(
VER.
V ·E R
~ue
cer>l lill
v
lr.zsde Lisbonne ne font que
ctnt
au·
príncipes
gén~raUlc
du langage. Tous les gramm!f.;
nes de P3ris .
riens s'accordent
il
dire que les noms
'1Urb1•x
en
io
VERNf,
-,;o')lr!!l,
MAQEERl:AU.
&
les adjeélifs
tJtrb4tiX
en
fl11tlur
prennent le
m~me
VERBAL,
1-.E, adj. (
Gram.) qui eft dhiví tlu
régih¡~
qLJe le verbe
dant
ils lon't dérivés. C'eft ainfi,
'fJtrbe.
On appelle ainti les mots derivés des
ver~es;
difent-ils, qu'il faut enrendre ces phrafes de Pfaure
& il
y a des noms
llrrbrmx
a,.
des' adjeélifs
·v;rb!JtiJf.
(
A111phitr.
/.
iij.) quid tibi banc curatio
di
rem
r
<;ette Úlr(e . de mots ell nrincipalement remJrquable
( Aulul.
11/.
Retli. >
fl.tlquititibi nós taflio tfl'
(Tru'··
daos les
lan~ues tranfpofic~ves_ , corn~e
le grec
&
fe
cu.J.
11.
fJij .)
quid tibi hanc· tltlditio efl, quid tihf
JatiA.
a
caunt
~~e
la dlverhré des régtmes.
IJanc notis efl,
Cette phrafe de,
T .
L.ive' (
X.":(fJ,
}
· j'ai démo•wé,
ti,
je ne me trQrnpe, que r:infinitif
Hatmo yitabtmdus cajlr11 hojlitllll confolefi¡ut, '(1co edi·
eil vérifablement nom:
voyez
INl'lNITJ';
m3rs
c'~!l,
to cajlra po(uil;
&
celles- ci d' Apulée,
carni.ficelll
comme jc 1'5i drt, un· nom verbe, & non pas u_n nom
imagint~bm,dus,
,Jit·abundi befliam.
Les réflexions que
!C/erba/:
je
penf~
·qU'Ofl doir feuJement
ap.peJ~er
noms
J
j
1
ai a-propofer fur Cette matiere paroicront
peUt-~trC~
'Verbar
1
x
ce! ~
x qui n'ooc de commua avete le verbe' que
de!T p¡¡rado"es: mais comrne
je
les ·crois néanmoins
le radical repréfcntatif de l'attribur ,
~
qui ne con-
conformes
a
l'exaéle vérité, 1e vais les expofe·r com·
fervent rieu de ce qui cooltiru.e· l'eaence· du verb.e,
me je les congois: quelque aurre plus habile O!J Jie-s
je vemc di re
t
llidée de l'eocitlenc.e
inteHe~uelle, ~
détruin par de meilleures railons, ou ll!s forti.liera
la fufceptilliht<f des cems qui ·eu
.eil
une futte qécef-
p~ r
de nou.vell,es vues.
f:
1
ir<i .' 11 eft done évident que c'c:fi encore la m!!me
Ni les noms
<ptrbau;¡
en
io,
ni les :rdjeélifs
'IJ,,
.€hofe du... f••¡Jin que de, Pinñnitif; c'ell auffi .un nom
batiX
en
undru,
n'ont pour régime direél
l'accuf~Jtif.
~erbe,
ce n'etl pas UB nom
.verbal.•
1/uyn,
SuPJM •
1
'll.
On peur reodre raifon de cet accufatif, en fu p.
·Par des raitoos tomes femblables, les parriéipes
pléant une prépotitiQR:
ctlrlltio hanc rem,
c'ert
eur11•
11
e font poinr adje6lifs
tJerbatt~;
<'e lont Jes
~Jdjeélifs
tio
propt.erha11c rem;
mú
tamo,
c'efl
in sor
óu
fu-
:veroes, paree qu'avec l'idée indiviJuelle de l'attl'i-
per nos liiElio; h11nc ar1ditio, ha11c notio,
e·~~ ~r~•
bur qui leur e(l
commu,l)e ~avec
l.e
verbe,
~
qui ell
ht~nc
autlitiq, ,il';.t:-1 hanc notitl; '1J.Ítabrmtl11s cajlr11 con'
reprél'entee par le r:l ,fícal commun' , ils conrervenr
.fi1/ifqu6;
fuppl.
propter; carnifirem imaginabtmdu$,
encare l'idée fpécifir¡IJe qui
conllitt,~~:
1'
elletH~~
rlu · íuppl.
in
(
ayant f.tns cef!e l'i•mgination cournée filr
verbe
~ c'e~_-a-Jire,
l'rdé_e de
Pexitle1_1C~
_lncelleéluel.
le bourreau)
¡
mirabundi bejliam,
filppl.
propter..
