..
•
·.
VER.
~roC!e
&
une petite
'flergt,
ne confi!le que daos .une
~uaocicé
plus ou moins grande de ce5 lames;
~'"fi,
1elon cecee loi de la narure, qu' un corps
cha u~
a có–
té
d'un aucre qui l'ert moins, ne ceQe qe lu1 com–
muniquer de ra chaleur que quand ils ronc rous deux
arrivc!s
IU
m~me
degré,
il
efl évident qu e deux
rer–
.fU
de mime lqogueur
&
d~ un
mime J'!lcjral, 1 une
·rÓ•ble, •( a.utre fortei slalongeronr égl_lemenc par. un
m~
me degré de
ol}a
eur ; puifque ce tone les
par~t_cu
Jes ignées qui quíenr l' alongément
~
IJ?
.qu' elles l?nt
~ans
le corps
~n
raifon d!!s lames
·~ ffmm eJ! t . ~Jemes
qui le compotent : Tous le5
l!~y~cteos
convtena.ent
d e
ce qu e J'avance,
&
leur (entlmenr ell: parfatre–
ment d'acccird avec l'exptfrience . Voici comme s'ex–
prime
a
ce fujer
f\1.
Derham ,
Tr~,yñflion;~
pbiJojO-
pbiqut¡,
4mt¿e
173
6.
.
·
J e
~s
en
17r6
&
r; r7.
des ex pénences pour
,
'~onno?tre
les effers de
Id
chaleu r
&
du froid fur
!,
des
wr.f!es
de fe r done la long ueur·
~pproc~oir
le
,
plus qu'il éroir poffible·, de cellt!s qui battef!e les
~.
fecundes. Je choitis des
V6rgu
rondes d'environ
~.
un q liart de pouce de di:1meere,
&
d'aurres quar–
~. rée~
d'envirott rrois qua res de pnuce
¡
les efFets
~.
furent al:)rolument
le~
mc!mes fur toutes t>es
vergu.
· U avanrage qu lqn·· peut rerirer d¡;s groiles
tJer:gu.,
n'ell done p.1s qu'elles ¡'allongerqnr mo:ns que le1
a
utres
j
01ais qu1ell<:S employeront Ull pe
u'
pltl.S de
tems
a
s'alf'onger , ce QUÍ certes o'<:ll
J)3~
d'\lll
~r.HJJ
fecours.
C~r
li
d'un cl)cé la chaleur all onge
pluc~r
la
wtr~t
foiqle, de l' aucre quand le frqid reviene, elle
retoli r~e
plu'tér
a
fon prefT!ier
~rat.
Ces grolfes
· 'P~r,gtf
feroient d1ailleurs
~ore
défeél_ueu- .
fes; elles cturgeroienr
~e:Jucoup
le PQII'!t de fu{pen–
lion,
l~n~
que le.
régulate~r e~
edr pll¡s de force ;
Pair
let~r
oppofermt
~uffi
uP.e ·bten plus grande rt<fi–
llance , vd
xR.
leur grolleur·
~
leür. longufur ,
€d1'
l'air ré!illeroir
d'aut~nt plu~ ~
leqr moqvement
&
a
. _felui de leur
~enrille
, que
le~ aro~ qu'efle~
décri–
roienr feroient parrie d'un plus
~rand
cercle.
De·
la natcroien t .
Jeuxdefa vanuges
i
premierement
. J'hor loge en feroir
pl.usrujerre aux erreurs · p.rove–
¡antes des
·d¡ ff~ren
ees dealrrés
d!J
'
:nili.eu; feaonde–
p¡ ent, une plus gn¡nde réfillance d
e llairdétruirant
n~ cet!airefT! t!llt\· u oe
plus grande quantiré de nwuve–
Ptellt, les rellittJCi qrs de la fqrce morrke
d~viendmienr
pl u. confi dérables,
&
l'horloge .eo reroí r plus
rufc~p
fible des err.curs qui
~n
réíulteroienr P,ar les
¡¡l~érarions
bu augmet.rat!Of!S de cerre force.
:
V
u
e;
E,
te,rme qe
,Jardinagt,
fe dit du
~OÍ$·
de la
yigne qui eft e'ncore arpelfé
farment
'·
·
V J!:RGE '
terme
de
Maré&ba1;
on'
appelle ainli le
fllan che ·u·une Hpe'ce de fouer
'de
~ocher;
qui
a
peu
a
e rouche .
.
•
.
.·-
'
1
•
•
'
•
· V ERGt
D4
FE~,
ter:me de Serrurie.r..
~agueete
de
fer quarr'ée qu'on ·arcache le long des P,aoneaux de vt–
~res,
.qui fert
a
le$
teqir ef! état avec
~~~
Jiens de
Plomb,,
&
qui ,ell
cl qu~ ·a ~ec
OC$
P,Qin~e~
1
l'un~ ~un
~o
ut,1amre a l'aurre .
