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1

1

e

par un tiffu de

fauf1 etés. ConféqOemmen t c' efi ün

v ice des plus

mépri í~ bles

daos une fcmme , & des

plus ind ignes d' un homme.

(D.

J . )

CROO

1?

1

O N ,

C

m. (

Ornithologi~ . )

qooiqp'on

étende

Ío~vent

.le n.o!ll de.

Ct'OJJpioq

a

~a

charpente

oíleufe qu1 fout1ent les cha1rs de la .partJe

poll~rieu~

re du corps d' un oifeao, on fa ir que ce nom .eíl pro:–

premeot .du

a

un monticule pyramidal qui s'éleve

fur le derriere. Ce petit corps , ce

aoupio11

propre:–

ment dit' a auffi fa charpente oaeufe qui ío utient les

~hairs

done font recouverres des glandes qui rendent

c elui de quelques oifeaux un mqrcea.u agréabl.e,

&

'

qui donn,e un goílt fort ' un gout de mu

le'

a

celui

de qu.elques autres , comme au

cr.or1pio1:

des canards .

Les glandes q oi e n rene pour beaucoup daos f.a

compolítiun font defi inées

a

fai re

1 ~

fécrétion d' une

l iqoeur onélueufe; f 'ell ¡lOUr

la laiíler fortir que le

uoupion

de pluíi!!urs Qiíeaux a un canal excrétoir,e

tres: vifible

1

~

que eelui de qpelques aurres en a

deux. Les P.OUies

6f

beaucoqp d'efpeces d'oifeaux,

foit de leu rs claíles, foit de cialles di1fér entes,

n~ or¡t

qu'un de cei

canau ~,

Le canal excrétoire

de~

p,oules

ell un tuyap charnu qui s'.élewe prefqpe perpendicu·

l~iremen.t

fur le

crpupiop;

fa figure ell cooiqpe !

.JI

ell

a1fé de le convaincre que ce cuyau etl: le condu1t ex–

crétoire des glandes du

crottpion;

on

q'~

t¡u'a preíler

avec les doigt5' les enviranf de la bafe des cuyaux

charnus, & fur le champ on dérermine une liqueur

épaiíle

a

monter daos le canal

&

a

forcir

p~~

fon

ex~

trémiré . f,e cuyau paroit orga_oifé de mantet:e

a

pou–

voir opérer ce qu'opere la preflíou des doigts ;

a

fon

~xtérieur

ji

fembl~

coq¡poí.é

d' ~ 'll"!~~u ~ nli~

le$

qns

a u-dellus

des

¡¡utres.

La fin gularité

rem:~rquable ~es

poul es fa ns queue

ell

qu~e lles

n'onr aucun vellige de

croupion;

l'e,ndroit

d'ou

il

devroit s'élaver, íi ell es en avoi ent un , ell

plus

enfonc~

que le relle;

~·é{l ~ña

rabie rafe , ou q n

chercheroit inqrilemen r des gla,f)des ,

&

le canal

~ll­

c récoire qui dorme la

for~ie

a

la liqueur

onétq~~ fe

t

Vuf~ge

de cecee liqueyp ·graíle nous efi

inconnu;

&

cant qu'on

.jgnoren~

pourquoi il fe fair da ns nos

~ reilles

une fécrétioq d'une m

atiere

~érqmjneufe

&

e n íi perite quaq tité , on ne fe cr.oi q¡ pas obligé de

r endre rai fon pourquoi

il

íe fait

l

Jll~

fécrétion pareille

~n

eres-perite qu antité d' une

q~atiere

oléagineufe

f~r

le

crottpiot~

\ies oifeaux.

(D.

J .)

CU~ I E ,

f. f. (

Hifl !

r~m

)

oo a

rema~gu~ ~ans

l_e

Didionnaire qlle le uoq1

~e

t;f!r i t

palla a1:1

lieu partJ·

cul ier

uu

le fénat de llame avoit courume de s'a\lem·

bler . Ajouro,ns qu'fl fallaic toujo urs que

~e

lieu

fUe

fép aré

&

fo lemqeliemen.t cpníacré par les rices

~

les

c érémonies Jes

· augure~.

L'hi{loire fait

men~ion

de

trois

curios

<'élebres ou lieux d' a(lemblé€ du fc:nat , la

( Ur ie

c11 labre bitie, faivant l'qpinio n

com mu n~,

.Par

R omu tos; la

tmrie

ho lliljenqe par Tullus Hollilius,

/>l.

la

cur ie

pomp6"enne pa r Po!flpée le graud .

