux

ra–

gouts qu'on ftrvoit fur /es tables.

1

°.

C'eft Apulee qui a

pris h;,mot latin

diribitor,

a-peu-pres ' clans ce fens. Je

dis a-peu-pres, car Apulee

t ntend par

diribitor ,

un

ecuyer tranchant.

2

°.

Ce mot lignifie dans Ciceron

&

dans les aureurs fuperieurs a Apulee, le dirtributeur

des bulletins dans les affemblees

&

les jugemens.

L et–

tres fur

/'

Encyclopidie.

DISCANT

ou

DECHANT,

f.

m. (

Mvjiq.

)

C'e–

toit , dans nos anciennes muliques, cette efpece de con–

tre-point que cornpofoient fur le charPp des parties fu.

perieures

e.n

chantant

impromprn fur le tenor au

la

balfe ; ce qui fait juger de la lenteur avec laquelle de–

voit marcher la mulique, pour pouvoir ecre executee

de cetre maniere par des muficirns aum pell nabiles

que ceux de ce terns-la.

Difcantat,

dit Jean de Mu–

ris ,

qui jimul tum uno vel plriribus d11kiter canlal

,

ul

DIS

ex dlflinftis Jonis fa1111s unus fiat

,

non u11itate jh;rp!lcitaii1

fed. dulcis c

0

oncordijque

mixtio11i~ uni~ne.

A

pres avoir expli:

que

~t:

qu 1

~ntrnd

pa;

conlo~nances ,

&

le choix qu'il

conv1ent de fam: entr dies ,

II

reprend aigrement Jes

cnanteurs de fan terns qui les pratiquoient prcfqu'in–

d1fferemment. ,,

De

q_uel front, dit-il,

Ii

nos rtgles

,, font bonnes , ofent decnanter au compofer le

di/cant,

,, ceux qui -n'entendent ritn au choix des accords , qui

,, nt: ft: doutent pas meme de ceux qui font plus ou

,, mains concordans, qui ne favent ni defquels ii faur

,, s'abrtenir, ni defquds on doit ufer le·plus frequem–

" ment, ni dans quds lieux ii les faut employer , ni

,, rien

d~

ce qu'exige la pratiq ue de l'art bien rncen–

" du

?

S'ils rencontrt:nt , c'eft par hafard ; leurs voix

,, errent fans regle fur le

tenor ; ql''dles s'accordrnr,

,, Ii

D ieu le

~tut

;

ils jettent !curs fons

a

I'aventure,

,, comme la p1erre que lance au but une main mal-a–

" droite'

&

qui

dt:

cent fois

le

touche

a

peine une" .

Le bon magifter

M

uris apoll:rophe enfuite ces corrup–

teurs de la pure

&

limple barmonie, dont fon fiecle

abondoit ainli que

k

notre.

Heu prob dGlor

I

His tempo–

ribus aliqui fuum defef!um i11epto proverbio .alorare mo–

litmtur. lfle

ejl

,

ir.qumnt

,

novus difcantandi modus

,

110-

vis fcilicet uti confanantiis. Offe11d1mt ii intelleflum eoru111

qui tales defetJ11s agnofcunt

,

ojfmdu111 fenfum

;

nam indu–

cere cum deberent detetJationem, adducrmt trijlitiam.

0

iu–

congruum prov;rbium

I

o ma/a coloratio

!

irrationabilis ex–

cufatio

!

o magnus abufur, magna ruditas, magna bejlia–

fitas, ut ajinus f111natur pro homine

,

capra pro leone, ovis

pro pifce

,

ftrpens pro fa/mane

!

Sic enim concordid! con–

ftmd11nt11r cum difcordiis, ut nullatenus una diftinguatur ab

alia.

0

!

Ii

ant1qui periti mefrcee doftorcs tales audijfelll di–

fcantatores, quid dixijfe11t

?

~u·d

fedflent ? Sic difcontan–

tem increparent

&

dicerent: Non hunc difc,mtum quo utt–

ris de me fumis. N &n wum ca111um unum

&

concordantem

c11m

me facis. De quo te inti omittis? Mihi non congrui.s-,

mihi adverfarius , fcandalum tu mibi es; o utinam

lace~

res! Non concordes, fed. deliras

&

difcord•s.

(S)

§

DISDIAPASON, f. m. (

Mujiq.)

Le

difdlapafa11

ell: a·peu-pres la plus grandt etendue quc puilfent par–

courir les voix humaines fans le forcer; ii

y

en a

me–

me affcz peu qui l'entonnent bien pleinement. C'eft

pourquoi les Grecs avoient borne cnacun de leurs mo–

des a cette etendue ,

&

Jui donnoient le nom de

fjfte·

me parfait f/o;•ez

MooE,

GENRE ,

SvsTEME.

Ditl. raif.

des Sciences,

&c.

&

Suppl.

(

S)

DISJOINT , adj. (

Mujiq.

)

Les Grecs donnoient

le

nom rdatif de

disjoints

a

deux tetracordes qui fe

fui–

voient immediatemenc , lorfque la corde la plus grave

de l'aigu etoit un ton au·deffus de la plus aigue du

grave, au lieu d'etre la meme. A1nfi k s deux tetra–

cordes hypaton

&

diezeugmenon' etoient

disjoilltJ '

&

les deux tetracordes fynnemenon

&

hyperbolfon l'e–

toient au!li.

lloyez

T ETRACURDE.

t

Mujiq.

)

Diftiomiaire

raif des Stiences

,

&

c.

On donne , parmi nous , le nom de

disjoints

aux in–

tervalles qui ne fe foivent pas immediatement, mais

font fepares par un autre intervalle. Ainli ces deux in:

tervalles

ut

mi

&

jol

.ft

font

disjoints.

Les degres qui

- ne font pas conjoints, mais qui font compares de deux

au pluliours degres conjoints, s'appellent auffi

digris

disjoints.

Ain!i chacun des deux inttrvalles dont jc vicns

de parler forme un degre

disjoint. (S)

.

DISJONCTlON, f. f. (

Mujiq. des

a11c.

}

C'ero1c

dans l'ancienne mufique l'efpace qui feparoit la

mt~e

de la paramefe,

Oll

en general un

tetraco~d~

du te–

tracorde voilin , lorfq u'ils n'eroient pas conJoints. Cec

efpace etoit d'un ton'

&

s'apptlloit en grec

diazeu.–

xis. floytz

cc mot dans le

Ditliomraire raif. des Sciences,

&

ce

Su'ppl.

(SJ

*

§

DISPE SE

o'

AFFINITE •• • •• •

Le concile

de

'Trmte tem1

en

1545

,Jaus le po111ijicat de Paul

Ill,

dit

:

in

contrabendis matrimoniis vel n11/la omnino detur di/pmfatio

vel raro

,

&c. Le texte cite

~ft

tire du chap.

5

de la

fdf.

24

de Riformatione,

qui fut tenue le

11

nuvernbre

1563,

fous Pie

lV ,

&

non pas en

1645

,fa11s P1111/

Ill.