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D I S
me s'cxprirne Sale!
, fan beau ma11teau des charitu tif!u.
Diomede fit plus qu'effieurer la peau de Venus, puif–
·q u'il lui fit une bldfore
a
la main , dont le fang im–
mortd coL1ioit; ce font !es expreffions d Homere.
Lei–
-Im
fur l Encyclopidie.
§
DION YSIENNES,
(
Hi.ft.anc. Mythol.)
feces de
Bacchus q ue l'on ce!ebroit . .. fur le moot E laphe–
boli . . .
Diflionnaire raif. des· Sciences, Jome Ill. page
926.
On a transforme
ici un mois en montagne.
11
faut lire
dans le mois ilaphebolion ,
au lieu de
fur le mont
Elapbeboli.
Ce
rnois qui rrpond
a
notre mois de mars
fe nornmoit
elaphebolio11,
parce qu'on irnmoloit a cett:e
troilieme fete
dionyjienne ,
des cerfs
a
D iane : c'etoit le
mois des chaffeurs.
Tertia dion)'/ia menfe elapbebolione ce–
lebralltur'
dit Giraldi. On le dit auffi a !'article
ELA·
PH EBOLlON
dans le
Dillion11. raif. des Sciences,
&c. (C)
DIOPJ,
(Mu/iq. lnjlrumentdes anc.)
Achenee die que
c'etoit une efpece de flute;
&
Dalecharnp dans fes re·
marq ues fur cet ameur, pretend , avec affez de vrai–
femblance, qu'elle
fe
nommoit
Diopi ,
parce qu'dle n'a- '
voit ·que deux trous , ce qui devoit fournir une melo–
dit: bien bornee. (
F. D.
C. )
DIPHTONGUE, (
·Mujiq.)
On appelloit quelque–
fois la tierce majeure
dipbtallgue ,
apparernment parce
qu'clle ell: compofee de deux tons. (
F. D.
C. )
DIRECT, altj. (
Mujiq.)
Un intervalle
diretJ
ell: ce–
lui qui fait un harmonique quelconque fur le fon fon–
damenta\ qui le produit. Ain!i la quince, la tierce ma–
jeure' l'otl:ave'
&
leu rs repliques font rigoureufernent
!es feuls intervalles
diref/s:
mais par extenfion l'on ap–
pelle encore
interval/es direfls
taus les autres, rant con·
fonnans que diffonans ' que fair cnaque parrie avtc le
fan fondamental pratique, qlli
ell:
OU
doit etre
au-de(~
fous d'elle ; ain!i la tierce mineure ell: un intervalle
di–
retJ
fur un accord en tierce mineure,
&
de meme la
feptieme ou la lixte-ajoutee fur les accords qui portent
leur nom.
Accord
dire[/
ell celui qui
a
le fon tondamental au
grave
&
dont les parties fon t diftribuees, non pas fe–
lon leur ordre le plus nature!, mais felon leur ordre le
plLis approche. Ain!i !'accord parfait
diretJ
n'eft pas ocl:a–
ve, quince
&
tierce, mais tierce, quince
&
oCl:ave.
(S)
DIRECT£ ,
(
Logique.)
D ernonll:ration au preuve
di–
refte ,
dt
celle qui , !ans aucun detour prouve que la
propolition ell: vraie, en forte que la conclulion de la
demon!lration exprime precifement la propolitiun dont
on chachoit la verite. Pour cela on compare dans uiie
premiere partie du fyllogifme, le fujet de la prop'>li–
tion avec le tcrrne moyen ; dans la
le
conde' ce rneme
terme moyen avec l'attribut de la propofition,
&
clans
la conclufion on exprime le rapport de concordance
ou de difconlance du fujet avec l'attribut. Dans Jes de–
monftrations indireCl:es , on prouve par exernple que le
contrairt: de la propolition ell: faux pour prouver que
la
propolirion ell: vraie ; ou que
Ii
)'on nioit la pro–
pofition, il faudroit admetm: des propofitions abfur–
des. Ces fortes de preuves d'une propolition fe nom–
ment
indireE/es.
(
G.
M.
)
*
§
DIRIB!TEUR,
efclave dont la fonllion etoit d'ar–
ranger
&
de
d~mier
diffirentes formes )ingulieres aux
ra–
gouts qu'on ftrvoit fur /es tables.
1
°.
C'eft Apulee qui a
pris h;,mot latin
diribitor,
a-peu-pres ' clans ce fens. Je
dis a-peu-pres, car Apulee
t ntend par
diribitor ,
un
ecuyer tranchant.
2
°.
Ce mot lignifie dans Ciceron
&
dans les aureurs fuperieurs a Apulee, le dirtributeur
des bulletins dans les affemblees
&
les jugemens.
L et–
tres fur
/'
Encyclopidie.
DISCANT
ou
DECHANT,
f.
m. (
Mvjiq.
)
C'e–
toit , dans nos anciennes muliques, cette efpece de con–
tre-point que cornpofoient fur le charPp des parties fu.
perieures
e.n
chantant
impromprn fur le tenor au
la
balfe ; ce qui fait juger de la lenteur avec laquelle de–
voit marcher la mulique, pour pouvoir ecre executee
de cetre maniere par des muficirns aum pell nabiles
que ceux de ce terns-la.
Difcantat,
dit Jean de Mu–
ris ,
qui jimul tum uno vel plriribus d11kiter canlal
,
ul
DIS
ex dlflinftis Jonis fa1111s unus fiat
,
non u11itate jh;rp!lcitaii1
fed. dulcis c
0
oncordijque
mixtio11i~ uni~ne.
