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386

CH 0

• CHORION, (

Mujiq. )

nom de

la

mufique _grm;ue

q ui fe chamoic \!n l'honneur de la mere des

d1~11x,

&

qui, dit-on, fot inventee par Olympe Phryg1en. (

S)

§

C110RION.

(

.lfnatomie.) 4jotilez

afa

deftrip1io11 trop

abrigce dons le Diflion. raif des Sciences:

Les anacorn1-

ftes appliquenc differemment ce nom; on s'en fervoit

anciennement pour defigner

la

membrane la plus ex–

terieure de l'reuf du quadrnpede; cette meme mem–

brane qui s'attache

a

!'uterus, dont tome la furface

ell: chevelue dans l'reuf encore tendre ,

&

dont la par–

tie foperieure fe diftingue peu.a-peu de l'inffrieure.

La partie du

chorion

qui s'attache naturellement entre

Jes orifices des trompes , prend beaucoup plus d'ac–

croiffement dans la femme'

&

devient une

m~ffe

epaif–

fe qui prend

le nom de

placenta.

Le refte de la fur–

face exterieure de la premiere enveloppe du fa:tus,

devient un tiffu fpongieux , mol let, comme reticulai–

re, avec des enfoncemens : cette membrane s'attache

legerement a toute la fmface intfrieure de !'uterus :

c'dl: une veritable membrane' elle a des vailTeaux

qui communiquent a.vec ceux de l'uterus ; maceree

dans )'ea9, elle fe refou t en filets branchus qui CO!ll–

rnuniquent par des filets tranfvcrfaux ; la face inte–

rieure du

chorion

elt unie

a

la membrane moyenne par

une fine cellulofite; elle

r~

trouve dans tous les qua–

drupedes.

Un

grand anatomin:e moderne regarde la membra–

ne

que nous vcoons de decrire comme la lame cxte–

rieure du veritable

chorion'

&

prend pour ce

chorion

la membrane moyenne dont nous avons parle

a

l'oc–

cafion de l'amnios ; mais

ks

anciens ont certainement

regarde le

chorion

omme la membrane, dont une par–

tie degenere en placenta' la meme qui s'.attache

a

l'u–

terus

:

dans

le cheval tout

le

chorion

fe change en

plac.enta.

M.

Hi,inter, excellent anatomifte Anglois, a fait

une decouven e tres-confiderable fur le

chorion.

La

mem–

brane

interne de !'uterus

fe

gonfle dans Jes derniers

rnois de la groffdfe; elle dev1rnt plus epaifle

&

plus

yafculeufe; elle s'attache au placenta, en

couvr~

la

convexice

&

en forme une ecorce vafculaire qui com–

munique avec le placenta d'un cote ,

1&

avec !'uterus

de l'autre

>

eUe s'attache de meme

a

toute la furface

exterieure du

chorion,

&

s'y unit tres-exatl:tmenr. Nous

- avons vu r.res-fouvent

des

lambeaux attaches a l'ute–

rus,

dans

k

teens que le reftt de cette membrane eft

- forti ..avec •le fretus.

(

H. D.·

G. )

CHOR!QUE , (

Mufiq. injtr. des a11c.)

nom d'u ne

- forte de flute -done on accompagnoit Jes dithyrambcs.

(

F. D. C.)

,

CHORODIDASCALE, (

Hijl.

anc.

Mu/ )

maim~

du chreur, qui: bat la mct"u;e , qui conduit la danfe

&

Je

cbaot; ks Latins l'appelloient

pr£Wtlor.

C'e!l:

. ainfi qu'&race

ea

le

precente11r

dans le poeme fecu–

la1re qui devoit etre Chante par de jeunes gar¥Ons

&

.de jeunts lilies· ,

/lirgi>mm prime

,

p11eriq11e claris

Pa1rib11s orti

-

Lesbi11m

f

et'vate pedem

,

meiqv.e

Pollicis

ifl11111.

(t)

§

CHOROIDE,

(Anatomic. Ph;'.IJologie.)

II

ell: tout–

~-fuit

hors d'ufage d'appeller

chorolde

la

membrane in–

terie~re

qui couvre le cerveau.

Les plexus

chorolt/es

font effrntiels

a

la fonCl:ion du

cerveau ; Jes poiffons en font pourvus.

Une produetion de la pie-mere rnerite d'etre decrite

-ici : c'eft un voile qui vient du

lob~

po{l:frieur du

cerveau ; ii entre dans !es ventric ules anterieurs ,

fa

figure eft triangulaire ' ii couvre Jes eminences que l'on

appelle

nates

&

tejlts,

ii pofe fur la

g~aAde

pineale

&

fur Jes col!ches optiques ; ii avanee jllfqu'a l'en–

droit ot1 fe feparent Jes pitiers anteriellrs de la voute ;

fes bords fe continuent avec le paquet vafculeux de

CHO

la pie-mere, qu'on appelle

plexus chorozde.

