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VE .N

tdtnfé_, .

§t.

que'(~~f9i's

il

le

ienioít

m~nter

lurqu'au

'cardr.~

1

.ée

't¡ .

·U·Jl;i

~X!,:Í~of~

oes douleurs tres-vives ,:

.ce

P,ru~it ":¡u9me,r¡coit apr~s

q¡¡'i).

avoi~

m.

angé

des ali–

men's ao U'x •.

&

lf s ;Jmers le di(fipoient:

c.et

bomme

~~ant

rport,::&' fon

c~davre puv~rt,

C)IJ

t

rouv

~

les in–

te.l'l:ins.

~ l'e~?.mac

l.i

dill:l"n?us par le$ vents, qqi ,

~

l'a

rnouH.Ire prf(Tfon, re1J4otent

!JO

fon alfez fen.fible.

·~,peu-pr~~·;fe'rfi91~.b(e

a celui qui fe fa_ifoi t. encendre

daos cet h9_mrne vtvan·r (

f!?,h,emer,

.~Atur.

ftlrip.f.. .decad.

JI,

ll,mz.

'!{n

.db:(ery.

n )

lln:en pas

diffi~il_e

d~

tro~ver•

~a

ratflin de

ces

phénomenes; le brut.t

#o.JC

évt–

demm¡!ne produit par les intellios

~i(}eil dus

, lo

rf§'u'

;ts. rQulpjenr

1

l'un fur Paurre, o'u

¡:¡ti'íl

fu.ryen'oie que!- '

qu~

{pafme;

&

1i

ce fpafme

s'ét~ ndoit

] ufqu'a l'ori–

tice

fupérieur de l'ellomac, l'air n'ayant plus ,:l'illue ,

diJl;en4oit

C!!

yifcere,

oc~afio,Qo,Oi~

u11e 'co!ique veJl·

~:eufe,

excitpit la douleur; Jes' .corps dqux ,ou mu–

queux

fon~ ~eux

qui

cóneien ~en r

le''plus d'air,

6¡.

q~i

en laiífent

~éh¡¡pfr

IJ9e

tres-gn¡nd~

qi:ia neieé lo rfqJJ'il§

viennept a ferin!!nter' ils folie les lujecs

I$!S

plus pro–

pres

a

prendre_prornptement le

mouvernen~

de

fer~.

menrarion;

~inG

il, p' efl "pas

~tonoah~

quf! l' ufag(!·

oes aliméns

Q!!

Cette .natUt:e en produifan t

be~UCOlltJ

de

vents

ai~

reveillé

&

an imé

e;~

bruirs¡, les amers

ont !l)Oio

·d'alr

1

font cres-peu d'1fpoíés a en.trer e1¡

fermentac_ion, ils !'an

~ cen-e

pi

drt¡c,

(ur~co'ur ceuJ~:.

qui,

COCT)me le houblon, .l.'a bqnrhe, te ' quin!juipa ,

&e.

conril!')nel¡ t

W!~

fubil;JncF exrraél:ttre

,:

analogl)~

·a

la

réljl)~

folublé daus

l'eau

~

J'-élprír:de:-vifl; & t¡ui

peuv~nr

fournir par-la mtime

aux

Jlqueurs fermenrées,

la

Qartie que

Bech~11

appelfe la

fi¡bj/lmf:e 1J!o,ymnei

auffj les 31l)ers foqr: ils général$!menc regardés co'mme

.

d'e~c;{:llene, Ci!1'11)\J1~ ~ifs

1

o ppoles

~

la géqér-}tion des

v~nts, ~

prdpres a les dérr ire.

·

Les rnalades

ventri-loqfles

font tres-rares; s'il s'en

préfenco it , on pourroir

1

en

profirant de l'obferva- '

·tion précédenre, dérerminer facilernent le genre de

remedes

q~'! l faudroi~

emp loyer,

&

le .régill)e fOn-

vepable.

·

·

·

.

