14
VER
.¡ué de fphaeele ou ae
can~er.
L'ampuration de la
fltYge ,
&
la
~t¡re
que cecee opérarion exige , n'onc
p as
éce ju(qu'rs;i
cqn(jd<!r~es
{o os
le poinc de vue le
J'llls (jmpl.e
j
l'arr
a
des
progr~s
a
attendre des
r~ti.e:xions que la comb inaifon de plu[¡e- urs f:¡.trs peut
fug~
gérer ,
Sculre~,
qui avoit connu
a
Pad~ue
un
~omme
~
qui l'on avoit go4pé le memb' e virrl
:~ve~ .
lucces,
fÍt
cetre opéraci on en
I6J)
,
a
tll
qourgeols de la
ville d'Ulm,
a
l'occalio n Je la ang rene .cou t
~ene
parrie écoic att<iquée.
11
coupa 31JS le vrf :¡v ec un
bj!lo uri,
,rr~r¡¡ l '~émoffdgie
avec
1 ~
fe r <l.rQent,
~
mi r
une
cannule dans le canal
d~
l'urerh rtt p.endanc la
~u
re , qui a é•é
i¡eure!J{~
&
de peu
~e
d.un1e.
La
chi–
rurgie
de
0 <'15
jours,
deV!!IJU~
plus douce dans fes
-moyens, rej errera d'abord l'uí.1ge
du
f¡:u
dans
cecas •
~
moins que la rnorrifi;.oafiOn ¡¡'aic faic
<i<'s
prog r~s
au–
dela de la parti.e qu'oa peur ampurer , milis alors ce
ue {er3 pa s dans la
crªi n~e
de
)'hémorrhagie qu'on
emploieroi r
ce
c¡10 yen.
mais dans l'inreoti9n
de
bru–
ler des dt1irs gangré;1eufes ,
~ emp~a.hcr
le progres
de la pou rri¡ure ,
. Ru i{c h parl e dan& la trentieme de res
ol~fei'V4tÍ(Jnt
,tnaton¡iqutJf
f:1
úbÍPIIPgh·ales,
de l'a mpu cariun de la
tperge
a
Ull paylall qut }' avoit Un Cdi)CCr
olcer~
d!!,
la g rofl"eu r
(l u
poi ng- : on inrroduillc
(JIJ';!
ronde pdr
l'urer hr¡: t1.1ns la
veifi,e
1
on lia forrem en c l.e me
m,
bre ,yiri l
~u-ddlus
du mal, avec:
un
eordon a(lez
mince'
m~is rr~;·fort¡
cecee¡ liga rore fue rrc> -doulul!•
¡euli:-; le lenden¡:t in on
fi~
unJ! feconde lig:i[L)re, pour
ava!Jcer
l.t
morcifkaciof! de
I<J
parrie aft"célée: on oe
fit
l'ampuprion que le
cinquiem~
jour , lor fqu'e
1 ~
partí~
f¡:c rombée
tQut-~·f<~it ~ n
fph acele : on laiíla
la lbnde daos la vefiie encore
pen d~n r
un
ou deux
jours. Apres la gnéri!on , on
a
donné
i\
cer hommc
pn
~uyau
d'
¡voir-e qu'il aju!loic
a
u-Ir is du venrre,
lorfqu'il vouloir
rendr~
fon urine
1
(!!:!
peyr
de
·mooiJ -
Jer
fes
habi u ,
,
L'op~r~ti oo
de Rui{ch a éré fort longue
&
fort
doulpureufe; la teélron avec un ·inflrument crdrK hanr
cll !'affaire d'un clin d'reil; la méth otle ele Seulret
~{}
dot¡c préfera.ble,
~
l'on
n~
voir
p~s
fi1r quelle
raí–
Ion
R \1yfch
a
pu fonder le procerlé qu 'il
a
ten u.
Il
1!