U
t,e qraélérrlee ff:lr
le~
drverfes rcrmtnalf·,lns cempo·
n'y a pas un leul exemple pareil que l'on ne pui!le
rdles. Lef adjeélifs
verbaux
n'our de commnn avec
analyfer de la m4me maniere. ,
.
le verbe dqrir íls foo_t ,dérivés, que
l'id~~ iodividu~tl-
29.
[,,t'firnpl~cité
de l'analogie qui doir diriger par.
le
mais accidentelle de l'lmribut.
wut le hngage des hornmes,
&
qui efl rixée immua-
En' larin 1es
no.msverf!t~ux
fótit princlpalement de
bJe·ment ¡Jans la langue larine, ne• permet pas d'afli.,
deux forres: les uos fpne rerminés en
ir/,
géo.
ionis,
gner
~ l'a~cufatif
une
infioir~
de fooélions dHfércn·
&
fonr d·e la troifiern.e dtfc;:linlilon, comme
tJi{io, a,·_
tes;
&
il faudra bien reconnoicre néanmoins eerre
tio, taOio;
les
~u
eres t'ont rerminés en
tu,
g~"·
tlt,
muleitude de fonªions diverfes, 5'il efl régime des
&
font de la
' qu~trieme
déclinaif(m,
~omme ,
'l!ifiu.,
pr~policions,
des verbes relatifs, des noins
&
des ad.
f.afltu, afl1u,
ta9ur.
~es premi~rs
_exprimen e l'idée
jeélifs
verba11x
qui en font dérivés;
h
confution fera
<ie l'attribut comme aélwn, c'eil-a·dtre, qu'tls énon- dans la langue,
4
rien ne pourra
y
obvier . Si l'oa
~ent
J!opérntiOII d' une 'caufe qui teod
~
pruduire l'ef·
VeUt .s'enteqdre,
iJ
ne faot
a
Gf)d<J8C C3S
qu'une
de.
fet indiv idue! déligné par le radiaal; les feaonds ex,.
llrnae1011.
·
-
primene l'iclée de
l'att~ib~t
_·comme a
él
e,
c'efl-;\-di~~
~e
nominatif marque un fu
jet'
de la · premiere ou
qo'ils éq.o11eent l'etfet mdtvtduel
dé~gn,é
par le r.1d1-
de· la troifieme perfonoe: le vocatif marque 110 fu. '
cal !'ans aucune attentio.n
a
(a puiflaACC
QUÍ
le
prO- jet de la feconJe perfol)lle
¡
Je
g~nitif
exprime Je
duir: ainli
vi(io
c'ell l'aélion de uoir,
vijiu
eu eft
corqpl~rnent
dérerminarif d'un nom appellatif: le da.
l"aéle;
paflio
·ligr.1ifie l'aélioo de rraieer ou de co11ve,.
rif exprime le complémene d'un' rapport dé
ti
o: l'3bla..
nir,
paf111s
elCprtme 11-}éle ou l'effer de cette aél lu!J;
tif caraélérife le
complém~nt
de cenaines prépoli•
eaflio,
l'adiou de. roucher ou le mouvement nécef-
rions: pourquoi l'accuf'atif ne feroit-il pas borné
a
iaire poor cet elfer,
foOru,
l'elfer
m"
me qui
ré~ Mli~ner
le complément des aurres prépoli'cious
~
fu
lee
immédiat~m~nt
de ce mouvement,
r;¡,·.
Vqye~ Me~
voici arr!ré par deux objeélions, La premiere,
,SUPI!f .. ·
'
c'etl
qu~
j''ai coolcnri de recounoirr.e une abl atif ab-
. 11 y a encare quelqnes
~qms 1)1Jr-b4tl~
en
fHI1,
g6n.
roltl
&
1n épendant de roure préooiJfion:
t~oyez
Gt-
;, de la t'econde décljnaifon, 'dérivés irnrnédiatemcnr
RONDJF:
la feciJnde, c'efl queJ·'ai reconnu l'accufa•
(iu: fupin, comrne les demc efpeces done on viene de
rif 101-meme, comme régime u verbe aélif relatif;
p·atler; par eJt:emple ,
paflmn,
qoi _doit avoir encare
v~y1z
·INfJNITlF .
i._'une & l'autre objeélion doit me
úne ygniricatiQn
ditf.Ji·eute de
pa8t!J
&
Je
pac'ltu.J.e
faire conclure gue le m«!me cas peur avoir dilft!rens
.crois que le$ noms de
oetr~
rrot_hen¡e etpeoe Mt1-
ut'a~ei,
&
conféqnemmen~
que j'étaie mal le fyile•
gnent principalemenc
le~
ob1ers Jur lefquels
~omb~
me que j'ér:1blis ici fur
1~
r-égime des noms
&
des
J'aéle, donr 1' idée· tiene au· r:adical commun: aiufi
adjt>élifs
'f!Hrb(IUX.
