•
VER
V E .R
3)
qoabie dans ce' infeéles. Ce font deux petits corp,s
de la grolleur d' un gros fil, ayant quelquefoi ' plu..i
blanchltres
&
fort durs, placés aux deux cOtés de
~eors
aonesde longueu r . Il crolt entre cuir
&
eha ir,
rrois fibres charnues, .par lcfquellcs la qu'<ue finit.
s mlinuant mfenliblcment da os tootes
les
parties du '
Ces corps fo in a.peu-pres de la longueur de
~es
fi-
corps. o,
u
rl
?('Ci\!ianne des enflores
&
des douleurs.
bres, qu'ils
comprimenr & qu' Íis
tiennenr comme
moms vtves a ·la vénté qu'elles ne fonr fuiguantes
~(Jojerries
au
mili.eud'eux . lis ·ront
att~cl)és
a
u,n, pé-
&
ennuyeufes.
doncule fort délté &
a(Jez
courr, qut part r;omme
Ce mal ne doir
p~int
étre
néglig~:
Auffit6t qu'un ·
les fibres de l'extrémiré de la queue. lis Íl'nt .un
peu
n~gre eneíl .foup~onné,
ti faur le tatre baigne r
&
le
applaris
&
de figure oblongue .
'On
voit
a
leer extré-
' Vt!iter arte_ntivement;
&
fi
l'on s'apperi$OÍt de quel–
mité une échancrure qui repréfe[\te
a{f~:¡;
bie,h un
v
que
élév:t~too
en forme ele bubon fur Ja partie turné.:.
renverfé. Chacun de ces petits corps o
u
' ~ppmdi&rt
fi ée, ón ¡uge ('comme le difeot les negres ) que la
e!l compofé de deux lames,
eh~re
lefquelles on ap-
t~te
du
• er
efl daos cer endroit. Alors on y
appli~
per<;oi.r dans le fond de:
l'é~:h,:J.?~rure
Q_o. troQ qui pé-
q~e
un em_pl4tre fuppuratif pour ouvrir le oubon'
nt•rre ¡ufqu'aux pédom;ules. {:e condutt fqrme entre
&
découvrtr la caufe du mal. En elfet
00
remar-
les deux lames une efpece de concavité .. qui fait qu'
qu~
a,u milieu de la plaie une efpe.:e
d~
petit nerf,
elles paroi(fent un peu
r~levées
en deijors . •011
¡;ori·
qut n a g1,1ere plus d'apparence qu'un gros fil blan·c .
coit aifément par la maniere donr ces corps fanr
(ail-
11
s'agir de le
~irer
en dehors avec beaucoup d'a·
lés , qu'ils doivent
~ere
fourchus
; auffi
1~
fanr-ils
drefle
&
de par1eoce, pour ne pas le rompre, car
i1
vers Jeur extrémité. lis font meme fo.rt durt, fermes,
s'enfuivroic des accidens
f~cheul( :
&
d'une fubílaoce pareille
a
cell~
desyeux d'écre·
~e
m<;>yen
1~
plus en u.fage dans toure 1'Amérique,
vifle: c'etl du moins ce qui paroit lorfqu'on les a ré-
~tl
de !ter cerce extrémtté apparente avec une foie
duics en poudre. lis ne perdent rien, de leur volume
ou
U!l
fil, dont dn laifle peudre le!i deux boucs de
apres la mort du
wr
•
quoique
1~
refte dU corpl fe ré-
trois -ou quatre po.uce!i, pour les rouler bien douce-
duife
pr~fque
a
rien lcirfqu'on le fait fécoer '
ment autQUr d'un Petit bacon ou o' une carte
roul~e .
Un curps auffi mo,u
&
·auffi faible que l'eft celul des
Pour peu qu'·on
f~nte
de
r~li!tauce,
il faut arrt!ter
vers
en quellion, avoil: befo(n ,de. quelque e_nvelo'ppe
fur le champ,
&
fr-otter la plaie avec un peu d'huile.
parciculiere qui
1~
mft
a
l'abri de
tQU~es
les injureS
appliquaot
,Pnrdetl~s
l<\ ca.rte uoe comprefle qu'on af-
des corps étrangers, Auffi étoieo.t-ils tous renfermés
fu¡etttt fur la partte
~vec
u.n
baodage médiocremenc
daos des toyauz de figure cy-Jindrique, blanchltres ,
f~rré.
