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1

VEN

fto it

celni qutif . inrliruoit íon

h~ritíer.

Voytr.

T

iSTA–

"ENT

per

~&s

&

Jibr:trn.

. VENTB

SANS

JOUR

lT

SANli

TER.MI

:, efl celte qui

e!l faite fous la .condition

d'~t

re payé

comptant du

pris de la ch()Íe vendue.

.

V ENTa

JUD

ICI&IR!,

e

ll celle q

ui

ell

faite en ju.

gement, c

'e.tl:

-a.·dire, par

autori.té

~e

juíHce;. ce titre

conviene

prmc 1palem

enc

aux adJud

•car•ons

qut

fe font

par le juge,

plut.ót

qu'aux

7Jt!Jtts

qoi fe font par le

n1'nifiere d'u

n huiff

ier.

Voytz

V EtfTE JORCÉE.

VENTa JUJ>lCI!J,.LI, ell la

m~

me .chofe

')Ue

'IJtntt

jt1diciairt.

V!NT& AU

PLUS

OFl'llA:NT IT DERNIER ENCHE–

JliUEO!Il -.

ell celle qui fe fait fur des encheres ,

&

ou

l'adjudication efl faire au profit de celui qui

a

offe rt

le plus haur prix .

Poyt:~;

ADJUDICATIOM

&

ENCRII·

JlES .

'

.

V!NTI: A I'RIX n'aROENT,

eft

celle qui ell faite

moyennant une fomme d'argent qui

etl

réellement

p ayée pour la

'Vtntl!.

a

la différeoce de aertaines

VIIJ–

ti!S

qui fe font en paiement de que!que

chof~ .

QU

dont

le prix eft compenfé avec qnelqu autre

obJet.

V.ENTE SUR TltoiS fUIIL!CATION$,

ell:

la

'IJI!11tl!

que

l'on fait en juftice d;Lln immeuble

· t~ru formalit~

de

criées,

&

fur crois publicatioos (eulement, ce que

l'ott permet ainfi·,

lor~quc

le& biens ne peuvent Íilp,·

porter routes les formalttés d'un decret .

f/oyt~

le

111,

tlt

111

TJtnt' tlu

imrn'1!11bles

pa,.

#ecrtt.

·

/

_./

V.!NT.! PU3 cl<z,UB, eft celle qui íe fait par auto•

riré de

jufi•ce.

Voy

e.; ·

DE.c

;R.ET

,

S4JSl~ ·t:xt~v.n~lf,

• SArsrJ::

·Rtl:u.H

.

VEKT

I·RÉC&L

ÉE Ef

NC)N·NOTIFJ~J!:

, ell ·celle qui

n'a

pas

eté

déelu~e

!IQ

leigneur féodal daos le tel}15

. porté ·par la couturrte, pour raifon de quoi l'acqué–

reur encourt une amende.

IIP'JII!Z

1''-rticlt

tlt

111

eoutflrne

dt

Paris .

VI!NU 51MULtrt , ell celle qui n'ell pas férieuíe,

& qui

n'etl

faite en l!PPllrence

q1:1e

po ~:~r

fromper

quelqu'un.

VJNU vOLOlH'AIR•• ell eelle que le vendeur

fai~

de fon bon

gcé,

&

fans

y

.~rre

contraint par per–

fonne; elle efi oppofée

~

la

Vl!l!tt

forcée ,

Voy.

D•–

CRE.T,

V'.!NTJ TORCÉ& .

VENTE POVR

L' UTILITÉ

PUBLI<z_UII:, e(\ une

vente

forcée que les parcicu liers lont obi1gés

<le

faire, lorf–

que le bien public le

dernaqd~,

comme quand on or,

donne qu'une maifon fera prile pour ag raodir une

'églife., ou pour coníJ;rpire des mlll·a illes, folfés & au–

tres furti6cations d'une ville ,

VP).r:r.

le Qret,

tr.

t/t

/a louvtr- ti'IJ.

¡v. ch.

x.

·

Vf.NTit>., (

JurifPr.)

ce terme fe prend peur le

droit qui efl dd au leigoeur pour la

".Jtntl!

d' un bien

tenu de lui

en

roture .

V•J:~~

LQo.s

ltT

VENTES.

, V

l!li!T!

[!:T.

Dr;,•or

~s,

e

efi-a-Eiire les dro its

~

de–

voirs dtls a

u

fe igneur pour la

'VIIfte ,

V~NTfi!i

Er G <\ NTS.., ce íont les lods

&

le droit

que l'on paie au (eig

neur

pour la íailie ou miíe en

polleffion.

lloytz

le

_

!lo.IJ

.

de M. de Lauriere l!U mot _

gant1;

la coutnme d

e T

ours,

art.

