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de 5airit-Jh6me, dl: rire du 'Ihea/1'11/IJ i11.ftr11111mto1·11rn,
<le Pr::e orius , habile muficien Allemand, qui fit irn–
primer cc:t ouvrage en 1620, & qui lui-meme avoit
tire Jes figures & les defcriptions de ces intl:rumcns
qui me paroilfent tres-inconnues d'un ouvrage Alle–
m and imprime a B:ile en 15 1 I , & traduit du L a–
tin, probablement en Allemand , par Scbatl:ien W ic–
dung , preire a Amberg. ( F. D. C. )
CHOTTE' , adj. ( Agric.) fe dit du bled qui a ere
pafie a l'eau de chaux , pour etre feme enfuite. Dix
boiffeaux en font communement douze, etaO! chottb.
La maniere de chotter cft de mettre le froment dans
des mannes, que l'on p.longe clans de l'eau de cbaux,
lorfqu'elle ell: encore chaude, ou oA !cs lailfc quel–
q ues infians, en ecumam les grains qui furnagent pen–
dan t qu'on remue ce qui efi daos la manne: la plu–
part de ces grains- ne germeroient .pas, & ne font buns
que pour etre donni's aux volailles , apres qu'cn les
a palfes a l'eau claire. D'autres arrofeor le grain Cl)
tas avec cttte eau, ou repandcnt delfus de la chaux
en poudre, & les remuenr bien. M ais ces methodcs
ne font pas a peaucoup pres auffi utiks.
Du bled palfe a la chaux, kve bien , eraot femc
u n an apres. ( ·r)
CHOU , ( l'Yf)·th.} divinite adoree autrefois dans
le Perou, avant l'rrabliff"meot de !'empire des Incas.
Les aociens Pernviens racnntoien[, au rapport de Co–
rea! , ,, qu'il vint chez eux, des parties IC:prenuiona.–
les du mood", un homme exrraordinairc qu'ifs nom–
moienr Choun ; que ce Chott/I avoit un corps fans as
& fans mufc les. ; qu'il ;,bailfoit Jes monragnes, com–
blair k s vallees , & [e faifoit un cbemirr par des lieux
inaccdlibk s. Ce Choun crea les premiers habitans du
P erau , & leur affigna pour !eur fubfi!l:aocc, les ht r–
bes & Jes fruits fau vages des champs. lls raconroiem
encore (jUC ce premier fond. trnr,du Perou , ayaat ere
offenfe par quelques babitans du plat-pays, conver–
tir en fables arides une parrie de la rerre qlli aupa–
ravant etoit fort fertile ' arrera la pluic ' delfecba Jes
plantes ; mais enfuirc emu de co01pallian , il ouvrit
ks fontaines, & fit coulcr ks rivierrs,,. (t)
CHOUWER, f. m. . nnt. lchthJolog. ) poi!Tou
des iles Moluqucs. rres- grave & enl umine fous
ce nom & fous celui de chouwer Jacki, au n". i48 de
la premine partie du Rerneil des poijjo11s d'/lmboi11e •
par Coyett.
II a le corps extrewement court , tres-comprime
par Its cotes, comme arrondi , mais pointu aux deux
cxcremites , la Eete, Ja boucbe & Jes ecailles peritts ~
Jes yeux grands.
Ses nageoires font atl nombre de fept; favoir, deux
ventralcs petites, placees fous le milieu du "entre ,
bien loin derri.:re les peCl:oralts qui font petites, crian–
gulaires; une dorfale tres-longue , comrne fendue vers
fon milieu , & plus bafft: devant que derriere ;. une
derriere \'anus triangulairc, un peu plus longue que
p rofonde, & uoe a la queue . grande & fourchue juf–
q u'au milieu de fa longueur: de ce nageoires , ii y
en a une qui di: epineufe' favoir, la dorfale dont ks
treize rayons antcirieurs font li mples.
Son corps ell: rouge delfos & vtrdirre delTous ; fa
nageoire dorfak a Jes rayons amerieurs epineux, noi–
rntres ; fts yeux oar la prunelle noire, enrouree d'un
iris bku, cercle de rouge.
Mll!urs. Ce poilfon le peche dans la mer d'Amboi–
ne aurour des rochers; ii y vit de petits poiffons qu'il
forprend en alongeant fa bouche qui eft compofee d'of.
feltrs carrilaoineux , larges , trcs-minces , & qui fe de–
p lo1e en file~ comme cdle du bedriegcr.
!?-tmarq11t. Le chouwer forrne un genre particulier de
po1lfon , qui [c range dans la famille des carpes. (M.
A DANSON.)
. CHRESTUS , f. rn. . anc. ) chef d'une fa–
ction des Juifs , qui cauf tumulte dans Rome ,
fous l'ernptreur Claude, comme nous l'apprend Sue–
~one i11 vita. Claud. Jud1Eos , impulfar: Chrejlo, c.j/idue
'Ionic ll!
