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34

VE ~

VER -

n

3

ge que firent les Mofcovites

ae

Démérríu$

&

de entre jut'que dans le corps du

v~r. ·

Cette de¡;niere

cous les

P olon~J i ~ fe~

adhérens qui éroient'

a

Moícou, qúeue el:t le condait de fa refpiration.

11

s'éleve j_uf-

le

27

Ma i

1600 ,

a

fi x heures du matin, fous la con· qu'a la furface de l'eau pour pre!ldre J'air! & randis

du íre de leur duc Cboutski.

qu'il fe tient lui-m!me au fond, 11 peut fa1re parve-

VER,

C

m.

(

Gr

6

m.•)

petit animal ral)lpant, qui

nir fa queut jufqu'a ce,tte furface, lors mfme gu'il

~ ~a

ni vercehres ni os' qui

nait

daos la

rerr~ '

daos

fe trouve

a

cinq pouces de profondeur; 9e

f~rte

le corps humai n, d:ms les animaux, dans les fruits,

qu'il peut allonger fa queue pres de cinq pouces¡ _ce

dans lea plán res,

&~.

ll

y

en a un grand

o~rnbre

qui ell une longueur bien contidéraple pour un m-

d ' efpece .

Vo_y~:z

/u articlu

.fiiÍ'J!IIIIS.

'

feéte dout le corps ell rout a u plus long de

7

a

S

li-

V .ER

AQ.UATI Q..UE,

( /nf~flologte. )

ce

ver:

na guere

gnes.

(D.

:J.)

.

.

. .

C]Ue rep5 o u hUI(, ligl!es

~~

longueur; il lemble

~e-

VP.R.-A-SCtlf..

(S,·ience "Jteroflop.)

le

tltr-.a·:.fille

ell

p .:ndant qu' il co11\ pole lut feul une cl a(Je, du-moms

un .mima! dont chaque partie, foit dans l'état de

'll~r

0

ne connoit-on poinr de claffe

d'anim~ux .

fous laquelle

foit dans celui de rnouche, mérite quelques reg"rds;

on le puiJI"e ranger ,

mais cemme · Malpigh_i

ff ,

Leuwenhoek ont examiné

Les an imaux terrellres vivent fur· la rerre, les aqua-

t·ec ·inleéle tres-ai:tenrivement, & qu'ils ont publié

t iques d:ms l'e:1 u,

&

les amphibies

tam~c

fur la terre, . leurs oblervarions avec les figures anaromiques

<JIIÍ

& rantót d1ns l'eau _ Celui-d a les deux enrémités

les Mveloppent, je renvoie les curieux

a

.ces obfer-

de fon corps ,aquatiques; f:t te! te

&

t',t

queue font

vacions.

,&;

a

celles qu'ils feront

eux-m~mes.

C'eA:

toujours dans l't'aU,

&

le rell:e de fon corps ell: rou·

alfe~

d'avertir ici ceux quL veuleot 5'engager

a

de

jours fur rerre; aufli

fe

tien.c-il (ur le bord des eaux

()lOs grandes recher ches, de ne pas négliger la

p.ea11

rranquilles, une eau agitée ne lui couv íenJroit pas;

que les

'Jler.r-~-[.ie

quinent Erois fois avant que de 6-

aufli-rót qne ¡•ea u le couvre un peu plus que nous . ler; car les yel'lx, la óouche, les dents, les ornemens

venons de dire,

il

s'éloigoe;

fr

au coru:raire l'eau le.. , de la

t~ce

fe dillinguent encore mieux daos la pea(J

couvre moins , il s'en approche dans J•inllant.

alnn~onnée.

que dans les animaux m!mc. Une bCln•

11

ell: compofé COIJ,lme · pl-ulieors

infeéle~

de dilfé-

ne obfervarion des cbangemens du

v'er·•fii~,

de l'é-

rens anneaux ; il en a 9nze entre la

tete

&

la

q11eu~;

taé de

chenille. ~

celui de

n'ym~h~,

ou de chryfalide ,.

ils {ont

~ou s a - peu~pres

fphériql)es'

&

r eflemblent

~

'

&

del

a a

cehü .de teigne ou de papillon. peut donnerr

des grains de chlpe let, entilés les

Ullti

aupr.es

des

UJJe idée générale des changemens de toutes les che·

autres. De plus, il cll: pre (que toujours plié en deux

nilles·, quoi.9u•i1 y ait

q~elques

pe-tites

diifére_n~ces

·comme un fyphon,

&

marche dans

ce~te

tltuarion;

da11S la manteré. Swamme11darh aílrure qu'eo y

{alla.nt

& ce qui ell de plus particulier, c'ell: que le milieu

bien attentiol).," on pourroit -trace!' & dillinguer le

de fon corps avance le 'premier vers J'endr01t dont . papillon (ous ,chacupe de ces· for·mes, qui , n'en font

