66o
e
{ous-yeu-K
en
hi,er pour les
bra-ochts,
&
en Juin ,
otr
au commencement de Juillet pour les _bourgeons,
voos
e
tes aí1uré de
p~aOer
a
~er
ertdroir ainfi caí1é
1
ou des baurons
a
früit pour
l'aol)~
mlme,"
ou
des
\)outoes
fruélueu~
pour l'altnée
¡M"ocha·ine, ou ,da
mains des lambeurdes, quekjuefois . mlme ces crojs
chofes
a
~a
fois ; mais cetee !!;lpé,NJion
,n'-~
ljeu que
pour les arbres
a
pepin'
&
raremenc pour les fruits
i noyau .
Si
l'oR P<rope
le rameau, la feye reco\}–
v.rela pla.i-e,
&
il
r.epqufl'e
une
nouvelle br¡¡nche ou
Ele nouveaux bourgeons; mais quand on le calle ltfs
erquiles forment un opl\acle au
rec~u-vre.ment
de
1~
pla ie,
&
de-la nai(lent l'une de·s
trois choíes qui
viennent d'ecre rapport*es. Le
uffimmt
doit fe fai–
s:e
a
un dem f. pouc-e ¡:>res de ta naillance ou de l'em–
p atement de la branche ou
du
bo~;~rgeon'
a
l'.~ ndroic
m eme des fous- yeux .
.
Cene opération -deiJ)ancJe de gr<t-
0
ds ménagemens
&
une main
C~ge,
autrell}ent on
,ép~iíerpit
un · arbre
a
force de le tircr trop a fruit en
m~me ~em.s.:
'on
peut .dire mECJ)e que
Je
uffo"m!_t
tient lieu du · pin–
cemer¡t .qui a eoujours été en úfage j.uíqu'a préfent:
1
la force du préjugé
l'~voit
fait >croire .b<?? ,· r .expé_·
rie~e~
l'a
en fin décrui.t,
&.
.a
convaincu que le pince–
ment tendoit
a
ta
ruine ' des arbres.
&
qu'on étott
~bl!g~
(dKeJ
r.~pla';Jter
fans Fe.f1e .' fa-ns }amais
po~v~~r
JOU!r.
·
CA
STE,
f.
f. (
Hifl.
fiJOA. )
1-a
natioo immenfe des
gentil!;, o u peuples ·des
'c~t'es
de Coromandel
&:
Ma-,
J.abare, ell parragée en djfféren.tes
t'fljlu,
o
u tribus.
u~ in~ien n~· r~uroit
fe ' marier.hors '
~e .r~
&lljlt,
ou
b1en 11 en ell ex.clus pour tQul.ours; ma1s it ·u•en
eft poiQt qui ne fe c r dc
<J~shonor~
,' s'il étoi>t obligé
dl.t:Q
fortir: ce'pen<,lant' il ne 'fau.c qu'un ,rien ' pour la
)uj fa
ir~
perdre: car quelque- baf1e
'•qu~
foit la
cajl~
d3n~
laquettt: · ji _eft .né,
_l'e~~te~ent
ou le ' préjugé de
c~a.c~n
· e1_1 p:JrCIGuher,
fa1~
qu'1l
y
ell' auffi
1
attaché
qu'il l.e fefoit
~
celle qui .tui .donne,roi,t .l,e premíer
ra~g
parma les autres. Un .eurqpée1' ne peut ·s•empl! –
ehe,r, <,le
Í'ir~
de
1~.
fqlíe de ·nndien 'fur le fu jet 'de 'fa
qua lacé; ma1s
cel~1-cr
;;t
.fes
préJug~s
·com!J?e nc?us avons
Jea n,&rres,
&
comme tous
les peuples .te l'univers
oo,t
l~s
t.eurs • mi!me les
&lljl~s
de Guinée ·ou
dcr
Mo–
faml>tque .
'
·
...
-
·
' -
··
"
·
·
C;AST~L~E
••
f.
f.
