t5.6:t
e
1
CONTR~
T,
{.
m.
(
Dr.oit tzat.)
c'e(l
er;~ g~n~~
~oute
conventicin faitt entrd
d~úx
00
piJ:e~f~¡¡~~~~
~fonnes;
ou
c;.onfenJe~ent
he{;
e.udan~u
la 'vue
d'ex~per[onnes
Jur
t;~Qe
_m me
e
o
e'
:cocer leur conventJon ·
1
ds
On ence nd
en
particillier p,ar
¡:ontrllt
es_ :}Ccor
t
d'
ér
<~UI
entren
faÍts au rojee des chafes
qu
es a
100~
.,
fen
l'éca'-
.en
commerce, Iefquels
p~r-~ooféque~t
fupp,ob"
.~
• &
bliflefl)ent de la prqpriété &
d~
l?m:
des
~7d~s
r
ui:
i•ori' entend par fimple convent1on,
le6
accd.
q _
)•on fait [ur
tOU~
"le re!l,e; quqíque l ' u!age
onne
Id;
'différemment .
a
queJgues•UOS qes d:ermers Je
oqm
•
·
cont1·at.
d' '{é
ratl)its ou
Les
contr.ats
peuvenc
~t~e
, lVI.. s
~~
g
.
, ,
b .
f
·r:
·••
on"'i'eux ou mt6reiJés de pare & d ao–
·1en at ans ,
~....
"
.
u·
tre Les premiers procurenc quelques avancages
P
f.-
" re~enc
greJCUÍtS
a
1'1}11
des
COntra~,ans:
les ~u~re$
a -
.fujettiífen.t chacun qes COI)traq;u)S a
qu
~91.Je.~ra~~e'
ou quelque condicidn ' ég'alement
on~rep
<: 9u' ..
~
s sm–
pofen~
J'U!J
~
l'aufre; <;ar l}lors
?~
ne
_f~tt ~
1
<_>Q
rte
jdonne rien que
pot;~r ~n
rece•otr aucant .
. ()'ci
dil}ingne
~i$ princip~les
f'orces de _
contra_t{
gr~tuics,
[avoir J'e mandemenf ou la commtffión,
lt:
p.rec
a'
ufage ;
&
le dép6t.
'
IJ
y a ·un grand nombre de
CQ~t~at! on~reu~
ou
ínt~reílés
de pare
&
d'autrt. '-'es- prlllctpaux
q~p l<;>~t
·:aujourd'hui en
u[~e,
[o
m
l'échange, le -plus ancte n
de rous, le
contrat
de vente, le
contr:~~
_de
•Jou~e,
Je
pr~r
a
con[omption, le
CO/!t1•at
'dé
ÍOCI~~é,
& .1e$
&ontrals
o¡} il enr·re· du hafard .
D~n$
ces
derhter~
ron
e
compris les gágeures' tous les ¡e
u~' 1~
ratJe'
1~
lotetie, & le
contr~t
d'a!Jurance. On a1oure fouv<:nt
dans ces 'Cortes de
contl'4tf'
pour plus grande fu reté,
une· caution' un gage ' une
hypoth~qu~
.
!
t.
11
doir y avoir une juije
~g11li~6 da~s
le:
co'!tr~ts
bn~reu'x
o'u
int~r.eflés'
de part & a•aucre ,
e
e!l-a-dtre
qu'il faut !}Qe chacun des
contr~.élah&.
re<,Soive
fel~ri
fon · e!limat'ion aurant qú'il
~onne,
mats pas plus lo1n
~ue
l'aucre· partie n'a lieu de
cróir~
que s'écend
cect~
ie!limacion. Pour cet effet,
fi
1:un des
con~ra~a11s
fe
i:rouv'óic avoir moins,
ji
en·· eq droit on ' <J'obliger
·l'autre
a
le dédommager de
~e
qui 'ui ml.lnque,
o'U
o
e rompre entierement le
c'ontl'at :
.
.
.
· .. Ainli,
¡o.
pour décerminer · d'un
COO'JOJU~
accord
cecte égalit
é requi[e,
il
faut avant' que dé
ru~n
cop–
clure' que I
'I.Jn& l'arltre des contratfans
l!ÍC
!lOe égale
connoiíf.anc
e; &.
de ll.l cl)o[e
m~me
, .au [u¡et de ·la–
quelle ·ir's· traitent;
&
de ·coiltes· les
quali~és
qui fonc
ile qóelque
cdnf~q~ence; ~
0
•
cerre égaliré_
!!ll
fi
fort
héceffaire qo'il faut redrefler
l'iqégaJi(~
qUI fe
CfO\lV~
dans
UO
contrat
apres
1&
conclofio"n
QU
OlatCQé par
iapport au,i 'tho fes' doné le prix eíl:_reglé P,ar l<:s
lois!
&
s'i l y a
fraud~
ou erreur au fu¡et des qul.lhtés
~1
1
feocieUcs de ces· chafes.
