680
DIE
DI AULE, (
Mrijiq. illflr. dts 1J11c.
)
Kircher, dans
ra.
IVIufurgie, donne une figure du
diar&
des anciens ,
qui ell precifement celle qu'on trouve
jig.
1.
pl. I.
de
Lrlf.
i11.firumms a11ciens. Dl&lio1111aire raif des Sciences
,
&c.
Si mes raifons, pour prouver que les flCJEes des an–
.ciens ctoient touces
a
anches font bonnes ' il faut
6ter
les bileau>1 de cette flute.
f/o;•ez
FwTp. (
Mujiq. infl.
des m1c.) Suppl.
Apparemment qu'on appelloit cetce efpece de flute
diaule ,
a
caufo qu'elle etoit double,
&
en oppofition
au
monaule ,
quieroit une flute limple.
Voyez
MoNAU–
l'..E.
(
Mttjiq.
in.ft.des anc.
)
Suppl.
(
F.
D.
C. )
.
D!Al}L!E, (
Mqjiq.
des anc.)
dans quelques au-
1:eurs on
trouve que dans l'ancien theatre, cous Jes
aCl:eurs venant
a
[e
taire , on entendoit un joueur de
. flu
re qui executqit un ai1· clans l'interieqr du theatre,
· cer air s'appelloit
diauJie ,
&
probablement on l'executoit
· ·for
le
dia11/e ;
au molns le non'! de
diaulie
le fait foup\:on–
ner ,
&
le gran·d ufage que les anciens faifoient de la
:flute double ou
dia11(e ,
fur lcur theatre , fembk
It
con–
.firmer. (
F. D.
C. )
§
DIAZEUXIS ,
(
Mujiq.
des anc.)
Les cordes ho–
mologues des deux tetracordes , entre lefquds ii
y
avoit
Di:zzeuxis ,
fonnoient la quince, au lieu qu'elles fon–
no1ent la quarte , quantl ils ecoienr conjoinrs.
(S)
• §
DICE' , (
MJ•thol.) die.ffe du Paganifme . .
..
{ti
fonElion itoit
d'
acc1,1fer lercoupab/es
au
11'0l'fe
de ]upiter.
Les Myrhologifl:es difent que fa fon:>l:ion ecoit de
prelider aux jugemens des magifhats fur la rerre.
Dl–
'Ce
en grec ell: la meme que
Juflt'tia
en latin'
&
111
Juflice
en
fran~ois
; c'e!1; Them is.
L e{lrp jttr l' '[f.ncyclopit(ie.
D ICBORDE , (
Mtt/iq.
infl.
des anc.
)
ancien inllru–
ment
a
corde ; c'etoit une caiffo Iongue quarree par un
bout,
&
allanc roujours en diminuant vers l'autre bour,
fo r ·laqueJ le etoient tendues deux Cordes , qui Jui ont
'donne le nom de
dichordq.
II
di:
probable que cet in–
ftrument etoit compofe de quatre planches fort min–
ces, dont
chacune avoit la figure d'un triangle rres–
long ' que
p.arconfequenr ii rdfembloit beaucoup
a
norre trompette marine ,
&
qq'on en jouoir avec un
.Pleftrum , car
ii
ne parole pas que
k~
anciens aie!lt
connu Jes archers. (
F. D. C.
)
"' §
DICT AM E DE CRETE ,
(Bot,
)
lifez dans cet
,article
te chevalier Giorges Wheler ,
au lieu du
chevalier
Georges ·Whecfe;•.
*
·§ D ICTEE ,
(il1J1hol. ) f11rnom qu'on donne
a
J11pi–
ter, t;/'1111 an/re de Crete of! ii n(lquit.
Likz
Difleen
&
non pas
Ditlie. Lewes fur l'Enc)'clopidie.
*
-~
DlERESE .... on dit dans cer article qu'on
uouve clans Tibulle
dljfoluendtB
pour
dijfalvmd.e.
C'eft
dijfalvenda
qu'on rrouve dans ce poete.
DIER.VILLE,
diervilla ,
(
Botanique.
)
Cm>aflere giniriqtte.
La lleur de la
dierville
ell: monopetale, decou pee en
cinq parties; e!le
ell:
pourvue de cinq eramines qui ne
debordent point les petales ; au fond du rube de la
fleur e(l place un embryon ovale , qui devient enfoite
une forte de lilique pyramidale, anguleufc,
~ecour
bee
par le bout
&
rerminfe par cinq filers , cetre !iii·
q ue pone auffi quelques fikts a la bafe de fon pedi.
cule ,
&
elle contient un grand nombre de petites fe·
mences rondes.
Efpew.
On ne connoit encore que celle-ci.
Didrvi/lc
ligneufe d'Acadie
a
fleur jaunc. ·
Diervilla .dradenfis fruticofa jiore luieo.
AC!:. R.
Par. 1706.
•
Nous ne pouvons approuver que
~·
L innreus a!t
range )a
dierville
fous
le
genre des lontceras; ton fru1c
{ec forine en lilique, Jes femences menues
, tendres
&
no~1breufes
qu'il comient, la forme
m~me.
c.lela fleur.,
do1vem Jui a!Iigna un carall:cre parnculier , ks lom-
DIE
ceras
por.tant tous <les baieS' fucculente! q11i
c
ntien~
nrnr un
t~es-perit
nombrc de
grain~s
demi-offtufes.