V~NTI!-r:toeye, ~

Ar'

di-.;inAt¡)

devinerelles cod:

nues auf/1 lmH

1!!~ nom~

d'.e'l!$(1.//rf metzthes

&

e11gq(/rz

. ·

tnantes,

qu'qn

e

royo ir rer¡dre

~des

oracles par le ven·

tre ; voy

e~

(tr/ftU

tec~no''l·

/Jip/Jij;rat.

·

,.Certe dflece de

diviq ar1o t¡

~ft

ap,pellée par

Ari~ophane

••p.,.Arout

·,u~r'T!"' •

a

ca

uf~

dlllf! cerra'n

~prycle,

qui écoit bit:

u

dectde;

ITJ!!nt

.1Je'1frtloqtfe,

~

qui étpit affiché pour de,ln a

lgMr¡es;

cependant elle paroir avoir éeé partic\]lie.

rem!!n~ réferv~e

a

u~

pyrhonifles, auxquelles on don–

noi~

jnqillinéternent

ce

nom,

&

celui de

-¡Jentri/oqtle,–

le$ traduéleurs de l'3nc ien

&

du nouveau Tefiamenr

orif

'ro'ujours rendu ••

,..;¡,.,...s.,

ou

ventri-Jor¡ue

par py–

tqonifle.

1/oyez ce mot.

Te lle étoit celle done il ell

parlé (

reg.

lib. l .

cap.

2S.

J

qni éyoque l'ómbre de

Satnu$!1

a

la priere de

S

,ü'J .

T~l!~

elf

aufii, íuivaur

~.

Auguftin

{d~

({of!r . cln·if!iat¡.

cap .

xxí~i.

lib. 1!.

J

c~tte

femrn!!

don~

il efl qu ellion (

afl.

apojlo{.

c.

?('!lJ·

J

gui

écgi~. inf~i~~e

par

·~yt~Ofl.

· On dort drllmguer

deu~

fJgons de rendrt: les

ora~

eles par. le venrrt:, pour

r~ure

accqrder les áoreurs

I:JUI

onr écrrt fur les

JJentri Joqttes ¡

les

uns

onr

a~uré

avec

·

Cic~ron

({le

divinat.' lib.

JI.

i

qu' elles recevoienr le

d~m9q, ~ans

leur veprre , d'ou elles tiroient les ré·

poo les

Cjll' !!lll!~

reodoient par la bouche; ils nous re–

préf~rrr~nf

la

pythr.nijfo

dt; Delphes morrrée fur

1~

trépr~,

écart:tnr les pry1hes

1

6(

!!tlirant par en-bas l'ef–

prit fatidique, enfqite

pénéer~e

de cer efprit, enrrarrc

en fureur

~ rép

!!ndilnt les

orad~s.

Suivant d'aucres,

ces.

d~yin

~refi.es

proph~r!foient.

la

hollch~ ferm~e,

farfanr

av

·1e v

enere cerrains bruirs qui fignifioienr

tour

ce

q

e fp f a an:ur crédule

&

iutéreO.é voqloi t¡

c'ell a ces

ventri·loqt~es.

que Hippocrare compare les

malades done

·Aou~

avons

par!~ .

1/uyez t'artifle

pr~·

· cedm~ YE~Tf!.~

LOQ..UE,

.Médccine,

' '

!1

't

a

auth

des

wntr~ ·!oques,

fuivant Tertullien,

qu i rerrdoie11t les oracles pdr les parries de la géné–

ranon,; un

a11~eur

!J1oderne

a.

dans un badinage ingé–

nieux

f11ét~mt•.rph,ofé

les fem{nes

en

ventri .Joques

de

certe ef pece:

Ca¡lil,l~

R.hoqigiuus alfure avoi r vu une

f~mme

qui l'étoir

r~~ llement.

i·ap.. '( .

~ib.,

f

.(11.

