VER.
quelqa'aotres ter roirs des env irons ,d.e
Monrpell~er!
(ont
exrremement renommés:
(i
on n armorr pas mreux
les refer ver pour
le~
boire, ce qui ell plus avanta.·
geax
a
ro u! égards,
00
pourroit Jes empJoyer POUr Je
v~rd·d~·zrii,
ils donneroienr pour chaque
vale~
deux
Jivres
&
jufqu'a
~rqis
livres de
ve~dtt,
pou r v1,1 ,qu.e
toures les aurre,s cJ ufes fu(fenr d'atlleurs dans 1éca,r
coñvena·bie .
Les grappes ou raties demandent des prépara tions
4vant de las employer: on les ramalle . <Jans le_
ren;¡~
d es veudarwes. Ll prfm iere prépararron con iJtle
a
lt:s faire
bi~rl féc~er
au (oleil; il faur avoir fo in de
les remuer de tems
e
o tellls, pendant qu' elles íont
e x ofées
a
l'air'
&
prendre garde. qu'il ue pleuve
deflus: li on
'n é~l igeoi t c~s p réca urrorr~,
qn
l e~
ver–
roir
bi~n-t6t
11oircir, ell es devi eQ<Jro ren t peu pro•
pres
a
fa ire aig rir J.e vin'
&
il faudroi¡ ab.foluruenr
):!
5
re jerre r, comme le pratrquenr en pareJl cas les
femmes qu i· fonr du
yerdet .
f.:o rfque les grap pes
fo~r
pa rfai remenr
f~ches,
011
les !erre au baur de l.J. opt·
fon: je feqli remarquer, qu.e
~orfqu'on
íerre
l.esgrap–
pes
f'éc~ées
a
1
fole il , il ne faqt pas fe me
tcredaos
~o
eodroir ou il
y
air de l'hu ile,
~
moins encare ,
comme le fon r par rnéga rde qu elqu es parriculiers,
les e11velopper d3QS des draps qui OQt éré i.moi'bés
,d'hu il,~:
( rels fonr ceux qui Ollr fervi
n
íerrer les oli–
:ves ava11t
d~
les porter· au moul itJ ), p.1rce qu'elles
-''eng ra r(}ellt'
&
¡deviennenr pe u prc>pres.
a
l 'opér~tion q ue nous a-llqns décrrre, cornme au fh
~~n ~ e
dore
po inr employer
de~
varffeaux de _r.erre 901 onr con–
Jenu q.uelqoe
corp~
·
gra~
og htJtleqx ; tl s s'.en g-ra if.
feot auffi-bíe n que les grappes. La feéor,de prép3rá–
~ion
conliHe
a.
fquler ces g rappe$ de win, comme Oll
:va l'expofer (ur. le champ.
Rrocéd~ t~onf
o!!
fl
flrt atl,jqttr:d'htJi
pqurf~ire
k verd¡
,de-gris. Q n prend une certarne q.uantrré de grap pes
bien fécbées au
[oleil,
&
on les farr tremper penddnr
huir og djx·
jour~
d.ans de la vina (fe, par certe m.1 cé·
ration, elles acquierent enviran le' double
d~ ' l~ur
poids; au defaue de vinaOe, OQ peur les faira nucé–
rei' dans du vio. Certe premiere Qpéqrion,
&
rou–
les celles qu f
f.uiv~nt
(e
font
~la
cave; quejques oar–
ticulier~
en petit nombre les font au rez .d.e-chauf!ée,
&
en d'aurres lieux plus élevés . Voye.r; les
mémoires
.dt facatl. ro_yale t/e,s Scienc.
annre
17'\' 3·
pag. . 6t6 .
..
Les grap pes étanr bie n'
p~ilérrées
de vi_na(fe ou de
:vio, on les l;¡if!e égoutter un mqment íur une cor–
peille ; e nf-uire 'en les
m~laf)t ~ien,
Qn en forme un .
pe laron qu!o9 tilet dans
le
ya
fe de terre;
~h:~que
pelo~~)!)
contiene enyirou deux livres
dt
grappes fe·
ches, qui imbrbées l)efenr
en~iron
quatre fiv. on ver–
le par-de(fus troi s pots de vin qui éq ll ivalenr
a.
q ua.·
tre pintes de P-a ris . Qn appelle c¡;tre mauá:u vr'e
pdn:>
·le
pays,
aviner;
Of!
a foif! de (ctourner ces
grappes
fen~~deflus-ddlous,
pour qt¡'elles
foien~
bi en
flumeétées par
!é
vir¡ ; Qn
Cpuvr~
eriÍUite ' fe vafe' d ' un
~
f=Ouvetde, qui el}
fair
11vec
les
roqce~
&
la ' p,aille
e!
e .feii<rle' 'qui a un pouce
d'~paiijet¡r'
&
autóur du–
~uel
i
y
a un
rebor~,
afin c¡u'il ferme ezaélemenr
)e
v:¡ifleau •.