éré, fuivi en
1743.
a
l'hópi~al
de Florence ; dJns un
cas ou la néceffité de l':tmpuracion n'éro ii ·pas rrop
p rou vée : <JUOÍ qu'il e n tQÍt
1
O'ñ (e détermina
a
lier
la
parcie fpr ur¡e canm¡.le d'arge nt;
l~s
douleurs fu.
!'enr fort vives ;
la
partie ne
~omba
que
le
ne uvieme
JOUr;
le malade fur parfartemenr guéri le ving r-rroi–
fieme:
pn
m
ir dans l'exrrémiré de l'urerhre un oetir
bourdonner un peu dur, de fi:.( ure con iq ue, · R,uyfcl"!
Jupprim¡¡ la Íonde deux jours
apr~s
la
<;h ure des
chairs
gangr~q~es;
elle
é~oir
ablolumenr r¡éccOai re
d~ ns
Jiu,..
fage de la ligarure , par laquelle on
a
écranglé l,i
par·~ie pend~nr
cinq
jou~s;
on
s'~n
elr
p~ f!é
dans rour
le"
refte de
!<1
c;:¡¡re, Sc;:u'ttet :;'en
c:;(l
tú
vi,
Jai em–
plo_y~
cecre car¡nule
p~ t)da n~ l~s
prern ie rs jours du
rrarremenc d'on horrlme qui s'éto ic mqriJé dans
un
délire
m~l ancolique ,
/..e
bleílé fo ibl t>
~
cranqu ille,
p'en éroic poir¡c incommodé, mais lor íqu e les forces
furenr un. peu rétablies, le jer de l'uri r¡e oh<¡
{fu
ir
13
t:annule; ¡e l'ai fppprin1é le huirieme jour; le mal¡¡de
ievoir l'appareil quand il vouloir urin er,
~
il n' y a
~u ~ucur¡
iqc;:onvéu ienr
d~
cecee parr. Fabrice d.'j\.qua-
1
peudente recommande d'engager-
un
petit wyau de
):!Iomb dans
1~
cor¡duic· de l'qr ine • apres l'ampuration
.eJe la.
·¡m:gt.
J'ai reco'¡ulll que
cerr~
-pt•é<!aurion éroi t
(uperflqe; c' ell reulement dans les derniers jours
d~
Ja
cqr~ ,
qu'il
elt
~
prqpos
qe merrre une perite bou.
gie 1lans !'orífice, pour qu'il ne fe fronce · pas; l'urinq
~'1
íerait clardée plus loin,
mai~
par un
jec
plus
jj·n
&
il
y
a de l'inc:onvénieor
a
une rrop grl\ nde
d i minu~
~ion
du diamerre dq
Ci! IJ>!I
a
fon exrrémité.
A.
l'égarq
du cuyau
d~i iiOÍr~
que R uy(cl¡ a can(eillé
a
{oo
ma..
Jade
apr~s
l<l guérifon; il
efi
d·e l'ínvenrion el'
Am~
broife
Par~,
quien donne la fig ure
&
La . ~leícdpciori
a~
fb(lp.
!~·
de
iot)
rrenre-troilieme li'vre, J'ai vu
fatre
a
l'h~pi ~al
miLitai re de, Mecz' J'arilpueation
á~
1a
v(rge
p~e~
du
ven~re~ p~r
mor¡ pere,
i!
y~
plus .
de vtng.r- crnq
a~s
,'
l!
un
otambopl' du régiD)ent de
L yo.nno,ts: on lm fir
fair~
une ,pnnule de cuivre
i
·femblaole
a
cc;Jie· qpe
Par~
recqmmande; c'éwit 011 .
¡¡q ueduc elonr il
{e
{~rv óir
pour pifier dans les rues.