Ce voile que

nous avons decrit efr d'unc grande beauce, quand ii

a ete injetl:e avec fucces.

Additions

a

/'article de la membrane.

C HOROloE,

Elle fe trouve dans toutes !es claffes d'animaux ,

&

peut-etre meme clans les infeCl:es : la coultur noire pa–

roit d'une necdiite abfol ue pour l'organe de la vi.

fion : dans l'homme el le eft fimple,

&

ce feroit faire

violence

a

la nature d'en faire deux membranes , n'y

ayant aucune cellulofite entr'elles.

Dans les animaux elles font plus feparables,

&

clans

le poiffon ce font deux membranes entierement diffe–

rences ,

&

ii y a un intervalle confiderable etltre

la

n;iffance de la

chorolde

&

celle de la membrane noi–

re, qui tient la place de la ruyfchienne.

Elle nait de la circonference de la lame cribleufe,

qui couvre l'entree du nerf optique ; elle

e(l:

attachee

par une cellulofite fine

a

la lame brune interne de la

fclerotique.

Elle e[l entierement couvene d'un veloute tres-fin,

qui allgmente

a

mefure que . la

choro"ide

approche

de

la

cornee ,

&

qui devient

a

la fin un anneau tout-a-

fa it cellulaire' qui en: attache

a

la fclerotique.

Cette cellulolite parolt plus diflinCl:ernent dans

!es

vieillards ,

&

la

choro/de

paroit alors plus pale.

La forface antfrieure de la

chorozde

fe concinue avec

!'iris ,

&

la po!terieure plus evidemment encore avec

la couronne ciliaire : on a doute de cem: continuite,

mais elle efl evidence dans Jes poiffons; comme !'iris

y

a deux lames di!l:inCl:es' l'exterieure eft concinue

a

la

chorolde

argentee,

&

la membrane noire qui repond

a

la ruylchienne , fe continue

a

l'uvee. Les poiffons

n'ont point de couronne ciliaire.

On a cru avoir decouvert en France une membra.

ne produice par la

chorozde,

qui fort de l'anneau cel–

luleux,

&

qui recouvre la face pofterieure de la cor–

net;: on a meme cru reconnoitre que cettc membna–

ne

ft

continue derriere l'uvee, avec la capfule du cri–

ftallin, done

el

le a l'ela{l:icite. Dans l'homme cette la–

me poftericure ne peut pas etre feparfr.

La lame po!l:erieure de la

chorolde

ef\: couverte d'un

rffeau vafculaire d'un: grande beaute , dont Jes mail.

Jes font a-peu.pres quadrangulaires : la ruyfchienne des

poiffons a un mufcle circulaire, gelatineux , d'un beau

rouge ,

g

ui paroit devoir la raccourcir.

Les vaiffeaux verticaux de la

chorolde,

font quatre

jufqu'a fix veines qui percent la fderotique ,

Ce

divi–

fen t en pres de douze petits troncs,

&

font comme

des arbriffeaux qui entrent dans le milieu de la

<bo–

rolde;

elles fourniffent des veines

a

)'iris.

Les veines ciliaires longues de

la

choro'ide

,

co.m–

pagnes des nerfs longs , font tres-petites ,

&

fe di–

vifent

a

de

tres-grands angles dans l'anneau ciliaire

celluleux.

Les veines ciliaires anterieures naiffent des branches

mulCulaires , fe rendent dans le meme anneau ,

&

s'y

divilent

egal~ment

fous de cres-grands angles.

Les veines de la

chorolde

naiffent d

e la v

eine oph–

talmiq lie qui s'ouvre dans le rffervoir

a

co.te

de la felle,

&

anterieurement clans la veine angulaire.

(fl.

D.

G.)

CHOROSTOW , (

Geogr.

)

ville de la petite

P?–

logne·, dans le palatinat proprement dit de Podolte.

( D.

G.)

CHORUS , (

Muj)

faire

chorus ,

c'e!l: rt!peter

~n

chceur, a J'uni1fon, Ce qlli vient d'etre cbante

a

VOIX

feule. (

S)

CHORUS '

( Luth.)

inftrument

a

vent

&

a bocal'

qui fc feparoit en deux branches au-deffous de:. !'em–

bouchure , lefquelks fe

rcjoignoient apres avoir fa1t

une anft un peu au-delfus du pavilion.

J!Qyez la fig.

8

de la pl. I de Luth. Suppl.

.

Le

chorns,

au!Ii bien que le

tympanum

de Saint-Je–

rome ) la

trompette ) l'orgue'

la

f>'ri11ge

&

le

cymba/11111