Table of Contents Table of Contents
Previous Page  56 / 784 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 56 / 784 Next Page
Page Background

.?:-

VER

'

Y IC:O

~r

,

a

pr~odre C'Ong~,

f.1f

r

1

~ f'rl!f~nter

., 1'\1 O

(._.r

ÍC'e ,

&

teJ

ompJim,·n

':."trP(II.Y

des

" lois wémonieufes rle oot re civdlté¡

jc:

ne con·

nni s perfonne G fo rtemenr flérile de bn

J

e que

u rnoi

., .

ERH

1

E,

f.

m.

(

Gr11m.

)

a

m

s

confus de pa-

Je

v

ides de feo .

Il

y a bten du

·ubiagt

au~

U(

de la fO .. ·'IqUe

&

du bon fen

.

ll

·

:1

peu de

pn~c

5

que le

re les féveres ue 13 pot'lie n'aient fait

"·rrbia(tr

quelquefois.

I 'E

RBIN

UM ,

(G¿o_!. •nc.

villc efe

l.t

Gtule bd–

g i

• ::

1

d.tn

le

J'JY'

tfe

V rriJI/Jandui.

L' itinérJire d' An–

r rq

ll

1;¡

l

tCC fur 1.1

route de

8fi_({DC/If/J

'~"

ÍOrllln

a

1

·¡rocortorum Rrmorum,

entre

Vuro11mn

&

CatNjia–

t

,, .

.)

1o

mil

le

dt:

la premiere de ce piJces'

&

a

d..: 11

fc:con le. Le nom moderne de

Vrrbinum

efl

f

a:·ÍIII.

D.

J .

j

\ '

~ RI

• UET,

f.

01.

(

Mhhan.)

cooere-lien, ou

e >

..:1

q·1'un arc:1che

l' un des bours d'une piece

d..:

h

)j~

ou d'uroc col nne,

&

au

~ros

cable qui

1.t

r

lf'[C:

'

pou r 1· tenir mie ux en éqUJiibre,

&

pour em–

p ~

h

· r

qu'ell~

ne rouche

quelque faillie ou

éch:~f­

fJ u ,

&

qn'elle oc rournoie quand on la monte. On

dir auiii

virtbouqurt,

paree que la carde fa ie tourner

la r>iece darJS le

r ...

ns que l'on veue. (

n. J.

)

VERCEIL,

( Grog. mod.)

en

latinf/ercel/.e;

ville

d'ltJi ie daos le P1émon.r, l'ur les confins du Milam!s,

Rll

confluene de la Sel1¡a

&

de la Cerva,

a

I).

licues

au Cud-ouefl de Mlian,

&

a

égale di!tance au nord–

ell cie Turin. Elle efl 1:1 capi cal e ci'une l'eigneurie de

fi

n nom

1

&

efl honorée d'un fi cge

~pi(.cupal

. On

y

vnic

plulieurs couvens de l'un

&

d.!

l'aucre texe. Son

htn ic31 c:ll un des beaux d'lrJiie; fes rues fonr larges¡

fe

furcificacions tone

ré~ulieres,

&

C'Ompofene qua–

rorze ballions tous

rev~cus:

ccpemi:Jnt

le:~

Fcancois

pnren t ('CCCe ville en

1704·

Elle a éu diffé'ren'S

mai·

tres,

apre~

avoir

~té

libre

&

r~publique;

en fin elle

tomba ro,ts la dominacion des ducs de Mdan,

&

del

a

fou s ceJie

d~s

liCS

de

S~voie

qui la pofledent

3U·

joud'h ui.

long.

le¡.

4 ~·

lot.

4) ·

19.

Bor11nzano,

( R demptus), rcligieux, a écé daos

le xvij. ti ele !'un des premiers de ron pays, qui aie

ol~

s'écarter de la roure d' Arillore en philolophanr.

Cependane

Id

Moch e le Vayer rapporre que

ce

bon

b arnabice

l'avo1r afluré plufieurs fois,

&

roujours

fous le bon plailir de D ie u, qu'il re feroir revoir

~

Jui,

'il parroit le premier de ce monde.

ll

ne ti oe

pas

fa

oarele. quoiqu'il foir mure plus de

-40

ans

avant M. le Vayer;

&

il ve'rili:t

la fenrence de Ca-

tulle,

Epig1'.

iij.

