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1

:r>ieax, quand les Heures

charg~es

fa

in de fon

~ducacion

la conduitj:renr dans I'O.Iympe-:

Ell~ étoi~

.

alors montée lur

un

ellar'

tratn~

par deul¡: colorr)bes'

dans une nuée <f'or

&

d'a~ur-.

Elle

:rvoic

c~tte

tela,.

cante beauté, cette

vive

jeunetfe,

&

ces grlJC1es cen–

dres qui féduilent tous les cc;urs; f'a démarcl}e

é,tei~

douce

&

légere comrne

1~

vol

rapjcj~

d'&Jn

Qif~aP

quj

fend ·l'efpace immenfe das airs,

_

Jarnais elle ne faiíoit un pas fans lai{J"er

apr~s

elle

une odeur d'arnbroilje- qui

parfuOJ()t~

toqs

les envi,.

rons; elle r¡e pot¡voit

m~me

l)i

pat'ler~

ni remuer la

t~ce

fan; repandre u11e odeur Mlicieufe done l'air

d'alen~qur étoi~

embaqmé·. <;'etl

Le

¡¡ll'ince des

po~te$

lacins

qui

I}Ous le die,

~

on doit l'en croire;

Avtrtm.r- -rofi.t.. etrvict

1'tfi1lflt,

.Ambro/iilque

fomo~

divi'114'" yertÍf( pdqre,

Spiravere.

·

Ses

cl)ev~ux tlo~toi~nt

tant6t fur {es

ép~ules

d,é–

couverc~s,

&

~ant~c ~toient

négligemment attachés par

derriere avec une

~reffe

cl'or; fa robe

avoi~

plus d'é·

clac que tomes

l~s.

couleqrs dont lris fe paroit

~ans

,

fe.s plus beaux jours;

ell~

étQit quelquefois flotcan·

te,

&

qlielqQ~fqis ni>u~e

par cecee

<fivin~

ceilgure

fous

laquell~

paroií}oie"t ·fes grace$ •

Qui ne .connofc ce

r~lle

qu cecee aeiqture rnyllé–

rieufe de la déetfe, qu'Homer(! femble lui avoir dé–

robée, pour;

la miel!" décrire,

IN

IIJ

tlelire4menta

omnit,-

jnclu/4

er.111t

.

lbi

iner11t

~1f!OP,

i,erat

t/tfitle–

riu'f!, iner11t

&

fllnRntium

collotttfium;

inerat

&

b/4•–

di

IQqu~ntiR

quA

furtim me.,ttm

prt~rfet~tium

fobripit.

La fe

~rouvoient

rous les chatmes,

les accraics

les

plus féduifaos, l'amour diverlifié fous

millt>

formes

enchanrereffes, les defirs renaHians

fans celle, les

amufemens délicacs

~ volup~ueux,

les e ncreciens fe–

crees , les

innocent~~

rufes,

&

cer heu reux badina–

ge qui gagoe

l'~f pri~ ~

le creur

~ des

perfonnes

me–

me~

Jes plus raifonnables. En un mor le celle de

Vh1ur

avDít

rant de vertu pour Íf1lpirpr l:t

~~nqre(le,

que Junon fut

qblí~ée

de l'empruoter le jour qu'elle

vou luc

ga~qer

les

f<tv~qrs

d!l

ma?tr~

du momfe, en

fe rr<iuvant

avec

fui fur le m.ont

Jd~.

·

ll

ne fauc p1s s'éronner

qu'~ c~rre

peiqture qu'on

nous

fait de

Vinur,

J~s

dieux ne

fuO~nr

qqelquefqis

éb loui¡ de f<t

beauté

fupr~rne,

comme le font les

y ~:u x

des

foiQies

mort~;h,

quanif Phébus , apres une

. Jungue f!ttit, viene les éclairer par re. rayqns' }upi–

ter

ltJi-m~rne

ne pouvoit voir les bc:jux yeu" de cet·

te Me(fe mouillés de !armes, fans en

~tre

extreme–

meqt ému. En fin elle renoiE fous

Ion empire pref,

qor. rous les

~éro~

dp

~onde,

&

la

pl~part d~s

im–

mo r.t~ls.

L3

rof~t,

le myrthe appartiennent

a

13

dée(le de

Paphós. J_..es cyg11es , les colombes

~

les moir1eaQx

fonr

fe~

oifeaux favorjs; les uns ou

l e~ au.rre~

ont

l'honneur

de

tirer fon d¡ar

i

&

foQv~o~

Qn

les voit

fur. fa maio.

·yoila

l'idé~

que les pocres, les peintres,

&

les

fcufpteUrS, I!Qll$ dQnnent de

f~

mere

d~

J'amQQI'j

fe~

monumens nous font voir cecee divinité forcant du

fe in de la mer,

tant~t four~r,ue

fQr une bellc

<;o

quil.,

le par deux rritQns,

1.\

teoaqt fes grands

c~eveux

;

tl!n{6,~

moqtée fqr un

d~uphin

&

~f~Qrt~~

des Néréi"·

des,

~eloo

cene opinion, elle étQit furiiQflllllée

Epi–

pon

tia.,

4n4t/Ít?mene,

Aphroditt,

Trittnia,

&c.

flaton

di~¡pgue

deux

Vénur,

la célelle , & la me–

re de <;,upidQq.