~a ré
ne
~:t.
propo{\! meme que pour cette
circon!lan~
ce
,
en
d!f:~nr.,gu~
ct>ux
c:¡~1i ,
O!'f
eptie!'ement perdu
fa
'Derf.e
¡u{qQ au ver¡tre,
la.nten
peine lorl'qu'ils veo.
lent nrmer ,
&
fonr conrrarnts de
s'•~croupjr cornm~
l~s
femme s . Cetre néceffité n'ell pas démoncrée, Le
f~p~l a~ l'll!'~~hr~ n·~ pqiq~ g'a~iqn po~r ~pafler
··q,.
VER
rine .
L'4mptltlltion tle /4
1Jtrgt
ne retraache
aucu.:
ne des parries qu i lervenr
a
l'expultion' de ce
Ji·
.quide
~
le malade . que j'ai guéri
p~tfe
en j_e.t
a
une
aflez grande dillaoc:-e du corps
j
JI
ea teulement
obl igé d'e!flJyer les dernieres gouttes,
inconvénie.nt·done l'ulage de la can.ule ne le dilpenferoit pas.
(Y)
V,:Rc,:,
f.
f.
tmnt
de
BnJequ
#ígjifi,
c'e!l
Ull
morceau de bale ine pia r, large d' un bon doJgr
&
uo
peu plus, long d'environ deux pié,s
&
der:n1
~
&
fe~·
rtt
el'argenr • .que le bedeau porce
a
la
mam
quand
tl
fait la fonét ion de bedeau. (
n. J.)
Vi:RIJI!S,
í.
f.
pi.
en Phy(ique ,
méréore <{Ue l'on
appelle
a
utremen
e
.colume/1.¡
&
funu
tinto~
ti.
C'e~
un allemblage de plolieurs
rayon~
ele lumtere, qUl
rep ré{6ot<mé' eornme
·d~s cord~s
rendues,
·
On croir que ce méréore vtent des rayons
dn
{o.
lei l, qui pallen.t par
cerraine~ fence~,
ou au
m"i~s
plr les endroi rs les plus mrnces d un nuag:e ple111
d'ea u; il fe fair
voir
principalemeot
le
mat111
&
le
l'air
&
il
n' y a ¡Jre{que perfonne qui ne l'ait obtc>r.
vé
r~es-{ouvent
au coucher du foleil, lorfque cet a! ..
tre
ell
pres de l'horifon
&
caché dans des
n'-!ag~s
qui ne {onr pas trop obíc urs: on voír íouveur lomr
de ces nuages, c:omme une rratnée d6 rayons blancs
qÚi s'écendenr julqu'ii l' horifon,
&
qui océupenr que!.
qu efois un aílez gra nd elpace .
Cbambert .
Vn.GEo 'AARON,
efl
P~yjit¡11e,
woyuz
BAaUETTil
PIVfNATOI RE .
'
· V
ERa E,
(
]m•i/prtul. )
ell une mefure poor . les
Jongueurs • qui Cerr
~
me{urer
&
compter la conte.
ou.e des
h~rit¡¡ges
• de meme qu'en d'autres pays
OA
cornpt6 par perches, cardes,
chato~ées,
mefures,
&c.
la longueur de la
vergt
ell différenre t'elon les pays:
La
'tlel!ge
commune d' f\.rrois, pour la me fu re de$
li cues, cll de ving c piés
&l
onze pouces chacun •
mili e
vergts
font une lieue; ll. me{ur-e
de~ re n·e~
la–
bourabl e>; , qu'on appelle la
,petite mefi1re ,
e!l de
ce.nrverge¡
ou perches pomi arpeor; la
'Perge
d.
e
cent vingr piés
<1'
f\rtois , le pié.
de
onze pouces, .nars
préfenrement le pié y e!l de douze pouces; la me.
{ure du bols , appellee la
grandt nrefim!,
ell de cent
vergel,
la
verge
de ce'lt Vlllg t-uo p1és ,
&
le
nié
~ie
• onze
pol)c~s
ar{Qi$.
f/oyt'i;
l'auceur des
notu
j11r
Ar•,
toi¡
,
IJJ't.