·
'
·
'·
·
·
,
' J laiourerai, qqe qu:¡nd qn oe met
pa~
les grappes
fQ'ut·a-la-fois dans le vafe, on les' remue
mieu~
&
~u~
lorfqu'C?n
fai~
le mélaoge de
v!n
&
~es
grappes,
,1 faut
l ~s
bren Q3ttre eníemble ,, JUÍqu'a fair.e écu·
me~
le
~in;
mais on r¡e peut
hi~n
faire cette manreu–
yre
qu'a~ec
la
moiti~
de grappés qui entrene dans
~haqqe
va fe .
D~s
qu'qn a barra dJns un vailfeau ia
moitié du
~i11
&
des
grapp~s
ípffiíant pour le cha.r–
ger. on agtte de m4me llau tre
mo~tié
de vin
&
de
pR
es dans un fe cond;
~pr~s
quoi on met
ks
grap–
pes de ce feFond
dan~· 1~ pr~111ier
pour
ache~er
de le
~parger.
·
Tomes les grappes qqi entrent
d~ns
un VI!Íe ayant
fté
bien
pén~trées
par le vi!l, .la ferm.entatiop íe fair
oeaucoup mreu x ; c:ette agrtatron
raprd~
, co"mmuni–
guée au
~in,
favorifant ía ' décompolirion.
·.
Plulieurs particuliers qui font du
t~.trd(t_,
r,emuent
l;s
grappe~ ~ u
bout de deux, frois, ' quarre,
cii1q
~
~I X
JOUrs,
fur~~nt
que la íaifoó plus ou moins froi–
d~ ,
&
le ' vin plus oq n1qins fp,rr.i t ueux . les prelfeoc
i
~
etl
pou~
empl - her
qu~elles n~ s'~cha qlfent
tro'p ;
1~
(e rmentatron
¡¡~rde l'om~en~an~
alqrs, la chale1.1r dé"
n? te que
le
v~11
fe décompofe.
Ils
opíervenr de
re~
J;llr
les
po~~ ht<~o
bouchés , afio que la fernJeorarioo
pe fe fafle pas tr9p vire:
d'au~res
au c.ontraire, trou–
yel)t
cerre
man~uvre
défeélueufe, paree qu'eiJ.e
iq~
~~rrompt
le
mouvem~nt
inrellin qili s'excire dans le
Y"~ ~~r
!e moyeq des
gr~pp,es. , ~
fa\t p(
:rd.re. c.e Jlre•
'
.
VER.
mier elprit qui s'efl développé par ce
mo.uvement~
c'etl p3r cette feule rai(on que la plílparr ne
rernu ~nt
plus les grappes apres avoi r .a_vin,é;
la fermeotarron
n'étant po inr troublée
~
fe fJrt.anr par degrés,
?"
n':
.pe rd rien de l'eíprit
&
d~:
l'acrde le plus volarrl qu¡
ell le vérirable diflol van r du cuivre.
Parmi
ceo~
qui
ma n~ o vrent
de cerre
ma.l}i~re,
les
ons q ua nd ils
apper~oiven r
que la
ferment~tton
ell:
en bon rrain , les aurres quand elle tire .vers ía fin,
merrent les g,r;tppes f'ur deux
nprce:~ux ~e
bo is, dont
chacun ordinairerueot ell un plralléléptped:! de
Hi>
pouces de lo¡¡gueur, d'un pouce
3
lign es eje larg eur,
~
de 7 lignes d'épaiffeur. lis placenr ces de11x mm·..
ceaux de bo is en forme de croix,
a
·.r
ou
2
pouces
·de d illance de la f'up¡!rficie du
vi n
changé en vinafie:
la plup:Jrt arre11deor qu e la g raode chaleur d es grap..
pe¡
[o
ir pafl ée ; ils les
lai ff~or
ddus cette firuariotJ rrois
o u quatre jours pour faire, difendls,
~o.nrer 1' ~1
prit ;
au bour de ce
rem~
ils cou ven t, c'etl a-dtre qu tls re–
<TJrdenr
le ~
grappes de ra iíim comme
pr~ ces
a
re c~~oir
les lames de cui vre,
&
ont íoin
d'~ cer
du
nte
1~
viriafle
~
les morceaux de bois.