C'étqi t fur le n{or¡t/, Gapitoliq qu' étoit la

.mri~

ca–

labre , a

in~ n,pmm~~

-; !?arce que

le

pon~1fe

apres

avoir.

obferv~

la nouvell¡::

lun~,

allembl OJt le peu–

ple,

&

lui

~¡f~it

de

combien de jours

elle

avanc;so~t

fjes ca leride s aux ·nones.

La

curi~

hotlilie!Í6é Óu les fénateurs s'a fi embloient

l e plus communem·el,

t, e

cojr ,

fuiva

nc Na

rdini, pres

du l"ieu

Q\).

efi

auj ou~d'

h.ui

le gr.euier

pub.ti,

; de Rome;

m ais. cene conjeéture n'e!l pas goutée de cout le mon–

de . .

On

montoit

-a

la

curie.

hoftilienne par plu íieurs de·

g rés . Syll3 l' embe ll it

~

la répara . E ll e

p.~rit pa~

les

:flammes turíque le co r ps de Pubtius

(:lodJ~S

.. trtbun

d u peuple , cet ennefT!i

impla~;abl e

de

C.cer

on, y

f ur ex pofé apres ;¡v;,ir été tuc! par MHon , C.et incen–

die fue

li

11iolent , q ue plu (1eurs llacues

d~

brp~ze

fe

~I'Ou verc nt

liquéfiécs . Céfar a.-y:ant

d ep UJ~

bar• daos

ce m6me li eu une nouvelle

f tiYit!·,

elle

pn t

ion nom

apre~

fa mo rt .

· La

t'Ut;ie

p,Ó.rQp~Ye n ne

fue batie par Pompée pres

du lie u o\¡ l' on vo ir

a~1 jo u rd'hui

l'ég li[e de

S.

André

della valle,

~

a

c¡\ré <.!u magnifique

~hé:H~e ~u'il

a voi t fait cpn-1\ruire

a

~O I]l C

l'3·n

699

de

14

fooU~ tJOn.

Í l vouloit qt\e pour la commodité du pcuple

&

pour

celle du fénat , .on pfi't da·ns les tedts des fpeélacles

s'a Ciembler dan s ce

lie

o .. C'e!l celui

eu

Cétar fue rué_;

-- & · pour

lqr~ 1~ p t;

J.lP

I~ ~édu ifit

e n

cendre~

la

t;urt~

pompé'jeone •

Indépendamm.enc des diver fes

cut·iu

qui

fe~voienc

·a

u léna

t de lieiJ.

d'aílemblée~ ,

il les renoit

e~co~e

1

&

c'

éto.it

le plus

~o.uvent,

dan.s.

d~s

temples déd1és

a.

cer~

t

~i

ncs

di vi nicés Parti<;ulietoes '·

com.m.~ ~u

temple

d_c:;

.

1oJnt XPLI.

e

J upíter ,

d'

Apollon ,

de

M ars,

de

V uleain , de Caf-

cor. de Belloae & au.t·res.

Du

mor

curia

pris pour les liemc ou s'aflembloit le

fénat quaod ces lieu" n' étoienr pas des temples

vint

fans dour.e l' uf¡tge d'appeller

comitia curi11ta

l~

af..

femblées du people par

curiu ,

ou l'on

tlatuoi~

en der–

nier reflort fur les affaires .

(D.

J.)

OYCL~

DB }ULES·Cts·Aa. , .(

Chronologie

• )

to~

ceux. qUJ ont quelque conno11fance des antiquités

roma1nes, favent que Numa Pompilias a.voit d'abord

établi

a

R ome une année lunaire . Cette maniere de

compter n'étoit ¡JOint exad:e,

& .

étoit iujette

a

de

grand.s inconvéniens . Jules Céfar réforma le calen–

drier ' & introduifi t ube anoée folaire de

a6s

joors

&

6

heu res ' c'ell ce que perfopoe o'igoore; mais on

ne tav oir pas

G

commuoément qu'il euc auffi corrigé

fon année fu r les mo uvemens de la !une, quoique

Macrobe l' etlr

di e

eo termes expres, & qu'il y edt de

bonnes raifons d' en ufer ainfi, comme

1~

cardinal

Noris l'a muncré au commencement de fa diílertation

du

cycle

pafchal des Latins .

11

y a eu auffi des auteurs

qlii ont ,remarqué que l'églife tacjne , avant le

. conc;~

le de

~~e~~,

fe fervoic du

cycl~

luni folaire de

}u

les~

Céf~r ,

'

1

'

,

M.