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t1miul11umtu Roma exp111it. C'etl: ma! apropos que Uf.
fr.nus , V1tz1us & craurrcs ant applique ceci a J rfus–
Chrlft , morr dii<-huit ans auparavanc , fous 'fibere ,
& d'ailleurs connu <les Romams fous le nom de Chri–
ftu! ,' T .icne , mwal. X//. L'expu1£ion dont Sm:cone
parlc, rcga.rda fimpkment Jes Juifs, comme Saint Luc
l'arrcll:e expre!femcnr , AEI. X//III, 2.
·11 d l vrai que norrc Sauveur fur fouvent appelle
le , & que ce nom memc fut donne aux cbre–
t iens. Mais L aCl:ance nous apprend que ce fut par un
: effrr de !'ignorance de quelques perfonnes & par leur
peu d'exaCl:irud~ dans la prononciation, !11.ftit. I/I, 7.
l'eur-erre au.fli affrCl:e-t-on de prononcer XJ{ao~ comme
x.o~ao>, qui ligoifie 11tile·, bon, bienfaifa11t , ce qui fit
dire a Tertullitn. en s'adre!fant aux pa'iens, Apo!. c.
3: ,, Vous ne corn\oilfcz pas bien norre norn qui fi.
,, g_nifii:: du11ce11r & bontf:. Vous hai'lfe3 done uo nom
,, innocent dans des hornmes innoccos , J u!l:in, //pol.
,, lll. ,, II fe peut auffi que cc changemeor de norn
flit un df'et de la malice de quelques au1eurs Pa'iens ,
croyam par-la it crer du ridicule fur la perfopne de
]<:fus Chrift. Lucien• in Philopat. (C. C.)
* § CHRIST , ••• Dans cet article, on lit Le.
quint pour le Qgien , par uoe erreur typographique.
CHRISTIA SHAAB, ( Geugr. ) nom donne par
les D a11ois', a !'~A des erabl\lfcrn.:ns qu'ils ont formes
fur les cores occidenrntes du Groenland, le long du
derroic de Davis. II dt au 69 degre de la~icude fep–
tcntrioaale , dans la baie appellec Diftobucht , & ils
y one une colonie & des miffi nnaircs. L es rdations
de f•an 1752 portent q,ue ceux ci one. un liege encore
~lus fepreocrioFial dans la conrree, favoi·r Q Klaushavn,
a quarre milles au del:i de Chnftianshaab. ( D. G.)
CHRISTIANSHOLM, ( Giogr.) comte de Dane~
marck, dans l'ile de Laaland, il apparrient a la fa.
de Rabe, &, renferme un chfu,::au ou Jes prin–
ces de L aaland faifoiellt autrefois leur rfftdence: fon
ancien nom eroit ,-Ja!holm. ( D. G. )
CHRISTIANSOE, ( G'iogr.) tn~s-petite tie' de ta
mer Balrique, au voifinage de celle de Bomholm, de–
pendante du Danemarck. : ce n'eft qu'un· amas de ro.
chers couronne d'une fortereffe , con!l:ruire en 1684 •
fous le regne de Chriftian V, qui fit frapper des me-:
dailies a crrre occafion·. ( D. G. ),
. CRISTIANSSCED.£ , ( Giogr..) comle de Dane;
marck, dans l'ile de Laaland: ii appartient aux com.
tes de Reventlau : ii pmtoir aum:fois le nom de Chri-,
·.ftianJbourg. ( D. G.)
q -IRISTfERN _f. f11.Ynomme t .E R 1cHE, roi de Da–
nemarck ( Hijloire de Danemarck. ) Chri(!opht: III. avoit
reuni fur f.1 tete les Ero1s couronnes de Danemarck •
de Suede & de Norwege ; rl mourut fans enfans. Les
troubles inCeparables d'um: election, donnerent a Char–
les Car.mfon ( voyez ce mot. ) grand marecnal de Sue.
de, le rems de fe faiFe proclamer clans fa patrie. Les
D anois Ce baterent d'offrir la couronne au fage Adol.
ph~, clue de Slewigh, fils de Gerard , com1e de Hol–
ttein: il la refufa , & d!t aux deputes qu'ils ne pou–
vaient mieux la placer que fur la tete- de Chrifliern •
fecond fils de Theodoric, comte d'Oldenbourg.
Le fenar, par dff~rence pour le comte, Jui fit de–
mander lequd de fts e11fans ii vouloit elever fur le
tr6ne. ,, J'ai rrois fils ' repondit le vieillard ' l'un eft
efclave de routes fes paflio)lS, & s'endort au fein de
la rnolleffe; l'aum: eft d'un cara.:tere feroce , la guerre
ell: Con element., ii ne connoit d'aurre gloire que celle
de gagner des batailks: mais Chrijliern, objet de mes
foins ks plus tendres , joint aux talcns dL1 heros , le.s
verrus de l'honnere-homme ; ce n'e!l: qu'a regret q~'1l
prend les armes, il s'en ferr avec gloire & Jes. qui.rte
avec plaifir; que le fenat cboifilfe enrre ces tro1s prin–
ces ,,. Le choix fur bienror fait; Chriflic~11 fut nom.
me ; tous les ordrcs de l'erat allerent a Ja renconrre,
ii re~ut des mains de l'archeveque Yvon l'erendart du
royaume , & fur proclamC: roi de Danemarck & de
Norwege en 1448,
Ccc z