Gic~r~n

en admet

~uatre

pri

qcipa

·

les: la

premi•m~.

dit•H

~

el\ f111e du Ciel

du

Jo.ur

,

de laquelle 119us

l!von~

V\l 1.10

temple

en

t:li~e

~ · ta fe

·

conde eíl née de l'écume de la Mer · la troifieme,

filie de Jupiter

&

de Dioné

~

eut Vuioain pour ma–

ri; · la

qu3rri~me,

née <,fe

Sy!li!l

&

de Tyrus, s'ap-

pelle

Ajlartt,

elle époula

A.-fqqi~ .

·

P~ulanias ~it

q,u'il

y

avoit chez les Thébain§ trois

flatues de

Pe~ur

1

faites du bois des na vires

d~!

Cad–

mos

~ 1~

premiere

~~oi~

de

Vinurcél~flr,

qui marquóit

un amour.

par~

ll!

l~cqqd~ ~t(1Ít

de

f/ét~14r

la popu·

laire,

qu~

ma_rquait un

~maur ~f.régl~¡

&

la troitie.,

me de

.f!enur

P,réfervamce, qut

déco11rqoi~

les

c~ur!l

de la lenfualite.

·

~ai~

de toutes ces

Vénus

dont les lllYtQalagilles.

font

rn~n~ion

•. c'ell la ·

Pénur

4tp~diomene,

qui s'ell

attirée

pr~(c¡lle

cous res "ommages des Grecs

&

des

Romains.

O~~

elle dont l'hifioire a été chargée de

la pHlpart des

gal~nreries

¿clacantes , comme de cel·

les

de Mars. Cependaiu,

fi

nous en croyons pl.ufieurs

modernes,

il

n'a jamaiJ

eJCíílé d'aut re

VétJfll

qu'A{:.

VEN

\

tart~,

(eft\me

d'

Adonis,

don~

le

e~lte fu~ m~l(avec;

celur

de

la plart.ete de

~e

nom. {,;e

cu~ce

palla de

Phénicie d!ns les iles de la Grece,

~ fur~touc

dans

~ell~

de Cytbere, aujourd' l)ui Cérigo, ou elle eut

le premíer temple. Les Fhé,niciens

l'avoi~nt

érigé

en

fon honñeur. lorfqu'ils dormtrent

3.

ce~re

tle de

1'

Ar–

~llip~l

Je

,.m

¡fe

Cyth'-r,,

c'~ll-a -dire

des

r-0cherr,

paree

qu~

ce.tte ile en ell environnée.

J.,es

a

utres liepx

fpé~iale.menr

confacrés

a

Vénur,

éroiel)t Gnide, ldalie , a.ujourd' hui

Dalion,

Ama–

~hQI)te

'nornmée de nos jourli

l.imijfo

,"

&

la ville de

Paphos dans I'Jie de Chypre, qu'oil appelle

i

pré–

fen

t

IJI!ft4.

l)ans tous ces

endroi~s

Jes

.temples de

P.il

!fl!

ouver~s

a

la licei)Ce de l'amour. apprirenr

a

ne p

as

refp~'ler

Ja pucleur .

Oh Pi11111

,

dit u·n pa–

yen ·, j'ai brí}lé comme d'autres, de l'encens fur vos

autels; mais maintenant

re

ven u

1

moi-m~me,

je dé–

~e!te ce~te

infame m.ollefle ¡Jvec laquelle les h3bitans

de vos

tles,

cél~brent

vos

rnyfleres

~

vos

"fe

tes,

P.

V,érrvs

ft.te

,fe,

(

l,ittrrt¡f.}

Je

n'

oupl

ierai pas de parler

de

fes temples ; les

po~tes

Ol)t el)ricl}i Jeurs ouvr&ges des ñoms de cette

déelle; ils l'appell.ent

¡fphrot/ite,

;fmathufta,

Ct~l!i­

pyga,

4.tJrpa, Cypris, (Jythrtre, l)ir¡11re

,

(,'nitlien–

"',

Afyrtea, Papi1iemte, &c.

Elle efl: furnommée

R.i·

4enr, Philo111ilt/e¡, (jelarifo,

autant

d'épi~hetes

de

foo

go~r

pour les ris

&

les ieu".

Enée appqrca

1!1!

Sicile en

Jtali~

une íla,.tue de

Vi–

,,~.