BiaJ~chini,

dans fa dHiertat

ion l

atine imprimée

a

~ome

m-fol.

en

1703,

donne

u.ne

defcr1ption

&

une

e~ plication

générale du

~ycl~ d~

·

cifar,

qu·e l'on ,

a trOQ\!ée fur un ancien marbre .

ll

rapporte l'in·

fqiptioo completce de ce monument, qui avoic éGé

g(avée du tems d' Augulle,

&

qui ñe fue retrouvée

que fur la

fiu

du 'feizieme úecle

a

Rome, fous

ia

colline des jardios

&

en quetques autres endroits •

Celle de Rome

a

voit été placée dans , le palais des

Mdfe.i,

&

ou l'y voyoic au cems que Paul Manuce,

,

C~arles

Sigonius, J ean Grucer, Jofeph Scaliger,

&

dtautres la publierent,

&

r~ch ~re nt

de l'exptiquer ,

Oepujs· elle a été

égar~e

jufqu' a ce que

M.

Bianchi–

ni !';¡ir

re~rquvée.Quoiqu'ell e

foit rompu e , lt's tnor..

eeaux raju(lés l' un avec l'aucre la repré[entent

en ~

ti ere, excepcé

q!lefq~e

lignes qui étoient au·dellus,

mais qui ne font pas une partie du calendrier.

11

pa–

roit par plufieurs dates des principaux év.énemens_ar..

rivés fo

us Jul

es·Céfar

&

fous Augufle, que ce ca–

lendrier

no.it

été fa ir

fou~

ce dernier; car

il

n'y

~ft

point fair meorion des empereurs fuivans.

ll ell divifé en douze colonnes, done chacune con–

ti~nt

les jours de chaque mois . Les joors

y

fonr

d~fiingués en ceux qu'on appelle

fafli,

11~(ajli ,

nrfa–

fti

primo,,

&

cpmiútl/e~,

par les ' lettres

F. N. N . P.

&

C.

Les jeux publics

&

les

f~res

y font enfuite ex•

primés en plus perites lettres , Mais ce qu'il

y

a de

plus fingulier, ce fonc les huir premieres lettres de

l'alphabet qui y font répétées par ordre, en comcnen..

·~anc

par

A,

&

tinillant par

H ,

depuis le premier

JOUr de l'an jufqu'au dernier. Jofeph Scaliger a cru

qpe ces ·1ecrres marquoient les nundines ou les jo.urs

de marché q\li revenoient de neuf en neuf jours; mais

M.

Biao~hini

re

marque

que pour marquer les nun..

dioes.•

il

faud¡;oit

ne.uf

lettres'

a

quoi

¡¡

aj~uce

en–

core d'autres raifon$ pour prouver

que

Scahger

s'e~

trorrtpé.

'

€ ornme il etl:

marq.ué

dans les premie-res lignes

de·

ce monument qu'

il av

oit été peine, M . Biaachini

foup~o'nne

que la variété des couleurs pouvoit avo1r

fervi

a

dillinguer quelque

cycle

dans ce ca.lend.rier.

11

o.blerve enfilite que Jules-Céfar dans fa maniere de

régler

1'

année , ne fui

vi~

ni

~a

méthode. des . Chal-.

décns , n.i celles des Egyptiens , ni celle des Grecs"

mais une quatrieme, comme Pline le témoigne, qoi

ne laiffoit pas néanmoins d'-avoir du rapporc avec

les

précé¡f~ntes

. C'efi ce qu'ou. p.ourra, reconnoitre,

Jlo.n peint' de couleurs

ditféren~es.

les O¡!doades- o u ,

huitaine~

de

let~res

gui

fuivent immédiatemeot les

follli qes

&

les équi oóxes. On

p.e~u:

fe f!rvir en c.erte

Q.€ca,Gon des cbuleu¡;s du cirque. ,

,

La premiere huiraioe qui commence au premier

Qe

janvier. & qui va }u.fqu•au huir ' peut erre peinte

de couleor blanche-; la f.econde huita·irte depuis le

9-

jufqu'au

J<6

du

m~~e

mois, de couleur ver-te·; la trol–

fieme

dep.u~

l,e

17

JUfqu'au

14.•

de couleur rouge;

la.

quatrieme dep,uis le

2S

jufqu'au pFemier de Février ,.,

de bleu. Ces jours pourront

~ere

mis dans une co.

lonne qui repréfentera l'hi ver.

11

faudra (aire la me!-.

me chofe depuis le 30 de Mars . auquel jour fe trou..

ve la lerrre

A,

1¡¡

pr~miere

fois apres

l'équino~e

d11

printems,

&

la peindre en blanc, & Jcs fept fu1van,.

tes

jofqu'a.u

6

9'A.v,ril •.

~

g,¡rder le

tn~mc

ordre do

fppp

ro~ .

.

1