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VEN

alors

p

ur

fair~

rleux il)cifioos de

13.

longueur d'un

'' pouce ·

&

la reme ttlot au

m~me

lieu,

il

l'y laifle

' ' encor; jufqo'a ce qa'elle combe remplie de faog:

" ce qui oe manque poior d'arriver daos l'efp;¡ce

al!

" deulC heures.

llpytz

bijl. ghlír.

Ju •oy11gu,

lof!!.

XPIJJ.

liv. XIV.

.

Les

TJtntoufis

toot eocore

rres-bool)~s

_pour atttrer

au: dehon le yeoin des morfurei des ar)rmaux. U1oS

la

p!G

o~rt

des maladies

foporeofe~

elles (ont recom–

maodées par des oureurs cant aoc1eos !t_Ue modernes ·

R

as~s

fe vante d'avoir g uérj le _roí fia"?et! fifs

de

H

3

1i ,· qui étoit combé

~o

apoplexre, en lu1

farl~nt

ap–

p liquer one

"Jtnlouft

au col.

llo:¡n

daos

F~rellps

pa¡.

Sl-].

Elles ont quclquefois réuOJ daos les apoplex1es

IYI:C

paralylie, appliquées aJa fefle du CÓ té oppofé

~

la plrtie alfe.:lée. Les

wnl'oufi.r

font 1-!ncore popnes

entre Jes rlcu" épaufes

&

au-deflous qe

l'omb~lic

d

10

s

le

cholrrtJ morbus¡

mais il fa ut avoir

l'atreouo~

de les chanaer de tcms-eo-tems, craiot¡:

qtl'~ll~s

ne

c::aufent de la dol)leur,

&

n'excitent des

v~flies

_lar la

pe

3

u, ainli que l'a noté Aretée,

&

apres lu1 plu-:–

fieurs moder11es.

lli!Yt~

de Hi!ers,

obr.

11m¡.

.

Les

ve11toufo.r

ont beaucoup perdu de

lea~ ~nc1eone

célébrité; il e{} pounant d'habiles médec1ns de nos

jours qui les emoloient avec Cueces.

(:tt articlt t/1 dt

M .

Fovfi:JJBT,

tfolferJr Fn mif/eci'!t

4t

la fecultt dt

Montpellier

.

·

VsNTQUSit,

l.

f.

(Hydr . )

ell:

un fuyau de plomb

~levé

&

branché a

ÚIÍ

arbre un pié ou deux plus haut

que le uivel}Q du réíeryoir,

a~n ql!~ 1~

"Jtntttufi

ne

dépenfe

p~s ~~r¡t q·~~ u,

quand les

vents

en

(or~ant

de la conduire la

1ett~nt

eo-haut . .Qe cecee man1ere

il

u'

y

a·que les venrs qui · forterjt; l¡:!s

vtntqu(es

Cont

les Ceuls moyeqs de foulager

l~s lqf!g~es

condqites,

&

d'em.1~cher

les ruyaux de crever ,

·

· On

fou~e

encere Qqe

tJentf!ufi

fqr le tuyau defcen–

dani:

·d!an rél'ervoir; alors les vents y rejettent l'eau

pa r le bour recourbé cju tuyau.

·

·

·

·.

·Les

ventoufl.r

rcnverfé~s

ne font plus d'ufage; ce

foot de pecires

foupape~ renverfée~ ~

foudées fur le

l;>ont d'an·

CU}'11U,

de force que les Vcmts les ' faíroieot

hautfer

&

baiífer,

&

elles perdoient beaucoup dleau,

on ne

les employoit que pour éviter d'élever des

¡uyamc au niveau du réfervoir .

(K)

' ·

VaNTOtJSE,

C. ·

f.

(Mechan. dts &htminh.r

. )

c'ellle

nom·qu'on

'dono~

a

une 'efpece de for.ipirail pratii:¡ué

fous la

table~te

·ou aux qeax· angles de

l'~tre

d'une

cqeminée, pour chaíler la fuiJ!ée. Ce foupirail ell un

trol! fait 'en ·trapHe, pratiqué

a,

u ·milieu · de f:.'iltre,

qu'on ferme

av~c

une

p~rte

de tqle, qui s'ouvre en–

dehqrs au moye"!

~e d e ~x

efpeces de gonds

da~s

je{–

qqels elle courne. L'a1r de dehors vient de certe

jraJ"Ie, ·comme il entre dans cel cellules,

&

forme

en fortaot un fouffiec qui doone ·rur

le~

charbons,

&

qqi les allume qqelque peu erf!braÍéf qu:ils foient. Ce

foa.pirail doit done állumer ' aiftfmenr

&

prompre–

ine'nt le fe u,

&

emp~cher

par·la

1~

fumée. C'ell au(fi.

Ja

tOUt fon 'ufage. Ce foupirail appellé

(ou/llet'

paree

qi.t'il

é!l

fait !'office,

~ll

de·t•mventioo

cj~

M:

Perra'ult.

(D.

J.) .