·
'
'
'
· Ces príncipes : font de droir qaturel; car pour évi–
ter
la muldt!Jde
de~ proc~s,
on fair que les Iois ci–
viles (done
íl
he s'agir pas ici
l,
·ne dor'lnent guére
aél:ion· en ·j.uíl:ice que quand
il
y a une léfion énor .!
ane, laiílaot
~
· chacun le foin
d'~tré
[ur
f~s g~r~es
s'il
ne veur pas
~tre
trompé: Au.:furplus? les- devo1rs
de cous les
CfJntrllt.J;
f<; déduifent
aif~ment
de
1~
nacú:.
re
& du but ·des'
engage~ens
o
u
l'on
~n~re.
· Leur
e~férvacion
ell
ilios-con~edit
un
~es
p!Qs
grands
&
des
pi'U~ ·inconteíl:able~
'devoirs de 1ª
mo~
tale . MJis
fi
vou~
deqtandéz
~· \JO chrétl~n
qui
croi~
des récompeRfe•
&
~e$
Reines · aprfs
cec~e
vi
e,
pour
c¡uoi un homme doit tenir fa paro·le;
il
en
repdr~
éette raifon; que Dieu qui ell !'arbitre du bonheu·r
&
du malheltr éternel liOus 1
1
prdonne : Un
difcipl~
de Hobbes
a
qui vous f<:re;¡; la
m~ow
que!Íion, voris'
dira qrie le public le vent;,ainfi \, &'
qu~ Leviath~l1
vous puni'ra fi vous fa ices le concraire . 'Enfin
OJ;I'
phiJlofophe · pa'ien auroit' répondu··¡¡ cecee •deniaqde ';
ql.tede violer ·fa promeífe c'étoit faire ·une Chofe ·des
hon..:nete' indigne de l'elt'cellence de l'hbmme ;
&
kon–
traire ¡¡la vércu' qui éleve la naeure humaine
a'u
plus .
~a
ue point ele
· p~rfe~ion
ou elle
'{b¡~
tl!pahle de p;tr..
venir.
·-
·
·
·
'
'
......
: Cependant
<¡~ojque
le chrétien , le pa'ien •. le
Ci–
~oyen,
reconnorífent également ·par différens priq–
éipes, le devoir · indifpenfable de f'ob[ervatlon · des
ttontrnt~;
quoique l'éq'uité nacurelle
ll\
lil feote bonoe
fot obhgent généralemeht tOUS Jes h'ommes
a
tenir
~eu_rs
engagemens, pourvu qu'ils ne [oient .pas
c'o~tratres
a
la v,ercu; la corrupcion des mreurs a prou·–
'!é de, tour tems que la pudeur & la probité n'étoien·c
pas d arrez forres digues pour porter les homme¡
a
!~~~l,lte~
leurs
proiUe~es; voi~a J>~ur9uoi
fgt
établi~.
e
l.a ]oi .des
dou~e cabl~s
a
u fu jet
d~s ~onventions >.co~
me'
aulti le [u"pplément qoe les
¡ur~fc<?nfultes qt~l
pr¡.
rene le [ojn
d~incerpreter
<;ette lot, _¡ugerent a pro:
pos d''y fa'ire •
~voila
_e!!
qut a produ1t dans le ,dro1t
romain rous Íes détatl$ [ur les
contraes
nommes,
~
jes
contrats
ionommés .
' Erffin ñotre 'droit fran%ois, fans
s'ar~t'!ter.
aux regles
fcrupuleufes que les _lois romaines avotent mcrodu!tes;
appella
cont
1
·at
généraleme~~
touces les convent1ons
·~qno~tes
· qui
Te::
foQt
e.n~re
!es
h?~mes, d~
qnelque
n':iture qu'el1es Coie'né, & íl:atue qu
ell~s
dorvent Etre
exécucées daos coure leur
~te~du
e, fo1F pour fonder
line ae,Hoo e'n jwíl:ice; foi; pc_>ur
pr9dQ.tr~.une exce-
ption .
·
' ·
.
r
·
bl
' Mais en
m~me
tell)S le drott
.ran<;ol~ ac:~a.
a la
'u!llce & ·les lois de
tant
de cho[es' d
e .con4tp_ons
&
~e· fo'rrrlali.t~s
[ur s;et
a
nicle, _qu_e les
par.ch~m¡ns
in•
yentés pour· faire· "folivenir, o u pour
convam~re
les
'hommes de
Ieur parole ne .font devequs que
~es
iim~s
pou'r fe
¡'uine(
en
procédu~es, .~
pour fa1re
perdre le fo'nds _par _la .f?_rm.e. _S1
,l_es
hoqJ,~~
fo
n~
¡ilíl:es-'ces t"or'mules · [ont mutiles; s tls _
f?n~
_1n1ulles,
elles
Je
.font encore
tres · fo~vent, l'mJ~~ICe
étant
plus force que
tbute~
les
bttrne~es
<,JU'?n IUI oppofe.
