DI A ·
e!t alfuib\i' \e fang ne re meut plus qu'avce pcine'
le
cceur fe contratlc::
&
re rdache: ii re!k dans cec erat
de
rd:icheme~t
pendant un affez long erpace:: de:: terns ,
qui qudquefo1s etl de plufieurs minmes. Alors
le
peu
de fa'"!_g que fournit
l'orc::il\e~te
s'.dl:
accumule peu-il–
peu, 11
y
en a une quanrne Cuffifance pour irmer le
cceur, ii
fe
contraCte
&
c~alfe
le fang. D elivre de ce
il:imlllus,
le
cceur re::
relache encore; mais fon
rela–
chement precede de plufieurs minutes
fa
repletion.
Ce . relachement n'eft done pas l'effet du fa no- , qui
di:
plutot un.e caurc principale de la
cootraCtio~.
Dans la \'eine-cave des animaux a fang chaud, livres
a
la more' on voit le meme jeu; el le fe contraCte de
Join
i
loin par l'effc::t de !'irritation produite par le
fang . que !es vejnes contratl:ees par le froid lui en–
voient. L es
relachemens font longs ,
&
precedent de
plufieur.s minutes la dilatation.
L'ertimable auteur qu'on a fuivi dans. cet article du
Dit:JJonnair~
raifom1i des Sciences,
&c. n'a pas fait alfez
d'attention
a
la difference d fentielle du relachement du
cceur & de
fa
dilata!ion, qui fru le ert l'dfet du
fang
vcineux.
La feconde partie de cet article a encore plus be–
foin d'eclaircilfement. Le
Ditl.
raif. des .Scienc.
&c. n'y
a de part que par la complaifance que res direCleurs
ant ea d'admettre dans une matiere er.1 controverre le
memoire de l'accufateur. Voici le veritable precis drelfe
fur !es pieces originales.
,
M.
Schlichting publia , en 17
50
,
un phenomene
alfez !ingulier.
II
avoit vu le cerveau obeir aux alter–
natives de la
rerpiration, s'elever dans l'expiration
~
&
s'abai!fer dans l'infP.i ration.
M.
ae H aller avoit torme, dans ce terns rneme, une
efpece d'academie parriculiere pour !es recherches ana–
tomiq.ues. Les plus zeles d'entre fes difciples travail–
loient Cur u11e mariere d'anacomie au de phyfiologie,.
que leur precepreur leur
indiquoit; ils re chargeoient
fur-tout de procurer les fujecs vivans ,, & prenoient
fur eux !es
fain~
dffagreables que demandoienr ces aor–
maux.
M.
de Haller faifoi t les experiences. C'cft ainfi
que
M .
Remus a travaille Cur la circulation du fang ;
M .
Cafl:ell, fur f'inrenfibilite de plufi.eurs parties de·
}'animal;
M.
Kuhleman ,
fur !es phenomenes de la
<'.onceprion;
M.
de Brunn, for les elfets de la liga–
ture des nerfs;
M .
Evers, fur les. ani maux noycs ;
M.
Sproegel, Cur !es ruites des poi
Cons;
M.
Linn,, fur cd–
k s
des differences bleffures de l'encephale-.
M.
de Ha lier, curieux d'approfondir le nouveau
phenomene, en propofa la recherche
a
M.
Wafsdorf•.
Les experiences forent faires en
r7g1
&
r752: elles
forent au nombre de
49.
M. de H alkr , q ui Jes avoit
faices , en parla dans un dircours lenu dans l"a!femblee
de la Societe Roya le des Sciences. de Goectingue ,
le
24 avril 1752.
II
publia cene experience dans le
to–
me II
de (es Memoires, imprimes a paqoe 17s.i.
II
en fir part. le r2 decembre 175 1 ,
a
M. de Sauvages;
&
le. 25 juin
r
752,
a
M. de Reaumur, q ui en infor–
ma l'academie des Sciences, done
M.
de H aller n'ecoir–
p as encore membre :. elle en parla dans. fon
Jome·
de-
1753. Toutes ces dates font publ·iqfjeS.
IL
trouva, malgre
bie~
dei; difficu\res
&
des, expe-·
riences manquees , qu'en effet cjans·
un
animal vivant,,
auquel on
'}
decouvert
&
detache· du crane une panie
un peu· con!iderabk de· la dure-mere·, & qui refpire
avec vivacite, le
cerv~au
enfjre dans. un mouvement
alttmatif, qui depend de l:r refpiration.
.
Le cerveau s.'eleve effectivement dans une expiration·
un peu forte. Une liqueur quekonq ue ·repand ue fur·
la Curface de la dure mere, fort par l'ouyerture du
crane: pnenomene qu'on avoir deja· obfecve ii ya plus,
d'un fiecle.
Quand l'inrpiration fuccede
a
t'expiration
7
le-
cer–
veau s'abailfe • paroit renrrer· dans le crane ,
&
l'hu–
meur repandue fur la <lure-mere ell: repompee.