1 12..

_

Vt;!l{n:~ ~r ~o~NIU

..

M;

ces termes IQnt joints daos

qqelques ceucumes pour exprimer

le~ <lroi~s

dqs au

i~i.~neur

pQur la vente d'un héritage ,

Vl!l'iHS

r:r

IssuEs ,

font

d~s

cfoubles droits de

vmte~

dQs l'un par le veodeur, pour l:t pt;rmiffion

de vendr(!; 1'01utre pour le {eig neur. pour la per·

miffion q'3cqu!!rir:

il

fen trou l(..e de femblables en

q uelctues eqqroin qes prQvinces

d'

1\njou

~

1\1-aine;

mais ces

droits

o!;

{on~ p~s

établis par la c;outume,

ils font reuleownt autorífés. lorfque le feigneur eft

fonM er¡ titres.

Voytz

la coutume d'1\njou ,

cr(,

~~6.

<;~lle

du Maine,

art.

174·

~

Bodreau fur cet article.

Lotls

&

vmte¡ , [oot

les qroics dGs au feigneur pour

la

tJtntl!

d'un hérirage roturier .

Vo,ye:r_

Lon!!.

V r;NfE

tlt ~()ttpes

tit

boh,

(Ea11x

&

Forét¡ .)

cQupe

de bois· d'un certain nombre d'¡¡rpens qui fe

fai~

cha–

q ue année dan$ uoe

for~t

apres la

vmte .

On dir mee–

ere une forl!t en coope o u

W'1U

rég léi! . ( D.

J, )

V~NT,;

ft4r- rrff{Jigt,

(Ea~~

&

Foriu. )

c;~s

íor–

t es de

'IJ~~tt!J

font _celles . qu i f'e

~Ont

daos les forl!ts

gltée~

par

délit~

QU l!ar incendie, o u <l e jeunes

raíl~

li s qui ont été

e~ceffivement

abroutis par la gelée

ou p;t r

l~s

beftiaux.

~ette

vtntt

eft .une des lepe ven–

tes donr il ell parlé dans les ordonnances des eaux

&

for~c$

. Les autl'es font la ·

ventt

de~

taillis,

1~

Vtfltl!

des baliveaU)! fur tl!iJiis

1

les

'~¿entes

pu éclaircillen1ent,

.cell.e par piés d'l!rbres ;

1~

futaie

~ l~&

bois <;hablis.

(D.

J.)

· VENTE USÉE,

(E_tlux

~ f!or~ts , )

on-appelle

'!ente

VEN

uflt ;

ce.lle

d~nt

le cems efl pa{fé lorfque

l'adjudic~-'<l lre dote n o•r coupt

&

enlevé le bois qui tui a

ét~

vendu . Les matrres pa'rcicul iet·s fo nt les

récollemen~

des

ventu

ttfhs

daos nos

for~ts,

bois & builfons

ftx

femain~s

apres le tems .de coupe ,

&

vuidange

e~pi-

rés.

(D.

J.

)

·

VENTER, (

Marin"t._)

cela

~gnilie

qu' il fait' di!

l'ellt .

V

ENTEUX, ad-j. fe dit

en

MMeciHI!

de différentes

chofes.

,

1".

On die qu'un aliment efl

vmt~ux ,

e'

ell-a dire ;

qu'il contiene beaucoup d'air , qui venant

a

fe ra–

rt6er

par la chaleur de la digellion dillend l'eflo.

¡na

e

&

les intellius,

&

produit par ce moyeh des

vents qui s'échappenr par en· haut ou par en-bas;

on fa it ce repr oche aux

lég~mes

, aux pois, a

u~

féves.

2 11 •

On dit une colique

vtntl!ufl,

c'ell-a-dire, une

douleur de l'e!lomac o u des

intefti ns, produite pa'r

un

air raréñé qui élillend le diametre d'une partie dll

canal

i¡¡tefiinal o

u

de )'eílomac,

15f

qui occafioone

une compreffion

&

un étranglement des nerfs . uñ en–

gllrgement dans les vailleaux d'ou naiílent des inflam•

marions; des t;anl·hées ;

·

3fi1. On

dit qu'un remede

ell

VI!#JteuJt,

tels íont les –

remedes ltg umineux, comme la calfe,

6l

autres

de

cetre nature; en génér(ll tout aliment

&

tout ni.édi–

cament

'IJfntiUK

ve-uleot

~ ere

interdits aux gens

~fi­

cats,

&

danc les fibres font trop fufceptibles de ..

vi-

l>ration

&

d'irritation.