A
pres avoir expli:
que
~t:
qu 1
~ntrnd
pa;
conlo~nances ,
&
le choix qu'il
conv1ent de fam: entr dies ,
II
reprend aigrement Jes
cnanteurs de fan terns qui les pratiquoient prcfqu'in–
d1fferemment. ,,
De
q_uel front, dit-il,
Ii
nos rtgles
,, font bonnes , ofent decnanter au compofer le
di/cant,
,, ceux qui -n'entendent ritn au choix des accords , qui
,, nt: ft: doutent pas meme de ceux qui font plus ou
,, mains concordans, qui ne favent ni defquels ii faur
,, s'abrtenir, ni defquds on doit ufer le·plus frequem–
" ment, ni dans quds lieux ii les faut employer , ni
,, rien
d~
ce qu'exige la pratiq ue de l'art bien rncen–
" du
?
S'ils rencontrt:nt , c'eft par hafard ; leurs voix
,, errent fans regle fur le
tenor ; ql''dles s'accordrnr,
,, Ii
D ieu le
~tut
;
ils jettent !curs fons
a
I'aventure,
,, comme la p1erre que lance au but une main mal-a–
" droite'
&
qui
dt:
cent fois
le
touche
a
peine une" .
Le bon magifter
M
uris apoll:rophe enfuite ces corrup–
teurs de la pure
&
limple barmonie, dont fon fiecle
abondoit ainli que
k
notre.
Heu prob dGlor
I
His tempo–
ribus aliqui fuum defef!um i11epto proverbio .alorare mo–
litmtur. lfle
ejl
,
ir.qumnt
,
novus difcantandi modus
,
110-
vis fcilicet uti confanantiis. Offe11d1mt ii intelleflum eoru111
qui tales defetJ11s agnofcunt
,
ojfmdu111 fenfum
;
nam indu–
cere cum deberent detetJationem, adducrmt trijlitiam.
0
iu–
congruum prov;rbium
I
o ma/a coloratio
!
irrationabilis ex–
cufatio
!
o magnus abufur, magna ruditas, magna bejlia–
fitas, ut ajinus f111natur pro homine
,
capra pro leone, ovis
pro pifce
,
ftrpens pro fa/mane
!
Sic enim concordid! con–
ftmd11nt11r cum difcordiis, ut nullatenus una diftinguatur ab
alia.
0
!
Ii
ant1qui periti mefrcee doftorcs tales audijfelll di–
fcantatores, quid dixijfe11t
?
~u·d
fedflent ? Sic difcontan–
tem increparent
&
dicerent: Non hunc difc,mtum quo utt–
ris de me fumis. N &n wum ca111um unum
&
concordantem
c11m
me facis. De quo te inti omittis? Mihi non congrui.s-,
mihi adverfarius , fcandalum tu mibi es; o utinam
lace~
res! Non concordes, fed. deliras
&
difcord•s.
(S)
§
DISDIAPASON, f. m. (
Mujiq.)
Le
difdlapafa11
ell: a·peu-pres la plus grandt etendue quc puilfent par–
courir les voix humaines fans le forcer; ii
y
en a
me–
me affcz peu qui l'entonnent bien pleinement. C'eft
pourquoi les Grecs avoient borne cnacun de leurs mo–
des a cette etendue ,
&
Jui donnoient le nom de
fjfte·
me parfait f/o;•ez
MooE,
GENRE ,
SvsTEME.
Ditl. raif.
des Sciences,
&c.
&
Suppl.
(
S)
DISJOINT , adj. (
Mujiq.
)
Les Grecs donnoient
le
nom rdatif de
disjoints
a
deux tetracordes qui fe
fui–
voient immediatemenc , lorfque la corde la plus grave
de l'aigu etoit un ton au·deffus de la plus aigue du
grave, au lieu d'etre la meme. A1nfi k s deux tetra–
cordes hypaton
&
diezeugmenon' etoient
disjoilltJ '
&
les deux tetracordes fynnemenon
&
hyperbolfon l'e–
toient au!li.
lloyez
T ETRACURDE.
t
Mujiq.
)
Diftiomiaire
raif des Stiences
,
&
c.
On donne , parmi nous , le nom de
disjoints
aux in–
tervalles qui ne fe foivent pas immediatement, mais
font fepares par un autre intervalle. Ainli ces deux in:
tervalles
ut
mi
&
jol
.ft
font
disjoints.
Les degres qui
- ne font pas conjoints, mais qui font compares de deux
au pluliours degres conjoints, s'appellent auffi
digris
disjoints.
Ain!i chacun des deux inttrvalles dont jc vicns
de parler forme un degre
disjoint. (S)
.
DISJONCTlON, f. f. (
Mujiq. des
a11c.
}
C'ero1c
dans l'ancienne mufique l'efpace qui feparoit la
mt~e
de la paramefe,
Oll
en general un
tetraco~d~
du te–
tracorde voilin , lorfq u'ils n'eroient pas conJoints. Cec
efpace etoit d'un ton'
&
s'apptlloit en grec
diazeu.–
xis. floytz
cc mot dans le
Ditliomraire raif. des Sciences,
&
ce
Su'ppl.
(SJ
*
§
DISPE SE
o'
AFFINITE •• • •• •
Le concile
de
'Trmte tem1
en
1545
,Jaus le po111ijicat de Paul
Ill,
dit
:
in
contrabendis matrimoniis vel n11/la omnino detur di/pmfatio
vel raro
,
&c. Le texte cite
~ft
tire du chap.
5
de la
fdf.
24
de Riformatione,
qui fut tenue le
11
nuvernbre
1563,
fous Pie
lV ,
&
non pas en
1645
,fa11s P1111/
Ill.