·,

Qui

nunc

it

p~r

iter

t~nebricofom

1

Jlluc

tmde

~~~gant

redirr

qu~f/1<[114111

,

Pnntalion,

allteur prelqu' inconnu du xv.

fiecle,

n:~q ~Jit

a

v~rctil;

il devine premicr médecin de Phiti–

h<:rr

l.

qu:~rri eme

duc de

Savoie~

vers l'an

1470.

11 a

f:tit un ftvre

de

lnfliciniisl,

imprimé

a

~yon

CII .Ip.),

in

-fu.

(D. } .

)

VERCELLIE, (

Géog. tmc.

l ville d'Tulie daos la

Tranl ·pauane. Pcoloméc, /.

111.

c.

j.

la donne aux

peuph>s

Libici.

Pline,

l.

/11.

c. xvij.

die

qu'~lle

de–

voi

Ion ongine nux

Sa~yi

ou

Salluvii .

Taciee,

Hifl.

1. J.

c.

lxx.

la ·mee au nornbrc de municipes les

miem forrifiees cie

1:1

Tr:lllrp:~danc .

d on l'icinéraire d' Antonio qui la nomme

Vncei–

JiJ

&

Vergellc110i'IIIIJ

, ell-e

~roie

fur la route de Mi–

l ~ n

a

Vicnne, en pJII:we les Al pes grayennes, entre

N ll'arre

&

Ivrée,

ii

16

milles de !J premiere de ces

pl dces,

&

ii

33 de la lecondc .

S . J erome,

Epifl.

xvij.

écrit aufli

1/ercc/ii.-.

Il la

p lace dJns la L1gurie au pié des Alpes,

&

dit qu'

el!.:

~roir

puillanre aurn:fois; mais que cie fon rems

elle

~toic

a

demi ruinée,

&

n'avoit qu'un petit nom–

bre d' h:tbicans. Cerro;: vil fe conlerve en(:ore fon an–

cien nom: on 1':1ppelle prélenrement

J7~rccil.

Vo_yez

\

.E R EIL.

( D . ] . )

ERCHERE,

f.

f.

(Jurij'p.

l

vtrcheria;

terme uíi–

t.! d.t ns quelques provinccs

1

comme ·en Auvergne,

p nu r ex primer un ve rger, ou lieu

f>lanr~

d'arbres

&

d<' Jé:;umes. Quelques-uns one

C'I'U

mal-:1-propos que

?t'l't'bere

ti gni ti<Ji t un

nds donné en dora une f!Jle,

fous prérexce que dans quelques ancieunes charres

il

tlt parlé de

vrrcb~res

qui avoíenr

~cé

données en

d n , le rerme

-::erchere

d¿frgnanr la qualirt de la cul- ·

w rc

du bien

1

&

non le mre auquel il efl donné .

l/o_ycz

/~

gloj[ai;c dt

Duca':lge _au mot

tJtrcheri•,.

&

a

la lenre

B

1

au mor

babmn·1n,

article

wuhtna.

(A)

VER

\

RO , , ,

j

' Optiq.)

fl

unl' d

s

e ult>urs primi·

ti es

de

rJylll)

dc:

lunucrc .

Voye~

e

ULEVR'

RA–

Y\H-1

&

L L

MI.ER

E.

S'il r mbe de l'urine, du

ju~

de ci tron,

u de 1'

f..

pri t de

itrio! lur un ruban

r.l,

il d •viene blcu,

p:~rcc

que ces liqueurs mn n!!enr rellemcnr le jaune

qui entre dan

cecee couleur ,

qu'il o'·

retk plus que

le bleu.

o_yez

Bu:

u

1

jAU·

r ,

&c.

Cbambrrs.

\ FRO, (

Plyjiq.)

il

a dc:s

é~·riva1n

fort ilitlin-

ga~s,

qui onc

n•!!3rd~

com01e uu

dfo::t de !:t -pro i–

dence, le

(o

in qu'clle a

u de

t~

f1

er

13

e

erre

de

wrd

1

plutór que cauce aucre couleur, paree que le

wrd

ell un li julle mél:tnCTe du ci:Jir

&

du

(omhre,

qu'tl réjourt

&

forcil'ie

1:1

va ~ .

an -lie\1 de l'affoiblir

oa de l'lncommoder.

D .-l.\

viene que plufieurs pein- .

eres OlJt un tapis

erd

pendu rout aupn! de l'endroie

ol) ils travailknt, pour

y

jerrcr le

yeu x de rem en

rems,

&

les

délatTer de '" f:ttigue que leur caul'e la

vivacic~

des couleurs. Tour

s

k

couleur•. die

N

w –

ron' qui

tone

rlu

~clac;~nrc•.

émuu flent

&

dillipent

les cfprits aninJJux employ¿

a

la vOe ¡ tnais celles

qui fonr plu s obrcures nc

lenr <fonnene pas

:~flez

d'exercice , au lieu que

les

r;1y ons qui produit"Cnr en ·

nou's l'idée du

t·erd,

tombenc rur l'a: il dans une li