]'animal s'approch¡!; de for-re que

c'efl:·

l'anneau qui

que les dilférentes couvertu res ou habillemens.

ell au milicu ·du coude, qui

•a

le premier;

.:¡;

n'ell

''l

1Si l'on. preffe la queue du

ver.-afoie

mlle, on trou–

pas _par uo mouyemenr vermiculaire qu'il marche de

IJ

vera .de petits animal.cules dans

Ion

(C"!en.

plus

~O:ngs

l'a

~orce .

.

·

, que larges;

le~r

longueur etl d'eilvJ m n le dem•·élla-

JI

a des jambes

for~

perires

a

la vérité,

&

elle' font

merre d'un cheyeu. M. Bakker dh

1

qo' ayant pris un

encore une Je fe& íingulari.r:és, car elles font ,atta-

per a:foie

rpAlé • .qui ne faifoit que ü.e tortir 'de (on

état

chées

~

foo dos; d•ou il foit qu'il

·ell

continu.ellemeot

de

teigne~

&

)Jyan~

preffé plutieurs fois

&

douce-

couché fur le dos,

&

que fa bouche ell: tournée en- ·rnenr ·

fa

queue. il en forrirdans une minute de tems,

ht~ut;

ce qui , tui •ell: fort commbde pour attjrer la

.un·e perite goutte de tiqueur

blaneh~,

tirant fur le

proie dont

iJ

fe" nourrit: outre quacre petiu cro,·heu

br~fl,

11

mí't

promprement cerre goutte fur un tale qui

<iour

íi"t

L\ouche efi entourée, il

¡¡

deux aueres perites

é~oi·t

prec

a

la recevoiq

fl

la

délaya avec un pell

parties

(ai~eS

en maniere,

de

foupe qu'il ;

¡gi.te

co!'fti-

cl'eau qu'il 'avoit échaulfée· daos fa bouche

a

ce def-

~ue!lemeot

daÍls l'eau,;

&

c'~tfe pe~ite.

agi_ration

en~

- fe

in,

6f

il

f u_t'ag•·éabten1ent furpds _d'y voir

~uantité

tretlent un mouvemeoJ da·ns l'eau, qm fa•r ·

qu~

les

de pems ammaux qu'elle conreno•t,

&

qut y na•

petirs corps qui y nagenr, viennent

d'affe~

loin fe

geoienc avec vigueur; mais pour réullir clans · certe

rendre .dans fa bouche; lorfqu'il. a attiré un morceau

expérience, il faur la faire avanr que la- teigne ait été

coovenabfe , il avance la rece,

il

le faitjc avidemeoc,

aceoupl~e

ave e fa

fe

melle.·

(D.

j.)

& l'avale .

~~R

A ·l'UYAu,

efpece particuliere de

v~rs

ma-

Quoi que i:Ollt ce ,qu'il prend. de cene n)J)niere foit

rins lpi donnerent une terrible aqlarme

a

la

Hollah~

fon petit, il mange ,beaucoup

1

proportionnellement

de daos les an'oées

I Z31

& 173

:z.,

e

m

rongeant les pí•

a

fa gro{leur; car, conrinuellement il

r

a de petics

liers, digues, vaitleaux,

('fe.

de quelques-unes des

corps qni encrent daos fa bouche,

p;~ rmi

lefquds

Provinces-~nies ,

. . ·

fe rrouveot plu(ieurs petirs iníeé}es qui nageat ·.fur

Les plus g'ros

&

les mieux

for~1és

que

.M.

Maf1uet

l'cau .

·

.

,

11 it

VU$,

avoient

~té

envoyés de Sta veren, viiJe dé ha

' Ontre les mouvemens

dont

.nous avons pal'lé, .ce

Frite, renfermés da!ls une grofle

pie.ce

de bois, qui

11er

en peur exécQter encore- deulf aurres par le moyen

c?roír

prefqu'eo~i~rement

rongée;

voici

comment

il

de

fe~

jambes;

il

peut' fe mouvqir de ctJré, paree qp'el- '

l ~s

décrit.

les ne font pas feulement mobiles Qe devant en

ar~

Ce.s

ver¡

loot un peu plus toogs que le doigt du

riere, elles le font aufli Qe

gaQ!;h~

a

droite,

&

de . mili'CU,

&

6 1)t le corps beaUl'OUp plus gros qu'une

droite .agauche.