Adrit;n

Tuq-rdlu~ r~pporre

qu"un homme qui cou–

ro\~ ~~~

pays,

pouvoi~.:

fans rem,uer. l..es

l ~v res ,

faire

un l;>r\li{ atl'ez

~onfid~rahl~ \

&

pro,ferer ·dr(lioélernent .

quelq~~s pa~oles,

&

qu\il tiro ir bea\)coup d'argenr de

tou~ ceu~ Q\l'~n.

rMnPIJI~n~

au!Q

~ngulit;r ¡miroi~

:aprt:s lei,

(

~)

· vENT~A,

{(;Nog.

f!IOd_.

) ·bo,urgade de l'Aibanie,

fur le bord méi'i,dional du gol fe de Larra, vis-a-vis

de !a Prévifa . C'efl, felon Sophien; l'andenne

.11nac•

1Dt'tUt11.

(D.

J.)

VEN

VENUE :

·r.

f,

(Grpm .

&

Jardinage.

)

on die d' un

bel arh re , bien dro;e, 'q.u'il

ert ·

d'J.Int:

bel~e

vmue,

vt~us'

f.

f.

(..A/lr01}0m . )

l'ur;re des planetes in–

féri éures. On la .repréfenre p_ar ce caraélere

~.

1/oy.

.PLAN.E T.I!.

\

.

..

V,éntiS

ell aiÍée a reCO!liJOJtr!! par fon éclat

&

fa

pla1lcl)eur, qui

furpafl~nr

celles de toutes ' les aurres

-planeres'. ,Sa lum iere e.flfi con(¡dérahle, que lorfqu'on

la

re ~ r>ir

daos

!JO

en.droit obfcur; elle do

une

une

.ombre fenfib le.

·

Cerre pli) nete e{l Íl t!lée entre · la Terre

&

Mercs–

,re •

.E;

!le

acrcompagne conlhrnmenr )e Soleil ;

&

ne

s'!fn écarre jamdis de plus de

47

degrés. Lorfqu'el–

le

p r ~c~de

le Solei l, c'efl-a-dire,

lorfqu'elle va

en s'en éloignan t, on

l'appell~

Pb.ofPbore,

ou

L tt•

fifer,

ou

j'étojle

dtJ

matin .

Loríqu'elle luir. le Soleil,

&

qu'elle fe couche apre> luí , on · la nomme

Hef–

pertu

ou

Vejfrr,

oli

hoilt

dtt

fiir . f/O,Yez

Pt~osrHo-

p_ps,

&,·.

'

.

.

Le dcmi.diamerre de

Phuu

e

O:

celui

d~

la Terre,

j:O-~me ~O

a

.Ip;

fa dil):ance du ,So leiJ

e,ll

·l~

-:::o

par–

fÍe de- celle de la Terre au Soleil.

on

e~c;enrricité

ell de

-

1 -

de fa

~oyenne

di llanee, l'inclinaifon de

\

.

1000

.

fon orbire. de

~j

'.

f7oyez.

IN~LINArso~,

Exd)'l·

TRICIJ'É '

.

'Le rems de

fa

révolu~roo

cfans fr;>n orbice .ell de

2.24

jours

17

heur~s;

&

l'ou mouv-emenr au-tour de

fon ase fe f¡¡ie !!rl

23

heures.

1/uy.

Pf;.RJOPE

f;l

Rj!-

yOLUT~O~,

·

Le

drametre de

Vénus

va du Solei l, felon

M.

le

j\1onnier, ne f'erp-ir que d'env iron

1 )''.

Lorfque cer–

.re planere s'approche le plus

qe

!a

Terre,

fon ·?la–

m

erre <¡ppl} rent ell de

8<¡

1 •

Or la dillance de

Venus

périgée ell

:1

la diftance moyenne

M

la Terre au So–

leí!'

~ - peu- pn~s comm~ ~I e~

a

82.