II
y avoir deux caufes de cc phenomeQe ; la pre–
miere , ell: celle
a
laquelfe M. de Haller s'arretoit :
D I A
679
c'c!l:
la facilite avec laquelle le fang entre dans le pou–
mon pendant l'inrpiration. Cetre facilite devoit derern–
plir la vdne jug ulaire & affailfer le cerveau. M . de
Sauvages s'en
tint
a
cette caufe, merne apres qu'il
cut vu le memoire de M. L amure, fon collegue
&
fon ami.
Ce medecin avoit fait de fon cote. des experiencea
fur le; phenomeoe de ·Schlichting : ii en avoit fai r rreize,
done 11 dare trois de 175 1 , mais d'une date anrerieu-
.
re
a
celles de M . Haller: les aurres font de 1752,
&
d'une dare poflerieure
a.
celles du IT)eme auteur. E n
general , ii vit la meme chqre; mais ii chercha une
autre caure de
Ce
phenornene. Dans !'expiration la poi–
t&ine
fe conrraCh: ; elle fait refluer
k
fang dans lei
veines des parties fuperieures. Cette caure en: vraie auffi
bien que la precedmte;
&
M. de H aller J'a adoptee
d'apres M. L amure.
11
n'eft guere poffible que
M.
de H aller airpris qud–
que chafe de
M.
Laniure ,
&
ii avoit communique
!es experiences
a
M .
de Sauvages qui lui repondit le
premier M ars 1752.
Nous obferviimes le mouvemenl
flit
cerveau confanne
a
ce que vous m'avez fait i'honnwr
d!.
m'icrire. Pour ajji1nr
Ji
c'eft bien le
re.flux
dtl
fang
qiti
caufe cette clivation pendant [expiration .
M.
L a in ure
a
011vert plus de dix chiens, en.fin nous avom tror1ve la
meme chofe que 'UOUJ
;
&
llOUS 'fJOUS tl'UOnS gr:a11de obligation
de ce/Je decouverte.
II
ell:
done demonrre q ue
M~
de· Sauvages regardoic
le phenornene comme la decouverre de
M.
de H dller.
lui qui avoit ete le temoin: des experiences. de M .
L amure.
·
Le Memoire de
M .
Lamure parut en 1753 dans un
tome de !'academic: Jefl:ine aux memoires de r757.
U
avoit ere .envoy€ a l'academie en aour
1752.
Ces da–
tes font porterieu.res
a
cellcs de· M . de H aller , & il
en: etonnant qn'apres elles M. Lamure air fait un pro–
ces
a
M.
de H aller Cur ks. dates de la. decouverce·.
·Ce- n'cf1: pas k
frivole honneur d'avoir vu le pre•
mier un phenomene qui nous porre
a
relever !es ex.
prdlioos de
M
Lamure, qui font bien pfus vives en–
core dans une kttre
a
M. d'
Aumont ,. r€imprirnee de–
puis peu; mais ii
eit
du r a un obrervateur q_ui a fait
de nombrcures
ex
p~riences
fur un· fuj,et , d'etre traice
comrne un racconttllr d'uo fair etranger,
&
de re voir
rc'duic
a
n'a<roir. qne
prommd
un fai r , qu'il avoit
".~
tant de fois , &
q.ueM. L amure avoit renu.
<je
lu1
par.
M.
de Sauvages.
II
y
a plys, M. Lamore n'ayant fait qu'lm petit
norn.bre d'txpericnces' a manque tine partie de lave–
rice.
ll,
alfu.reque !es fin us ant une pulfation ,. que la
ligature .de- la ve-ine jugulaire caure un affouplffemcnt :
ii n'a pas remarque la condition effentielk du pheno–
mcne, qui en: de detacher la <lure. mere: ii n'a paa
fait attention a l'lnfhu:nce. du..diaph.rag,mt fur le reflmc
du fang veineux.
It
a vu cepe-ndanr- la· verite par rapport au·
pheno~
rncne pr:ncipal, mais ii en allcgue une caufe comme
unique qui
en
veritable, ma1s
q.uin'ert pas la feule.
II
auroit pu· m!s-centaincment dans la derniere ediri·on
de fon memoire , omenre des ex-preffions rres-defobli–
geantes
a
l'egard de M . de· H aller qui ne lui en a<roit
pas donne l'exemple. L'equite en: cuujours honorable!
elk
de11ient un dcvoir envers ceux qui en ont donne
des· preuves
a
notre tigard. (
H. D. G.
)
DIATESSERONER, en latin
diatejferonare, v.
n.
(
Mufiq.)
mot barbare employ€ par Muris
&
par nos
anciens muficlcns.
//oyez
Qu-AR.TER .
(Mufiq. ) Suppl.
(S)
§
DIA
TONIQUE, adj.
(
Mri)iq.) Jons
ou
c~dtJ
diatoniques.
Eu.elide:: di!tingue fous ce
non~,
parm1 !es
fans mohiles, ceux qui nt participent pomt du
~cnr~
epais, meme dans le chromacique
&
l'enharmon1.que.
Ces fans , da,1s chaq ue genre, font :;u nombre de cmq ,
favorr
le
troifieme de chaque
cetracor~e;
&
Ce font les
memes- que d'aurre5 appellenr
ancm. //oye:r.
AP:Clfl '
GENRE", T£TRACORD£,
Ditlionnaire raif.
dts
Smnces,
&
Suppl.
(S)