11

fa,it quelquefois ufage de ces

de~x

·' plurne d'oie , La queue ell moins gr<1íle que

1~

relle

moqvemens, lorfqu'il , veut aHer daos des endro1ts

du corps, & l1e cou ell encore plus mhtce que la

peu

~loio-n~s

de

celu_i

oiJ. ·

~

ell, .

U.

fe !lleut paralléle-

queue, Hs fon.t

~·un g~is•ce1idr~, ~

on

le~r

remar·

m"~nt

a

fes

d~ux parr•~s

piJées; mats

s'tl

veut ma,rcber

que quelques rátes norres , qm s'ér:endent vers la

. ~ re~ulons,

on faiTt! aller fa

t€~e

&

fa qtJeue les pre-

queue. ·

L~u r

peau

dl

toute ridée en cerra,ins en -

mier'es. fes

j amb~s

nc; f:niroienr tui fervir; iln'a ,pour

~rc;>its'

&

forme quel:quefois de gro.fles coces qui

re-

fe mollvoir i.lans ce •feos que fon m,ouvement

v~rmi·

gnenr dep,uis le cou jufqu'a l'endroit

ou

le corps corn-.

·culai,re_;

a~flj

fe meu,c-il de,.la

for.fe

plus

r:Jremen~

6<.

menee

a

fe

~étrecir .

Leur

·r~oe,

ou.Í'on ne difl'ingue

plus

dlf~c¡lement.

Lorfqu

11

el'\

erJrterement p.longé

aucune part•e, ell

renf~rmée

enfre deu" coqui l'les

d §ns l'eau, .il s'y étend rol!t

d~ fo~

l?ng & nage

quj

formen~

enfeo)ble· comme un J:>ourrelet .

Une

comme les

~u

tres

1/tl:s'

en le pllant

~ d•lfére~tes

re-

mernqrane les joint .l'une

a

l'~utre

par derr.iere'

&

prifes, ·

'

. les artacl:}e en .inc!m¡; tems

a

la r!re, Par devaot elles

La

defcrip~idn

de cer animal nous

!l

pa-ru

fi

mer. font f6parées,

&

un peu reeourbées en dedans ,

veilleuíe, qu'on oe ero ir pas s'c!trt;:

~rop

étfndu; en

. Lorfqu'on les examine cte pres, on voit qu'elles

elfct, il parOit extraordinaire ijUC Ja tete & .la queu·e ,

Ollf

a

l!extnémire.

inféri~Ure

une ·

~fpece

de bouton

de cer at)imal vivant

~~ns .

l'f'au,, le rel}e de lou corps

extr.i!m.ement petit, 'quj etl de meme , fubfl:ance que

vive ft.¡r la c,erre, qu 1!. a•f les Jambes fur le dos,

&

le relle de la coquille • Elles ont encore toutes les

que lorfqu'il marche narurellemenr.

jJ

ralle lll':ancer

de

u~

une encaille. qui ne femhle erré faite que pmir

Je milieu de foo corps comme les autres ao1maux

donner lieu a la

r:ll~e

de pouvoir

s'~tendre

&

s'éia·r·

font avancer leur te! re .

Mrm.

(i~

1'

ll&6t/.

Jiu

St:ience¡

~

g;,r

f!lr les c6t6s, Eo effet, le fonmiet de 'la

r~te

ell

anné.e

1714.

(D.

J .

J

•• •

tout

~ <Jé~ouvere

'&

de figure oblohgue, de -maniere

V~a ~

q_uJtUE

J>E.

JtAT, (

lnfot'lolol,)

mle~e

aqua-

que

le~ deo~e bou~s

qui ont le plus d'écendue, répon·

tique dont 11 faut <!•re- un mor, 3 caufe de

f~t

queue

dent du•e15temeat aux deux enraillures.

On

voit

en•

qui le dill:ingue de r:ous les

au~r~s .mfe~es

l

cette , core. de chaque cbté au bas, ou a

u

défauc du bourre–

queue, quoique plps gr;mcle qu'e

.l

;II)Jm¡tl,

n

eA c;e·

l~t,

une forre d'alongernenr ' un . peu arrondi

&

toiJf-

pendant que

l'~tpi

d'uoe iiUt_re ,queue beaucoup plus

_y,er:5

le dos: telle

efl

la forme du caíque'.

longue, qui

s'y

trouvc:

reph~e

Sur

elle-meme,

~.qui

Mais

.U

y

a encore 9uelque 'chofe de 'biell remar-

quíl- ·

\

.