(p. J .)
·
Y.ER~~, inflru~eAt
du méder des
é.tfJQ}r
de
Joie;
la
verge.
efl une broche de bois, ronde
&
Hien uni e,
on
s'éo
rert
~
divers urag'es pour le mtcier des érof–
Jes de foje; elles fo"lt
~Q\!{rs ~e 1~
longueur de
2.
piés
&
+
enviroq
1
-·
.
·
VI~Gi ~E
!Eil!
e
f.
t~rlf!# d~
T¡¡pi./fltr,
IJ'40r.ceau
de fer roud
&
délté., en forme de grande baguette
qu'on
ac,~roc~e
av:ec des pirons
a.
chaque
col~nlle
d;
l1t ,
&
o~
a.n
enfil~ le~ ride~ux
par le moyen de
s an–
neaux. Les Serrur1er$ appélleor cette
'IJf'rgt: ;' U~
tr.in-
gle. (D. '}.)
' -
· ·
·
'
· .·
'-
·
·VERG~s
.•
terp~t ti~
Z'iffir•IJ.d; ce
font deux baguet–
tes de bots
roA
des, qui 'pafi·eot eutre les fils de la
fh.a~ne,
de ma11;ere que le
pi
qui p,alle fur la pre–
m• ere ; palfe fous la
f~'conde,
&
ainfi de fuite; au ·
·inoyen de quoi
le~
tils Qe la chafne ' re
1
croifent dans
l'e fp~ce
qui
eli
entre· l!!s deux
Tltrgu.
Ces deux
wr–
zer
{on.t
· ~approchées
le j>lps pres
qu'it
efl poffi61e
l' un~ .d~
1
"~rre, P:~r
le moyen <te' deux c.rochecs qui
les
JOign~ot
au x
~eux
cótés
~e
{a chatne . Les
Vt.rg.n.
{ervenr
~ CO,~Jtenlr
les fils de
1~
chalne
&;
les· tenir
bandés; ce qui faciljté la croifurc qu'opere le mou–
vement des lames.
. '
.. .
"
.
·.
. ' .
v~ ~G.,_ ,
th.tzJu
'TD..JI!'fiiUr.s.,
~ll
une
P.~ec,e
du.
tout:,
~o~c o~
le'
fe~rpour rotfrner en
1·~ir
ou en figures
nregol!eres¡
(~ll
une ¡>iece de 'fer, longue
&
quar~
~é~
qu1
~r~ve~fe 1\lrbr~
tour enrier·
&
qui porte
&
•owt
enremb!e fe
mand~in' ,
!es deux ·
~anons,
la 'piece
~va~e ~
la
bq~ce d~ ~~1\'r~. ~ette ~~rg1
a
dé&
ttóbs
VER.
de dilh nce en diflance, pour y
arr~ter
ees piet!et
avec
des cl áverres .
Poytz
Toull .
VEAGE
D_li.
~uAu,
urme
dt
(;baf!t,_
efl ane
ba.,.
au ette d'oileher un peu long ue , garflle de qgatrc:
piquers auxquels on attach.e
l!!s
ailes d'un milar ap–
pellé
htlllll.
Per¡e
ti1
f1J~t1t6f
c'ell une baguette garnie de trois
piquets avec des ficelles , auxquelles on atrache
UIJ
oifea u vivant, qui écanr lié s'appelle
mtute.
V
E~GF.,tn
ttrmtdt Pitrtrit. V9Y6Z
LIJfGC?TIIR&.
Les
'verg.erd-e
(er
done on re ferr pour mainrenir les
vier
es, le clouent par les deUlc bouts aux challis,
~
~·artachenr
daos le OJilitu al)x
p~~neaux, av~c
1
des
liens aux attaches de plomb.
Pn:ge
rl~
fo1:
firfla11t
J
co11ptr
le ytrr!,
efl
Ulll!
'!Jtr¡t
de fer rouge . qu'on_ pore· rur le verre
qu'~n
veür couper,
&
molirllant teulemenr le bou,t du do1gt
a
ve
e de la falíve .que
l'onmet fur
l·'eu~roi t
o!)
-fa
verae
a
touché,
il
s'y
for.ll)e une
l11ngut,
c'eJl-a-d ire
ur¡e" fente qqe l'on co
nduitavec la
yergt
rouge o4.
l'on veut; c'efl ainfi qu'on coupe le verre de ,relle
figt1r~::
qn'on delire.
VERGJL :fdj.
ferme
de qo,meru,
ce
qui a .éré
rn e'r'u ré avec la ' verge, rqir qu'on la confidere com..
me melure de longueur,
fo~r
qu'on la prenne pour
un inílrl)ment de jauge.
·
On dit
d~I)S
le premier rens qp'une étolfe , une
piece de dr:tp
a
été
'#ltrgft-,
&
qu' elle a
~ant
de ver–
ges
1
&
dans le leco•Íd , qu'urie 'pipe, b-arique ou au•
rre futaille a
~e~ verg~e,
&
qu!ei'Je
co~rient
tant
d~
verge.
