•
VEN
remedes antiphlo;iíliql)es,
~ ~IJ
évitant les . vomitifs
~
les purgJttfs door on avoit u
fe
~rtp_ar.avanr.
Les ulceres du
ven.tricH/e
yeplent louvEnt des re–
medes b:Jifamiques ,
ioiut~ au~
alimens
li.quid~s
&
mucilaginetix. Le relachemenr
~
l'huntia ité,
&
I'hy–
:tJropitie de ce
vi l~ere
demandent
l~s
corrob
orar¡s.,
le~
écba!Jifans
&
_le$
Slom~chiqu~s long-~em~
coQ.tl–
nuás.
Poar guérir la l¡1ngueur , la foiblefle, la p.efanteur,
· l'e
froid de cerce partie
1
maladies qui
'Jénote
n~ l'af–
foibliOement de Ion mouverpent vital,
JI
eíl
l
em.bl~b l em~nt
nécefl.Jire de
r~.courir
aux
llomac
b iqu.~s,
aux corroborªns .,
&
au:¡: échaulfans . Si l'arde u
r dfl'!:entricule
n' ell
p :J~
ca u(ée par des acres cqntenus.
da.nsfa cavité , il la faur modérer de q1eme que
<;l'ans
l'iopflamma~ion
. Comme l'anxiété proce,dl!
d~ différe~
¡;es cal} fes, elle exige auf)'i différens
trait~f'!1~ns.
En–
ti~,
lorfque le
r¡m¡tripule
efl agité de forres
co~yul
fions ·fympathiques, on les calmera par les anp,lpaf–
n1Qdiques,
&
1<-s anod.ins donnés en·
.m~nie
rerps
-~
perite dore.
(D.
J .
)
.
1
·
,
~
VENTRICULB
¡les oiflatlx, (4nat.
compt!r~e.)
le
ventrjwle,
ou pour rue
fervi~
quelquefois,de l 'ex pr.e(–
_íi on
la
plus ordinaire, l'eiloruac des qif'eaux ell piaré
J:nut autrement qu' il ne l'efl dans le$ autres aoimaux;
ji
efl prefque joiot 3u · dos.; enfermé de
<¡e
e;~ e~
par
· l'os des reins,
~
rellemen r recol)VS! r.r en-deva,l)t
p~,r
"les inteílrns, que lorrqu'on fend par
~ne
i
1
r)ci.lio.n les
tégumens du venrre , Elepu_is ce
qu!~n
nomnJe le
bre–
&hrf
jufqu'a l'anus, or¡
ap per~ 'l it
ces dernittrs qui fe
prélentenr lilfls qulo¡¡ pu i(fe I'Jécouvri,r
qu ~ ir~s· d.ifij.ciJement l'ell.orr¡<jc qui efl
de(Jou~
Cett~
pof¡ri ol'! du
tpe??tri&tJ/e
dono~
apx oifeaux la
facil ité la plus grande de .couver, puifqu.e les part(es ,
qu¡
dqiv~nr
pot¡..r
pr~Cq.u!!
immédiarell)e,nc fur les
re ufs ou
.(~r l ~s p~tits,
fonr des partiq molles c:¡p_a–
bl es de le pr,rer
fan~
·danger
~
la
C~lm p reffion
qu'ei–
.Jes
qqiv~nt
éprouver; ce .qui n!4rriveroi.t pas
(i
!'ello-
. mac, forcr;¡ ur a¡nes qu'ils
auroie·n~ m.~ngé
1
étc,li~
RD)i·
gé d'eiluyer .cettc coruprefiioo.
·
.
· Q'un 3)Jtre c(\té,
~etc
e
n¡~me
firuéture
exig~ q~e
.l!"s
petits fqient couvés apres qu'ils fonr, .éclos; leur
.
~lloll)ac
qui n'ell alors "défendu de l'imprefiio11 de
l':iir, 1-Jll!!
pa r
une
l ~ me
d'os , fort mipc_e,
&
pr,eCque
cartil
~gineufe,
perdroit trop vire la chalenr
néc¡;f~
. faire
po.urla digelliQn
1
fi
l'iocubation
ne
la ,luj req-
doir
d~ rems en rems •
·
·
·
'
·
·
·
· Lt>s obfervations de
M.