Vingt-quatre·heures l\pres on recommence l'o-
quelquefois
all~z
minces, d'autres fois forr dQrs
&
pér~tion,
continuant d<! rouler le nerf, en pratiquanc
fort épais. L:l fuperficie interne de ces
tuya.~"
étoit
~ ch ¡~que
fois qu' il
réHt~e
le meme trai tement done
bcaucoup plus
lill~e
que l'externe, qQi paroitfoir
ra~
on vient de parler.
boteufe en
t:err~ins ~~droirs :
lis femblaiefl[
fai~s
de
'Cette
opéra ~ion
et1; d<?!icate
&
loogue
~
mais tre·S·
la
rn~me
mati ere qui co¡npQfe les premieres la.mes
sU,re. Lorfque le prétendu
wr·
ell Corci ;, ·il ne s'agir
de la furface interne des
éc.:aille~
d'hui_tres;
mai~
ih
pl,u.s . que ,
cre
guérir la
plaie
fuivanr les mérho.,;
font: ordinairement moins dur
es, ~fe brifent plus
des ordi!Jaires
¡
enfuit~
on purge le malade qui te-
aif~menr.
Ceux des gros
ve-r~
éto.ie:Jt toujours beau-
couvre {es forc es & ion embonpoint en forc pe.u de
coup plus épais
&
pl1,1_s fermes que ceux des petiri.
rems ...
. Dans. un grand n?mbre de
~e~
tuy,aux o,n pouvoit
· L,'o.\iglne <Je ce. m31 ( q,ue les Efpagnols nommenc
mtrodutre une groíle plome d
ou~ ,
'
&lllubrl-l/4. ,
pene ferpear) n'efi pa5 bien
cont~ue .
Les
Lurfq_ue le .bois
n'~toit
pas encór.e f?-rt t:.ndom-
moins ignorai!S eil
~ ttr i bue tl t
ia caufe
a
la
malignit~
magé,
~~~ ~toten.r
pour la
p~upart dtfp.o{~s felo~
le
' qes
~tL
m.eürs-, .dél;'ofées & tixées. d.lns quelque partie
fil du bots; matS aux endro.tts, ou le bots fe
tl'ou-
du ttllu
celluht.re,voir ernierement vermoulu \ ,on en
~rouvoit
qui
é·
D'autres, fans aucun fb'ndement, croiént que
1~
toienr pla cés de
bi<1i~,
en travers.
~
[lrefque en tous
'IJ,er dr Guinée
f~
forme · par l'infertion d'uu perit
in~
fens.
1
,
•
•
feéle, répandu
~
a.nsl'air QU daos l'ea.u de certaines
L~
furmation de
e~ tuy~ux
s'e"plique comme cel-
¡
rivteres. Si cela 'étoit, p.o.urqooi les honimes blancs.
le des coquiUes, qui font la demeure dés lima<;ons ,,
&
,les negres créols. qui fe baignent foull'enr, ne fe...
Tous les animaux de quelque efpece qri'ils foient,,
roieq~- ils
pas infeélés de <.'ette vermine auffi fréquem-
tranfpirent; il fort de leur co,rps par une iofinité
de
ment que le font' les negres b.ollals a u étrangers, ve!.
petits . vailleaux exc;ré,roires ,uríe humeur .plus
ou
.
nus de l.a c6te d' Afrique dans les. terres de
1'
Amé:.
moins fubrile;
&
qui eft diff'érente fe Ion la na.ture, de '
rique?
fl
y
a cependant quelques exemples de ne,·
ehaque e[r}ece d'animaux: : cetre excrétian
fe
fait ,
~
gres créQis
attaqu~s
de ce mal; mais ils (hnt
tr~s-
chaque infiaot.
•
.
rares,
&
l'on peur conjeélurer que des leur l najílan.-
Les vaiíleaux qui portent' cette matiere hors dp ' oe ils en av-oient déja contraél:é le príncipe de. parelli
corps. fe voienr prefque toujours'
a
l'aide d'un mi-
afrka'ins.
crofcope: o.n les découvre
m~m~
fans le fecours de
j'ai au(fi co.onu en' A'mérique, quelques <mcs qui
cet ioílrument, daos la, plup.srr des lima<;ons. Lorf· · dans l' lle de
Cura~ao
&
fur la cOte de Cartbaaene,
que cecre humeur etl portée hors des. vailleaux. on
avoient
été
guérís de la
cul~brilla;
ils pr4tendoient
la
r~)n~rque fouven~
fur la fup.erficie du corps, ou
n'en avoir re!l enri
J~s
effets qu'apres
s' ~·tre
baignés
elle s'arrete ,en ábondance. C.elle des
lima~ons
&
des
daos des eaux !lagnantes
~
Si ce fa it eff vérita61e.