Les perfonnes qui s'adonnenr
a
cette
prépa.ration
reeonnoiflenr de pluíieurs manieres
le
poinr dela
t'erme11tariqn,
&
je yais donner celles qui rne pa.–
roiífenr le plus efleurielle$. Ce fooc des fernmes qui
fonr route la manreuvre de cime opération; elles di–
fe nr que qua11d il
y
a uc¡e
efpe.cede
roí.éequi ne re–
couvre que les g rappes,
pl acées ver
s le milie u de la
couc~~
(l,lpérieure,
~
qlJi
0
e parofr poinr fur les
~u
t res grap,pes de la meme couche qui ÍoAt autour d.e
la paroi du vafe; cerre rofée etl une n1 arqu é que
~a
fe rmentmq n ell au pqior de{iré,
~
qu!on qoir faifi r
cer infiant pquc ra11ger les lames de cuivre; car ce
- rén}s manqué, l'aaide
&
l' efp rit )e pltu pénétrant ,
&
le plus
'!1
laril, qui
efll~
princiral agent de la d!f!O–
Iucio n de ce métal, íe dillipent.
M~ is
quoique ces attentio ns íuffi Ce ne pour c o nnof·
tre 'le poinr de fermeotation nécef!a ire
~
l'opéracion
que nous #crivons, ce que je vais dire des moyens
employés pour conno?cre mieux le point requ is de la
fermem ¡¡rion acide, de maniere
a
ne pas s'y rromper,
e!l d1ur¡e extreme
im po r~a nce ,
puif-qn'il ne s'agir pas
moir¡s
qu~
de <féterminer avec précifion le moment
auqnel
~n doi~
mettre les g ra ppes avec les lames de
cuivre. Qn recotln.oir qt¡e la fermentation etl au de–
gr~
requís
&
qu'jf faut COUVer,
a
u'ne pelficJJie el¡•
rremement mince gui fe forme
a
la fJJrfuce· du vin
cq1 ng~
en virulle ( l'on dir alors que le vin e fl cou–
vert ) . J e ne puis mieux comparer eerre pellicule
qu~~
c elles cjui fe formenc ddns les fources d' eaux minéra· .
lt:s vitt ioliqucs ferr ugi11euíes ; roas les chimitles fa–
~e.llt
q t¡ 'i,1
~·en
fo;llle da us toutes les liq ueurs qui íont .
lu¡ettes a
p~qe~
¡¡
1~
ferllJentation acide. On ne peut
bren ¡¡pperc_evqrr cette pe llicule qLJ e qu and les g rap–
pes foot fufpendues fur des rnorce3ux de bois ; pour
la bien voili,
il
fdut d 'abord plorwer la tTJ aí n dans le
vafe,
&
fe ·faire jour par un de
fe~ c~ ;t!s, apre~
quoi
l' on ¡:¡rend
~oucemeor
les
derni ~r·es
g ra ppes
q~1i loq~
les plns vorfines de la íuperficre d u vin ,
&
avec
1~
íe cours d_'unr ch.llldelle allurnée on dillingue rres· bien
la pelli!:lile lorfqu'elle elt formée; :tntremeqt !es grap.
pes éraor
m~l ées,
avec
1~
VÍfl , . ROU-r pe u qu'qf! les
re~
mn e,? .elles la (!etrurfent;
&
ti
etl
pr~fqu11
inwqJfible
de 1app,ercevqrr: La mérhode qqe 1e viens de rap•
porter, ell plus exaéle qu'.a ucpntt autre; j;letl Rar
eUe qu'Q_n s'afl·ure
9u~
le vio ne 'Jonne l plus de cet
acrde
UOI
a
fa ]><II'Cle tafl ammaql e qui
~'éleve
&
s'at–
ra che aux grappes ,
&
qui éqnt le premier d iflol–
varrr du cuivre , inflo e elfentielleCf1enr fur la réutfire
d!'! roRératio!1.
·
,
Voi¡;i
~n
au'tre
":~oyen
pou¡:
recon~otrre
quaod
~~
ferment;ltlon ell
~ me :
on va viGrer de temse'en -cems
les pqts de
'IJ~rd~t,
on &re
!e
cou.v.e rcle;
&
G
on ap..
per~o tt
que
1~
deJfous ef1: mouillé, c' etl une marq1.1e
que.
le .\!'.~ f~ déc~mpo~e ~ ~ qu~i l
íe fair alor.s une
vrat~
dttltllanon
~
1 humrdrté du couvercle augmeute
, par
~egrés ~
&?
dure ptu, Oll moins d e tems,
a
pro–
porrroo de la bonré du vin
&
dQ degré d e chaleur
qui le ,prefle . .Qes que le.
~eflous
Ju
couver~le
etl fec
~
:tpr~.s
cette grande·
hu~rdtté,
on
p~u t
étre aíl'dré que
le vtn a cef!é. de fourr.m, en fe déco!T1pofant, le dif·
fol_yat\t volattl du
cqr~¡r.e ~
&
que
les
grappes
fon~
preces pour le co\}vage .
·
Vqici
en~o
re. un aurre índice non moins afl.uré que
~eux
que 1e
v.rens de rapporrer, pour recoonoirr-e
le rnoment
préds
o~
il
f~ u~
couver. On mt:r fur
les
gr~ppc:s
une
pla ~ue
de
c~ivre c~auifé~,
pofée
el<:!
pi~-~