Hériffant lui oot appris,
c¡ue' l'eflqmac au 'c.OOCOU 'éroit pla'cé diune
fa~On tOU~
~e
différente. En dilléquanr un de ces -oifeaux
1
il fut
br~n
etonné de CfQQYer apres
l~ouyertl)r~
du
venere~
des
morceaux de viande crue' a
u
' lieu . des intefli'ns
qulil
's'a~tendoi~
¡fy ' yoir: il !ouppnna d'.¡bord que
ces mqrccaux de VÍ'11JQe avqjenr ¿té
port~s dan~
cet
.endroir par quelque qu vertu re accidencelle faite au
''fe'?~rhu!~;
maís les ayaot t:nJevés
ían~ ri~n
déranger.
JI
Vlt
qu'~ls
étoicqr
d.¡n~
ce vifcere; qu ' ll étQit pl acé
fi
.fqn ' en avant, qu 'tf
J?ayqit
qu y_en a·;ec
' fe~
t
égu–men~, ~
qu'il
recquvroit les intellins;
au
lÍeu'
q.ue~'!ns' le~
·aqcres
qifea.uxil en etl
recouve~r.
VEN
l'abri du froid fous · l;t
m~()e
Jes intellinsJ·
&
c'e~
peut-«rr.e
la
r¡¡ifon pout l;,tquellr · le
couco~ -
don,ne
toujours fes petitS
a
élever
a
de tres-petÍCS oifea)lX.
Mais pour revenir áu
'phjt'ricttZr
-des óifeaux en gé–
néqtl,
le~
Phyficiens .remarquenr qu'il eft compo(é
de
.quarr,!:! mufs:les
en-Jehors ', ,
~ ~n-dedans
d'une
memerane qure, j.
:all.el,l(e,-
&
raboreule; Jaquelle e11:
c;lifpofée de t(!lle
maniere, qu
1
elle fait
~ornme
deux
meules, ql,le les mufcles 'ppuflent
~
plu,GeQrs repri–
fes pour leur faire ·écrllfer Jes femences.;
Qt'
l'¿pai(–
feur de la membra1ie é'611eufe n'empl!che p_as, que
lorf'lu'ell~
el!
p~e.Oet; ,to}U-.a-!'Fn~o)lr
p¡¡r les muleles,
[es
c~tés
ni! 's'approéhen· ai·(émenr ppur corrij::jrimer
ce qu'ell7 contiene, paree Ql,l'elle ·.efl
~o
u
te
pliJiée;
· ce,tte
rp~mbr~ne
{ere
i:l'ant'ag~>nille ~ux
muídes qui la
lai.ffe!Jt agir. lorfqu'ét¡¡nt
rd,l~h_é~.
Jeur aétiop cene.
Mais a{ji1·qe rendre l'
aétion'de ces mu(cles
~ 'de
cee–
ce
m~mbrane
c;,tHeufe
pl.usefljcace, les oifeaux
m~l~s
par
mi les fenre.nce
s' aideot
-~
broyer leS
p~rties
les plus
dur.es de la nourrir.1,1re.
·
Les :,
H;much .esqui .avalent
d~S'
morcealix .de fer
ne
le font
pas' pqllrs'en nourl'ir, ainfi qúe les .anciens
le penfqien.r; ' elles les
pr~nnent
pO.I,Ir s'el} fervir
a
broyer la nourrit_t¡re da:ns
.leur ellomac; car elles
av3lent iñqilférerilmepr
tou~
C$!
,qu'elles rencontrent
.de dur
&
de fq'lide. .Bie11
loir¡
gue
~es
vola.i:ites re
nourriff~nc
ije
m~r~u X.~
ofl a
:re·~onntJ
' par
eJS:p~rience
a
Yeríailles, qu'ils
rueur~nt l quaod
ils en oot beau-
coup avalé¡ fa difie'étior\
a
fa't lolr, que les doubles
que les
áuc~u~ij~s
a.v,oienr
~vaL~s?
s'~toienf
cha'ngés
el}
Y{!rq-~ergnf p~r
,le .frqt.te01e?t n
)ut.u.eJd,e
c~s
dou–
bles
1
~ue
l'on
y
trouva ufés [édle
melitpar
l~s
en-
di!oirs ou ils íe pouvoient to'ut hh.
