·v ·EN
{oi~
p.as~r.o!'re
(
puifq.uee
~ l)'ell
qu•un~·
tumiere em..
prunr~e
ciu Solcil qu'elle
no.usréfléchft)':. eíl: n,éag–
moin$
G
vive,
&
lancée
~ve~ tant
d~ f9r~e,
qu elle
éft
Cupéri~.ure ~ cell~
de JupJ.rer
~ d~
1?
J,..?ne •, lo:f,.
que
Cc!S
planetes font
a.
pareille
dJ{~aoc~.
e
~ll-¡J-(hrl!
*
m~lll~ degr~
d'élo,nga.tJOIJ du S,
ol.e.ll', c;ar
p
.on
~om
pare leur.
l!lroi~re
éJ
rel~e
de
f/
enuf,
a la venré celte..
~¡
devro1t p¡¡roJrre mo1os
c
..
onlidérable '· pJrce, que
Jeurs diaroei:res apparens
f:urpafren~ ~el¡.¡1
de
V.m!U.–
Ma!s
d'un aurre
c~té
la
lumiere de Jupiter. ou .de
la 4 'Jne
pamtt
li
foible,
qu1~.11t:
n'étiúcell.e Jama¡s,
(ur-tout celle de']upiter, qui tJre un peu fur
la . c_ou~
Jeur du p.lomp
¡
au-lic_u que
l?fJJUf
lance u9e IUI)l!er.e
yiv~ ~
éclaranre, qu• femble
nou~ ~.blou¡r
prefq1,1e
~ t'haq ~e
j1¡(bnt.
.
.
M,
de la I-Jire, en
170¡> ,
rnt, ave
e
ll't.
c~l ef'cop.!!
de
16
piés des
mon~~gnes
fur
f?ttlfl/,
qu
JI
JUgea plus
grandc.s .que
~elle
lie la
[..une.
Vo_ye&
llJNt; ,
MM.
c~mni
&
Carnpani. dans les années
I66)
~
1666
• . dé¡::.Quvrirenc des uches fvr
1~
dr íque de
v,.
mu
,r
p.arle moyen defqueltes on
a
dércrminé le mou–
'Vement
que
certe planere a autoqr de fon axe.
Voy.
'TACHE
&c.
Véntt~
paroi quelquefois
(ur ledifq ne d)l Soleil,
.comme
une
rache ronde. l?
fJy.ez_PASSA?Ii ,
.
L'.~ nn~e pro~h¡¡ine,
176J
( ccc1
el~
.écm
en
Ju•l~et
1760),
ell e
¡joir
ralfer ainli fur le dllqu e du Sole1l,
·
ix
J\il.
fJ al lcy
~
fair voir qu'su ll)oyeu de
cett~
.ob,–
(erv;¡ tion
on
pourroit avoir la parall:ne clu
Sol~t~
CJ
pne cínq¡¡i.eme
par~ie pr~s,
pourvu qu!! l'obferv¡ttlon
en foit faite
íelon les circonfhnces qut> cet Auteur
¡narque.
Qn
trou,•e le dfrail de ce'
circon!l~oces,
&
l'e~plication
<fe
la t]léthodc <fe
M.
Halley dans
les inftitutions aílrono!f1iques de
M.
le Mounier, ainit
~u'UI}e
méchode pour
dérct·min~r
l'orbite de
f/.hmt
par l'ol?fervatio
n de Ion paílage fur
le
,Sol~il,
mé·
f~ode
qui a été
donn.ée~
l'¡¡caQémie en
1677,
¡lar M .
Pica rd.
En .tt$12
&
en
r6S6,
par
M.
Caillui, 3vec un té·
lefcope de
)4
piés , crut voir un farellite
a
certe pla-
.nete,
&
qui en ét'lit dillant d'environ les
2.
du dia-
.
-
,
metre
~e f/~11us
.
Ce fatellite avoit les m!rnes pha·
'fes que
Tl1ntu;
mais fans
~ere ~ien
terminé. Son
·dí amerrc fuppofoit
~
peine
Je
quarf
Q~
celoj de
f'hm¡.
M .
Gregory ,regardc comme plqs que probable
que c'étoít
véritaplemen~
un fatdlite de
J-'én11s
qu'on
,appergoit
r¡¡r.~ment,
a
caufe que f:t
íurt:tce peut
lrre couverre
a~ ~aches'
&
n'~tre
paiut propre
a
renvoyer
l~s r~yons
de lumiere . ll die
~
cette oc–
tafion, que fi
le diíque de la 4une étoit
par~rqu
t
iomme il pdroit dahs
les
taches •
0'1
ne '" vetruir
poii1t
~u
cou r
a
la diftance ot) ell
V
inu¡.
Ce qui ell
íur¡~renant,
c'ell que quelques
r~cht'r~hes
que
M.
