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VER

de

l'ormé de!lioé

A

former

l·a

colonne;

tn '

les

eon-–

traignaor avec de l'ofier

a

prendre le fens que l'on

veur. D ans le bas

&

rour le long des colonnes, on

fait une perite banquerte de charmille

a

la haureur

du piédelb l . Eufin au-ddfus de cluque cotonné s'é–

Jeve une bouk ou · vafe

compof~

de branches d'or-

mes qui fért d'ornem'ent .

-

Il

y

a

da'ns les jardins de Marly au bas de la pre–

miere terrafie, en defcendant du chtreau, vers

l:t

grande piece d'ea u, une

colonn11d~ d~

verdrirt; elle

efl

placée t"ur une ligne droire. Ses

colonn~s

ont en–

vi ron ro piés de h.aut !ur

3

de tour,

y

comp,ris un

p;é de chaqne bout pour les bafes, chapireaux

&

fi–

lers qui y font marqués. Le piédellal de chaque co–

lo nne a un pié

&

demi ,

&

la corniche un pié de haur.

Le tour eA: couronné de di fférens vafes compofés de

perites branches artillement rañgées,

&

caillées

pro~

premenr. (

a.

j .

)

1/Eil.ESJS,

(

Géog. anc.)

fieuve d'l ra lie dans le

Lariuru. Srrabon,

l.

P.

p.

139.

dit qu'il couloic aux

environs de Prenefle.

VERETUM

,.

(

Géog. 11nc.)

ville d'I calie dans la

Mdlap ie ou Ca labre, aux eonfius des

Salentini,

fe–

Ion Srrallon,

t.

VI.

p.

2Sr.

On ·la nomme au jour-

d'hui

Sa11fla

Maria

di

Vtrtto .

( D.

j. )

' VERGAUELLE,

f.

f.

(flijl.

1111t.

lrhtbiolog. )

pgif–

fon de mer· qui fe

r~

he en Langu<?doc ,

&

auquel

on

a

donné le nom de

vertJ4dtlle,

paree qu'il

a

{or l.e

corps des rrairs lemhlables

a

des verges' comme la

faupe qui n'en ditfere qu'en ce qu'il eft moins large

&.

olus petir.

VoyPz

SAUPE .

Rondeler·,

Hijl . nat.

des

toi!Jons

,

l. part. l. V. cb. xxiij.

PtJyez

P oJSSON.

1-'ERG/E,

(

G;ogr.

anc.)

vil le! d' Iralie. T1re-Live,

l. XX.

c. x ix.

la

mee

ehez les Bruriens . Gabriel B.Hri

&.

Holllenius conj eétq renr avec aflez de vraiflem·

blance qlle c'ell aujoutd'hui

Rogiaffa,

bollrg de

la

Calabr&

cir~rieure

fur l'I fauro.

(D.

J.)

VERGAAR, (

G;ot.·

mod)

perite ville d'Efpag;ne

dans lt! Guipufcoa, au bord de la D..:va,

enrr~

Pla–

c:entia

&

Montdragon.

(D.

J.)

VERGE,

f.

f. (

6r11mm. )

bArdo menu; branches

menu es Mrachées des arbres; baguetré;

in llrumenr

tle

correélion; mefure; p,artie de machine,

&c.

Voy.

les

artir.!es (i1ivtms

.

·

·

· VltRGl ,

(Critiq.flmiü.)

,«~fot,

en grec; ce mor

marque une branche d'arbre,

Gcnif.

x xx.

41.

un ba–

ron de voyag-eur ,

Lflc.

ix .

la

houlerre d

1

un paf–

teu,r,

Pj. xxij. 4·

les inflrumens dont Dieu fe ferr

pour chilrier les homm,es,

P.f

lxxx7¡;;j.

32.

Ce

mor

ftg nille eAeore un fceprre,

Eflb.

v .

21. llll

dernier en–

fam, un rej '

"tron, 1

/ xj.

~· 'un

peuple,

P.f.

lxxiij.

2:

La

'llerge de

Moi.fi

efl: le b3ron dont rl fe Cervoir p,nrr

cr.mduire fes

troup

eaux.

Voyez

Exotl. iv.

·La

verg~

··

Jl'/l~_rtJil

ellle blcon de ce graud·prerre.

Poyez

Num.

k'fiiJ·

(

{J.

j.

)-

(o

V

1!:

RG6 A

BEilGER ,

(Botan.)

nom vulgaire de la

planee

nommee

4ip(actJ¡ fativus

par les Bobnilles -,

&-

donr on a donné les car'aéteres au

mot

CHAI\DON

a

Bonneeier. ( D

j.