Aulli' pouvoós-nous JU/leme?_t dtre
~e
.':los
_f01Jtrqts,
,'Je
9.u'J1or.~c~ difoi~t · ~.e
ce\lx de fon tem_s.
.Adde
Ch·ut1
/llodo/.i t11bu/as
t;entttm
,:
"!_i!l'e
a_dfe catenas,
!J-fu_fiú
tam~n
h.ecfiel~r'!tfU
vmcf!la
.Prote,us.
liJ>. IJ .
.Sat.
~·
v.
69,,
~e
vous
copt~ntez
pas
d'un~
tjmple pro'"elle,
:: ,iljouféz-y .les rubriques 'du ·
fáme.u~ not~iJe
_pe
uta,
•·
do'nt le métier
eíl
de lier les gens; un coqam faura
',',
fah~ l?~i~e ~f!
tire_r
d~
·
_to~ces
fes chatnes
•r
.
:[.orfque le
créanci~r
4yant pr-is fis 1f!ifures,
.
f't~t C'fC~r ch~z
dtl '!artre
)~n ~ber,·~er
t{t
P,/111
fores;
.
.
Que
cela lui
firt·ilf tous ces !,iens
fin~ ~a~ns
7
f e
foél~r~t P,r~fée
écl;app_e
4~
fif
m'ftf!.r.
(D.
J.)
CQNTREGARQJ!,
f.
m.
(term~ 4~ Mo.n~o_i(.)
c' ell le nom d'un off.cier qui tient le regillre des
~atieres
qu'on apporre
ii
hi
moonoie pout: les fondre·.
Les gardes &
les
contregart/es
furent
<;r~és
dans
les' monnoies en
nrt,
"par P,hÍiippe
Auguíl:~~
qui or–
donna qu'ils
pren~roiept
leur commiffion des
g~n~r~ux·maitr!';s d~~. monnoi~s ; mai~ ~harles
VII.
Ieur
don na ·des
- ~rovrh<?ns. ~es fonél1o~s
de
contreg~rd,u.
fon't de temr regtíl:re exaél: de toutes les matteres
d'or, d·'argent,
&
de billon', qui font apportées
~aos
1¡¡ monnoie pour fervir de contr61e imx regiíl:res
aes
niaitres:
de
tenir un autre regiíl:re
de~
brevecs. qui
feront livrés 'aux ouvriers
&
aux monnoyeurs,
&
iie·
c;:e qui [era par eux' rendu: d'affiíl:'er alÍ"\ qélivrances
qui feroóc faites ·aux rriaitres des monn'oies: d'arrecer.
le compre enfre le matcre
&
les marchands
~
autres
perfonnes,
fur
le prix
~es
matieres d'or
&'
d'argent;
de
faí~e
.f.oqdre les muieres fufpeéle&, & e!l fairo
faire l'e(fai .
Vo_rez for4.onna'?ce de
1670.
COQUET 'I
E~IE,
G"'\L.\NTERIE.
U;angt~t,
f.rsnr¡.)
-la
coquetterte
etl: tou¡ours un honceux déré–
glenient de l''efprit. La
galanterie
eíl: d'ordioaire
uq
vice de compleldon. Vne femiBe galante veut qu'on
raime'
&
qu'on réponde ¡¡ fes defir5; il fuffit
a
une
coque'tce ·
d'~tre
·
~rouvée
aiml!ble, & de pafler pour
12elle. La premiei:e va
[ucceíliv:emen~
d'un engage–
menr
~
un autr'e; la feconde, fans vouloir 's'engager
chercl1ant fans cefle
~
voqs
fé~~ire,
a' plu{1eúrs amu:–
femens
~
la f.ois. Ce '·qui 'domine dans
l'une~
eíl: la
páillon , le
plai~r
ou
l•intér~t: ~
d,ans l'aucre, c'eft
1~·· v~ni~é
• la
Iégére~é ~
la faufTeté. · Les femmes nc;
~r'avai'llent
guer.é
-3
c'acher leur
·coqttett'erie;
elles' [on~
•
plus réfervées pour leurs
gt#~nt~ries,
paree qu'il fem–
b_l e au vulgaire ·q(le
la
gaf(lnteri~
dans une
t~mme
3JOUte
a
la
¿·oquet~áie_;
milis íl
e'f\:
CertáiiJ 9u'un hom..
nie
coq:~et
a c¡uelque "cho(e de pis qu'uu· ho.mme
ga–
lnnt
. ~.La
coqttetterie
e(l un cravair ¡¡>erpétuel de
l'ar~
de
p!~i~e
pour trompeé enfuite, & la
gqJan~~?:ie
eft
un perpétoel men[oQge de l'amour. fondée fur le;
temperamene, elle s'occupe moins de
c~ur
que des
feos~
au 1 ieu que
1~
coq11ett,erie
ne connoiífanc
poin~
l~s íeq_~ ~
·r¡_e
~l'¡.t:_rch_~ "lu~ ~·~c;~~~~-~~io.q ~·.u_~e_ i~.r~~u~