,

.

. . ,

.

.

· y~

~rous E

tl'aijan_ce! (_Archit.)

~out

de tuya u de

pfo.ll

'lb _ou de

poter~~'

qat commUf!IRUe

a

·un~

chau(–

fée d

'~¡fance,

&

qm jort au-detlus qu comble · pour

dOOflef .

d~

l'air' frais

,&;

IIOL!Veaa 'aa'

~hioet

a'aifaoce,

&

en· drmrnuer par-la

la rnauvaife odeur; c'ell une

fort bonne

it:~yention '.

(

D,

J.)'

'

' .. ·

·

·

V!NrousE,

f.'

f. (

Verrtrit

.J

ce mor fe dit dans les

fou rs

~

ver

re,

de 'chacuhe de5

fix

ouvertures ·ou o u;

vreaur ou font placés

l~s

pots

a

fondre ou

a

cueillil'.

C

~l~t~us.~ R

¡u~~~ ti~ ~hi;~;g~,

..

J

~pér~ri~~

qui'

a

p~ar·

obJer :d'attirer le 'fang

&

les humeurs vers

la pea

u,

&

de trrer dn fang daos cenains ·eas ·.

' ' •

' On prend une perite cucurbil:é' de vérre, connue

fou s le nom de

v~ntou(e,;

·

on

raréfi~

'l'air daos

fa

cavi–

té de

~e

yaiífeail,

· e~

y !ntrodu!fant '

!~-

tlammé

' ~·un¿

~a

mpe ou

e

elle d'un

~e

u d'efpm-de,v'"! ·aHumé,

pui~

ue fur le

c~~mp

la ventoufe fur

la partie

ventouflr.

.

·

'

· - ' · ·

·

·

• · •

maniere

la '

plus

~r.~inaire

de

pr.ocurer la raré–

faél ion de l'air, e!l

d'att~ch~r:: ~uatre· petice~

hougies

fur un

morc~au

de

c~rte

tarll6 en ' rond; on ·allume

ces

bougie~,

&

,l'on pláce cette 'f!fP,ece de chandelier.

~ur

la _parne qu on

co.~vr~

avec ta · ventoufe. On ne

1

app~ue

fermement rl!r la

pea~

qu',apres que l'air ·a

~té

!>reo ich.¡atfé

&

raréfié. Lorfque la ·ventoufe por.:

te enélemeht ,' 'les ' bo'ugies s'ééeignent

&

la rumeur

s'éleve :

~~ e~ ~-p~op~~ ti~ ~ro~~~r

la pa:tie

qa'o~ pcu~

VEN

11 tntoufir,

avec une ferviette chaude, afin_d'y atti•

rer le faog Des que la ventoufe eft

o~pphquée,

on

¡

8

couvre d'une f.erviette chaulf¿e, alin d'entrect:nir

plus lona-temt la chaleur.

Les

v~nroufes

font feches ou humides. On nom•

!Jle

fle11tol!fi

{tch~

celle apres

l:lqu~lle

on ne fai t point

de fcarifj cacioos; elle a pour obJet de procurer la

,rranfpiration ,

&

d'attirer

le~ h~meurs .

du centre

a

la circonférence. Qlland on 1ocrfe le heu

vmtorifl,

les vencoufes font appellées

hurnidts

oa

ftarifiées.

Celles-ci fonr confidérées comO)e les vicaires ou fub·

fiituts de la

faig~:

ce qui ell fort en ufage en Al–

lemagne

o~

la íi'l'gnée n'ell p3s fi

fréquente qu' en

France. Pour avoir du iaog des fcarifications,

il

fa u

e

appli9a~r

de_

nou~e:m

la

vent~ufe_ ,

&

en

r~_irérer

l'appl1carion JUfqu'a ce 9u' on _a1t mé la

_qua~mé

de

far

1

g

néceílaire. L'opérat•oq ñme, on eOure b1en

~out

le fa qg, G.n. lave la parcie avec da

~in

tiede; on ap:

plique

e~lu1te

un emplltre

ilemc~trf

tel que celu&

de cerufe.

· On recommande

l~s

ventoufes fur les .épaules daos

les ·alfeélions foporeufes contre les mau,

~~ t~te

in•

vérérés , les fluxions habituelles fur

les yeux, qui

ont réfillé

~

toas les aacres fecours. On applique

auffi les ' yentoules fur la région des reins, daos le

lumba ~o

'

011

doul~~r~ r~u~atifantes

de C'ette par–

ríe,

&c.

'

~es

·Anglois

wtntoufint

fans feu_. Aq lieu de rare•

fier l'air enfermé daos la

v~l)toule

par le n10yen

de

la chaleur, on le

fai~ ~

porl)pant ·avej:: une Céringue

appliq~ée

a

un oritice fupérieur de la yentoufe Jlra–

tiquéd

~~pr~s. ~l tume~r

fe forme

comm~

d:rns

~ ~~p­

plic~tion

de

la

vencoufe

~ch1ulf~.-:.