)

·

VERG4 DOltÉl'

virga

l!ftr~~t-í

g!!nre de ' plan re

a

fleurs radiées, done le <Hfque ell compofé de plutleurs

fleurons; la couronne ell formée au contraire de de–

mí-ffeorons foutenus

p~r

cles embryons·,

&

conrenus

d~ns

un

ca !ice

écailleux. bes

~mbryons

deviennent

daos la fuite

'des femenée! garnie5 d'une aigrette.

Ajoucez

altic

cara&eres 'de ce g ent. , que les

fleurs

nai!feht t!n gra¡Jd nombrf'

a

J !exer·~m!té

de . pecires

br8nches. Tournefort,

in(!. reí he'f b..

Vi1y. ·J'pNTIL

Oes. vi11gr-neuf efpeces de ce gen re· de plante,

nons ne dirorrs qu'un n'lGlt de

111

commune\

viVga 4tt·

feá

stílga't'i~ '

latifolia,

J.

·:R.

H.

48~,

S

a

t'aci q{ 'ell

genouJ IIée,, Cf31$an te, brune, flore-u fe, bfancharre,

d'un gofit aromátique; elle poúlle .Uné ou plufieurs

tige.s

a_

la halltt:U·r

de

rrois

PI~$

'

droires'

f.o

:r.tH

~s

J

rond

s,

caunelées, & remplies d une moelle

fon

gue

u ~

f;e ;

f(ts fe uilles font oblongues , alternes, poinrpes,

\lelo~s'

dencelées en leurs bbrds' (l•un verti h6idltre;

.Fes

fleMrs

fonr radiées & difpoíées en épis le

torlg

de•

Id

tige,

de couleur jaune dp!iée; foutdiue

e

ha–

cune par, un éalíce compo(é de plufieurs feu,illes

en

- 6ca1.tlt:', a'vec cinq

~ramÍ!JtÍS

•ca pi IJ'aires;

a

mirlrr\ets

cylmdrique •

ll

leur Cúccede

dé~

fetnences

bol~>ngues,

cour0nn6es chafiune d'Hne aigrette. Cette plante

haft

f.réquemrn~nr

daos lés bdis

&

' les bt\uyt+es,

· ~tb

lieux

montagneux, fombres

&

incultes; elle fieurit en 1uil

Iet. &

Ac" r .

(D.] .' )

1 '

'J

• •

, ,¡

-.

1

yun

:p' oR,

(

Mat .' iitÉd.)

verg~

il'or

a

larg~s

feurlles,

bu

granele

vtl~t ldot~e.; ~

>:utrgt

(/'o~;

Afeuil–

les. tltr&lites,

011

petite

wrgt

dorée.

VÉR

· On

trouve les feuilles

&

les fleurs de ces deuk

plantes, en une quantiré cc:mlidérab le,

d~ns

les' vül.-·

néraires de S uille ou falrranck,

Voyez

FAL'FRA)ICK.

On · les emploie aufli q.uelquefois

fe ules en infuíion

rhéiforme'

a

riere de remedes vulnéraires allringens;

Ces remedes fonr regal'dés auffi comme de bons diu.:

rériques, foodans, défobflruans;

&

quelques méde–

cios les recommanclenr

a

e~

riere, dans les menacei

d'hydrop ifie , la gravelle,

&

les

a

utres maladie¡ des

reins

&

de la veLfie. Les feuilles de la

vergt d'or

en–

trene daos l't:au vulnéraire

&

daos l'eau générale de

la pharn13co ée de Paris .

VERG!i, (

Anilt.)

la figure,

J~

ficuarion, la gran–

deur d t: cene parrie . unique, font allez connues;

il

faur y remarquer:

.

r".

La cúticule

&

la peau , qui font les tégumens

communs .

2e.

Le prépuce, qui ell la peau repliée. qui cou–

vre le gland;

a

fa parrie inférieure

il

y a· un perit

frein: on ero uve dans 'ces deux endroics des glandes

que Tylon

a

appellées

g14ndes adoriférmttes.

3°. L3

runique propre, qui

~ll

forre

&

rendineu–

fe,

&

qui renferme le refl:e- de

la

fubfiance du ml"n1-

bre viril; cerr.e run ique

ell

quelquefois double; da na

l'enrre-deux fe rroUI' e la fub!lance ce!luleufe · qui pa–

roit quand on la gonfle

&

qu'on la fait fécher. "

4°.