(
Jtux
mili!.
fr1111fois . )
le mor
elljltJie
(
qut
s ell confervé
~a·n~
'le langage famíllier
pour ·
J¡fPute. qutrt/Je.
s'étoit;
~d,iÍ:
anciénnement de
l'utaque· d'une ·tour · ou d'un chareau,
&
fut employé
dep~i~ ·
pour
l~s
jeux
p¡ili~aires ~
qui n'en éroient que
la
repré(en.tatron·.
·
'
·
'
' ·
..
·· · •
,
·
.
~a
cour de
fr~ nce? ~,n
I_s46,
pafhn.t l'bi,ver
a
la
Rocheguyon ~
s'amufo1c a .farre · dea
'"jliJJe.r
que l'on
attaquoit
&
défendqí~ '
aveé ' des
pé}or_(e~ ·· de ~ergeí
mais
1~
'bon Rrflre que N ithar a fa it
rem~_rquer " daos
Jes··¡eu.x 'militaires de' fon'· tems, ' ne· l'egnqit point daos
~eltii;d .
La 'di
• i.~o.n
fe
ml~" e~t~e
_les chérs
i
·
la que–
relle
s'.é~.auffa;
,, ,e
o
couta
~a
vte
au
duc
d'
~nghien.
ll~tz
1
hij/otrl
th
M .
tl1
1'hou , /.· XI.
M. 'de Rofni
en·
I6o6
~
·pou r la na ill a'nce' du
'Dáo phlo,
fit 'conflrui –
re
a
la .
h~re
une
caflille
ou fortere!I e de bois qui fut
"igour.eufem~nt
act aqúée
&
:défendue, fu ivant
M.
de
Thóu , / .
~x;¡rvl.
Mém. de
M.
tlt
Sai11te-Palaye
..for
l~.r tnu!·no~.r.
(
p ,'].)
·
•
..
·
·'
· CAU LICOLES,
't.
f.
pf. (
Archittfl.)
en latín
t:lltl·
lie111i ,
or'nenient 'd'archireaure : Ce mot viene du la–
tín '
et~uli.r,
qu i fi g nifie
tig¿
d'herbu.
·
Les'
&llulicole.r
font des ·e íp'eceS'de perites ·figes qui 'femblené ·1oureoir
Je.s
~<?~ ~~es
.q u
c~a p i-~ea ~
corinchieq:
Ccjs
'petil)e~
riges
font pr drna trement c annel é es ;
'&
quelquefois· cortes
a
l'en~ro¡t'
ou elles coinmencént
a
jerter'les' feuilles :
Elles ont · auffi un líen en forme de double couron–
ne . (
D .
:¡. )
· '
·
·
·
' '
'
·
·
C~U~lE .
f.
f. (
Littér11t.)
en grec
_u.,•,
coef:..
fure .ou armure de tére', qui'
étoi~
.commuríe
a
cous
Jes_· 114 ~ cédoniens ; Paul~ nias, Ath~~~e,
Plutarque ·
~
H eroCJ1en en ont· parlé . '11 en ·en auffi fait mention
o~
os
l,:a ncholo'gie. Cetce éfpece
de
chape'au étoic fait
de poil' ou ·de
•l:ti•!e~·· fi -~ién ·ti~~e
& '
appr~~ée ', '
qae
non-feulemen~
Il
fervott d'abrr cor,¡rre
le · mauvais
te-msf
~a i$
qu'it_
po~voJ& '!!~ID·~
cenir 'lieu
~e c~rque:
Euflachius en f.art la clefcnptlOn daos
r~
commentai–
res ·fur Homere; o'l! il 'cite un· pa(la"e ·de Paularlias
qui pourrbi t_faire croire que , la coolfure ,de''tlre que
l'on
n~~n~o,rr
ca_ujia' ,
~roit ·p:-tr~icul ier.c:; .
ux . rois de
Ma~d~ rne. Pe üt~ ecre
que cecr.e arl\'lur-e
evmt dam
la {urte du rems un orneme;'t royal .