Yo1C1

1 ~

r:11lon

de

e~

phénomene. L'air enfermé daos

la

veoroufe

~rant rare~.!, '

la p$rti

e C

e

trouve déehargée

d'

une

grande p:J'rtie de Pajr

qi.Ji

la prefltJit,

&

de celui qui

preíle tout le relie

du c

orp~;

en conféquenc!! de

quoí le · f<1ng

&

les

~umeurs

dilateht les vaiífeaux,

&

foriJ!ent upé

~urnel!r

vers

1~

parcie

ye!'to11(;t

~

oll

il y

a

IJ!Oios de rélillance qlJe

P,~r~rout

arlleurs.

Les iJflCÍens·

~P.P.Iiquoi~nt

des

veoto~Jfes

:mx ma–

melle~

pour arrÉ!ter 'les

r~gles, ~ ~ux

cuiílcs pour

les prqvoquer, fur le nombril pour

1~ foli9u~

1

fur

la

t~te

pour relever la laette,

&e:

Jls croyoient

~utti

que l'app,licarion

~·une

ventoure fur l,e nó!Jlbril éto•t

capable ·de rererur l'enfant dans

la m

a

mee,

~

de

rera'rder !in ac-couchement qui auroit

menac~ d'~cre

prématuré.

&c. (

n

..

.

VENTRE ; (

Anat.

)

en latiD

1Jtnter,

en grec

aOIAI...

Le

vm.trt

chez le:; 'anátomil!es modernes , veur d1re

éfa ns fa lignificarion

IJ

plus étendue, une ca viré

re–

m'¡¡rquable ou lont contenus quelques -uns des

prin.

cip~lll '

v.ifceres . A

pref!~T~

ce' mor

cf~IJS ~e

leos,

rout le

·corp~ e~ 4ivif~

en

~roi? Y~'ltr~f

,

dqnt l'in–

férieur s'appelle cQmrrmriémenr

lízbdotnt•;

celuj du

milieu

thoraJt,

&

le fupérieur

/:1

ca'ólité

dt lt tete.

H ;!JO·ocrace appelle le rl)orax· le

'vé'!t"

{ttpér:jeur,

,; .t....

.,~¡,,

&

norf!me

l'abdom~~

le

'vmt~r

'iri/érieur

~

!

,.,.7.

~!~~¡,

.

~.lis

d!al!tres fois

lorfqu~if

parle de la

la~icé

ou de la !=Onllr.iélion c!u

bas· vtntre,

il nomme

ao~Air,

les atfet1i ons des' gros· boyauil;

&

dans · un en–

droit da qaatrroeme épidem. le mot

'"'Ah.,

eft emplo·

yé pour fignifier les· excrémens des inrellins.

·

'.

V~NTÚ

dM cheval, ( Mari.-b•!•)

fes rf!auvaifes qua–

hrés fonr

de

def~;endre

trop bas; ce qu' on app·elle

ve,ntre de vacht

ou

vmtr~

avalé.

·

·

·

·

.. V

ENTRE.

( Critique

fo~ré~'. )

ce mor fe prenci pour

le fon'd de quélque 'ého'le,

Jon.

ij.

& au

ti

;úr~

p,our le

é~uc ,

Hame .' Vous connoitrez l'a

peaü t~

de

1¡¡ '

fageíle, lorfqile vous · la garderez aú

fo~~'

de vo:

tre

c~úr,

in ventre

t~, ~xij.

1

S.

Les fruits da

v~n­

trt.,

fruélus

1.1entrl.r,

·

ce

íó rit"

les

enTao~:

vous

aur~~

pour· hér'itier· de votre tróne,

111111m de

fruEit~

'lltn•

tri.r,

un de' VOS fiJs, .

P.f.

cxxxj.

II. '

(m ] . )

,

'

· VENTRE,

'trmt d'artilterit, 'quí

fe die

IJ'uó

canon

lorfqu'il 'ell couché ·a--terre fans· alfut. Ainfi un'

ca–

non ell fur le '

vtntrt.

lqrfq'u'il n'a point q'atfut.

. Vt:NTRI!:, c'eft ' Cfans

le morder la parde proche

de fa culalfe, qúi 's'appuje f'Qr le couffiot:t de l'atfuc.

'

Vo_yez

MoRTtER.

(Q

J •

·

· '·

' ·"

· ..

· VENTRE

DE

CHEV.AL,

(Chimit .)

les Chimilles n'en•

tendent autre

chofe pa

r ce mor gúe le · fumier ré–

~enr.

qn

trouve

a~m

quelql!efois d•ns · leurs livres

a !a place de. cecee exJlrelflón, celle

~e

bllln

d~

fo–

'!''tr.

lis fe lervent de la chaleur

5JUÍ

s'excite ·nata•

rellem~nt

daos

1~ f~mier,

pour exécurer queJques

opérat1ons

,

&

onncJpalement des

di~efi10ns

.

Pflye:¡

~~GUT~O~,

(

~himi1.)

.

' ·

.

Ca