.-

.

V

ENTI

ER

1

1:

m,

(

Eat1x

·&

Fo'rhs.

)

marchand

de bc;>is qoi .ac.l;¡ece des fortcs,

&

qui les (¡¡it exploi:.

ter;

ti·

eíl

amli

noq:~rné

des ventes qu'il

ouvr~,

&:

~ta,blit

fur les lieux de l'exploitaúon,

(D.

J,) '

VENTILATEUR, í• .m. (

P~pjir¡.)

machine par le

rtJQyen de laquelle on renouvelle l'air daos les lieux

ou ce renQuvellement ell nécelfaire .

-

J.,e premíer projt>r d'une femblable machine fut lll

d¡¡ns une anembiée de la fociété royale de Londres,

aq

mois pe Mai

1741.

Au mois 'de Novembre fuivant

M.

Triewald, ingénieur du roi

de

Suede, écrivic·

a

M.

Morrimer

l

fecrétolire de la íociéré royal e, c¡¡u'il

jJVOÍt

ÍnVent~

Une machine propre

a

retJOUVeller J'air

de$

entreponts les plus bas des vaiíleaux, & dont la

moiqdre pouvoit. eQillle neure de cems puifer

3'6172.

pié¡

c~biqu~.s

d'..

ir.

· Cet ouvrage, imprimé par ordre du l'oi de Suede•

&

r~compen(~

d'UQ privitege exclufif accordé

a

)'au–

teur, porte que

1:¡

machi

o

e qui en fait le _fu jet, ell:

6galemenr propre

a

pomper la mauvais air des vaif–

feaux

&

des hO.pitaux.

La·

meme idée eft venue,

a•

peu-pr& daos le

m@m~

tems

a

d~ux

perfonnes fort

éloignées l'une

de

l'¡¡utre ,

Le célebre

M.

.1-{alés

1

un des grands phyficiens de

.ce fiecle,

&

l'un des mieux intentionnés páur le bien

,p1.1blic, a inventé un

vmtilatrm·

d'un ufage preli]ue

\JQiverfel ,

M.

J)emours , médecin de Paris, en a tra–

duit

fráo<;ois la defcri¡Jtion.

París, in·

a ,

l744·

. le

Vl!~ti/4ftllr:

de

1\1. .

f-Jales eft compoíé de deux

fouffi ets quarrés de planches, qui n'ont point de pan–

peaux mobjles, comme les íouffiets ordinaires, mait

feulement une

cloiíon

cranlverf:~le

, que

t'~uteur

.nomme

diaphr~gme,

attachée d'un c(}té potr des char–

nieres au

mili~u

de la botte'

a

dillance égale des

deull; fonds

Qll

panneaux,

&

mobile de

1

1

autre, all

moyen d'une

~o~erge

de fer villée au diaphragrne .. la–

.quelle verge eft attaeMe

~

un levier • done le

mili~ll

porre fur tln pivot; de maniere que lor[qu'un des dia·

ptlragmes bai(le, l'aurre hautle,

&

ainii atrernative,–

.ment . A \:haque fouffi_et

ii

y

a quatre loupapes, tel–

lemeot difpofées , que deu·x s'ouvrent · en•dedans. _

deu~

en·dehors . Deux donoent entrée

a

l' ~ir

,

&

deux íont deftinées

a

ra íortie . 11 ell aifé de conce–

voir que celles qui donnent en rée

a

l'air s'ouvrenl:

en.dedans,

6(

les autre.s en-denors , La panie de cha–

qge fouffiet ou fe trou"'-ent les faupapes ·qui íervent

~

la ·rortie de l'air, eíl enfermée daos une efpe¡;e de

coifre placé au-devant des foutftets, vis·a·vis l'en–

droit ou les endroits, ol) l'on · veut intraquire l'air

nouveau, ce qui fe fait par le moyen de tuy.aux mo–

biles adaptés au - coffre

t

qu'ofi alonge tant qu'on

veqt,

en

y

ajoutanr de nouveaux,

&

par

<;Qnf~quent

que l'on conduit 'oq l'on· veut.

·

· ll

ne faut

~tre

ni méde.cin,

n~

phyficien pQur con–

noitre la nécelliré de la honn·e canllitution de l'air

&

de fon renouvel,l er:nent. lnveftis. de ' toutes pares par

ce fluide aé.lif

&

pénétrant, qui s'in.finue au. dedaos·

de

nous-m~mes

par d,itf'éreutes vQies,

~

done

le

re[~

forc.

/

,,

r