(D. '].)
'
_CA:UTERE ,
f.
m.
(
]t~rd¡mrgt , )
ell une opérarioo
fort récente dans
le
jardioag.e., la.queUe
.pr.oduit des ..
,¿
.
'
•
•
••
e
etfe$5
~uffi adm~abl~s
qu'ayJnrageux.
E_lle
eon6~
¡¡
couper avec
1~.
pomte
de
la ferpeue
l'~corco
d'u¡¡
arbr~
e
u
,droíte hgne, de
d~Gx
o
u
_trois pouces de
_long,
&
d'encamer un peu le pois .de
Ja
tig
e: onfait l'incifion fur le cóté ou fur le derriere du
m.mc:.
6(
quan~
9n
la . fait fur le devao t de l'arbre, an ta
,cou'vre d'.un ll_oge
Pe
peur
.que
,le íOieiJ
,ne
darde
deílus; on prend
~nfuice
un pétit caín d'rJn· bois dol'
bien a·igurfé, de la J.ongqeur de ,l'ineifion, on l'enfoa..
ce
afio .qu'il puif1e
e.n
remplir. le f0nd .
,Apr~s
·.avoi¡:
_lai*lé ce coin deux ou trois JOUrs pour .donoer
Je
teros
~
la feye
~"Y
arriver, on 1'6te pour pouvoir
.yiúter la· plaie. ,Aux .arl>res
a
pepin
an
trouv~
.de
J'humidité,
~
de la gool1Jle a:UX arbres
a
noy-au;
011
nettqie la .plaie avec .un
lil)z~
chaque fois qu'on
Jt
:víflte,
~ . en r-e~ttt
le ce;>in .
q~e
J'ot'l
~etire
enfin•1
h (;)ut d' un mois, lorfque
la
p.lare
111:
)um~e
plus: elle
fe
r~ ferme
apres avoir
~té
efcoriée avec le bout d'une
j pátÜie
&
eflu'yée; on la remplit de bouze de vach4
qu~
l'on
pouv.r~ ~' U':J lin~e, ~e
'ui
~erq¡in~
l'opf.
J'SCIOn.
· · On p_eut faite pluJieurs
tiHtUrts
fur .un arbre,
pour.
va· que ce foit
a
.drtférerítes branches, 'mais
¡¡
n'ea
faut .;amais qu'un l ur chaque
~inli
qu'3.
b
..rige.
0•
e.n peut encore /aire fu.r les raeiues en découvrant
'deux des principales, '
~·un·
pié 'envin,>n 'de long avec
un vailleau de'tlous pour recevoir l'humidiré.
Le
trou
'fe reeÓ4vre _de grande
l~tiere
_a fin
.~e
po)Íyqir
~i.fiter
la
plaie tous Jes d.toux JOUrs. E ll·e
fe
rebouche en·
~uice, -~ le, _tro~
[e
remplit ,i' un.e _terre ;b·el}
ar;n~nd~.
Le
tems
de
faire les
cauttrtl
' eft dans le .pn,ntelllS
jufql!'au C<?mmencement de Juin.
11
etl
.e~eoti~l
p.our
-réufhr daos cetre opération que la partre de
.l'~r.bre,
cdl!
la
bran~he ;
o
u'
eJe
;1a
racine ,tur laquelle on ap–
-plique un
·_,·auttrt
f9it jeune, · yigoureufe, pleine .de
feve,
&
qu'elle foit .lif1e
&
unie ,
·
· Le
c11uttrt
procure
a
uri
~rbre .
une ample yégétao–
tion;
il
leve les obftruéliol)s, purge la malle de la
feve.
lui · dol}ne plus
de
je u • rend le t"e!Iort
.au1
parcre~,
leur do ne plus
d' ~ 6lióq ·,~nieve
le9.humcm•s
fuperflues:
ti
le
tatlttr,e
pll
fa re f ur ) es · racines, iller–
vira
a
égouter les humeurs de
J'ar~re, ~
a
_renOil•
veller
&
purifier la maf
le pe lafeve . ·
.