julle proportiun, qn'ils donnC'nt an

ei'pri cs

:~nimaux

rout le

J

u

oécefl:Jire

1

&

par ce

nJO}'Cil

ils exéirent

en nous une fenracion

forr :I!!réable . Que l.t

aure

en f'Oir rour ce qu'il

ous pldl ra

1

on nc lauro:r dou–

eer de l'efret,

&

c'ell pour cela m<!'Tle que

le~

Poc·

tes i:lonnenr le titre de

gni

a

cetre couleur. (

D,

J.)

VEri.o,

t:

m.

( T cin flrui ,· . )

le

wrd

de T eincu–

riers

'l'e!l

pas un e

e

o tleu r limpie, m:t is elle fe f:tit

du mélange de deux d · couleurs qn'on

:~ pp e llc

jim–

plu

ou

primitiveJ· .

C'ell de l'union du jHJne e du

bleu que

fe fonr

coure~

les torres de

wrd

qu'on don-

' ne aux

~roffes

déja fabriquécs, ou aux !oic ,

lainc~ ,

fils

&

corons qn'on mee

a

1 ~

rcinrure, pour en fa–

briquer . Les princip3ux

wrds

que produic ce mé–

lange, fuivanc

fe plus ou le moins qu'on mee de

chacune de ces deux couleurs, ronr:

'

Le

wrtl

janne ,

Le

vtrd

naifl~nt,

Le

v~rd

g-ai,

Le

verá

a•herbe,

Le

'IJcrd

de laurier,

Le

wrtl

de ehou,

Le

'l.:crd

m~lcquin.

Le

'l.'ertl

brun,

Le

•.:.:rd

de mcr,

Le

'r:crd

ob!cur,

Le

verd

celadon,

Le

verd

de

perroqt:~er .

ll

.n'ell p:ts pelfible de rapporrer rous

les

difféi·en~

wrds

qóe peur produire la reinrure, ne dépendant

que du reinrurier d'en fairc

a

fon gré de nouvellesl

en augmentant Óu ciimiouanr la doíe de !'une

&

de

l'autre coulcnr primirive

1

avec

lefquell~s

il. les com–

pofe. Les coule\Jrs d'olive, depuis les plus brunés

jnfque aux plus .claires, ne rc)IJt que du

wrd

raha'rtu

avec de la racine , oú du bois jaune

1

on de la fui e

de cheminée.

Tout

tJerd

doit

~ere

prenJierement icínt en bleu ·,

puis rab:utu avec bois de campeche

&

verdee,

&

enluice gaudé,

n'y

ayane aucun ingrédienr donr on

puille fe fervir f'enl pour reindre en

verd.

On ap–

pelle

verd

naijfl111t,

cerce couleur vi've

&

agréab!e

qui reflemble

a

cclle qu'onr les feuilles des arbres

au printems; on la nomme aufli

verd gai

&

'ttrd

d'émerallt!e.

Le

"Jerd

dt mcr

etl' la couleur done pa–

roic la mer quand elle ..:ll vue de loin; elle tire un

pe u fur le bleu, ou comme·on die en

urm~

de Tein–

ture,

elle ell

plus

lavre

q11e

le

v.erd gai.

·Le

v~rd

brtm

tire rur le noir, autli eu efl-il

m~lé

pour le bru·

nir. L'urine, le jus de cirron

1

&

l'efprit de vitriol,

déteignent les

verás,

&

les rendent bleus, leur acide

conrommane le jau ne <le

la gaudc.

( D.

J.)

V

~[1,

o

de

Corroyeur,

(

Corroyerie .)

il

en

comporé

de gaude ' done

il

fa ue une boice rur fi x feaux d'eau,

a quoi l'on njo ure

1

apre> guc le tour a bouilli tix

líeures

il

pecit fcu

1

lJU"' tre livres de wrr/-de·gris.

(D.

J.

J

Vuo n'A zuR, (

Hift.

nflt. )

rrom donné

p:~r

quel–

.que~

perfonncs

a

la pierre appellée

comrn~nérnent

lapu armenus

.

. ·

VERD

Df:

r.t~NT AGNE,

(Hift .

11at. )

c'ell ainfi qli

1

on

nomme une 1ubllancc.-

rninérafe

1

de la couleur du

verd-de-gns

arc ificiel , qui ell formé.e par

1:~

nJture,

&

qui

fe

mon~re

dans les roucerrain5 de quelqu es

mines de cuívre, On l' appelle auffi

.er11go

tJntiva

1

o,·hra c11pri ".Jiritli.r , cbryjocolla vlridis, viride

111011·

tan11m.

Ce n'ell :¡ uere chot'e que du cuivre m1s en

SJfiolution dan

le fein de la terrc . Sa couleqr verre

vane