Done

1i

VfntiS

venoir

a

fe rrouve r au centre du Soleil, elle ne pa–

ró, crort plus .9ue fous un

angl~

de

2

~

''

46"';

?'ou

i~

fmt qu e

le:

di~IJ11'!tre

apparent de

v~nur

ell

·a

celut

du li r> leil , cofT)me

I

;1

84

enviroo ,

,

f/f1111[

a

des

phiff~s

¡:omme

la (.,une, qu'on peut

appercevo ir

av~~

Je

rél~fCofle;

&

ce

qu

1

¡j

Y

a de fin,–

gulier; c'ell que

le

rerps

o\'1

elle jecre la plus de lu–

miere, n'efl

pa~ ~~lui

op eliJe eff pleine, c'ell au–

conrraire dans

1!!

croilfant¡

e~

qui viene de ce

qu'~ll~

re

trouve dan

S Cc CljS

beaUCOUp plqs

1

proche .

de

1~

Terre, que des qu'elle efl pleine. 1\u-lieu que quand

elle efl pleine, elle efl éloignée de la Terre 11! plus

qu' il ell polfjble; en forre que ía

drfl¡¡nc~: devcn~nt

alors crop grande, flir que la furce

d~

la lumiere

par rapport

a

la rfer re, aiminue en plus grande

r~i­

fop que la qnanciré de lumiere qu'elle re<Xoir du

{q–

leil n'augmenre. Le plus graod éc l,¡r

de

1/émts

n' ar–

rive don e

P<lS

(fig ,.

49·

a(f¡'qtl . )

lorfque

l/é1111[

efl

a

u

point

A,

&

qu'efle ell pleine par rappon

a

l.¡ Tcrre

qui efi en

'fJ•

mai's lorfque

~e rre

pl &lle te efl: !!nviron

a

u point

O

e fou orb ire,

o~

1

die

paro!~

en croif–

íanr,

rm q

éra nt f'a parrie

~elair~e p~r

le Soleil,

&

m

q

la partí e que l'on vojr qe la Ter re .

Je f'uppo('e,

' par

exemple, que

t'fnus

íoir

quarr~

fois plus

prq~he

de la ·rerre au point O , que lor!–

qu'ell~

étoit

~11

JI.;

il

ell

évirlent qu'une ,neme

par~

eie du difque lumineux de

f?(lltiS:

ler¡¡ fei:¡;e fois plus

graDde; ainfi, quoique qous ne puillions apperce–

voir

1

lorfgne

1/énus:

efl en

Q,

qu'environ la qua-·

rrieme parrje de Ion dilcfue éclairé; il

e(l

cependant

vrai de di re; que l(>.p éclar e(l bien plus augmeJIJré,

a caufe de l'a proximiré, qu'il

'le doit erre affoi–

bli par

1~ p~rte

que nous faifons d'uo,e partie dq

difque.

,.

Si

l'on

v.eú

r connotcre plus prédfémenr

qu ~lle

doit

~ rre

la fir

uarion de

1/rnu~.

pour qu'·elle nous

paroitl~

daos fon plus grand

~ c iar,

on peue voir dans

les Tran,fa.:lions philo íophiq ues,

nC?.

3t9·

la folucion

que le ·céleqre aflr

nnom

e

JYI.

f-Jalley

a

donn~e

de

~e probi ~CJl e.

Ce

{ava.nc

mar!\ématicien

a

démóntré

que cela arri ve foit

av11n

t·, foit apres la conionélion

inférieure '· l9;rfqu.e l'élongation de

1/~nut:

a

u Soleil

ell d'environ

40

degrés;

c~efi-~-dire

lortque . l'angle

rs.o

efl. ct'envirnn

40

degrés ( oo ,n'a.p percloie alors

que la quaxriefl\e parrie eoviron du difque de

1/émts;

mais cetre

p!~

(l.et~

ell (\lors

fi.

brillal)te '· qu' on la ·

~ojt

en

p.l~in

J

OOr

a

Ja. '{U e (imple '· (ors

lll~me

')Ue

le Soleil e(l dán.s. les plus

gr~ndes. b,a1,1t~urs

fur l'ho–

rifon. Il n'y a rien afluremene de plus digne de na–

rre aetention, ni de plus

~tonnan~

que ceere

lumi~re

·&

la róUte de

1/éntJS_,

qui mi!me> quoiqu'elle ne

(tii

foit

;