Po.f~Z
VI!RGI.
· •
V
ERGEAGE
1
(.
m.
term.e de
Mif¡1r4ge;
c'ell le
meliirag e des toiles, ruban•,
érolf~s,
fif·
qui ft:
fai~
avec cette mefure des k¡ngueors qhe l'on
nomm~
verge,
laqu~lfe
el}: d'ufage eh Elpague,
~ ·en An~le -
rerre.
·
Ptrgeagt-fe
dit auffi du
jauge~ge
pu me(u rage que
l'on fart eles tonne:w \c
&
'f'urailles ,
a
vec unintlru •
mento
u
rnrre de jauge que l'on appelle
vtr.re.( D.
J.)
VERGÉ
E,
f. f.
·te.rme
d'
Arpe»tll~e,
eft unemefure
de
140
pié~.
·
Vf!RGELL US ,
(
G~og.
pnt.)
rorrent o u . flenve
d'Iralie, dans la Pouille, au
voifin~ge
qu lieu
ou
(e
donna
1~
_
bataille de Can11es.
Ce
toPrenr e!l fameui
daos l'hi'
lt.,oir.t> ,a
éaure du pone qulArmibal
y
~lev~
ave e les
co.r.psdes Romains , pour faire · pall er fo11
armée .
Valere-Maxime, /.
IX.
t .
ij:
&
Florus, / .
11.
t .
vj.
rappqrrent'
cerc~
circqnlllnÓ! qn'il ne fau·t pu
prenJre
~la
fettre. Si1ius halicus,
l . PI[/.
ver).
670.
a parlé de ce prérend11 pont d'Annibal, & en
m
Eme
ce"ls du fleuve
Aufid~.ts;
non qu'it veuille dire, que
ce
po.n~
f4 t
rur -1' Aufidus • ce que fa graudeur n'au–
roir pa$ permis; .mais
p~rce
qu'Óf! .
y
jett;l qivers ca'l'
dayr~s
des
~onlain~¡
·
•
·
·
.
.
•
.
fonr effo
.·adtntfl~
·
Corporibur {lruitun; tii.Íttifqut
'cadavt1'1l
ft¡nt/if
A,ujidllf.
·
VE!WENTUM,
(
G6ogr.
anc.)
v.ille de
I'Efpa~n~
Béciqi1e ·. P lin.:=,
1
JI!.
c.
j.
die qu'e lle écoit
f~rnom
mée
'Jt!!ii-~fniur,
fans doute, paree que les lubirans
la mirenr lous. la profeélion do
~énie
de J u,les Cefar.
PergeiiJNIII.,
felon le
,fl.
fiardouill, eft aujourd ' hui
Gelves, ou Guelva dat's I'Andaloulie, enrre ·ra
Gna–
diana
&
le qaadalquivir,
.vers
l'einbouchtire ·
d lun~
perite r iviere, qui fe jerte dans 1:0céari .
(D . ] ,
)
V ERGEOISE
~f
f.
font
parmt ler
R ajine11r.s:,
le~
fuer es que prodgtfent les
~rop~
des bAtardes.
Poy :
BATA!{DU.
Q uand la rnaciare ell cuite, un la raf–
feml:ile daos un rafraki)Hfoír, oll on
· ~~
mouve .aveo
_précaurion, paree que l'etces Pépaiffirair
au
point
d'emp&cher les firops d'en fortir. O.n . les
met
daos
les
Jo.rlne~
appellées
bat•rJu,
que · 1'
Gn · a
eu foin
d'ell~mpe11
..
Voye:z.
EsTAWPJ:R. On les moní:e·· enfui.:
te, un.'
l~s déc~ pe.
v,,,
MoNT'R
f!
Dh~PEK
.
ori'
le~. m~t
rur le pot.
O'cl
les perce avec úne prime
rfe
r~o1s
pouces de
.long,
&
d'·un.e ligne
&
demie de
dt,ametre yers
f
0,11 man~he
.. A,pres QUe(ques jours '•
Orl
les perce avec
u.nepnme pfus grolle.
Poy..
PRu.~¡¡ ,
Cett~ fecon~e
fo ts ruffic, quand la mariere efl bon–
n,e. Q.u.and elle ell
t~'op'
foible, ou réirere
l~péra•
1
t1on, ·cant qulon le JUge
n
~cellai.re.Ce
n' ell qu'a
forcé de ' chaleur qu'ón . vien
e a bourde
faire couler
l
les fir.ops,
m~me
dans l'été il fau
c.
'faire du feu ex–
pres .· Quand les
vergtoifir
ont égo,uué ' pendant q4el·–
que tems
fans
~tre
couvertes, oñ 'les loche; mais
comme l'acreté des
m.ari~re.i
1tis attacQe a111 formes·.,
- ''.1