Calf¡ni ait f:¡ites depuis en
~hv~rs ~e ms
pour achever une
décot~verre
de (¡grande imporr31l·
ce,
il
n'a
jam~is
pu
y
rduffir,
&
nu¡
aurr~
aflronome
daos
l'efp~ce
de
)4
an$ n'a pu v01r ce
ph~nom~ne
~pres
tui, non pas ml!me
J\1.
Bianchini
fi
célehre par
'
les
décoqverret. fur
1·•
pla nerc ele
Phm¡,
pour lef·
quelles
il
a
~mploy~
d' excellenfes
lunetres
!h:
Cam·
pani. de plus de
roo
'piés de longueur
r
'
En
fin,
en
t64r
1\1.
Sllorf, écoflois, revit o
u
crut
revoir
ce
mt!.n e
f~tellire.
fj
e'
en e(l un, avec les
m~Jt! es app¡¡rences que
M.
G~
rrini
:1
décrites : Mais Ceftl!
J)ouveUe app.1ririon du l'atellire de
Vén11s
n'a pas
ét~
de plu.s longue dur<fe que les deux premieres. L'ob–
fervarion avoir
éfo!
faite a 1.4ondrcs le
3
Novembr~
·l740i
&
au
mo i ~
de Juin fuivant
1\1.
5horr
n'avoit
encore pu revoir le farellíte prérendu. ll appergQt
~·abord
con1me
\lllf;l
perire
~toile
furr pmche de
Vén'u,,
dont
il
clétermioa la dif}ance a
Péqtu.
Prt!Qant enfuite
uoe IT!eill eut!! lunetre,
il
vit avec une agréahle {ur.
prife
qL~e
1:1 perite étoile avoit
UO(!
phafe,
~
(a me–
me
ph~{~
l.jl.leVhm~·
;,
fon diametre
étoí~
Qn 'peu moios
que le t1ers de cel111 de
Pému;
fa lumiere :noins vi·
ve, mais bien .tt>rrninée ,
1\1..
Short le vir peodant une
heu~e
¡Jvec _drlf'éren s rélefcopes, jufl¡LJ' a ce que
la
lum1ere du JOUr ou du crépufbtle le lui
ravi~
entie–
rement, Les degx obí<trvarions de
M.
Caillni o'¡¡voienr
guere duré qu'ur¡e heqre non plus:
•
Si c'efl
1!)
un fatellire de
Vhtus,
il ' devient encore
plus
~ifficile d~
ddrerminer quel peor lrre l'ufage des
fate~htt!S.
S!!rOJr·ce efe fqppléer' pour ainfi di re.
a
la
Jutn.Jere .
~ue
lea
pl~neres
ne
re~oivent
pas du foleil?
Ma•s .vo•la une planete plus proche du
fol~il
que
nou~,
,
l?z
CJ!ll
~Q ~
up ,4utij
~FO$
<Jile
uotr~ Lgn~; 'hilicnr~
VEN
Mars ne
paroft·
poiot
avoir de
fatellit~, quoi9o'~l (bí~ .
plus éloigné du (oleíl que
1il
Ter
re. Yoyez
fhij/o1re
dt
l'11cat/.
r
741.
·Les phénomenes de
.Phms
tiél)tontrent
fa
faulleté
du fy!leme de Ptolomée, puifque ce fyJleme fuppofe
que I'.Qrbite de
Vénu.r
enveloppe ceUe de la Terre,
&
qu'eUe e{} placée entre le Solei1
&
Mercurc. Car il
fuit de ce fylleme qu' elle ne devroic jamais paroicre
au·del~
de la diftaoce qui eft enrre nous
&
le Soleil •
ce qui arrive cependant fouvenr, ainfi que routes les
obfervations s'accordent
a
le prouver.
v.yez
Su
rE•
ME, TIRlll,
f?c.
L'orbrre de
1/JntiS
n•efl pas dans le
m~me
plan que
l'écliptique; mais elle ell, comme on l'a dit, incli–
o~e
a
¡:'t;
plan, avec lequel elle faif un aogle
de
J
de–
gris en
vi
ron.
La pofition du
n~ud
de cette planete,
&
le vrai
mouveme '1t de ce
n~ud,
ne f'auro ie nt erre mieux
dérerminés que par
te
padage de
Véntu
fur
1~
Soleil
qu'on :mend eo
t76l.
J,.e mo'uvemenc de ce r1reud,
dont
M.
de la Híre a publié diveríes obfervations en
•
¡692,
á
cependant éré déja calculé; mais les aflro•
rJOmes f'ont fort peu
d'a~cord
enrr'eu" fur ce íuj et.