Les feu dks de cct arbu{te ont fur
Jes jcunes fur–
gc;o?s, quatre pouces de longueur , fans comptcr le
ped1cule,
&
deux pouces dans leur plus grandc lar–
geur. Elles fon t oblongues-ovoldes' echancrees
a
leur
bafe, cambrees, bolfclees ,
&
tcrminees par une lon–
gue pointe pendante , un peu pcnchee
&
rouadrrc.
La core qui la partage ell rouge,
&
en
s'elar~iffant
elle forme un pi!rlicule robulle , rouge , creufe en bcucil–
leron, de quatre lignes de long , qui embra!fe la moi.
tie de la circonference du bourgeon ,
&
~·ajufle
avec
le
pedicule de la feuille qui
e{l;
vis-a-vis.
Les feuilles croi!fent par paires oppolees fur les bour–
geons , mais elles font croifees alternati-1ement.
A
Jeur
ail'.clle s'elevent deux boutons oblongs
&
poincus : de
l'a10"elle du bouron ii part une cannelure qui s'etend
le long du bourgeon jufqu'a la renconrre des deux pe–
dicules des feuilles qui fe trouvent au-de!fus. Les bour–
geons font rouges
&
pleins d'une moelle blanche.
Les
vieilles branches fon t grifatres, les ancirnnes racines
ligneufes,
&
Jes nouvelles tendres
&
blanches.
Cet arbulle ne s'eleve gu·ere .qu'a deux pieds de
hau–
teur. La troilieme an nee,
Ii
on le livre a fon narurd ,
l'~ncien
buiffon ne fair plus que vi voter, mais [es ra–
cincs qui tracent exrremement, rejerrent qunntire de
forgeons qui s'etendent rneme fort loin de la rige.mere.
Le vieux bois fleurit en mai,
&
le
jeune en automni:.
Ses fleurs d'un jaune.clair fortent lareralernenr des vieux
pieds au nombre de trois ou quarre, mais elles termi–
nent Jes jeunes drageons; quoiq u'elles ne falfcnt pas
un·grand cffet , elles peuvent mi!rirer a cct arbulle une
place en premiere ligne, ou dans
l~s
plattes-bandes du
bofquec de mai: fon feuillage fort precoce,
&
d'un
verd.frais' le rend rres- propre
a
ecre place fur Jes de–
·vants du bofquet d'avri l,
&
comme ii ne fe depouille
que fort card ,
&
qu'il porte des fleurs automnales ,
on pem auffi en jetter qudqucs picds clans Jes bof–
quets d'ere
&
d'auromne. Nous avons elfayc Je le
palifi"er: il foulfre le cifeau
&
garnit tres-bien.
Lorfqu'il ell une fois ctabli clans un jardin, on e{\:
plus en peine de reprimcr fa multiplication naturelle
par Jes furgeons , que de la favorifer.
(
M.
le Baron
DE
TscHouD1. )
'
DIB.SE,(
Mujiq.
)
Le plus ancien manufcrit ou j'aic
vu ce
ligne employe , ell celui de Jean de Muris;
ce qu i me fart croire qu'il pourroit bien crre de fon
invention. Mais
ii
ne paroit avoi r, clans [es exemples,
que l'elfet du bequarre: aum cer auteur donnc-L·il
toC?jours le nom· de
diejis
au [emi-ron majeur.
On appelle
diefes,
clans
!es calculs harmoniq ucs,
cerrains inravalles plus grands qu'un comma,
&
mo!n–
dres qu'un femi -ton, qui font la difference d'aulres rn–
tervalles epgendres par Jes progreffions
&
rapports des
confonnanccs. II
y
a trois de ces
diefes :
1<.
k
ditfa
majeu r, qui ell la difference du femi.ron majeur au
femi-ton mineur'
&
dont le rappt>rt ell de 125
a
~
28;
2
°.
le
diefe
mineur, qui ell la difference du fem1-ton
mineur au
diefe
majeur,
&
en rapport de 3072
a
3
125:
3".
&
le
diefe
maxime, en rapport de 243
a
250 '.qui
ell la difference du ton mine\tr au femi-ton max1me.
Voyez
SeMl-TON ,
Ditlio11naire raif dts Scimcts,
&c..
11 fau t avouer que tant d'acceprions diverfes du me·
me mot, clans le meme art , ne font guere propres qu'a
caufr;r de frequentes equivoques '
&
a
produirc un ein–
brouillement, continue
I. (
S)
Aujourd'hui Jes lcaliens
&
Jes
Allemand~
fe
fcrven~
du
diefe
enharmonique mineur, ou limple
dref1
marque
>( ;
mais ils l'appellent
double diefe,
&
Jui font
~le~r
la
note des deux temi rons mineurs; ainli
fol
X , lign11ie
fol
eleve des dc:ux femi·tons mineurs '
&
par confe-
quent un ton moirrdre d'un comma que
la.
.
L'oriaine du
double diefe
dl: precifeaient la meme
que
cell~
du
double bimol. J/oyez
ce mot (
lv{tffiq.) Sflppl.
Pour formeF
~n
commentaac pat
fol
3(
une echelle 1em-