·
'
. ' A
propotr!on que 'la O{)Urríture particuliere
a
r'ha~
que oifeau ell différente, la pf·éparation, les or<Tanes
qui
'1
fonc
de~in~~.
_qe
meme que ceux qu.i fe.rvl:>et}t
~
la c.oélion, fqnr
~u(J1 différ~.ns:
'Qdi)S le genre d.í!s Qi,.
(~~ux.
CS!YX
flUÍ
yiven~ d~
chair
PN
bien moins
de
paf!ies poor
f~S
p[ages, qqe ceux qui .vivent de fe.–
menc;es .
J.,e.s
¡¡igles, ' les · VilUtours
. ~
les cormorans,
lei 'pno.croral,es
~
n'onr qq'un
yn¡tricu/~ limpl~rhent
m ~rn br~~~U. ~
&
renfq;cé .de qpelques
tibr~s
.Fhar–
!lues,;
1'1)~1~ a~ffi
.Ce$ .oifeaux 11e fe ·
fery~qf
po111t de
s:
aillóuxpour broyer ·1eur
nourri~ure .
·
·
· ·
En.ñn, la variété· du
vevtrimle
des oiíeaux· fe rrou–
ye
bjet,l_márquée
~ntre ~ceux·
qui vi've'nt
·dé ·
grain
1
&
<;eUX
qUI
JOnt _
de~més ~
{e n_oumr Je {JI'Oi,e; f' efi_q.•
mac des derr)ters
e~
(aqs
~éher,
cout membraneux,
&
a(fez
fe1}~QI~J:?Ie
a
cel_uí de Vh_OI]Jme
~ au~r~ ~ qim11-L
qpl!Ce,
_QUI Vlt
de
frui~S,
de chair,
ae
poi (loo
1
~
tle coqUtJI;¡ge. Le
vCJztncu/e
des chats huaots efl uh
pe~
te ndin~ux',
'·córhme s'il fervo ic indifféremmen.t
a
Jlg
,ér.erla chair
& ·
autre nourriture
· ~ue
cec Q.ifeau
p~u
t ·anraper:
( D •
.J.'' ·
· · "' "
' ·
· · ·
· yENTRJ ERE,
( Archit~éf.)
c'eflt:Jne grqije
P.i~~e
de bois équarrie qu
1
oo
rl}er devaor une rangée de
.
P.al- pfancl~es
! a~qde rnieux couv'dr,
~11
QUvrage
de
•T)ac;onnerre,
fP.ircontre l'e!for t
dq
coorant de
l'f~U
foi r con,cre l
a ·pou(Jée des rerres .
(D.
.J.~
·
V¡;:NTRIERk, (
ouvrage de
~ourr~Ji~r.)
.:'
ll la fan–
gte' do nt
011
fe fert ,pOUf
ét~ver
'des i:hevaUX, QUancf
on veut les embarquer , o,u les teJlir
Cf1fp~ndus.
(
lJ
].,~ )
.Y
E
"!
T
~
1
ER
¡¡, (
~arrt·h(ll.
)
par ti
e
<!u
l-)a~:nQJs
o
u
rh eva l
qe
Frain, fait d'une 'longe de cuir ,' qui em:–
pécl-¡e
q~~
le
~~rnoi~ n~ tof!!~ e, ~
qui
p~ne
ípus
!~
venrre
.
·
·
·· La capacité d
e ce vr.ntri,·ulc,
égatoi t cc:fle.d'un moyen
reof de pqule; il efl" ga'rili
er~dedan~
de plis
~~rs
lefquel,_
qn
trouv~
1111e mati!!re
gélatin~4fe;
1
1
f ntrée
de
·l ' a:lo p~age
ell ferrr¡ée aorume l'ouverturre d'une
bourfe; on·trquve au-de{l'us beaucoup qe grains
glan~
!-'Juleux .
r~gulieremenF arr.tng~s
,· qui, ' quana
·oll
le:~
rixp,ri!J!e.
rend~qt
de
1 ~
liqueqr. L'ou venure
qlJ
py–
lo re ou l'enFrée
d~
l'iiJfellin ,,etoit' aufli pliQée fyr
fe~
bords ; mais ce qne cet elloriuc avoir ·de p,1us parti–
culier : c'éro it cf"tre adhérc>nt par tin ti(Ju ' cellpl'aire
~
tomes
le~
parties qui
l' ~nviro nn oi ent. '
.Cette ·j.:Op–
formation parut fi
íingu!ier:e
a
M.