(0)
VtNus,
¡4flron
)
les curieux (,eront bien de lire
fur la planece J e
Vhms,
l'ouvrage de
Biancl!ini
(Fran~
~oís) mi~
an,
Loor
a
Ro.r!e. en
J
728 '
in
:fol.
fous
!=e
titre:
HtjptYI
&
ph9JPhorJ phttl10f11tnll '
./ive
olifervatro,.
nes circa
pl•netum
11e111rem, (;fe
\' '
: il-a-i,!ire,
nouvea~J
phénomene de la planere de
Vi~¡us,
ou la delcrip,.
~ion
de fes taches, le tournoyement fur
{on
a"~
en
vingt-quatre jours & huir heures,
le
par:JIItflifme d11
m~rne a~e,
&
la parallaxe de cette planete, dédié
l
Oom Juan
V.
roi de Portugal.
.
M.
de Fonrenelle,
hi/1.
tle
f
acatl tles
Se.
an.
1729.
remarque que
r;,_u,
eft
cre~-J · ffi ct le
a ub(er ver.
a
u•
pnc
&
de fa mao tere
doll~
if le faudroit pour
~n
ap–
prenqre
~QQt
ce
qu4f I:J curiof¡cé
~ronomique
dernan–
der.oir.
M
Bianchini
commen~a
par la recherche
de
la pa–
rallaxe de cette pldnere,
&
il trouva qu ' elle étoit
de
24
fecoodes. Cependant • il ne fauc pas trop comp.,
ter encare fur cette
oníerv~tion:
felon l'hillorien de
·Pa~adémie,
c'ell plur6r la maniere de rrouver la pa–
rallaxe
e:!
e
llímu,
qu1 efl en fi n trouvé par
M.
Bian•
chini, que ce n'ell certe parallaxe ml!me.
IJ
fur plus
heureu" daos l'f)bíervarion, encore plus imporrante •
des raches de
Vlm1¡,
qu'll
tic
en
r6t6;
il les vit,
&
les dif}ingu.¡ a(Jez netrement pour
y
érablir, felon lui,
v~r~
Ir;!
rnilieu du dtfque,
re
pe
mer~ ,
qui fe commu–
niquent par
qu ;~tre
dérroics,
&
vers les extrémitél
clcux
a Qtr~s
mers fa ns comm unicacion avec le$ pre–
mteres; les
par~ie
qui íemb loJen t
fe déracher
dll
contour de ce5 mers , íl
les appella promonroires,
&
en compra hu ir,
&
il impofa des noms
a
ces mers,
a
ces_décroi rs,
~
a
ces promontoires. Les allrono–
mcs fe ferv ent du privilege eles célebres navigareurs
qui font des découv erres de terres incoonues,
I!UX•
qu elles ils impofeur des noms.
M .
Br,111chini a dc!rerm ioé suill l'a xe de
b
roracion
de
Vému,
&
fa rotation m!me , qu'il a fixée a vingt–
qnatre jllurs
&
hu ir heures .
Enfi n
une découverrc re•
rñnrqua?le
&
plus cenaine qu ' rl
a
fa ite , ell cellt! du
p,¡ralléltíme c;onllan.c de l'axe de
Vimu
fur fon orbi·
ce , p;1re1l
a
celui que Copernic fur oblitré de donner
~
IJ
ter-re. Je
m~
borne
a
indiquer ces ciécouverres
diJ
lavane ltalien: ceux qui aiment les dérails fur ces
ma–
treres,
&
qui fouhaiteront d' ecre inílruits des drtfé–
renres ol?fervarioqs qu'il a faires fur ce fuj ' t, peu–
vent av01r recours
~
ce
qu'eu
a
die
M.
de Foorenelle,
&
au ~ Cllr!e~x ~xrraits
qu'on
a
donné de
uvrage
de
i\1
311tn~h101,
aans la bJbliorheque ltal iqne, o!) l'on
t.rou~era 11,1~ . ne
par-ci par-la, des
remarques qui
fonr flltérefiantes pQur
ceux
qui aimeor l'aftronomie •
(D.
J. )
VtNt;s,
(.fWytbql.')
dée(fe de l'amour;
1'11
ti
ea,
(ti
r~~ll'lJ
nqttlram
tota
g11/Jerp4s,
M
e Ji.11e
te
t¡IIUt¡tlam
dias in
L11milzis
oras,
E x orttur,
tuqt(ll
flt
!~tr1111,
fll!&
4]/Jabile
qui~qua111.
C'eíl
Lucre~e
qui invoque en ces mots cettc déef·
l'e
fi
célebr·~
áans
l'~nriqu i ré paye11n~.
H -Jmere la
rlit
filie de Jup tter
~
de O roné. H é!iode la fait nafrre
pres de Cyrhere; rnais voici les rraits fous
l~lquels
les poetes l'ont dépeinre.
·
·
, . Accomp1tgnée de fon fils Cupidon, des jeu", des
rts, des
grac~s, ~
de tour l'attirail de l'amour
e lle
lif
f~Jr
la terre le!!
d~lices Cl~s
hqmmes,
~ cell~s
des
Uieox
.
\