Les rorps cavernemc

o

u fpoog ieux, qui

forit

la plus grande partie du membre viril; ils viennenc

de l'os pubis , de chaque róré ; ils fe joignenr enl'uire

&

s'étendenc ju fqu'a u gland;·

ti

l'on

Y.

injeéte de l'eau,

ou

li

on

les

gon.fle' le mernbre virrl re roidir.

s41.

La cloifon qui efi entre les

deu~

corps caver–

.neu x , laquelle ell: plus

~paíffe

a

la parrie pollérieur&,

&

ell percée cornme un crible.

6

9 •

Le ligament· fulpeofoíre de Véfale, lequel at'- ·

tache le membre vinl aux os pubis.

79.

L es muretes , qui fonr a

u

nombre de

.fix.

8

9 •

Les

premíers fonr

les éreCl:eurs, ils viennent

des os ifchion,

&

finiflenc de

e

haque córé a·ux corps

caverneux.

·

9°.

L~s

feronds font les accéléraceurs; ils vien'.:

nene du. fp hi nél er de l'anus;- ils embrallenr la parrie

pollérieure de l'urethre , flni!fen t

de

chaque cOré aux

collp~

cne rnen x,

&

re(! errent l'urerhre.

·

Iofi.

Les rroiliemes font

les muleles rranfverfes;

ils viennenr

d~s

os ifchion'

&

finitleur

a

!'origine de

l'urethre qu'ils dil are nr.

Véíate a le

pr~mier

décrit par lertres, le

'mufcle

fufpeofetll'; Ca!fel'i us ' enfuire ,

&

Gowper parfaite.–

meM,

C e d-erni<;>r s'éróit propofe de donner un ou–

vrage fur la· flru&ure du

penÍ$,

qu'i'l

n'a

póinc

exé.:

coté;

nws Ruyfch

y

a foppléé par de belles décou–

venes,

Je tire le

rid ~J U

fur les moyens bonre'ux

&

toup

jours nu1fibles, que qnt:lques

je unes débauchés em–

ploient pour plaire

a

qes femmes aufli perdues

qu• .

il.s

le font . Leur groffiere

&

flupide bt malité, n'a

pour touc frrcces que de trilles remords. Je me con–

renrerai

feulement d'obferver eh anaromille , que

cecre 'J'arrie· peuc \_e!ler pl,us perite qn 'a l'ordinai•

re ,

lorfqu'on lie le cordon ombilical trop pres du

veorre; alors il 11rrive qu'on raccourcit

non-feule~

mene l'ouraque, mais on produir encore une con–

rraél ion· da ns

les Vdilleaux fanguins de cet orgarte,

par la

rrop grande exrenfion des arceres ombilica..–

les

~

dore ils rirent q:.:elquefois lerir origine: or daos

ce t¡as forcuit , on prive ·cerre partie dú fang dont

elle ' a·· eefoiri pour fon développement & pour foil

uGge.

·

'

ll

n'y

3

!'Oinr d'homme qui air deux

wrgu;

mais

Saviard a vd un enf:tnt qu·i vinc

a

u monde privé _

d~

cette parrie,

&

qui avoir feulemenc en foo lieu

c5l:

pi~

ce, une perite éminence un peu

appla~ie,

fem–

blable' au

Cro'UP.ÍOO

d'une poule, au-clefrus

&

a

cOté

Be laquelle

11

y

avoit une chair fongueuíe, de la lar–

~eur

d'un

écu, &

de

\'é~a!lleur

d'?o

rravers

d~

.doigt •

rdnde

&

élev.ée

; l'ombrlrc n'étotr pas ' au mJheu du

v.,enl;re, o

u il'Jé

crouve ordinairemenr, mais au-def.

fus

~

touc-aupres

certe chair

fong

ueufe. La pe–

tite éminence qui tenoit , lieu de

vr.r.ge

-,

t"coít percée

B~

derix peri'tes 'ouve.rrures

p.ar

o

u ·t'ur

ine fonoit.

. Quoiqt;Je cerré obfervatio

n foi

t finguliere' elle n'ell:

·p;ts unique; j'en connois d'autres exemples cités daos

Panarolli,

Qbflrv

Y :

daos Scléuchius.

l. IP.

p..

)2J.

d3ti Van•der-Wrell,

cent.

í.

iJbfi't'vat,

31.

&

dans

'Bofellus,

obje.Y.'V.

19 .

(D. ] .

)

1

Vh~E,

(

amptlta#rm

de

hd

opération ·de chirúr–

-g-¡~

par

laqcrélle

oo

tecranche te meihbre viril,

ma-

.

q~