·
J_,e jardinier y trouve enco.re J'avantage .Pe faire
pe.tcer des boutons
&
des bot1rgeons d_ai)S Jes
en ~
droíts de l'écorce d'un arbre qui
~ri
.etl
~entleremenr :
déouée ,' en ' un 'mor d'attirer la
fe·v'e
'par. ~our . ou
il
vaudra. La 'raifo·n 'phylique de l'etfet du
tlltlttrl
el\
que l'incifion de · ia peau d' uo arbre fai t que le fue
's•y
portan[ ·abónda'mmé nt ,
y
trouve une plus facile
iffue
&
s'v arrc!te au-lieu de monter: alors elle drla·
Je les pafÍages ', elle ouvre·
J~
pores,
le5
libres,
le~
f OUiojn, '
&
t QUS
les canaux de&J>ranches pour y fai–
re
ért~ptiP.•J . ~
en faite percer quantité a-travers
ce
ere 'pea
u. '
·· ·
· ·
'
'
· ·
'
'
M.
D argenville, un de nos collegues, qui a
traic~
.daos ce p iélionnaire, de I'Hydraulique
&
de touttf
les parries du Jardinage, en nous envoyant ces deux
11rtieJu
&
le fuivant, nóus prie d'avenir te public,
~ u'il '
le
r~ferv~ ~ 'parl~r ' dar,~
fon ' Jie,!l _de
_la
t.aille
de~
arbres
f-rgicier~ ~ · de
'Jeur ' gouvernement
~onformé•
'ment
a
l11"maníere des gens de M ontreuil, _qui ont
)ong-cérps gardé leur
mérho~~-
fan s la.
voul~ir.
com•
muniquer a
Ql!i
qu~ ~e
•foit.
~n6n
par
l~s (oa~s
de
M.
1
1
ábbé Roger, qui lifepuis
plu~
de
quara~te
ans
a
' fait ' des études 'particulieres fur la yégétation ,- oq
fera b ien-cóc '
inftruit' de ' leor ' maniere ·de
"~ailler
&
de' góuverlier
l.es' ar~res
fruitiers ;
par
ticuli~remcnr
t.esp~chers.
J
I ~ous ~of?nera
in_c.ejlaml!
le.nt¡e~t
vol,
t·n·u.
fur cecee ·matiere,
compn~
un drélronnarre des .
térO?és qu
Jarqin~ge· ~
pn
1=aréchif~~
compler
de
cet are p¡¡r ·demanoes
&
par rép,onfes.
Cerre nouvelle mérnode écablie fur ce que la phy-
, fique a
de
.plus ' cercain ; j:ontirmée par une tres-Ion-.
g
ue >
e x péri~ncé
•· ell ' entieremeo't oppofée
a
l'ancien-:
óe: on n' en ·doónera id qu'une
leul~
preuve .
;. TÓus ·n'os
· ¡ ~rdiníérs
'font ·dans· l'u fage '' de couper
fa.r
les pl!chers ·lc:s
~raoches
qu'ils appellent
gour~
mandes,
éqmme
empot:ta nt.tout~
ls fe ve d' un arbre ,
!5t ·,
affámant ·
& '
app'aQvr i!Iant '
l ~s
brl! nches voili,nes.
lls donnent par cette raifon te·nom de
larrons
a
ces
gourmands. Les nou veaux i ar'qrniers au-éó ntraire,
pénécrant' les íntencions de la · narur e ,
réfer~eo t
Cf S
~r.anc,lles'
gour mancles ;
&
proficenc
d~
l'aboodaooe de
leur feve pour former 'des arbres v•goureux, capa.
bies de
.prod~-Jil'e
r1e' 'beaux' fruics
~ · en·
quailtité.
. '
· Ce feul
ex~mpl.e
fuffi.t pour faire connoitre la drf–
férence de c es deute mécbodes,
&
cambien n ·cre
·.
·
·)
·
der-.:
( .