6.
,
1\.u bailliage d'Hedin .un jourroal ne contient que
foi•xance deux
wrges
&
\liMJe.
/bid.
En Flandre la
verge
&
la met ure ele terre
mon–
renc
a
un cinquieme plus que celle d' Arrois.
!bid.
D ans
11}
coutume
de
Clermont en Beauvoifis , on
compre les rerres labourables par murds;
a
C ler~
rponc
~
au;(
environs, da ns la feigneurie de S1cy;
le gr;fnd Gouroay, la N e uville en Hez,
&
·Mrlly ;
le
mu
id cur¡rieor do \lze mines, chaque mine foixante -
ver,get,
~ha,qqe
verge
ving~-rleo¡¡
piés de onze
.P\.IU·
e s
de lohg ueur,
art.
134
(,#
135.
En la_ chatellenie
de BuiJ.e, local e de Clermont, la mine e!l de
cin–
quante
wrge1,
Ja.
ve1:gtJ
de vingr-quatre pié5 de on•
1;e
pou ce~ ;
are.
136.
En la feigneurie de Conty, on
compre par jonrneux au-lieu de mj nes, chaque jour•
neme conrient cenr
ve¡'Kes
de viorrc·quatre piés cha.
cu ne ,
qrt.
1~7·
Dlns
la fei_g·neurfe de Remy, la mi-
ne a quacre•vingt
'{lergu,
a
vingt-deux piés
&
UIJ
ciers Je pié par
'IJerg~,
11¡-t.
239.
Dans la mt!me cou..
tu me de Clermont. les airl;!s
oi
{e
fonr les Jins, en
la vil! e
&
Pi!COilfe de Bulles. fe melurenr par mine,
chaque mine a douze
verg4t
.de vingt-quatre piés,
(lrp .
1¡¡o.
D.wsla
m~
me coutume de (:lermont, les,
boi~
, vign t:s, jardins,
&
prés, communément íe me.,
furenr
IJar
arpeos; l'arpent ell en quelques lieux de
cene
'll<l:'g;e¡
a
vingc~lix
piés pour
·'f!OI'ft .
En d'autres
li~ux
il n'y a qu e loixa r¡te
d(
c,Jouze
wrgu
pour
un.
arpent .
art..
r,p.
(
4
l
·
.
,
·
..v~~ Q- .
'·
f,
(]ll_fl.!_~llgt.)
erpece de
jauge.
o~
d lpll_rument propr¡; a ¡auger ou merurer les liqueurs '
, qUJ'
!Onf
d;Jn¡
les ronq eaux, pipes , barriques,
{/c.
on
dpnr¡e
aq!fi
le nom de
veue
a
la liqueur mefurée
¡
arntl
o~ d¡~ trer~re f/~rgu
de vin
¡
l¡¡
wrge
de
liqueur
e!l etlrmée trors pors
&
demi, quelq ue pe u moins;
la
verge
a
plu~eurs
noms, {Qill_anc' 1es. djvers lieux
&
pays
ou
elle e¡} en ufage, (
n. .
1. )
·
V
E~GE
rhinlandique'
r
f. (
Mefore,
d, IOfl,fiJetl1'.
)
~·e-~
une rnefure qui répond
~
deux •de nos to1fes,
o u
j
dop~e ~e
n?s piés,
&
qu! ell
~o.uveor
employée
d.ans
la fqrtt{icattqn par
. J~s
mgémeurs 1\ollandois.
(D.],)
.
VU.GEt
í.
f.
la ·mefure des longueurs door on íe
· ferc en E! f"agne
·&
en
¡\nglete~re ·
pour melurer les
~~offe~ ,
<;'c:fl
Qn~ efp.;c;:~ ~·¡uae,
La
'1/er¡e
d'Efpa..
.
i{Q~.J
;