'lltrt
a
tti_YIIII
eft épaille. vifqueufe
&
fort reaace . Au • il prO.\)II,e en fdveur de ceux qui admettent l'in.fertiOII
Jieu
d~
s:év.a.porer
.en
l'ajr comme celle
dd
autres
des ,iMeéles.
anima ux, e lle
s'arr~te
autour· du
wr,
&
forme in len-
'VFR D.E . TiRRE ,
(btflffo.log.)
l·e
v~r
de
ttrrt
o.
ftblement une enveloppe d'ont
il
eíl lui.,meme le mau-
que! que vil
&
méph (~bl e
qu'll paroi!l.e. ne laille pas
le. Cette erweloppe etl a·abord excrememenr
min~,:e;
1
d'~cre
pou'rvu de
toOS
le5 orgapes dont
il
a befoin.
mais avec le tems de nouyelles ,p.arties _qui s'exha·
Ses inteíl:i hs
&
res articu!ations font r'n el'veilleufement
,
lentdu corps dú
Wf,
·s'entatlen,t les u.nes f
ar les 'au-formées; fJn corps. n'efl qu'une enchatnure c;le muf-
tr.es.
&.
forment de cette mauiere diverfes couch.es
eles circulaires; leurs fibr es. eu fe contraélaar, ren.
qui rendent le tuyau
&
plus épais,
&
pl
usferme
dent
d'~_bord
eha que anneau · plus renfl¿,
1
&
s'écen-
c:¡u'il n'écoir daós fa ·premiere origine
.Voy~z.
I'OUV'I'\lge
darit e
nruite ~ lesrendent plus lo.ngs
~
plus
minces ~
de M
1
,'Maf1Úet intitulé,
Jl_e~heuhu
intére[[antil jilr
ce qui
conrYib.úea faire que l'infeéle
p~netre
plus aifé-
i'origzn,e • .¡a formation.
&e'
Je diwr[ts 'e.fPtces dt
m~nr
d;ws la terre .
.
~ers
a
tuya
y
qui i.nftflent les.
.
'I)(I~(Jeau,x
,les
digti~~··
S~
o
mpuve-:nen~,
·
l~rlqu'il
rampe • etl \emb.lable
2..
&c.
de
que.lques,-unes des
PrDvtvc.erunus..
celu1. qu'on vote fatre a un
61
quand apre.s l avotr éten-
VaR
-nE ,.fiL,.
f. m, (
Hift.
nat. des i'Jfo8.)
en latín
du, ón 'en 1lkhe un des bours.;
le bout
rel~ché
eft.
_fit11;
fler
aquatique
&
terre!lre , de la grolleur d'un
attir~
par celui que l'on tient. Il en etl a-peu·pres
pi
ou d'une fuie,
Le~
chenilles en- nourri(lent 'qqel-
de méme du
wr.
Il s'étend
&
s'accroche par le•
quefois danr leurs
entraille~ .
& l'on a vu éelle c:he-
ioéga)ités de ra
parti~
_antérieure; & fa
par~ie
poíl_é•
nille Jon"'ue d'un pouce.
1
f?urnir de ce-s
wrt
qui
rieuré ayanr llché prtfe, le
ver
fe raccourcJt, & fon
onr
plufi~u.~s.
pouces de jonoJueur, & qui ne font
bour pofiérieur s'approche de l'autre .
pas
~
beaucoup pres
6
g~os
que
la
~ltanterelle
Ce qui
faci~it~
ce
f!louvem~nc
élaiHque, efl que
d'un violan. Ce
vn·
reílemble rellement a une cor-
ces
wu
ont a la partte anténeure des crochers par
de de boyau
qu'a moins de l'avoir vu remuer on
ou ils s.'accrochenr
a
leur parrie pollérieQre . En
fai~
auroir de la
p~ioe
a
fe perfuader qQe ce fQc un
ani~al.
farir des elforcs
~
comme p9ur fe redref{e r lorfqu'ils
(D.
J.)
fe font plié-s
ell
dou~le,
ces crochets ll chent rouc-
Vi:R
DE GurNÉI
maladie
a
laquelle les oegres
a·CQUP prife,
&
caulent ces élanceme ns par Jefquels
[Qnt fujecs. C'ell
u~
corps
érr~nger, efp~ce
de
t~tr
l'infeae fa ute d'un lieu
a
ijn
aut~;e.
Lyon/fet. (D.
J. )
Torne
XVJ:,
E
7.
Ve~t
/