Erycine. Qn lui jjr bltir depuis un t:emple

a

Ro.:.

me lJVCC de méjgniñques

portiqu~s,

llors

de

la porte

colline; ce norn

fu~

donné

~

l3 déetle, paree gu.'elle

~coi

e révérée fur le mol}t Erix en Sici!e, qui

~0:

a

jour-cf'l)ui

mo?Jte

/(In

]11/iano,

d1ns le val de Mazara,

pro¡:he de Trepano, ou

plut~r

la déelle

&

la mon–

~agne prire11~

ce r¡om

d'~Jn

roi

~rix,

fiJs

de

Pr11111

6t

de Boté.

.Pra~i~~le ti~

deux

lla~ues

de

Vénur,

l'une

v~tue.,

que ceux de Cos

achecer~nt;

&

1'

auere nue, qu'il

vencJit aux

Cqidi~ns

. Le roi Nicomede voulur

acfl~·

~<:r ce~te

derui\!re

~

un prix immenfe,

les Cni-

dierJS refufereqt fe$ offres.

La

!>e~ucé

(larue

arriroir un col}coun de gens '}Ui

~ous

c()rés pour l'ad.mirer,

E;ntre

le~

Jla,ues de

Yinut

qui nous rellene ,

la

plus belle ell la

Yé•ur

de .Médi¡:is; on en a fair

far–

#&le.

La

Vil1ur

de M. MaiFei femble etre faite pour

ce

pallag~ d~

Térence,

jine

(:er~re

f;f

~a&&ho

fri·

get Vrnur.

E;lle ell accompagnée de deux cupidons,

tenant un Tl¡yrfe eRtouré de pampres

~

c:ounmné

d'épis de blé. Elle a trois fleches dans fa m:tin droi·

te, pour .marqqer

p~ut•etre qu'~lle d~coclte

plu$

1'0.–

reme!Jt fes trairs qQ:Jqd Céres

~

B:¡cchu5

fon~

de la

parrie. On

f~ir-

qtie les

Sp~rciaces

reprtfentoient

lié-

1

nus

armée,

~

cecee

idé~

qui enchaqtoit l'un

&

l'au–

tre

fexe, ne pouvoit coQvenir

qu'~

Lacé4émuoe.

(

Lt

che'f,la/Íer

DE. ]..AVCOVRT,

)

t

.

VíNUS

Anal{iomille.

(

f'eint .

ant.

)

ce table•u

étoft

le

~hef-d'~uvre

d' Apelles.

f/h¡ru

éroic peinte. for–

~allt

coute nQr,:

~u

fe in de la mer,

&

c'étoic fur

1

e

modele

<te

la

b~lle

concubine d' A,lexan.dre, done ce

peintre adlllirable devine ·fi

tendrem~nt ~pris

en la

peignant <tsns cer !!rae, qu' Alexandre par Qne g,éné–

rofité auffi eflimable qu'lUCUQe .tfe fes vié\oires, ne

put

s'emp~cher

de la lui dorwer;

m~~gnu~ •~fimo,

tnajor

impuiJ

foi,

nec

minor

ho~

follo

~

r¡u14111

vif!o–

ria

Rliqua,

dif Pline,

l. XXXV.

c.

Jf·

Augulle mic

daos

le ternple de Jules Céfar, ce magnifique tablea u. ·

Voyez

l'arti<;le

tf

Apeller

a

u

~ot P~mnuts ~ncienr.

(LJ.

j.)

.

.

· VÉNus

Viflr~t;e,

(

Mythol.)

corte. Me(Je fut ainlí

pomrnée par les poeres, en cQnféquence du prix

ele

!a beauté

~q~elle

remparta fqr P:tllas

&

fur Juooo;

~lle

ell reprélen,ée

ayan~

le bras

appuy~

fur un bou–

clier, tenant

un~

viéloire de

1

maiq "droite ,

&

(on

fceptre

de

1~

m.ain gauchei

tres fois elle ett

ré•

préfencée

~enan~

d.e la main

~roire

un morion,

~"~

lieu de la viéloire '· & te11anc qe la gauche la pomme

que luí

a~iugea

l'amoureux P•ar-is; _auíli l•1i pramit·

elle pour.

féoQm~enfe

une des plus beltes femmes du

monde, & elle tui tint

fi

b-ien fa paro le, qu'elle le

fa~¡orifa,

de

tQU~

(on paqvQir

d~q~ l'·¡;nl~vemerlt

d'Hé–

~ene.

Vt~Jus

la.

voilé~,

(

Myth.ologje.

)

flur:a.rqtl

pal'le

d'un

templ~ ct~dié

a

rinur la uoilie

. Ql\ lle .f

auroit.

.dic-il,

eq~ou~er

c;etce déeffe

<t~

trop

d'ort~~res,

d'obf·

curit~ ~

de mytleres. Cette

id

é~ e

~

4u(ij vráie qu'in–

génieufe .. La pu4eur ell fi. (lé-ce

(la.ir

(: aux plailirs,

qu'

JJ

fau,t Ja

<:oaf4:r~Cf rn~IDe dan~

les

temi deílints

a;fl

per. ·

1

'

·.