·
raflio
exprime Je mr¡uvement que J'on re
donne
pOUr
J e réllOOdS
~la
premiere objeélion,, que, par rap...
~onvenir;
pafl1u,
l'a~ e
de la cónvention , l'eifet du
por1
~
l'ablatif ablblu, je fu-is daos le
me!
me casque
mouvemenc que l'on
s'~ll
donné;
paflum,
l'obJet du
par r.appor.t
~ux
fururs: j' avoís un collegue, ame
rra1cé,' le>
anide~
convenus. C'eft la meme djfféren-
vues duque! J'3i fouven't dd. facritier les miennes:
ce en'tre
a{/io' afllls
&
.aélum.
mais je n'ai ¡all_lais pr.átendu en (aire un facritice
ir~
Les adjedifs
-p..erbaux
li1nt principalement de deux
révocabiP;
&
Je déf3voue tout
ce
qui fe tr vera
fC?rces ,
!e~
uns J•:r:c ·en.
ips_,.
comme
amabilis, flebi·
dans le
yn,
wme
n'&!~t:e
pas d'lccord avéc le fyRe•
/ts ,
faolu, odtbllu, pm_crbllts;
le;s aurres en
undur,
me dont
J'ai · r~pandu
les divor(es parties daos les
comme
errabundus , lfldibtmduS;, Vlt11h11ndus, &..c.
Les
volnmes fuivans.
premiers or\t - plus
cprnmu~nément
le fe
51~.
paflif,
&
On foppGfe
(
art.
GtaatNDIF)
que le nom mis
a
caraélérifent tur-toul' par
Pt~ée
de la pofhbt!aé, com-
l'ablatif abfolu n':r avec les mots de la propolirion
p¡e
fi
amabili.;.,
par
exempk, voul,,ir di re par con - principal!:! aucune r.elation grammaticale;
&
voila le
J
trac1rori
·lid
amári ibilit,
·en tiran e
ibilis
<Je
ibo, &c.
teul fondement fur lequel on érahlit la réalité du pré- ,
J.-es aurres onr
1 ~
fens aéhf;
~
(e
cara~érif~ut
par l'ídée
re~du
ablarif abfolu. !\fais il
111e
fer:nble
av~ir- d~mon-
pe .la 'fréquen ce de J!ac1e, coinme h
lf!d1b11ndus,
par
tre (
Rí:~IME
,.
qrt.
2..)
l'abfurdiré de cettl! préten-
exemple,
'ligni ~oit
{.e
pe
lude'Y6
o u
fOntznuo luJere
(q-
rlue indépendance, contre M. l'abbé Girard, qui
íld'"
/itrts.
\
met un régin1e libre¡
&
je' m'en eiens, en coníéquen·
11 peur
f~ ~ro
u
ver une
i!l~nité d'au~res. te~minai-
ce,
a
la doélrine
d~
M. ·
du Marfais , fur la néc'elfité
fons, li.>ir pour
le~
noms, fo1t pour les ad¡eéltfs
'IJt.r-
de u'envifa ger jamais l'ahlatif, que comn:e rt!gime
bau)(:
v~ez;
V qni i
_a,?al.
i).
p..
f!
H·
mais j'ai cru .d'une prépolition.
l/oy1.-r.
AaLATfF
C:f
DA:rr·F. .
.devoir
m':
bornet: 1(.:1 aux pn ctpaux daus chaque
· Pour ce qui efl de la feconde objeél:ion, que j'ai
gen re;
pa~ce
que
l'~ncydopédie
'ne doit pas
~~re
reconnu l'al'cufatif comme régirne du verbe adif re..
une gramrnaire 'latine ;
&
-que (¡;:s
!!fpece~
que ¡'ai
latif; j'avaue que je l'ai die; meme en plus d'ul)
Cl1oitie~ íuffii"e~c
pouti indiquer commenr on doit
endroit: mai5
j'avou·~
}Ufli
que je ne le difois que par
chercher
l~s dtfféreno~s
de !ignificarion daos les dé.
re[peé} pc_mr une opm10n
re~ue
unanimeme'nt,
&
pen..
· rivés d'une
m~me
racme qu1 loor
de
la méme efpe., fanr que
Je
poqrrois 6viter ceere eccalion de choquer
~e;
ce 9ui
apparcien~
a·
la
gr~mmait:~
générale. .
1
un pr'éj_ugé fi univerfel. Elle fe préfente ici d'u·ne
Mc~is
1e
m'arr~tera• en~ore
a un p01nt de Ja.
~ram.
· maniere ínévitable; je dirai done ma penfée fans dé....
m~!re -~ª~in~ ~ui reu~ ~elll:r
par.
quel~ue
·endrqJt aq¡c .
~our:
!'(lf&ufotif
n'tA
jiU{Illis
let:égim!
t¡tll
d'sne.
pr~·
"
..
.
P.D.ft,-