Hériffanr, Hll'il
fou p~onna
que l'o i(eau qq lil avoii: difl éqpé pouypi r
'
pien
'~ ~r~
fTJOnllru e!l"! niais
la
dineqion de
plufieur~
aun·es de
la
m~ :ne
elpece lui ayant coujonrs préfen-
té la meme firuéture, il fal lut ellfín la régarder com–
ine
conflaore .
·
'
'
· '
·
''
'· · ' ' "· ·
.
VENT~ILQQUE,
f.
m. (
MMe.cit¡e.)
ce .nom
ell:
fOrfné des de
u ~
'mots'latins
Vtml.Jr,venere,
&
/(Jqui:
pa ~ l e r ! .
il
r~pond
a
u
~rec ''
f'':'"'f',«~&~t;
on s'en' rért
'éo
rnedertne ppur
d~ft~qcr
dt:s malade's qui parlent
1~
~ouche ferm~e
.•
&
tembleqr
tirer les p:¡roles de leur
veprr_e
Gal~n.
lf!
exif.
1JOt'.
f
!YPPO.fr.
~~ ppoc_rate
fair
menr10n de s;es
fc!r~es
\'le rua
tad<-'s l epulrm.
lrb.
V.
&
Vil. )
il die qu'on ehtend dans le1,1r ' poí[rine des torís
tres-diflinéts
1·
femb.lables
~
· ceux · que re ndent cerca
ir
nes devinereffes infpirées par P.ython;
voyez
{'ar(Íf{~
fo.i1(aht
V~NHJ.ILQq_y~l
·( art
!{i1(i~a,t. !
'&
·¡r
a~ri·t bue
cet effet aux collthons de l'a ir qu1 ·eq rraverla nt les
bronches, rencontre des
mati~res
vifs¡ ueu{
es, épai(Jes,
qui foppofen r
A
la forrie.
~aloman
Reif
'elit.is'parle
d'un célebre búveur céli b.a[aire, Age de-
36
ans ,. nom:.
· .Qe
_cer~e po~riqn
qe-
l'ellomac,
il
fu it 9u'il
~fi
aufii d1mclle
~u
cqucqu de
cqu~ver íe~
ceufs
~ íe~ p~~its
·, que cerre opérarion ell faéile aux autres oi•
feaux;
le~ membr~f!es
· eje'
fon
flomap
c!1argée~ 'd~
po1d~
de fon corps,
&
·coq)priplées
en~re
les alimens
qu'e)les' renferq1enr
éf.
'des corps durs. 'éprouveroient
une compreffion douloureufe
& .
6·es-contraire
a
la
di eflion. ·
·
·
1
'
• •
•
•
•.
•
•
•
••
1
·
~1
' fuit encore
de
la
ilru~ure
de
ce
volat1le , que
,fes petits n'ont pas le
m~me
befoin d'c?tre couvés t:¡ue
~eux
des autres oileaux ; leur eftomac
étimt
plus
a
..
~
..
.
.
.
.
·,
..
~
1
.._
1
· me
Andr~ St~ck{i~,
qui 4oi t plus
exa:ler~ent
ventri–
foqt~~;
cer
hon~111~ déj~
fu jet
~
bieri
d~auúes
i'nrom·
moihtés,
fen~otr
depli1s
'6
ans des b.ruits alfez conli–
dérables
dap~ f~n
venere,
afie~
analogpes
a
u fiffi<' IT)t'Ot
des
'y ipe~es?
fes
do~e(liqu es
q'ui
en~epaoit:nt
ce bruir,
ne dout01enc pas qu' 1l ne fdt produit par quelque ani•
mal; le malade rapporcoit' ces fons au-de!lous de l'ef-
.
· ·
· · ·
·
·
·
..
~omae;